Actu sociale, coronavirus, droit du travail, Economie Santé Privé Lucratif, salaire

Korian, c’est la honte

Clairement, la honte à Korian, la “hchouma” même. Et qu’on ne vienne pas nous dire que l’on parle des salarié-es. Ça suffit les intoxs ! Trouvez-nous un-e salarié-e ayant eu l’idée de génie suivante : verser des dizaines de millions d’euros aux actionnaires de Korian ? Mise au point. Le Poing serré et levé !

Mise à jour 30 avril : face au tollé, Korian à annoncé qu’il n’y aura pas de dividendes versées cette année. Notre revendication reste inchangée : pas de profits sur le dos des personnes âgées dépendantes, que ce soit en période épidémique ou non !

L’entreprise Korian est régulièrement pointée du doigt pour la maltraitance institutionnelle dans certains établissements. Ça ne date pas d’hier. C’est fort à propos que nous nous sommes sont mobilisé-es massivement pour nos conditions de travail et nos rémunérations dans les EHPAD/SSR/Aide à Domicile ces dernières années

A Korian toujours, Des salariées ayant lancés l’alerte sur les mauvais traitements dans leurs établissements ont fait l’objet de procédures disciplinaires, certaines aboutissant à un licenciement. 

Chaque année, Korian verse des dizaines de million d’euros en dividendes aux actionnaires aux détriment de l’embauche et du matériel. La Directrice Générale a touché quasi un million d’euro de rémunération en 2019. Une aide-soignante à Korian touche environ 50 fois moins.

Nous venons d’apprendre par voie de presse que cette année ce sont 54 millions d’euros qui sont toujours de côté pour aller dans la poche des actionnaires. De quoi embaucher entre 1500 et 2000 aide-soignantes ! 

Source l’OBS : Le géant des Ehpad Korian a programmé 54 millions d’euros de dividendes malgré le désastre sanitaire


Plusieurs centaines de personnes sont décédées au sein des établissements Korian des suites du COVID-19 malgré le professionnalisme des salarié-es. 

Plusieurs établissements n’ont pas eu et n’ont toujours pas l’équipement nécessaire pour faire face à l’épidémie de COVID-19. La consigne a longtemps été : “s’il n’y a pas de de cas diagnostiqué dans l’établissement, alors pas de masque”. Des nouvelles personnes âgées ont été accueillies dans les EHPAD Korian sans qu’elles n’aient été préalablement dépistées au COVID-19.

Les directions d’établissements font pression sur les salarié-es pour les empêcher de faire des droits de retrait. Des collègues sont empêchés de communiquer avec la presse ou avec les familles. La presse est empêchée d’accéder aux établissements. 


Les salarié-es font le maximum avec les moyens alloués. Deux collègues sont décédées. Nous leurs rendons une nouvelles fois hommage. 

La communication de notre employeur, associé à l’UNSA et la CFDT Korian, qui consiste à amalgamer nos critiques légitimes de l’entreprise Korian avec les compétences des salarié-es de Korian est indigne moralement et syndicalement indéfendable. 

L’UNSA et la CFDT ont validé le passage à la semaine de travail de 60h. Ils viennent maintenant la main sur le cœur se dire préoccupés de l’impact des articles de presse sur la santé des salarié-es. Nous nous interrogeons sur la réelle indépendance de l’UNSA et de la CFDT Korian vis-à-vis de notre employeur. 

Nous cherchions des collègues qui sont d’accord pour filer 50 millions d’euros aux actionnaires. Nous en avons trouvé, ils sont à l’UNSA et ils nous représentent au comité social et économique et votent chaque année « pour » les bilans incluant le reversement des dividendes aux actionnaires ! 


Nous avons écrits avec les syndicats CGT, FO et SUD un communiqué commun. Nous continuerons de dénoncer les mauvaises conditions de travail et à travers elles les mauvaises condition de soins des personnes âgées. 

Nous invitons les collègues à tourner le dos à la grossière tentative de communication de notre employeur organisée bras-dessus bras-dessous avec l’UNSA et la CFDT Korian. 

Nous ne sommes pas inquiet par les menaces de “procédures baillons” de notre employeur soutenu par l’UNSA et la CFDT. La liberté d’expression et la liberté syndicale sont toujours de mises, même en période de pandémie. 

Nous n’en appelons pas à l’État, la “startup-nation” de monsieur Macron et les gouvernements avant lui ont toujours chouchouté les capitalistes de “l’or gris” et autre adeptes de “silver economy” qui consiste à faire du profit sur la dépendance des personnes âgées et sur nos bas-salaires.

Nous en appelons à vous les collègues : Encore et toujours, témoignons de la situation dans nos établissements ! Nous le devons aux résident-es et aux collègues qui ont perdu la vie au travail. 

Organisons-nous à l’intérieur et à l’extérieur Korian, regroupons-nous pour imposer un changement en profondeur de société et ne plus subir le manque d’effectif, le manque de matériel et les bas salaires ! 

Forçons Korian à renoncer à verser des dividendes, cette année et les suivantes ! Pas de profit sur le dos des personnes âgées dépendantes !

Contactez SUD Santé Sociaux !


Economie Santé Privé Lucratif, Politique groupe, salaire

Le million ! le million !

L’Assemblée Générale des actionnaire de Korian s’est réunie le 6 juin 2019. Entre 2017 et 2018 le chiffre d’affaire a augmenté de 6,4% et le cours de l’action Korian a pris 20% depuis juin 2018. Pour faire court : les capitalistes sont contents. Même les derniers reportages TV ou les 5 décès de résident-es des suites d’une probable intoxication alimentaire en mars dernier n’a pas freiné cette course aux profits.

Quoi de plus normal donc que l’Assemblée Générale des actionnaires ait voté l’attribution d’une “rémunération variable” de 540 000 € à notre patronne ? Ceci, en s’ajoutant à une part fixe de 450 000 €, portera ses revenus annuels à presque un million d’euros (un peu plus de 80 000€ par mois).

Les actionnaires ne sont pas en reste

comme les années précédente, les actionnaires ont décidé de se verser 0,60€ par action Korian. 60 centimes ça n’a l’air de rien mais avec un total de 81 985 563 actions Korian en circulation ça représente 50 millions d’euros.

1 millions d’euros pour la directrice générale et les 2 tiers du bénef’ de l’année pour les actionnaires : les chiffres parlent d’eux-mêmes.

A patrons caricaturaux, mobilisation de choc !

Au fait, en ce moment se terminent les négociations annuelles de nos salaires. SUD n’était pas invité. Les échos que nous en avons ne sont pas bons. Il faut dire qu’après une telle razzia…

Sud Santé Sociaux défend une augmentation générale des salaires et des minima sociaux. Portons ces revendications dans Korian par notre mobilisation et dans les urnes aux élections professionnelles de fin d’année ! 

Les élections à Korian c’est en fin d’année, il est encore temps de rejoindre nos listes pour candidater avec SUD Santé Sociaux !

pour savoir comment Cliquez par ici !
Economie Santé Privé Lucratif

Korian acquiert le réseau d’HAD CliniDom pour en faire sa marque d’HAD

A cette occasion, nous associons les personnels des HAD du groupe Korian dans le cadre de notre étude sur les dysfonctionnements : Exprimez vous.

Car à ce jour les personnels des HAD sont encore trop souvent sous représentés dans les revendications, faute d’isolement lié à leur activité et de la difficulté structurelle à se faire entendre collectivement.

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Korian a annoncé hier l’acquisition de CliniDom, établissement d’HAD basé à Clermont- Ferrand et ayant développé une offre très spécialisée en oncologie. En plus des EHPAD, des cliniques et des résidences services, Korian accélère son développement sur le marché de l’HAD avec ce 7éme établissement.

https://www.capital.fr/entreprises-marches/korian-fait-lacquisition-de-clinidom-1289499

Nous savons que les SSR, HAD et résidences services sont autant de passerelles lucratives vers les EHPAD et que le développement de ces activités périphériques complémentaires peut donner à l’exploitant de maisons de retraites des quasi monopoles dans certaines régions.

Les actionnaires pourront s’en réjouir !

Mais cotés clients, résidents, et bien sûr salarié-es, on pourra déplorer en revanche que les monopoles conférent trop souvent les plein pouvoir de dépenser le moins possible, ce qui n’est jamais de bon augure pour la qualité…

Le 1er juillet, l’ensemble des services HAD de Korian opéreront sous la marque Clinidom.

 

monopolyy

Actu sociale, BTHE, Champ de mars, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif, EHPAD du groupe, mobilisation

EHPAD, Hostos : 600 personnes pour défier la présidence et la ministre de la Santé

Nous étions donc 600 (d’après la police) à rejoindre le ministère de la mortalité et des dégradations organisées du soin (et 2 millions à être solidaires de la cause d’après les réseaux sociaux)

Un peu plus tôt, nous étions plus de 400 manifestants à refuser le parcours invisible et plan-plan de quelques dizaines de mètres prévu pour nous par les autorités.

Nous nous sommes donc élancés motivés à nous prendre en mains vers les Champs Elysées, pour un « Die-In » au milieu de l’avenue et des voitures, juste en face du Fouquets et de la boutique Vuiton, avant de reprendre la marche avenue Georges V et dans les beaux quartiers où nous avons abondement interpellé, le riche électorat du président Macron. Moralité, sur notre tract Korian, comme sur le tract des Hôpitaux en luttes, la population fortunée étaient pour la plupart d’accord avec nous et les revendications pour dire stop aux dégradations et aux coupes budgétaires, stop aux sous-effectifs, mais OUI à l’Humain.

Côté EHPAD, comme côté Hôpitaux, la population rencontrée étaient très attentive et très concernée :

Non Madame la Ministre, non M le président, la Santé ne peut pas être une marchandise, patients / résidents ne peuvent pas être marchandisés. Arrêtez donc de comptez vos lits (occupés ou vides) quand on vous parle de personnes maltraité-es (soignants ou soignés).

Côté Korian, il y a autrement mieux et autrement plus digne, face à la grogne que de coller sur un jour de gréve un entretien préalable à une salarié-e exemplaire et déjà inutilement sanctionnée. Une pensée pour Vania, salariée de Korian Champ de Mars victime de pression.

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Partout ailleurs où notre tract a été distribué aux abords d’établissements, les riverains se sont dit également concernés et, pour celles et ceux qui connaissaient les établissements, particulièrement soutenant.

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Une nouvelle date de mobilisation est dors et déjà programmée le 22 mai prochain, avec d’autres secteurs en lutte convergents, plus de soignants et d’établissements mobilisés. Sud Korian sera de la partie ce qui laisse une pleine semaine à chacun, chacun-e pour préparer vos plus belles fleurs visuelles ou sonores.

En hommage aux soignant-es et aux résident-es Korian, une petite vidéo moche mais pour une noble cause :

 

 

 

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif, EHPAD du groupe

Politique Groupe : A quoi bon acquérir de nouveaux sites quand on dégrade déjà tant les moyens des autres?

Sous effectifs chroniques, organisations dégradées, soigner avec des chiffres, moins bien et à moindre coût, s’épuiser, ruiner sa santé et le sens de son métier… pourquoi ?

Pour augmenter les bonus des directions, et les profits des patrons, pour qu’ils réinvestissent, pour ouvrir d’autres sites ?
Et de là rebelote ? Sous effectifs chroniques, organisations dégradées, soigner avec des chiffres, moins bien et à moindre coût, s’épuiser, ruiner sa santé et le sens de son métier … pourquoi ?

Pour qu’on soit toujours plus en gréve ?

Vous en avez marre de ça?
Alors vous aussi rejoignez la Marée Blanche ce 15 mai 13h00 aux Invalides, ou posez symboliquement une gerbe de protections d’incontitence devant votre établissement, en hommage aux Soignant-es Inconnu-es qui triment, s’exténuent et se tuent à la tâche, pour une prise en charge de plus en plus dégradée et un salaire de misère. En hommage aux résidents ou clients, plumées et  maltraités sur l’autel du fric.

15mai Marche blanche

 

 

BTHE, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif

Condition de Travail/Séjour : Sud lance une étude sur les dysfonctionnements au sein des établissements Korian

Nous réalisons une étude sur les dysfonctionnements au sein des établissements Korian, qui s’adresse à vous autant qu’à toutes et tous vos collègues.

Le questionnaire d’étude est accessible par le lien ci-dessous qui peut être repartagé par mail, ou via les réseaux sociaux à vos collègues Etude des dyfonctionnements dans les établissements Korian

Etude Dysfonction
Notre constat préalable de départ est que les services de mauvaise qualité ou défaillant rapportent plus que ce que coûte la qualité et la bientraitance.
Cela se constate chaque fois que des non remplacements essayent de compenser de mauvais Taux d’occupation mais aussi lorsque, pour un établissement rempli, la baisse de la masse salariale sert de levier de croissance.

Aussi nous comptons dresser la listes des dysfonctionnements les plus courants, et d’en faire ressortir les causes sinon les motivations.

Nos résultats servirons à mieux mettre en lumière ce qui est identique sur plusieurs ou sur l’ensemble des sites, cela permettra d’affiner les revendications en vue des NAO Korian (Négociations Annuelles obligatoires ) qui approchent, et de proposer mieux que l’accord QVT qui n’avait de Qualité de Vie au Travail que le nom.

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Economie Santé Privé Lucratif

Korian : 2,33 Milliards d’euros de chiffre d’affaires à fin septembre !

Si la santé des collaboratrices et collaborateurs pouvait se porter aussi bien… si la qualité de prise en charge des personnes accueillies pouvaient s’améliorer de 5%… Ou au moins si dans le même temps on n’avait pas à déplorer usure et dégradation continuelles, alors on applaudirait. Mais bon..

Le chiffre d’affaires de Korian s’est élevée à 2,33 milliards d’euros à fin septembre. Une croissance de 4,9% en publié et de 2,5% en organique par rapport aux 3 premiers trimestres de 2016.

Au 3ème trimestre, les revenus du groupe Korian ont atteint 791 millions d’euros, en hausse de 5% et de 2,1% en organique en rythme annuel.

A l’international, ils ont augmenté de 10,2%, avec une croissance organique de 3,8%.

Korian a ouvert ou acquis plus de 2.150 lits depuis le début de l’année et le développement du parc va se poursuivre au quatrième trimestre, avec l’ouverture prévue de 4 nouveaux établissements (3 en Allemagne et 1 en France) et des acquisitions ciblées complémentaires.

Et comme ce n’est jamais assez, le groupe a reconduit ses objectifs annuels d’une croissance du chiffre d’affaires supérieure à 5% et d’une marge opérationnelle (Ebitda) d’environ 13,7%, équivalente à la marge normalisée 2016.

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Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif

62 459 actions pour la Directrice Générale du groupe Korian, un cadeau estival ?? Pour Sud c’est un scandale !

Et encore une fois sur le dos du soin, de la prise en charge, et des salarié-es…
Si les salarié-es, les clients/patients/résidents, les tutelles, les dirigeants, ou même les actionnaires laissent faire, voilà qui promettrait 3 nouvelles années de dégradations pour les salarié-es et les résidents/patients, mais encore de nouveaux millions d’euros de récompenses pour des dirigeants responsables des désastres humains occasionnées et que leurs objectifs de profits orchestrent…

Il ne faut donc pas s’étonner si les problémes sur le terrain restent en souffrance et si les dégradations se poursuivent ou s’intensifient.
Il ne faut pas s’étonner quand des directions font si peu, sinon si semblant, pour améliorer les choses quand il est si commode pour eux ou elles de regarder ailleurs et de nier tout ce qui ne va pas à cause des orientations qu’ils ou elles nous font poursuivre.

3 singes et leur sagesse

Les 3 singes de la sagesse : ou l’art de vivre nécessaire, pour faire beaucoup beaucoup de fric au détriment de l’Humain qui en fait les frais.

Car les dégradions et les problémes de terrain sont principalement causées par la volonté d’atteindre des objectifs de chiffre et de profits toujours plus déraisonnables. Entre une rémunération supplémentaire de 62 459 actions ou l’amélioration des conditions de travail et de prise en charge, il n’y a pas photo…

Cette rémunération conditionnée dans le cadre du plan Korian 2020 par l’atteinte de certains objectifs équivaudra, juste pour Mme Boissard, à prés 1 millième du capital de l’entreprise à la date du 4 août 2020 !

A la date de l’annonce du conseil d’administration, l’action Korian valait 29,1€, ce qui ferait la coquette somme de 1 817 556,90 € !
Autrement dit, une somme colossale, voire monstrueuse lorsque l’on sait tous les sacrifice que cela impose et les conditions sans compter toutes ses autres rémunérations habituelles. Un genre de super prime en actions pour rémunérer la performance suivant des objectifs lourds de conséquences…

De plus, le 4 août dernier, l’AG des actionnaires et le conseil d’administration du groupe Korian ont décidé d’accorder des Actions de Performance à l’équipe de direction du groupe, en plus de celles accordées à Mme Boissard, Directrice générale.

Le pire ce n’est pas que nos dirigeant-es s’en mettent plein les poches.
Le pire c’est que pour atteindre de tels objectifs, ce sont tous les cadres de directions qui sont poussé-es pour y aider, et pour y arriver ce sont les salarié-es et résidents qui en feront encore les frais.

Les non remplacements (de CP, AT, maladie, démission, licenciement), les manques de protection, de gant ou d’autre matériel, les manques d’effectif, les non réparation, les assiettes moins copieuses, les aliments de qualité inférieure sont autant de levier d’économie et donc de profit !)
Remplacer à 100%, augmenter les effectifs, équiper mieux le personnel, répondre aux besoin des clients, choisir de meilleurs aliments, réparer, remplacer les appareil défectueux ou dangereux, ça coûte et représente un frein contre des objectifs hyper gourmands.

Pour le plus grand bonheur des actionnaires, le site zonebourse.com a publié le 4 août dernier l’article suivant :

Korian : CP Attribution Performance Korian

Informations relatives à l’attribution d’actions de performance KORIAN à la Directrice générale

Dans le cadre de l’autorisation consentie par l’Assemblée générale des actionnaires du 22 juin 2017 et sur recommandations du Comité des rémunérations et des nominations, le Conseil d’administration de KORIAN a, lors de sa réunion du 18 juillet 2017, décidé d’attribuer, le 4 août 2017, à la Directrice générale et à l’équipe de direction du groupe KORIAN des actions de performance visant à rémunérer la performance dans le cadre de la réalisation du plan stratégique Korian 2020 (les « Actions de Performance »).

Les principales caractéristiques de ce plan d’Actions de Performance sont les suivantes :

  • le nombre d’Actions de Performance qui seront définitivement attribuées le 4 août 2020 dépendra du niveau d’atteinte des trois conditions de performance indépendantes et basées sur le niveau de réalisation qui sera communiqué en 2020, (i) de l’objectif de chiffre d’affaires du Groupe réalisé en 2019, par rapport au chiffre d’affaires cible, conformément au plan Korian 2020 (à hauteur de 20% de l’attribution), (ii) de l’objectif d’EBITDA par action réalisé en 2019, par rapport à l’EBITDA cible, conformément au plan Korian 2020, (à hauteur de 40% de l’attribution) et (iii) du TSR (total shareholder return) de KORIAN par rapport à la performance du TSR du SBF 120 entre le 1er juillet 2017 et le 30 juin 20201 (à hauteur de 40% de l’attribution) :
    • A défaut d’atteinte de l’objectif de chiffre d’affaires ou de l’objectif d’EBITDA par action prévu par le plan Korian 2020, aucune Action de Performance susceptible d’être acquise au titre de l’objectif considéré ne sera attribuée. Seule l’atteinte desdits objectifs donnera droit à1 Le TSR est calculé sur la base du nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de la période.

      l’attribution effective d’une quote-part des Actions de Performance susceptibles d’être acquises au titre de chacun de ces objectifs.

    • En outre, seule une meilleure performance du TSR de KORIAN par rapport à celle du TSR du SBF 120 entre le 1er juillet 2017 et le 30 juin 2020 donnera droit à l’attribution effective d’une quote-part des Actions de Performance susceptibles d’être acquises au titre de ce troisième objectif.
    • Enfin, l’attribution définitive de 100% des Actions de Performance suppose une surperformance au titre de chacune des trois conditions de performance.

L’attribution définitive des Actions de Performance interviendra le 4 août 2020.

Conformément aux recommandations du code de gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF, KORIAN publie également ci-après les informations relatives à l’attribution d’actions de performance au bénéfice de Madame Sophie Boissard, Directrice générale.

Dans le cadre de cette attribution, 62 459 Actions de Performance ont été attribuées à la Directrice générale, représentant 0,08% du capital de KORIAN à la date d’attribution.

En sus des conditions de performance susvisées, l’attribution définitive des Actions de Performance acquises est subordonnée à une condition de présence de la Directrice générale au 4 août 2020 (sauf cas exceptionnels).

Les Actions de Performance seront librement cessibles, sous réserve de la conservation par la Directrice générale de 25% des actions KORIAN définitivement attribuées pendant la durée de ses fonctions.

Enfin, la Directrice générale qui détient par ailleurs à ce jour 13 088 actions KORIAN achetées sur le marché, a pris l’engagement formel de ne pas recourir à des instruments de couverture de son risque.

 

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EHPAD, services de santé : En l’état actuel, la bientraitance n’existe pas

Pour le personnel et bien des usagers la bientraitance reléve même du mythe de Sisyphe *, tout le monde s’accroche pour pousser un rocher jusqu’au sommet de « la montagne de l’or gris ». Une fois en haut on recommence à zero alors que la montagne a grandit. Tous s’y épuisent, sauf les profiteurs.

Le systéme institionnel exige la Bientraitance mais il ne la permet pas. La communication des entreprises la met en avant comme une pub mais les DG taisent la réalité contradictoire pourtant parfaitement connue. Les dirigeants et directions la ressassent, suivant le même déni, au personnel et aux clients.

Mais si la publicité est siement mensongére, elle n’en trompera pas moins le client. Et d’ailleurs, a-t-il le choix?

En cas de manquement constaté, il suffira d’individualiser la faute à 1 salarié-e, 1 service ou au pire à 1 établissement, pour cacher une faute et une responsabilité plus générale. La boucle est bouclée: le mal est fait mais à d’autres pendans que les profits prospérent.

Suivant la même référence au mythe de Sisyphe, la Bientraitance actuellement n’est qu’un objectif impossible car surchargé par le frein de l’économie ou pire par celui de la profitabilité.

Le personnel porte et supporte le tout à bout de force. Les profits restent en haut, la charge de travail en bas et le personnel doit recommencer encore et encore. Comme à l’usine mais avec des gens à la place des machines et des produits.

Voilà pour le constat.

Les solutions pourtant existent bel et bien et rapporteraient plus à toutes et tous (personnel, résidents/patients, clients) mais les expoloiteurs qui eux gagneraient moins ainsi que leurs complices les refusent et s’y opposent avec force et violence.

C’est donc à nous, à vous, de s’associer ensemble pour ne pas leur laisser d’autre choix que celui de la dignité. Ca vous dit?

A suivre…

BTHE, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif, mobilisation, témoignage

La maltraitance institutionnelle, on en parle ?

Du nord au sud, de l’est à l’ouest, elle s’insinue partout où les économies et les profits prennent le pas sur le soin, sur la santé, le social. Partout où les soignants et les accompagnants deviennent peu à peu des marchands et de moins en moins des aidants.

Depuis que la Santé et le Social ont été vendu à (ou volé par) des financiers, des actionnaires, … des profiteurs, la notion de maltraitance institutionnelle est apparue alors qu’elle n’existait pas avant;

Pour nous qui alertons depuis des mois et des années sur ce fléau, nous qui avons fustigé l’indécence et l’irresponsabilité des profits engrangés sur le dos des résidents/patients et salarié-es on ne peut que ce réjouir que des député-es s’intéressent enfin au sujet.

Malgré l’indifférence ou le mépris dont fait preuve à ce sujet l’ensemble du gouvernement, à commencé par le Président ou la Ministre de la Santé, suivis de prés par tous les députés de la droite en marche, de la droite tout court et autres droites extrêmes.

Il ne sont qu’une poignée, les député-es décidé-es à mettre des coup de pieds dans ces fourmilières à frics qui ruinent le social et la santé, qui maltraitent les soignants et les soignés, …

Mais nous sommes beaucoup plus nombreuses et nombreux, bien décidé-es à agir de l’intérieur, de l’extérieur et de partout à la fois.

Exploitants, exploitantes vous êtes cerné-es, rendez-vous à la raison !
Rendez nous la Dignité, rendez nous la Santé, rendez-nous le Social, et rendez l’argent.

Sinon ça fera trés très mal.

 

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Établissements du groupe Korian : la Lettre ouverte aux Minstère et ARS et Communiqué de Presse de Sud Santé Sociaux

La fédération Sud Santé Sociaux adresse ce jour une lettre ouverte au Minstére des Solidarités et de la Santé et à toutes les ARS dont dépendent les établissements du groupe Korian.

Ci-joint, un tract recto/verso reprenant les demandes de cette lettre ainsi que le précédent communiqué « Faut pas pousser mémé dans les Or-Gris » du 22 juin.

Lettre MinisterARS comm presse

 Ci-dessous l’intégralité du communiqué de presse :

La Fédération SUD Santé Sociaux adresse cette lettre ouverte à Madame la Ministre des Solidarités et de la Santé ainsi qu’à toutes les Agences Régionales de Santé dont relèvent les établissements Korian, pour interpeller les tutelles sur leur rôle et surtout leurs responsabilités quant au financement de la dépendance.

Alors que les moyens, et particulièrement les moyens humains, sont très insuffisants dans un grand nombre d’établissements Korian,

Alors que très régulièrement des titulaires absent-es de leur poste (pour cause de mala-die, AT, CP, formation, etc.) ne sont pas remplacé-es et que les turn-over laissent des trous de plusieurs mois dans les effectifs avant d’être de nouveau pourvus,

Alors que la dépendance ne cesse d’augmenter mais que l’évaluation du niveau de dépen-dance (GMP) dont dépend la dotation en personnel n’est souvent pas remise à jour avant le renouvellement des conventions (soit plusieurs années après la mesure fiable du niveau de dépendance),

Alors qu’en conséquence, les organisations de service en mode dégradé deviennent de plus en plus la norme, drainant leur lot de glissement de tâches, de responsabilités, et déshabillant fréquemment une unité ou un service pour en habiller d’autres,

Alors que les négociations de CPOM prévoient encore plus de permissivité, induisent des dérives dangereuses pour la qualité des soins, du service et des conditions de travail,

Alors que les financements publics de la dépendance privilégient le profit au détriment de la qualité des prises en charge.

La Fédération SUD Santé Sociaux demande au Ministère des Solidarités et de la Santé, ainsi qu’aux ARS, de ne pas se rendre complices de cette gestion ultra libérale, qui nuit à la qualité de prise en charge, en faisant interdire toute suppression d’effectif au sein du groupe Korian dont les bénéfices, en partie issus de financements publics, lui permettent d’ assurer des moyens en effectifs et matériels suffisants et pérennes.

Paris, le 6 juillet 2017
Contact : Olivier Augé : 06 83 05 37 66

 

 

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Mobilisation Nationale pour les salarié-es Korian : SUD va adresser des lettres ouvertes à toutes les ARS et au Ministère !

Faute de négociation avec la direction générale pour garantir enfin les moyens d’une prise en charge et de conditions de travail saines et à la hauteur des attentes et  besoins, Sud Santé Sociaux adressera la semaine prochaine une lettre ouverte à toutes les Agences Régionales Santé dont relèvent les établissements Korian.

En plus des actions de tractage citoyens et des assemblées populaires que nous organisons aux portes des établissements Korian pour sensibiliser la population aux enjeux et aux besoins de la dépendance, cette lettre vise à interpeller directement les tutelles sur leur rôle et surtout leurs devoirs dans le cadre des financements publiques dont bénéficie l’entreprise.

Des financements, oui ! Mais pas sans garantie, ni sans contrepartie pour le bienêtre des résidents et des soignants. La profitabilité ne sera jamais une contrepartie acceptable.

La lettre ouverte unique, sera transmise au Ministère de la Santé, à toutes les ARS dont dépendent des établissements Korian,  à la direction générale du groupe Korian, ainsi qu’à plusieurs organisations actives dans les domaines de l’éthique ou des finances publiques.

 

 

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GHT CPOM G plus riengrd age et cout du soin

BTHE, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif, témoignage

Témoignage d’une ex salariée d’un EHPAD Korian

Ci-dessous, nous vous livrons le témoignage et les ressentis d’une salariée d’EHPAD qui a démissionné et qui nous a confié hier au passage son souhait que les salarié-es ne lâchent rien dans la cadre de la mobilisation lancée (qu’elle se rassure la mobilisation ne fait que commencer!), ses propos ont été recueillis dans le cadre de nos Interview AlloKorian

Décrivez du mieux que vous pouvez comment les logiques financières du groupe Korian agissent sur vos conditions de travail et sur la qualité de votre travail.

Restrictions d’horaires et de remplacements comment faire le travail de trois personnes correctement en étant deux? Tout est bâclé pour tout faire, énormément de pression, Korian veut vite et bien ce n’est pas possible nous ne sommes pas des machines.

Comment ces mêmes logiques agissent sur le séjour et la prise en charge des résidents ?

Ce ne sont plus des résidents mais des comptes en banques! La prise en charge des résidents ? Désolé je ne connais pas, « j’ai pas le temps » ils ne sont « pas tout seul dans l’établissement », voilà la réponse type qu’on leur donne, « plus tard », « j’ai pas le temps » « vous n’êtes pas tout seul ici ni prioritaire »…

Pour adresser vous aussi votre interview :  https://goo.gl/forms/m5V0lnRb8IuohAea2

interviews

Economie Santé Privé Lucratif

Korian : 300 Millions de fonds propres injectés dans de la dette !

C’est 60 Millions de plus qu’autorisé à la dernière AG des actionnaires mais ce sont surtout 300 000 000 d’euros dont pas un centime ne sera redistribué aux salariés.
Quand il s’agit de mutualiser « des pertes » ou plutôt des efforts de croissance, c’est la ceinture de chaque établissement et de leur personnel qui se resserre.

Mais pour dépenser les fonds propres de l’entreprise, on peut chercher longtemps une mutualisation en faveur des sites et de leurs personnels.
Sur ces 300 Millions, 240 ont été émis en Obligations à Durée Indéterminée à option de Remboursement en Numéraire et/ou en Actions Nouvelles et/ou Existantes (ou O.D.I.R.N.A.N.E pour les initiés) et 60 Millions de placement privé de dette hybride auprès d’un seul investisseur.

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Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif, EHPAD du groupe

Gréve dans le groupe Korian : Répartitions des profits? Moyens de prise en charge? … Aux salarié-es de décider !!

Suite à notre campagne, aux importantes mobilisations de mars et d’avril, suite à notre pétition, que vous avez été nombreuses et nombreux à signer et que la direction générale a reçu en partie le mois dernier, un 13éme mois et la Subrogation vont pouvoir être gagné !

C’est une première victoire et c’est surtout la preuve que votre avis compte ! Mais à condition de se donner les moyens de se faire entendre ! Mieux on agit ensemble, mieux on y arrive.
sondagesUn 13éme mois et une Subrogation ça ne tombe pas du ciel..
Mais ça vient de toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisé-es en nombre depuis plusieurs mois pour ça.
Nos actions pour de meilleurs conditions de travail et pour une gestion plus humaine des profits reflètent un travail de longue haleine.
Nos revendications, et nos coups de gueule ne tombent pas dans l’oreille de sourds, ni sous les yeux de lecteurs aveugles, mais c’est grâce à vous qu’elles sont écoutés et prises en compte.
Nous savons que la direction générale entend et voit nos revendications chaque fois que vous être nombreuses et nombreux à les porter plus haut et plus fort avec nous.

Aujourd’hui encore il y a besoin de vous, pour obtenir un montant de 13éme mois digne, une subrogation véritable, et pour obtenir enfin aussi un signe fort de la direction en faveur des effectifs et des conditions de travail.

La mobilisation du 22 juin aussi a besoin de vous et pareil pour notre campagne de PhotoSlogans

 

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La reconnaissance la prise en soin du personnel, ça passe notamment par des effectifs suffisant et par un remplacement inconditionnel de toutes les absences.

Inversement, le déni des charges de travail, ou la déresponsabilisation de chefs qui misent de plus en plus sur l’initiative ou la débrouillardise de leurs équipes est indigne et inacceptable mais elle trouve son origine dans l’acceptation et la banalisation d’organisations de travail en mode dégradé.

Ci-joint un préavis de gréve généralisé et reconductible pour tous les 22 000 salarié-es des 380 Korian de France.
Préavis Gréve 22 juin 2017 KORIAN
Ce préavis couvre tous les personnels de tous les sites du pôle Sénior, du pôle Sanitaire ainsi que toutes celles et ceux des sites Siéges.

Ne pas manquez également de participer aux Interview AlloKorian qui n’attendent que vous ! L’avantage de la gréve c’est que ça laisse le temps d’y répondre, mais vous pouvez le faire dés maintenant.

à vous de jouer !

 

Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif

Non remplacement des salarié-es Korian, prime, économies.. Mais où s’en va tout ce qu’il nous manque ?

Tout récemment, Korian a acquis 8 établissements supplémentaires : 1000 lits de plus ! La bourse s’en réjouit.( Source : Capital ) Et vous ça va ?

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Un peu plus tôt pourtant, les salarié-es Korian France ont découvert le montant de leur prime de Participation aux bénéfices 2016 (prétendument supérieure aux montants de 2015).
Mais la pilule passe difficilement lorsque que d’un côté plusieurs vénard-es ont touché une prime à plus de 1000€ alors qu’un très grand nombre des salarié-es Korian de France ont perçu moins que la moyenne de 520€ mise en avant par l’entreprise.
Ça passe d’autant plus mal, lorsque autant de salarié-es constatent avoir une prime aux bénéfices 2016 inférieure à celle perçue au titre des bénéficies 2015…

En 2016 pourtant, les objectifs ont été atteint et les bénéfices ont été supérieurs à ceux de 2015..

Moralité, est ce que la réalisation des objectifs 2016 ne doit profiter qu’à certain-es alors que tant d’autres devraient se contenter de moins que l’année d’avant ??
Et si malgré la réalisation des objectifs cela n’empêche pas que des salariés touchent moins qu’avant, doit-on encore privilégier les objectifs financiers ou au contraire les résidents et salarié-es?

Est-ce qu’à l’instar de la participation des salarié-es, les actionnaires accepteraient de voir leurs dividendes diminuer ?

Est ce que les salarié-es devraient accepter l’idée que le fruit de leur travail sert avant tout à contenter les financiers ?

Avant de céder aux sirènes de l' »accroissance », ou à toute forme de boulimie ou d’acquisition compulsive, ne serait-il pas plus raisonnable de mieux lotir d’abord le parc des établissements existant ?

– Renforcer les effectifs, si régulièrement menacés de fondre à cause de déréglements du climat financier.

– Fidéliser le personnel par l’amélioration des revenus et des conditions de travail.

– Augmenter les moyens humains et matériel aux cotés du Residant / Patient.

En bref, ne doit-on pas prioriser l’Humain avant la finance? C’est presque une évidence, sinon un aphorisme mais ce que l’on constate sur le terrain est tellement en décalage avec cette idée que la question mérite d’être posée, reposée, et même martelée puisque depuis le temps qu’on alerte, on n’a pas constaté de remise en cause des logiques financières dans la politique d’entreprise.

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Est ce que les aides publiques sont intégralement destinées à financer la prise en charge de la dépendance ou bien servent-elles aussi, par ajustement du rapport entre Taux d’occupation et Taux de remplacement *, de levier à la croissance organique des établissements ?
Là-aussi cette question mériterait d’être posée.

* en effet chaque fois qu’un-e salarié-e n’est pas remplacé-e, et même lorsque que l’entreprise rembourse bien à la tutelle la part de dotation correspondante, le non remplacement apporte quand même une économie de masse salariale non négligeable sur toute la partie du salaire financé qui dépasse le salaire minimum conventionnel (c’est à dire le delta lié au minima en vigueur dans l’entreprise et ou à la part de la majoration de son ancienneté). Et dans ce cas, que devient cette réserve de masse salariale ?

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BTHE, Economie Santé Privé Lucratif, EHPAD du groupe

Prime exceptionnelle aux salarié-es Korian ?

C’est la proposition que SUD Santé Sociaux va adresser dans le cadre des NAO Korian France 2017 et inviter l’ensemble des syndicats négociateurs à s’emparer ensemble de cette revendication (et d’autres) pour les faire aboutir. SUD soutiendra avec détermination les meilleurs propositions que les autres syndicats ( CGT, CFDT, FO et UNSA) sauront proposer.

Alors que les NAO Korian France viennent de démarrer, Hospimedia s’est une nouvelle fois intéressée à la Pétition en ligne lancée par SUD Santé Sociaux en faveur d’une gestion plus humaine des profits dans le groupe Korian. En effet, SUD avait décidé de lancé cette pétition après l’annonce de profits records pour le groupe Korian. Des chiffre jugés indécent par beaucoup au regard de ce que les salarié-es et la prise en charge ont sur la même période sous le poids de contraintes budgétaires ou de profitabilité.

L’article d’Hospimedia évoque aussi l’idée d’une prime exceptionnelle.
Et, vue la situation, une telle prime serait tout aussi légitime que nécessaire et seul le montant devrait faire débat.

Contactée par la journaliste, la direction du groupe Korian n’a pas rejeté l’idée d’une nouvelle prime, mais s’est contentée de rappeler l’existence d’une Prime de Participation (celle dont l’ensemble des salarié-es vient d’être avisé au mois de mai…) et d’indiquer que les Négociations Annuelles venaient de démarrer, sans rien avancer de nouveau comme avantage pour les salarié-es.
La CGT Korian de son côté a répondu plus favorablement à la journaliste sur les bien faits d’une telle prime.

Si la direction du groupe n’ignore pas l’existence de cette pétition depuis son lancement, la pétition ne lui a pas encore été remise à ce jour et pour cause puisque l’appel à signature est toujours ouvert !

Beaucoup de salarié-es attendaient l’annonce de la prime de Participation avant de se prononcer.

Pour lire l’intégralité de l’article Hospimedia c’est par là.
Et pour signer la pétition en ligne c’est ici

 

Mds€ = Milliards d’euros

M€ = Millions d’euros

Actu sociale, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif, salaire

Korian recrute 3500 CDI en 2017, et vise 100% de salariés formés d’ici 2021

Aprés nos appels, campagnes, et alertes, et notamentl suite à la l’annonce des profits 2016, a direction du groupe Korian serait bien inspirée de faire un réinvestissement massif de ses bénéfices 2016 en faveur de l’emploi et des conditions de travail.

Dans de précédents articles et pétition nous calculions à combien de postes supplémentaires à temps plein équivaudrait le montant record des bénéfices 2016. (ca faisait plus de 10 salaires temps plein par site pour tous les étanlissements du groupe !!)

Est que le groupe prevoit une hausse organique des effectifs 2017 de 3500 CDI ? Ou est ce que ces recrutements se font seulement  en conséquence des turn-over ?

Ci dessous l’annonce des recrutements et formations repise par Hospimedia [​Ressources humaines] 

Alors que le syndicat Sud s’interroge sur l’évolution des conditions de travail des salariés de Korian, le groupe vient de préciser par communiqué ses projets en matière de ressources humaines (RH). L’entreprise, qui annonce recruter 3 500 CDI en 2017 et se présente comme le dixième plus important recruteur national, a ainsi tenu à souligner ses efforts en matière de formation. Soulignant au passage le recrutement prévu sur l’année de 130 stagiaires de direction d’établissement, Korian précise prévoir 200 contrats d’apprentissage. « Korian, poursuit-il, s’engage à ce que le nombre de ses collaborateurs formés soit porté, d’ici à 2021, à 100%« . Et de poursuivre en insistant sur les dispositifs de soutien existant pour la validation des acquis de l’expérience et de promotion interne des infirmiers pour leur permettre d’accéder à des fonctions de managers de proximité — « avec la perspective d’évoluer ensuite vers de directeur d’établissement » —, sans oublier le Campus Korian, destiné à harmoniser les pratiques des directeurs. Autant d’éléments mis en avant via de nouveaux outils de communication Korian carrière sur les réseaux sociaux.

Economie Santé Privé Lucratif

Prime Participation Korian France : Pourquoi gagner moins si l’entreprise gagne beaucoup plus ?

Beaucoup de lecteurs nous réclament régulièrement des informations sur la Participation Korian : Combien? Quand ? Pourquoi si tard ?

Et dernièrement la question : « Comment le groupe peut clamer que la moyenne est de 520€ brut alors toutes les collègues à temps plein de mon service sont largement en dessous des 500 ? »
Ou encore : « Pourquoi je gagne moins qu’avant alors que l’entreprise a gagné beaucoup plus ? »

En réponse, c’est ce qu’on pourrait appeler la magie des chiffres. Un proverbe chinois pourrait même rétorquer : Qui gagne plus que les autres, gagnera encore plus qu’eux, et réciproquement.

Explications :

A l’époque des NAO 2016 et de manière surprenante, des syndicats signataires de l’accord Participation validaient un principe de calcul dérogatoire prétendument plus favorable. A ce même moment était convenu que la prime individuelle par salarié-e serait déterminé pour moitié en fonction de sa présence et pour moitié en fonction de sa rémunération.

Autrement dit, parmi les salarié-es à plein temps, plus vos salaires son bas, plus votre prime est faible… D’autant que les salarié-es qui comptent le plus d’absences sur l’année sont déjà majoritairement celles et ceux qui occupent les métiers à bas salaires (car ces métiers sont les plus exposé aux accidents ou à la maladie) et ceux qui ont déjà des revenus supérieurs (les cadres dirigeants et autres chefs de service) se retrouvent une nouvelle fois récompensés mieux que les autres.

Depuis la fusion Korian-Medica et la hausse record des profits réalisés, les salariés sont en droit d’espérer une forte hausse de leurs rémunérations. C’est d’ailleurs ce qui a motivé la pétition en faveurs d’une gestion plus humaines et plus juste des profits. L’appel a signé cette pétition est encore ouvert !

Alors qu’on nous assène suffisamment des « valeurs Groupe » à longueur de temps en faveur d’harmonisation et de mutualisation, ne tombant pas dans l’individualisme financier qui divise pour moins donner, mais exigeons de mutualiser une redistribution équilibrées des profits.
Rappelons que Korian France a connu plusieurs pourcents de croissance organique en 2016 et que le statut d’UES induit une mutualisation des profits.

A partir de là, pourquoi la Particpation ne serait pas supérieur à celle d’avant pour toutes et tous ?

A la suite de la pétition mise en avant ici, de nombreux salariés ont signé et soutenus notre appel en faveur d’une gestion plus humaine des profits. D’autant que les 131 000 000 de bénéfices 2016 équivalent à plus de 2000€ par salariés… tout de même !

Les Négociations Annuelles Obligatoires ont démarré pour tous les salarié-es de Korian France, nous soutiendrons les organisations qui sauront y défendre les propositions les plus justes et les plus ambitieuses et nous leurs adresserons nous mêmes nos attentes. Mais c’est d’abord à vous toutes et tous, salarié-es de l’entreprise de peser sur ces négociations à soutenir et pousser vos syndicats dans ses négociations, et si vous n’est pas syndiquer, on vous invite à le faire, et à faire entendre vos voix !

Comme pour les négociations QVT, BDES, nous recueillons ici votre avis ou vos questions relatives aux NAO 2017

Rejoignez-nous, suivez-nous, Informez-vous avec nous,

contactez-nous

 

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BTHE, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif

Sophie Boissard, Korian: «Nos établissements sont le coeur de l’entreprise»

A la lecture de l’article que nous citons plus bas et lorsqu’on connait la réalité du terrain, 4 interrogations nous assaillent :

1) Serions nous le coeur d’une entreprise dont la tête manquerait d’humanité ?

2) Pour bâtir un groupe européen, l’initiative la plus urgente pour toutes et tous les opérationnels n’est-elle pas l’augmentation massive des effectifs ?

3)La direction générale est-elle au courant des manques de personnel sur tous ces sites qui en maitrisent si bien le coût ?

4) Quelle place les manques d’effectifs institutionnalisés pourraient avoir dans les standards ou dans le modèle économique du groupe ?

Dans la rubrique DECIDEURS > Parole de patron Sophie Boissard, directrice générale de Korian, a expliqué au journal Le Figaro comment elle bâtit un groupe européen en donnant l’initiative aux opérationnels.

http://www.lefigaro.fr/decideurs/parole-patron/2017/04/10/33003-20170410ARTFIG00005-sophie-boissard-korian-nos-etablissements-sont-le-coeur-de-l-entreprise.php

« Nous mettons en place » dit-elle « les mêmes standards de formation du personnel et la même qualité de soins en Allemagne, en Belgique, en Italie, en France ».

 

 

BTHE, Economie Santé Privé Lucratif

Groupe Korian : 3 Milliards de chiffre d’affaires, 131 Millions de bénéfices !!! Qui dit Mieux ?? Une pétition est lancée.

Oh la la, mais que la dépendance rapporte… bravo la finance !!! Hourra, vive l’argent !!! Y en a même encore plus qu’avant, c’est formidable ?? Mais à quel prix ?

Ces bénéfices représentent :
– 2 911,11€ par salarié-e.
– 187 142,85€ par établissement !
– 1 819,44€ par résident/patient !
Rien que ça..

Et nous ne parlons même pas ici des dizaines de millions de dividendes versés aux actionnaires…

Pour faire mieux que ces chiffres, et pour remettre de l’humain là-dedans, nous vous proposons la pétition ci-dessous que vous pouvez remplir directement ici et repartager et communiquant ce lien par mail, sms ou réseau sociaux https://goo.gl/forms/QaiUJ2U7FbKEcEtl1.

Pour proposer la version papier de cette pétition à vos collègues vous pouvez la télécharger ici et nous contacter pour nous la retourner.

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif, EHPAD du groupe, salaire

Korian : SUD , CGT et FO appelent à la gréve et manifestation nationale le 7 mars

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Passez vite le message : Faites le savoir,
Toutes et tous en gréve et en manif à Paris le 7 mars !

Ci-joint le tract de l’appel intersyndical.!

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Pour venir en car, pour une info sur le droit de gréve / sur les préavis nationaux déposés, ou pour nous encourager utilisez le formulaire contact habituel.

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Pour rappel, relire aussi le précédent appel revendicatif spécifique de SUD Solidaires,
adressé cette semaine en directions des sites Korian :
Halte aux dégradations volontaires des conditions de travail !

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Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif, témoignage

Halte aux dégradations volontaires des conditions de travail !

Gréve nationale et Manifestation le 7 mars !
Les salarié-e-s de Korian
et tous les salarié-e-s de la Santé
et du Social y sont appelés.

Un tract de SUD Santé Sociaux à été réalisé
à  l’intention de tous les salarié-e-s de Korian

Tract SUD Condition de travail Korian 2017

Si besoin d’aide pour tracter/imprimer,
ou pour connaitre les départs des cars pour la manif ( Contactez nous ! )

On vous invite : à le diffuser par mail et Facebook ou en papier
Et à nous rejoindre à Paris, Place Denfert-Rochereau le 7 mars à 12h00

SUD santé sociaux Sections Korian

Halte aux dégradations volontaires
des conditions de travail !

Économies et profits = Moyens ou postes supprimés /
Organisations dégradées / Travail toujours plus lourd, etc.

                         NON à la misère du travail ! Non aux salaires de misère !

NON aux surcharges , aux surmenages, aux baisses d’effectifs, au travail à la chaine, au flicage, au stress et aux réorganisations en cascade !


NON aux services dégradés qui font que des salarié-es perdent le sens de leur métier ou leur santé en essayant de gagner leur vie.

Nous disons NON aux chefs quand ils se comportent en managers d’usines !

Nous disons NON aux menaces et aux pressions !

Pour la Bientraitance, toutes et tous exigeons :

  • Une entreprise qui met l’humain au cœur du travail et non la finance et l’hyper profit !
  • Une entreprise juste, équitable, qui respecte le sens du travail et des métiers,

  • Une entreprise qui respecte les conditions du travail et les droits du personnel.

  • Une entreprise qui écoute et entend tous les salarié-es qui l’enrichissent.

  • Une entreprise qui partage et rémunére à la valeur réelle du travail et de la charge.

Si ces principes et ces valeurs sont les vôtres !

Rejoignez Nous et Ensemble : Imposons les !

Organisations et conditions de travail dégradées, Pénibilité, Salaires, Primes, Remplacements, Formation, Management plus humains et plus justes, Carrière, Santé, Droits, Partage des richesses produites, Avantage sociaux, etc…

Le travail est immense mais avec vous
nous y arriverons
!

Notre gazette, AlloKorian recueille vos témoignages.

 Informez-vous avec nous,  contactez-nous, Rejoignez-nous, suivez-nous,

Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif, témoignage

Korian : +15,8% du Chiffre d’affaires 2016 : 2 Milliards 986 Millions 800 Milles € !!!

2 986 800 000 € c’est le chiffre d’affaire 2016 du groupe Korian, en forte augmentation de +15,8% par rapport à 2015. Et vous, sur la même période :

– Comment ont évolué vos rémunérations?
– Comment ont évolué vos effectifs?
– Comment a évolué votre charge de travail ?
– Comment ont évolué vos conditions de travail?
– Comment a évolué la qualité de prise en charge ?
– Comment a évolué la qualité de séjour?

En mieux ? En moins ? A vous de le dire !

Notre gazette, AlloKorian recueille vos témoignages.

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dialogue-social emploi-handicap partage-aux-beneficeslove-my-job

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif

Et si on s’invitait à la campagne présidentielle pour améliorer enfin nos conditions et notre système de santé ?

L’actionnariat et la financiarisation du Soin nuisent gravement à la Santé, qui en doute encore ?

Lors des débats des primaire de droite et de gauche, la protection sociale, la santé, l’accès aux soins ont occupé une place importante, la dépendance, les maisons de retraites et la fin de vie aussi.. Ces sujets occupant même 50% des débats de la primaire de gauche.

Pendant toute la durée de la campagne, le blog Sud Santé Sociaux Solidaires Korian ainsi que sa newsletter AlloKorian mettrons à l’honneur des interviews de salariés sur les causes des problématiques de société qui nous concernent et nous inquiètent le plus : sur la mal traitance institutionnelle dont peuvent être victime les salariés comme leur résidents, et plus généralement sur la filiation entre Qualité de Vie au Travail et la qualité de séjour, de prise en charge. Les salarié-e-s déjà inspiéré-é-e-s peuvent nous contacter , les usagers le peuvent également bien que les points de vue entre salariés et non salariés seront traités séparément.

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Sur des sujets aussi sérieux, il nous importe de ne pas laisser le monopole aux seuls politiques et encore moins à ceux dont les actions contribuent à détruire la qualité du soin et son accessibilité, à ceux qui contribuent à dégrader nos métiers et leur sens, ceux qui théorisent les bienfaits de la coupe budgétaire et de la réduction d’effectifs à tout va et de la profitabilité de la santé et du social…

Pour ne rien céder à la complaisance des politiques vis à vis de grands groupes de santé privés et de lobbys qui institutionnalisent et généralisent un système de santé hyper lucratif lourd de conséquences sociales, à nous et à vous toutes et tous de jeter aussi des offrandes au débat :

– Nous exigeons de l’état qu’il conditionne sa générosité tutélaire envers les établissements privés lucratif par des contreparties conséquentes et incontournables.

– Nous exigeons que les actionnaires ne s’ingèrent d’aucune manière dans la marche et les orientations des établissements de santé. Sauf à accaparer de la richesse produite sur le dos de tous les salariés et résidents nous ne voyons pas ce qu’ils apportent à la qualité de la prise en charge et encore moins à la qualité de vie au travail indissociable de celle de la prise en charge.

Pour être plus précis, il n’est pas normal que des groupes, leurs actionnaires, ou encore moins des assur-actionnaires (double casquette d’assureur et d’actionnaire) puissent s’enrichir aux dépend de l’argent et du service public.

La richesse produite par le travail de chacun et les dépenses des résidents (auxquelles contribuent beaucoup l’argent des pensions de retraites, de certaines aides sociales, et de financements publiques importants, le CICE, etc..) est beaucoup trop capté par les actionnaires, et trop peu reversé aux salariés et aux établissements.
Chaque année, la croissance à 2 chiffres du groupe korian est digne de celle d’une start-up, sur le terrain pourtant la qualité est très loin de suivre une tendance aussi haussière… mais les efforts ou la souffrance du personnel y semble de plus en plus forts.
Il n’est donc pas normal que l’état se désengage du service public au profit d’un service privé aussi gourmand avec l’argent public mais aussi précarisant malgré tout.

Nous martelons donc que l’actionnariat et la financiarisation du Soin nuisent gravement à la santé.

Et lorsque l’on voit le résultat, dans notre entreprise, du service de Prévoyance confié à l’un de nos actionnaires, ça en dit long du fossé qui sépare les intérêts des actionnaires et ceux des salariés, et on se dit qu’avec des assureurs de santé comme ça, la protection sociale a du souci à se faire.

Bref, il est grand temps de passer à autre chose. Et le changement à un grand besoin de toutes et tous, salariés, et usagers, pour donner plus d’échos à cette volonté largement partagée. 

 

Rejoignez-nous, suivez-nous, Informez-vous avec nous,  contactez-nous

 

 liberte-de-parole

 

OSER DIRE NON :
*    C’est éviter la dégradation des conditions de travail
*    C’est revendiquer le droit de travailler dignement dans le respect des
personnes et de la qualité du service rendu
*    C’est revendiquer ses droits et résister au quotidien
*    C’est s’organiser collectivement pour retrouver une solidarité et un
pouvoir face à nos directions.

Actu sociale, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif

Soutien aux salarié-es de la Polyclinique Ormeau-Pyrénées : à prés de 30 jours de grève !

La clinique Ormeau-Pyrénées de Tarbes (65), Maternité et Urgence du groupe Medipole Partenaires, approche de son 30ème jour d’une grève qui nous ramène au temps de la lutte des classes, occupation, actions, AG, rassemblements et manifestations d’ampleur, etc.

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Il faut savoir que la première réponse de la direction (employeur le groupe Médipôle Partenaires) aux revendications salariales des employés a été de proposer…20€/mois d’augmentation !

Actuellement, une infirmière avec 16 ans d’ancienneté touche autant que quand elle était aide-soignante en EHPAD !

Les négociations sont bloquées et un cardiologue a tenté la semaine dernière de forcer le piquet de grève en voiture, renversant le secrétaire CGT Santé !

SUD 65 participe avec ses moyens au mouvement (signature pétition, participation aux manifestations, à l’occupation de la clinique, communiqué de presse et soutien financier aux grévistes).

Aujourd’hui ceux-ci ont besoin d’un soutien massif, y compris pour la caisse de grève. Deux possibilités si vous le souhaitez :

– participer à celle-ci en envoyant un chèque à l’ordre de SUD Santé Sociaux 65 qui transmettra.

SUD Santé Sociaux 65, 4 rue de Broglie, 65000 TARBES

– signer la pétition http://petitionpublique.fr/PeticaoAssinar.aspx?pi=P2016N49191

LA SANTE N’EST PAS UNE MARCHANDISE

Les salarié-es de la Polyclinique de l’Ormeau sont en lutte

Ils ont décidé de dire :
NON à cette course à la rentabilité imposée par le groupe Medipole Partenaires
NON aux organisations du travail de plus en plus déshumanisées.

Nous voulons continuer à accueillir les patients dans de bonnes conditions.
Nous aimons notre travail et notre entreprise et voulons garder notre motivation.
Nous aimons notre travail et nous voulons en vivre.
Nous n’acceptons pas de voir les tarifs augmenter pour les usagers et nos conditions de travail régresser, nos salaires stagner.

http://petitionpublique.fr/PeticaoAssinar.aspx?pi=P2016N49191

Actu sociale, Economie Santé Privé Lucratif

Victoire après 9 jours de grève à la Clinique St Jean Languedoc (groupe Capio)

Un succès rendu possible par l’intersyndicale SUD et CGT et par l’ensemble des salariés mobilisés.

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La Fin du conflit à la clinique St Jean Languedoc a été conclue jeudi 17 Novembre après 9 jours de grève.

Ce conflit a fait suite aux négociations sur l’accord d’harmonisation de 2 cliniques privées à but lucratif : Le Parc et St Jean Languedoc à Toulouse, appartenant au groupe Capio.

Les grévistes ont obtenu :

– Le maintien des coefficients actuels pour la future rémunération et classification car certains coefficients actuels sont supérieurs à ceux de la convention (CCU 2002)

– Maintien de 2 points supplémentaires par année d’ancienneté au-delà de 30 ans.

– Toutes les primes différentielles induites par la nouvelle rémunération seront fixes ainsi les augmentations ne pourront pas être imputées du différentiel.

– Augmentation de la RAG (prime annuelle, pourcentage du salaire annuel) à 8.7% ( soit bien mieux que ce que prévoit la convention collective)

– Si un salarié travaille moins de 7h sur un jour férié la récupération due ne sera pas inférieure à 7h.

– Respect du délai minimum de 7 jours pour modifier un planning où des horaires.

– Délai du repos quotidien (entre deux journées de travail) à 11h car le groupe voulait réduire ce délai à 9h.

– Réouverture des négos sur la rémunération car il y a du personnel qui n’avaient aucunes augmentations de salaire. Ils se sont engagés pour que tout le monde est une augmentation. Gros point noir c’est que se sont des primes « métiers » qui vont augmenter les salaires, nous voulions faire augmenter le point mais ils n’ont pas lâcher la dessus. Maintenant Il faut qu’on arrive à négocier une progression des salaires sur 2 ans pour rejoindre les salaires du Parc car ils sont mieux payés que nous, par contre eux vont avoir de gros différentiels mais apparemment ça n’a pas l’air de les gêner puisqu’ils n’ont pas suivi notre mouvement, dommage!

– Rédaction d’un avenant à l’accord de méthode signé au début des négociations:

Pour négocier en présence du directeur régional qui a un pouvoir décisionnaire plus important que le directeur de clinique.

Un expert pour chaque partie pour travailler la nouvelle rémunération, reste à déterminer le financement de celui des OS.

Des moyens supplémentaires pour les négociations, entre autre des heures de délégation.

Un calendrier plus cadencé et un report de 3 semaines de la date butoir des négociations

Restitution des réunions de négociation en AG avec les salariés, la direction, les OS et un représentant des médecins

– Réouverture des négociations sur des jours de repos liés à l’ancienneté ainsi que sur un jour de carence maladie payé par la clinique alors qu’ils ne voulaient plus en discuter. A suivre!

– Les jours de grève du jeudi au dimanche ne seront pas retenus sur le salaire car la direction reconnait qu’elle a refusé de négocier le jeudi alors même qu’il y avait les 5 organisations syndicales sur place, pour le reste des jours il y aura possibilité d’étaler les pertes de salaires sur 2 mois et ce qui le souhaiteront pourront se faire payer des heures de récupération, des jours d’ancienneté etc…

Une enveloppe NAO de 82.000€ au lieu des 15.000 prévus au départ.

Et vive intersyndicale ( SUD CGT ) quand on s’entend bien, cela se vérifie, l’union fait la force !

Et maintenant les dirigeant savent qu’en cas de refusent de négociation sur les salaires, les grévistes sont prêts à recommencer.

Merci à tous, de la part des salariés, pour votre soutien moral et financier.

Par solidarité avec les grévistes, après 9 jours de gréves, les personnes qui n’ont pas déjà participé au Pot Commun peuvent encore le faire ici : https://www.lepotcommun.fr/pot/gsj6y9p7 en faisant un don en ligne.

BTHE, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif, Métiers

Non à l’EHPAD bashing… Oui à sa critique argumentée !

Afin de défendre et améliorer les EHPAD, nous voulons citer ici un article très intéressant portant sur la critique argumentée de l’EHPAD dont nous partageons entièrement le point de vue..

.Extrait de « Non à l’EHPAD bashing… Oui à sa critique argumentée !  »
publié sur le blog « EHPAD de côté- Les pas de côté » :

L’EHPAD fait ainsi, par moments, l’objet d’un acharnement non argumenté qui parle sans doute plus de nos peurs très primaires, de vieillir et de dépendre d’autrui, que de ce qui s’y passe vraiment et que souvent nos contemporains ne connaissent que de loin. Comme si L’EHPAD était la cause de ce passage difficile de certains lors du grand âge et non la solution telle qu’on nous la propose/impose… On peut comprendre ces peurs, on peut comprendre qu’a priori personne n’ait envie d’entrer en EHPAD, on ne peut pas admettre pour autant que ces établissements soient, sans arguments, mis plus bas que terre. Car, il en est d’excellents ! On peut encore moins admettre que les équipes qui y travaillent, parfois dans des conditions extrêmement difficiles, fassent gratuitement l’objet de procès en négligences, incompétences et autres formes de mépris. Car, il en est d’excellentes !

Bref, nous souhaitons dénoncer cette tendance à faire de l’EHPAD, le mauvais objet, catalysant sur lui nos rancœurs et nos remords pour mieux oublier nos culpabilités en relation avec la manière dont nous pensons – ou ne pensons pas – la place des personnes âgées au sein de la société toute entière.

Pour autant, cette époque est si confuse que critiquer semble être devenu un équivalent de discréditer… Pour nous, critiquer, c’est contribuer. Il nous semble donc sain de contester les EHPAD afin de faire évoluer ces institutions et les pratiques qui s’y déploient, à chaque fois qu’elles sont arbitrairement liberticides, excessivement sécuritaires, soumises à une rationalité de plus en plus financière, voire irrespectueuses des droits des personnes dites « dépendantes ».

Nous souhaitons critiquer/contribuer en soulignant le poids des normes sanitaires, en contestant les modalités « hypocrites » de la pseudo-évaluation, en dénonçant l’infantilisation des équipes en raison de pratiques de management outrancières, en observant le peu de poids des familles… Et que dire de l’absence de pouvoir de décision des vieux, hormis le franc encouragement à leur « contribution financière » !

De temps en temps, tel ou tel établissement donne, reconnaissons-le, des bâtons pour se faire battre. La récente enquête de Mediapart sur le sujet est de ce point de vue lumineuse, enquête qui fait apparaître ici et là, preuves à l’appui, des déclarations, des courriers, des pratiques inacceptables, honteuses, indignes, et atrocement justifiées par des arguments de gestion économique insupportables… (Mathilde Goanec : « Les mauvaises manières des maisons de retraite » 24/09/2016).

Sans doute également parce qu’un discours ultra libéral, irresponsable, tend à nous faire croire que dans les EHPAD, on gaspille l’argent public ou l’argent des vieux, que l’on peut « dépenser mieux pour dépenser moins », que l’on fera demain beaucoup mieux avec moins de personnel à condition de rationaliser gestion, management, recrutement, que la mutualisation des moyens permettra de substantielles économies d’échelle, que le remplacement de certains personnels par des robots donnera le sourire aux personnes âgées accueillies, que la connectique permettra la sécurisation des « unités protégées » etc.

Et puis, c’est quand même curieux, cette omniprésence médiatique du syndicat des établissements privés pour personnes âgées, dès lors qu’une question d’actualité concerne l’EHPAD ; avec un discours lénifiant qui oscille entre communication et lobbying, au sein duquel on ne peut ignorer, sauf cécité délibérée, le poids des actionnaires et le choc de la rentabilité.

Alors ! Non à l’EHPAD bashing tout autant qu’à l’EHPAD marketing. Non à la filière EHPAD qui canaliserait irrémédiablement dès le maintien à domicile, vers la seule solution d’hébergement. Oui au travail de transformation des pratiques – impliquant les soignants − qui, ici et là, se référant à des démarches novatrices, tente de rendre l’accompagnement et les soins proposés aux personnes accueillies au moins acceptables et parfois remarquables.


José Polard, Pour l’association « EHPAD  de côté- Les pas de côtés »,
https://blogs.mediapart.fr/jose-polard/blog/021116/non-l-ehpad-bashing-oui-sa-critique-argumentee

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Dernières nouveautés du groupe : 1 ouverture, 1 vente, et 1 CODIR tout neuf

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Un hôpital Korian, qui était passé du Public au Privé, quittera le giron du groupe Korian pour rejoindre celui d’un autre groupe privé, la finalisation du rachat de l’Hôpital des Courses par Vivalto Santé devrait avoir lieu début décembre 2016. Mais avant cela c’est Korian Parc des Dames, un nouvel Ehpad du groupe comptant 84 lits, qui a ouvert ses portes lundi à St Germain en Laye (Yvelines), cet établissement doit accueillir notamment une bonne partie des salariés de l’hôpital des Courses de Maisons Laffitte revendu par Korian (voire notre précédent article).

Peu de temps après l’arrivée dans le groupe de Remi Boyer (ex DRH au sein du groupe automobile PSA à l’époque du retentissant conflit social qui depuis à même donner un film.), 3 nouvelles Direction Générales France viennent de prendre leur poste : Fréderic Durousseau, Directeur Développement Immobilier, il est issue de Center Parc / groupe Pierre et Vacances, Charles-Antoine Pinel pour le pôle Sénior (290 sites), il est issue lui aussi du monde du tourisme (Pierre et Vacances) et Nicolas Mérignot pour le pôle Santé (81 sites) il est issue du secteur de la santé et nous tenions à le signaler.

Au vu de l’expertise européenne en tourisme dont se dote le nouveau CODIR France, des salariés taquins voudront peut être son avis sur la politique Korian 2016 en matière de prise de congés payés… D’autres pourraient songer à une passerelle de rêve pour leurs CE vers des vacances, des loisirs ou encore des voitures, le tout à des prix imbattables et au possible avenir d’un équilibre vie professionnelle / vie privé pour espérer en profiter…

Mais, plus vraisemblablement, il faut surtout s’attendre à ce que le Codir Général de Korian France qui est désormais au complet démarre le fameux « plan stratégique » pour 2021 annoncé récemment par Sophie Boissard et s’attaquent à la barre des 5% d’une croissance que des dizaines de milliers de salariés portent chaque année sur leur dos.

Economie Santé Privé Lucratif, EHPAD du groupe, Politique groupe

Le groupe Korian va céder l’hôpital des Courses de Maisons-Laffitte

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Que de changement en peu de temps pour les personnels de l’hôpital des Courses de Maisons-Laffitte ! Le Groupe Korian s’apprête à revendre l’établissement à Vivalto Santé, 2ans à peine après l’avoir racheté.

Pour le personnel de cet établissement spécialisé en MCO, la moitié resterait avec le repreneur. Une trentaine de salariés resterait dans le groupe Korian et rejoindraient le nouvel EHPAD Korian de Lisière Pereire à Saint-Germain qui doit ouvrir en octobre. Plus incertain en revanche pour une vingtaine de personnel administratif et médecins qui vont passer par la case mutation interne via une « bourse à l’emploi » au niveau de l’île de France.

Sources :
http://www.leparisien.fr/maisons-laffitte-78600/maisons-laffitte-un-nouveau-repreneur-pour-l-hopital-des-courses-04-09-2016-6093045.php
http://www.hospimedia.fr/actualite/articles/20160902-economie-vivalto-sante-s-apprete-a-racheter-a

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Korian fait ses emplettes en Belgique

C’est ainsi que la presse financière (Cercle finance) a qualifié le renforcement du groupe Korian en Belgique par l’acquisition groupe Foyer de Lork. L’acquisition concerne 14 établissements et plus de 1200 lits * supplémentaires pour le groupe, ce qui devrait offrir 70 millions d’euros supplémentaires au chiffre d’affaires de Korian.

* Le « lit » est l’unité de mesure, la métonymie, récurrente dans le jargon financier qui s’intéresse aux marchés de la dépendance ou de la santé. L’Humain, le Soin, ou encore le Service Public, sont réduis à un nombre de lits, selon une considération pratico-pratique, sans doute plus facile à traduire en termes de gains et de coûts potentiels.

« Cette opération permettrait à Korian de devenir le deuxième opérateur privé en Belgique dans les résidences services et les maisons de retraite médicalisées et de prendre une position significative dans le secteur de la prise en charge à domicile » indiquait Korian.

Après avoir entendu que les résultats du groupe étaient moins bon que prévu, et que les objectifs n’avaient pas été tous atteints, nous voilà rassuré-e-s sur la santé financière du groupe et sur sa capacité à dépenser bien plus que des pièces jaunes.
Mais comme on ne voudrait pas que le financement de ce type d’investissement ne se fasse sur le dos de l’ensemble du personnel du groupe, on est en droit d’attendre un investissement tout aussi conséquent en faveur de tous les salariés dont le travail a permis de dégager les profits nécessaires à cette acquisition comme à d’autres acquisitions auparavant.

foyerdelork

Pour 70 Millions de plus au CA, ça équivaudra à combien de revenu en plus par salarié-e-s du groupe ?

 

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Gréve Nationale du 28 avril : Appel aux salarié-e-s Korian

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« La Loi El Khomri et son monde
n’ont pas leur place dans notre monde »

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Appel à mobilisation, AG, réflexion
dans tous les établissements Korian de France
dés le 28 avril 2016

NON à toute dégradation des conditions de travail et de service au profit d’exigences commerciales.

L’augmentation de la qualité de service exige l’amélioration des conditions de travail (et non des surcharges de travail) et ça exige une meilleure reconnaissance du travail y compris salariale.

Zéro précarité :
Des
CDI à la place de CDD en cascade, mise en place de la subrogation avant l’été (pour une avance par l’employeur à la sécurité sociale des prises en charge lors d’arrêts maladie),


Des effectifs réels en quantité optimale : 100% des postes pourvus, remplacement systématiques quelque soit le Taux d’Occupation (TO), ne plus faire porter au personnel présent la charge de travail des personnels absents.

NON à la corvéabilité induite ! Chaque fois que des absences ne sont pas remplacées, chaque fois que des imprévus au planning obligent des salarié-e-s à grignoter sur leurs temps de pause faute d’un plus grand nombre de personnel au regard des exigences de service.

Oui à une meilleure répartition des profits générés vers le personnel : moins aux actionnaires et aux dirigeants, et plus aux personnel de terrain.

Déterminé-e-s à ne pas subir ? Alors tous ensemble, agissons !

Fédération Sud Santé Sociaux Solidaires, 70 rue Philippe de Girard 75018 Paris
Contacts : SudSolidairesKorian@gmail.comhttps://greveurschampdemars.wordpress.com

Lien du tract à télécharger :
https://greveurschampdemars.files.wordpress.com/2016/04/tract-korian-sud-28-et-mai.pdf

Lien vers la CGT Korian qui appelle à l’action du 28 avril au 3 mai

 

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Korian La Venise Verte : 1 semaine de gréve

en greve

« La situation n’était pas celle-là avant le rachat par le groupe Korian. »

Lundi 22 février au soir, après le rejet du protocole de sortie de conflit la grève, entamée il y a une semaine, a été reconduite pour le 23 février où une rencontre est prévue dans la matinée avec des représentants de l’Agence régionale de la santé (ARS).

 Le personnel de Korian La Venise Verte (ex Le Doyenné) à Niort est en grève depuis mardi 16 février 2016 soutenu par plusieurs syndicats. Cet établissement accueille 74 résidents dépendants, il a été racheté par le groupe Korian. Le personnel en gréve se plaint de ne plus avoir le temps de prodiguer des soins dignes aux résidents.

Pour Sud Santé Sociaux Solidaires, il est urgent que pouvoirs publics et décideurs prennent enfin la mesure des situations déplorables causées par des logiques de rendement ou de chiffres en matière de santé, de dépendance ou la de fin de vie… Pour nous il n’y a pas à tergiverser, l’Humain passe et doit passer avant les chiffres.

Les grévistes nombreux de la maison de retraite privée dénoncent la dégradation des conditions de travail, des manques de moyens et de personnel et s’opposent à la réorganisation de leur temps de travail . Les grévistes ont reçu le soutien des familles et des résidents.

AS et IDE en grève dénoncent la réorganisation de leur temps de travail qui se fait selon eux « au détriment des patients » et qui dégrade leurs conditions de travail. Ils réclament la création de 10 postes, 9 d’aides soignantes et un poste d’infirmière.

Les familles et résidents qui soutiennent le personnel soulignent les difficultés auxquelles aides-soignantes et infirmières sont confrontées dans leur travail quotidien et les répercussions sur leur santé alors que les grévistes évoquent même en conséquence une « maltraitance institutionnelle » vis à vis des résidents.

Les aides-soignantes pointent principalement les conditions de travail et le manque de moyens, tout en refusant le projet de refonte de la grille de travail préconisant une amplitude de 12 h, rémunérées sur la base de 10 h.

La direction a présenté un protocole de fin de conflit, texte reprenant les principales revendications et qui a été repoussé par les représentants des personnels : « Inacceptable, confie une représentante syndicale. La direction ne met pas le résident au centre de la négociation ». Les grévistes ont également reçu le soutien de familles de résidents et de résidents eux-mêmes : « Nous avons journellement l’occasion de voir le personnel sous pression, confie une octogénaire. Les aides soignantes sont très attentives mais elles ne peuvent pas faire des miracles. Il y a des répercussions, mal de dos et santé. La situation n’était pas celle-là avant le rachat par le groupe Korian. Nous payons un service qui n’est pas fait, que ce soit le retard dans les toilettes ou les repas. »
Propos identiques de la part d’une fille de résidente, qui a pu être reçue avec d’autres dans le bureau de la direction pour faire part « leur souci » et « leur mal-être », pointer « la baisse de la qualité de la prise en charge » :
Une assemblée générale du personnel devait avoir lieu ce jeudi soir à l’Ehpad afin de décider de la suite du mouvement. L’on s’orientait vers une reconduction de la grève.

Sources presse :

La Nouvelle République : http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2016/02/19/Korian-La-Venise-Verte-le-conflit-s-enlise-2628020

Reportage France 3 : http://m.france3-regions.francetvinfo.fr/poitou-charentes/deux-sevres/niort/niort-greve-la-maison-de-retraite-korian-la-venise-verte-931925.html

 

Accords et Actus CE - IRP, BTHE, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif, EHPAD du groupe, Elections Korian 2016, Politique groupe

KORIAN : Fusion / CE uniques… Quelles conséquences et quelles perspectives pour 2016

Ce site permet l’échange et la réflexion entre les salariés et le syndicat SUD Santé Sociaux toutes vos remarques sont les bienvenues.

A l’approche des élections dans tous les établissements du groupe * il nous semble essentiel de considérer certaines conséquences de la fusion Korian Medica et de la fusion des IRP (Instances Représentatives du Personnel) sur les conditions de représentation des salarié-é-e quant à leurs droits, leurs conditions de travail, leurs salaires, etc.

  1. La volonté du groupe Korian depuis la fusion tend vers « l’harmonisation ».

    Un joli mot mais en pratique qu’est ce que ça veut dire?

    Cette « harmonisation » s’apparente à un même modèle d’entreprise pour tous. C’est une des raisons des nombreuses procédures en cascades que toutes et tous ont du adopter (souvent dans l’urgence) dans leurs établissements.

    Au lieu d’harmonisation, qui évoque l’harmonie, de bonnes relations et conditions de travail, nous voyons plutôt une uniformisation : des pratiques, des directives, etc.

  2. Les accords d’entreprise (« Dialogue Social », ‘Reconnaissance UES », et l’accord « préélectoral UES Korian ») dirigent selon nous cette uniformisation vers l’ensemble des établissements du groupe et de leurs personnel. C’est à notre sens une négation de ce que chaque établissement peut avoir de singulier, de part son cadre, son histoire, son infrastructure et sa clientèle, pour mieux se fondre, après réorganisations, protocoles, procédures, et autres lissages dans un moule made in Korian. Or ce moule jusqu’à présent n’a selon jamais su prendre en compte les nécessités les plus fondamentales du terrain ni les besoins tout aussi fondamentaux des professionnels de terrain. Au contraire, nous n’avons eu de cesse d’y voir un effort porté avant tout vers la profitabilité (consistant à tirer le plus de profit possible que chaque établissement, de chaque poste et donc de chaque salairé-e).

  3. La rentabilité est normal. Mais les efforts de profitabilité poussifs que nous avons constaté et déplorés ne servent selon nous que les actionnaires et font du mal aux salarié-e-s comme à la qualité. Ces efforts, font reculer de plus en plus la part du social et la part de l’humain. Soignants et non soignants sont de plus en plus confrontés à des cadences et des surcharges de travail qui ne laissent plus assez de place à la relation humaine avec le résident. La course contre la montre et la validation de procédures se font au détriment de la Relation dont le résident est souvent le plus en quête. Sans parler des conséquences de la profitabilité sur le plan matériel côté salarié-e-s comme côté résidents.

  4. La création de CE uniques pour un florilège d’établissements qui n’auraient plus de caractère distinct renvoie à une centralisation des moyens de représentation du personnel calquée sur la centralisation des directives groupes. La perte d’autonomie dans la représentation locale suivrait donc celle d’une perte d’autonomie des directions d’établissements. Plus les décisions et les représentations sont lointaines moins le terrain n’est représenté et moins il a d’autonomie.

Mais l’harmonie-uniformisation aura une autre conséquence indirecte, sur la plan des ressources humaines.

Auparavant, les directions d’établissements qui disposaient d’une autonomie relative quant à la gestion de leur site, étaient de fait responsables de tout et souvent seules fautives en cas d’affaires en justice. Dorénavant, dés lors qu’une politique d’entreprise stricte déciderait de la plupart des marches à suivre, ce sont les directions du groupe et non celles des établissements qui pourraient se voir attaquées et condamnées, que ce soit sur fond d’atteinte au salaire, de souffrance au travail, d’entraves, etc.

Mais ça ne change guére le sort des salarié-e-s.

En revanche, les élections à venir donneront à chaque salarié-é un nouveau cadre de représentation de leurs intérêts. Les conditions développer plus haut ne nous semblent pas du tout idéales pour favoriser le mieux mais c’est à chaque salarié-e de s’emparer des élections à venir pour définir le meilleur cadre possible. Chacun et chacune peut nous appuyer dans notre tâche et peut candidater auprès de nous. Pour nous soutenir et nous aider à représenter le plus grand nombre nous avions d’ailleurs donner la parole aux salarié-e-s sur ce site à travers un sondage anonyme et qui reste ouvert à toutes et tous jusqu’à la proclamation des résultats.

* sauf clinique des Grands Chênes.

Economie Santé Privé Lucratif, Politique groupe

Korian : le Directeur Général Yann Coléou est évincé du groupe

Les comptes sont bons, l’action est grimpante, il avait eu tous ces bonus et même des super-bonus (réalisés sur le dos de 40 000 salariés de quelques 600 établissements), mais aucune réussite ne saurait protéger du lourdage et ça se saurait si la logique du mérite existait dans un monde du travail hyper lucratif et hyper profitabilisé.

C’est ainsi que Yann Coléou PDG de Korian a été évincé à l’unanimité par le conseil d’administration, alors que son mandat courrait pour encore plus d’un an.

Une seule raison à ce changement : « porter la nouvelle phase de la stratégie de croissance ».

« Je suis amer et déçu, confie-t-il aujourd’hui au Monde.

C’est dernières années, combien de salariés ont connu ça? Une sanction ou un lourdage sans comprendre pourquoi.

Et un PDG n’est jamais que le subordonné des actionnaires qui pensent la croissance de l’entreprise à sa place.

Sophie Boissard, agée de 45 ans, et actuellement DG des importantes activités de la SNCF dans l’immobilier, prendra ses fonctions le 26 janvier prochain.

Cette nomination intervient après l’annonce de l’acquisition, la semaine dernière, par Korian de la société allemande de maisons de retraites Casa Reha

Sources Les Echos   et Le Monde

Economie Santé Privé Lucratif, Politique groupe

Korian : + 21% de hausse sur les 9 premiers mois de 2015, et nous alors?

Korian a ainsi enregistré une hausse de plus de 21% sur les 9 premiers mois de l’année, avec un chiffre d’affaire de 1,9186 milliard en 9 mois. Quels salariés ont profité de cette hausse?

 Les chiffres se suivent et se ressemblent, TOUT AUGMENTE ! (tout ou presque…)
Le coût de la vie, les impôts, les loyers, le travail, les profits, la valeur des actions, la masse des dividendes des actionnaires… Mais du côté de l’emploi et des salaires y a comme un décalage…

Même en faisant des efforts nous n’arrivons pas à voir sur le terrain de réinjection de cette hausse dans le pouvoir d’achat des salariés, en revanche on constate des investissements : comme le rachat de Casa Reha le 3ème groupe de maisons de retraite allemand, des projets de fusions d’établissements, on voit l’économie du nombre de CE et de ses représentants telle que proposée par l’entreprise pour 2016, des frais de justice pour interdire une salariée d’être représentante de section syndicale sur son établissement, etc.

Depuis la fusion Korian-Medica, combien de turn-over ? (ruptures conventionnelles, démissions, licenciements.. de salariés titularisés au profit de CDD ou de périodes d’essai plus corvéables).

Depuis la fusion Korian-Medica, les revenus salarié-e-s ont ils augmenté proportionnellement aux profits qu’ils ont réalisé pour l’entreprise?

Depuis la fusion Korian-Medica, est ce que les salarié-e-s disposent d’une augmentation proportionnelle des moyens pour garantir leurs droits, pour améliorer leurs conditions de travail, et pour négocier en leur faveur tout ce qui doit l’être?

Est ce que la mise en place de CE Nationaux éloignés tels que proposés par l’entreprise n’est pas une franche diminution en comparaison de comité dans chaque établissement en plus de comités centraux nationaux…?

La profitabilité des salarié-e-s doit profiter aux salarié-e-s, au lieu de quoi, elle profite d’abord et surtout aux actionnaires, et puis comme au Monopoly, Korian achète ensuite des maisons et encore des maisons, et puis l’eau va à la rivière… mais la rivière ne regarde pas les salarié-e-s.

profit simpson profit

Actu sociale, droit du travail, Economie Santé Privé Lucratif, salaire

Polyclinique des Chênes à Aire sur l’Adour, Landes : Une situation inadmissible

Qui fait une fois de plus la preuve de ce que feraient certains patrons, s’ils n’y avaient pas parfois en face des syndicats et des représentants du personnel intègres et courageux pour empêcher l’inacceptable.

Alors que SUD, majoritaire dans cette clinique, a logiquement stoppé que les salaires soient diminués et que le 13ème mois et les primes du personnel ne soient supprimés, l’entreprise agissant elle en toute illégalité a organisé plusieurs referendums pour tenter de faire avaler autrement la pilule d’un « accord » forcé à ses salariés.

Des salariés allant voter massivement sous pression, suivant l’idée que le NON ruinerait les chances d’un rachat de la clinique et que leurs salaires ne leurs seraient pas versés en octobre…

L’action de SUD était pourtant entièrement dans le respect du cadre légal mais l’entreprise a voulu imposer tout de même son projet par un referendum délibérément illégal, et un chantage au salaire abjecte.

Et comme si ce n’était pas déjà assez, une salariée, Déléguée Syndicale de SUD Santé Sociaux dans cette clinique, a même été menacée personnellement par un responsable médical.
Une plainte a donc été déposée et la Fédération Nationale du syndicat n’exclue pas d’y donner les suites judiciaires adaptées.

Pourtant, dans ce climat oppressant et étouffant, et malgré toutes les pressions : parmi 137 votant sur 141 salariés, 69 ont voté oui contre 64 non.

Nous sommes évidement solidaires de tous les salariés de cette clinique et profondément choqués par de telles pratiques patronales et par la violence envers cette Déléguées Syndicale et les salariés qu’elle représente.

C’est pourquoi nous dénonçons haut et fort ces pratiques.Lisez le communiqué de presse de la Fédération Sud Santé Sociaux (cliquez dessus pour y accéder)

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Korian – Medica : Rassemblement de salariés le 25 juin / AG des actionnaires

En marge de l’intersyndicale et de la mobilisation massive attendue sur toute la branche santé le 25 juin prochain, les forces de cet intersyndicales présentent dans le groupe Korian sont invitées par la CGT Korian/Medica à un rassemblement à l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires Korian.

Rdv devant la maison des centraliens (lieu de l’AG) – 8, rue Jean Goujon Paris 8ème – le 25 juin à 9h00.

Parce que dans ce secteur du privée lucratif, cliniques et maisons de retraite sont trés rentables en France. La santé et les personnes âgées constituent un marché où de trés gros profits sont réalisés sur le dos des salariés et des aînés. Cet « or gris » a aussi ses spéculateurs.

Le 25 juin, les actionnaires de Korian-Medica se réuniront en vue de décider notamment de rebaptiser l’entreprise de Korian-Medica en Korian. 46 Millions d’euros de dividendes attendent aussi les actionnaires.

400 Millions d’euros, sont disponibles pour de nouvelles acquisitions.

Et pour les salaires, pour les conditions de travail..Combien ?

Pour cette rentabilité spéculative insatiable, les salarié-e-s paient le prix fort :  à travers la dégradation des conditions de travail d’abord puis au travers des cotisations sociales dés lors que la sécurité sociale finance les dividendes des actionnaires/fonds de pension avec nos cotisations (Quid du financement de la prise en charge).

L’intégration de Korian et de Medica, en France comme ailleurs en Europe, est terminée et bien des salariés l’ont senti passer dans leur travail, de même qu’ils ont senti peser la hausse du profit… Dorénavant, au lieu d’acquisitions nouvelles, il serait grand temps de sentir aussi la redistribution et le partage en faveur de l’Humain.

BTHE, Champ de mars, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif

Korian-Medica : Le chiffre d’affaires progresse, là où côté social le bât blesse

Nous citons (  » « ) et commentons ici un récent article d’Hospimedia

« Les trois premiers mois de l’année ont été notamment marqués pour le groupe Korian-Medica par l’absence d’ouverture de lits. À cela s’est ajouté tout particulièrement dans l’Hexagone « un épisode grippal sévère qui a pesé sur l’activité Ehpad« , signale-t-il dans sa dernière note d’information financière, datée du 6 mai. Dans ce contexte, son chiffre d’affaires (CA) — sur une base pro forma — a toutefois progressé de 2,8% à 628 millions d’euros (M€) dont 378 M€ en France et 250 M€ à l’international. »

Alors qu’il n’y a pas eu d’ouverture de lit, on comprend mieux chez SUD le lourd tribu à la charge du personnel pour réaliser ces millions de progression. Les salaires n’ont pas augmenté, les effectifs non plus, mais au contraire les ajustements des (non) remplacements des absences laisse régulièrement à désirer… Il ne fait aucun doute pour nous que les conditions de travail que nous étudions à la loupe et que nous ne manquons pas de dénoncer régulièrement jouent un grand rôle dans la bonne santé financière du groupe.

A l’épreuve par exemple du conflit social à Korian Champ de Mars où le frais du séjour, levier du profit, est l’un des plus élevé de France, comment ne pas y voir un lien entre la souffrance du personnel qui se retrouve en étaux entre le profit à produire et des attentes de clients qui légitimement en veulent pour leur argent ? Dans un contexte de grande promiscuité entre résidents, familles et salariés, loin du mieux vivre ensemble qui devrait être la voie empruntée, et faute d’une meilleur gestion sociale de l’entreprise, il y a à notre sens un cercle vicieux délétère grandissant entre les différentes catégories d’usagers dont les souffrances s’opposent à cause de dysfonctionnements sur lesquels ni les uns ni les autres n’ont de prise. Les chefs auraient toujours raison (et surtout lorsque les problémes sont grands), le client est roi, et le personnel aurait toujours tort, c’est pourquoi en plus d’un salaire ras de pâquerette et d’endosser les torts de ses chefs il devrait avoir bon dos et payer tous les pots cassés . Le malaise social traduit par des alertes multiples puis par une gréve faute de meilleur moyen de se faire entendre, se voit désormais amplifié par 2 procédures disciplinaires concomitantes sur des grévistes, dont une mise à pied conservatoire d’au moins 12 jours pour une salariée handicapée.

Le jour où dialogue et progrès sociaux seront côtés en bourse on pourra peut être espérer un profit pour l’Humain proportionnel à celui de l’entreprise ?

« Cette année là, Korian-Medica est devenu le n° 1 de la dépendance sur le secteur privé commercial avec un CA pro forma de 2,4 milliards d’euros (Md€). Le groupe ne semble pas vouloir s’arrêter là. Après trois mois d’exercice, il vient de confirmer un objectif de CA 2015 voisin de 2,6 Md€ . À plus long terme, Korian-Medica envisage d’atteindre 3 Md€ en 2017. »

Référence Hospimedia : http://www.hospimedia.fr/actualite/articles/20150507-finance-le-chiffre-d-affaires-de-korian-medica

Actu sociale, Economie Santé Privé Lucratif

Barbouze, espionnage et grosse monnaie : le « dialogue social » du 21ème siècle ?

[mise à jour du 7 mai 2015 – devant la quantité de retours de salariés nous rapportant des cas, documents, situations, et les sentiments de peurs à dire les choses, rencontrés dans leurs établissements ou entreprises, nous rédigerons un article plus détaillés sur les pratiques. Il convient cependant de distinguer les véritables techniques d’espionnage et les cas de surveillance ou flicage plus courant et plus « ordinaires » (écoute aux portes, sollicitation à délation, etc.). Aucune des 2 catégories n’est acceptable mais la gravité pénale n’est toutefois pas la même. Certains des faits remontés nous étaient connus mais d’autres pas, ça plus le nombre de retours justifie un article sur le sujet qui complétera les problématiques EHPAD dont le partage du recensement avait été interrompu et qui mérite d’être approfondies] 

Dans le monde du travail aujourd’hui, lorsque des nouveaux financements sont sollicités par des syndicats pour améliorer les conditions de travail, les effectifs ou les salaires, on leur répond souvent que ces moyens n’existent pas ou que ce serait trop couteux.

Mais ça n’empêche pas certains à rémunérer de faux salariés dix fois plus que le SMIC pour espionner salariés et syndicats, ou de payer un « agent » incognito pour filmer des grévistes à leur insu. Nouvelles technologies, surveillances ou interceptions de communications (e-mails, sms, téléphone, réseaux sociaux, etc.) ne sont pas non plus en reste des pratiques illicites et cachées que certaines entreprises se permettent. Ça n’empêche pas en plus des alliances entre patronats et « syndicats » ou « syndicalistes » ou contre d’autres syndicats, ou l’achat ou la tentative d’achat sur des partenaires sociaux, d’autant que certains se vendent sans trop se faire prier.
Des pratiques pouvant être extrêmement coûteuses en plus d’être honteusement indécentes mais que certains patrons peuvent préférer plutôt que le progrès social.

Rarement, et presque par miracle (voir articles ci-dessous), des pratiques anti syndicales et/ou discriminatoire dont SUD et Solidaires n’ont jamais cessé de combattre la nature, éclatent au grand jour, montrant que le patronat est capable de dépenser contre ou pour des syndicats ce qu’il refuse d’investir pour les salariés.

Il y a de fortes chances que les lecteurs de ce blog trouveront à lire dans notre espaces d’autres révélations sur des pratiques de grands acteurs de la santé du privé lucratif en matière d’anti-syndicalisme et de « techniques » peu réglementaires, plusieurs de nos dossiers en la matière s’étayent au fil du temps. ( d’ailleurs mieux que les formulaires contacts ou les courriers anonymes au syndicat, nous vous réinvitons pour vos contributions à privilégier l’envoi par e-mail à cette adresse pour les documents en phase avec nos missions et qui vaudraient d’être portés à notre connaissance).

Pour quelques exemples tels que révélés par l’Expansion (Orpéa, Ikea) ou plus récemment par Mediapart (suite de l’affaire Orpea) qui épingle Orpea pour un « Deal » à 4 000 000 d’euros proposé à un syndicat en échange d’un retrait de plainte pour espionnage, combien d’autres « deal » ou « arrangements » peu avouables peuvent passés sous silence, dans une entreprise ou une autres, sur le dos de salariés ? Sans enquête préalable et révélation à la presse de syndicalistes consciencieux, qui aurait su ?

C’est la raison pour laquelle SUD et Solidaires ont toujours martelé un devoir d’indépendance infaillible des organisations et des élus vis à vs des directions, et la plus grande transparence dans les fonctionnements d’entreprise.

Avant de lire les articles ci-dessous, il est a précisé ce que le journaliste de Medipart confirme : la fédération CGT a refusé la transaction qui lui était proposée, à l’unanimité des voix dans les instances consultées.

Espionnage de salariés: un «deal» à 4 millions d’euros a été proposé à la CGT

|  Par Mathilde Goanec et Mathilde Mathieu pour Mediapart
http://www.mediapart.fr/article/offert/2df830e812af6e433b4246bf5b55983f

Le groupe Orpea, l’un des leaders mondiaux du secteur de la santé privée, a fait espionner ses salariés, en particulier des représentants syndicaux. Cet hiver, alors que la CGT portait l’affaire devant la justice, l’entreprise lui a proposé un « deal » secret à 4 millions d’euros en échange du retrait de sa plainte. Refusé.

Au départ, le groupe Orpea a recruté de simples « observateurs participants semi-dirigés ». Ça, c’était sur le papier. Mais derrière ce jargon, l’entreprise franco-canadienne, l’un des plus gros opérateurs mondiaux de maisons de retraite et de cliniques privées, a en fait injecté trois « taupes » parmi ses salariés, chargées d’espionner en particulier les syndiqués. Coût mensuel : quelque 14 000 euros par « implant ».

Les vrais employés n’ont découvert le pot aux roses qu’en 2012, au détour d’une enquête de L’Expansion sur le nouveau business de l’infiltration. Interrogés par la CGT, les dirigeants d’Orpea avaient alors démenti toute volonté d’espionnage. À en croire un courrier interne, les informations récoltées n’avaient « d’autres fins que l’amélioration des conditions de travail » et l’opération ne visait qu’« à éclairer la direction du groupe sur la nature et l’ampleur des risques pyschosociaux ». Sans rire. L’argument a tenu deux ans.

Mais en décembre dernier, la fédération « Santé et action sociale » de la CGT s’est finalement décidée à porter plainte pour « délit d’entrave », « atteinte à la vie privée » et « collecte frauduleuse de données à caractère personnel », afin de dénoncer « un système pensé d’infiltration des syndicats et d’espionnage des salariés ».

« L’une des missions principales des “implants” étaient de porter atteinte au droit syndical », insiste la plainte, qui souligne les efforts des infiltrés pour « être élus ou désignés sous [la] bannière [de la CGT] ». Cette pratique serait « illicite » faute d’avoir « soumis le procédé devant les institutions représentatives du personnel », assène Me Sofiane Hakiki, l’avocat qui a entre-temps récupéré les rapports écrits des “ implants ”, les factures et les contrats. En trois semaines à peine, le parquet de Paris ouvrait une enquête préliminaire, déclenchant la panique chez Orpea.

La plainte est d’autant plus inflammable médiatiquement que la société chargée de fournir les trois espions, Groupe Synergie Globale (GSG), est connue des journalistes depuis qu’elle a été mise en cause pour des faits similaires dans « l’affaire Ikea », toujours en cours d’instruction à Versailles, mais d’ores et déjà à l’origine de la mise en examen du PDG d’Ikea France et de l’éviction d’une pléiade de directeurs (voir nos révélations ici ou ). Se sentant probablement acculé, le groupe Orpea a mis alors des millions d’euros sur la table, dans le plus grand secret, pour tenter de faire taire le syndicat.

… La suite et les extraits de rapports des implants ici : http://www.mediapart.fr/article/offert/2df830e812af6e433b4246bf5b55983f

Autre article du 27/04/15 – 16h14 – HOSPIMEDIA – Auteur Agathe Moret
http://www.hospimedia.fr/actualite/articles/20150427-judiciaire-orpea-soumet-un-accord-de-4-m

Dénoncée en 2012 par l’Expansion, l’affaire des faux salariés d’Orpéa a failli échapper aux tribunaux. Suite à la plainte contre X déposée par la CGT le 23 décembre dernier (lire ci-contre), la direction du groupe privé de la dépendance a proposé au syndicat un ultime protocole d’accord : 4 millions d’euros (M€) en nature en échange de l’abandon des poursuites judiciaires. Dévoilé par Mediapart dans son édition du 3 avril 2015, ce « deal » confidentiel n’a pas trouvé preneur.

« On a essayé d’acheter notre silence« . Voilà comment un représentant de la CGT, sous couvert d’anonymat, résume la situation à Hospimedia. Dédommagements individuels pour les personnes touchées par l’affaire, création de dix comités d’établissements dans les unités économiques et sociales (UES) de la branche maison de retraite du groupe, versement de 200 000 euros (€) pour chacune des organisations syndicales (CGT, CFTC et Maison Arc-en-Ciel) et octroi d’une prime de partage des profits de 2015 de l’ordre de 150 € par salarié (soit un total de 2,2 M€)… la proposition d’Orpéa pèse lourd. Mise à discussion entre les parties le 17 février dernier, celle-ci s’est pourtant heurtée au refus du syndicat.

Pourquoi ? « Outre la manière de procéder[l’accord intégrait une clause de confidentialité, NDLR], cet accord ne proposait aucune avancée sociale pour les salariés, précise la CGT, ces petits arrangements relèvent de la négociation interne à l’entreprise et n’ont aucune place dans le cadre d’une plainte au pénal. » « Si certains de nos camarades de la confédération ont évoqué auprès de Mediapart leurs réserves quant à ce refus, précise une autre source proche du dossier, nous sommes convaincus que nous n’avons pas fait d’erreurLes actes d’intrusion commis sont tellement importants que [les dirigeants] méritent d’être poursuivis« . Réaffirmant donc son intention d’aller jusqu’au bout de la procédure judiciaire, le syndicat a assuré avoir depuis coupé tout contact avec la direction.

Alors que les premières auditions relatives à l’enquête préliminaire ont débuté mi-mars, la partie plaignante attend désormais la décision d’instruction officielle et le lancement du procès. Contactée par Hospimedia, la direction d’Orpéa ne s’est quant à elle pas encore manifestée à l’heure où nous publions ces lignes.

A lire également, un résumé du sujet sur le site de Lutte Ouvrière :
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/2015/04/28/groupe-orpea-flicage-des-salaries_36986.html

En décembre 2014, la CGT avait porté plainte contre le groupe Orpéa, l’un des leaders mondiaux des maisons de retraite et des cliniques privées, accusé d’espionner des salariés.

Cette affaire remonte à 2010. La direction d’Orpéa, dont les principaux actionnaires sont un fonds d’investissement canadien, la famille Marian, fondatrice du groupe, et la famille Peugeot, redoutait le déclenchement de grèves dans ses établissements. Elle a alors utilisé trois indicateurs se faisant passer pour des travailleurs d’Orpéa. Ces taupes rédigeaient des rapports hebdomadaires qui décrivaient l’état d’esprit des salariés, plus particulièrement les faits et gestes des militants de la CGT. Ils ne cherchaient pas seulement à dénoncer les fortes têtes mais à infiltrer les syndicats.

Pour ce sale boulot, dénommé conseil en gestion de risque social, Orpéa avait fait appel à une société, Groupe synergie globale (GSG), connue pour avoir mis en place une vaste opération de fichage, d’écoutes illégales et d’espionnage des travailleurs du groupe Ikea à la même époque.

D’après Mediapart, en 2015 la direction d’Orpéa a proposé quatre millions d’euros en échange du retrait de sa plainte à la CGT, qui a refusé cette magouille.

Le flicage des travailleurs et des militants est loin d’être une exclusivité d’Orpéa et d’Ikea. Ces dernières années, pour des affaires de ce type, Eurodisney, Carrefour, Lidl par exemple ont été condamnés, sans compter les entreprises qui n’ont pas été prises la main dans le sac.

BTHE, Champ de mars, Economie Santé Privé Lucratif, EHPAD du groupe

Korian – Medica : Les salariés n’ont absolument pas à subir le défaut de management d’un groupe qui se dit exemplaire

Cité par Hospimedia, cette déclaration d’Anne Taquet venait ponctuer l’introduction de la réunion extraordinaire du comité d’entreprise Medica le 23 avril alors que le redressement fiscal dont a fait l’objet l’entreprise « excusait » le non versement de la participation à des milliers de salariés du groupe Korian.

Mais le même principe de na pas subir le défaut de management peut s’appliquer a bien d’autres situations que subissent les salariés :

– la pénibilité, les non remplacements parce que le taux d’occupation a baissé, le non paiement de pauses non prises ou dérangées faute d’une organisation ou de remplacements pas à la hauteur, etc..

Si la mauvaise gestion fiscale doit priver de participation les salariés qui n’y sont pour rien, si la profitabilité est à ce prix là, est ce que les condamnations Prud’hommales aussi devraient impacter à la baisse les parts de revenus des salariés… Il n’est pas acceptable que le coût des manquements de certains dirigeants de l’entreprise puisse se payer sur le dos de son personnel ! Plutôt éponger les pertes du côté des actionnaires ou sur les salaires des dirigeants.

Sur la gréve au Champ de Mars * un autre article Hospimedia que nous commentons ici répond mieux que les négociations :

« Plus que de la réorganisation du travail, c’est une meilleure organisation de l’établissement qui est envisagée« , explique Monique Rolland, directrice des ressources humaines pour Korian-Medica. Pour pallier les dysfonctionnements, sont notamment prévus : la mise en place de fiches d’événements indésirables pour étude hebdomadaire (existantes mais non utilisées jusqu’alors) ou encore la rémunération des temps de pause non effectués » (ouf, il était temps..!!).

* Notons, contrairement à ce qu’indique Hospimedia que le protocole n’a pas été signé par les salariés… mais seulement par la déléguée syndicale CGT et contre la volonté de la majorité des grévistes (toutes appartenances syndicales confondues). Pas de signature de fin de conflit pour SUD donc parce que la démocratie et parce que les réponses apportées sur des demandes essentielles ne sont pas à la hauteur des attentes des grévistes. Quant à la rémunération des temps de pauses telle qu’énoncée au protocole, elle est conditionnée a un tel parcours du combattant hiérarchique que la fin de la corvéabilité gratuite n’est semble-t-il pas encore pour demain… Idem pour le paiement rétroactif de plusieurs centaines d’heures de travail non rémunérées ces dernières années.

Les grévistes du Champ de Mars ne prétendent pas à l’exclusivité ou au monopole des situations anormales. Mais puisque les réponses salariales sont systématiquement repoussées au motif de la nécessité pour l’entreprise d’une harmonisation groupe (les améliorations doivent pouvoir s’appliquer à tous les établissements), SUD et les grévistes du Champ de Mars sont fiers de non seulement défendre leur dignité professionnelle mais aussi d’agir du même coup en faveur des milliers de salariés Korian-Medica. 

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif, EHPAD du groupe, Politique groupe

Korian : défilé de la colère devant le siège

Salaires « Korian-misère », penibilité, non remplacements volontaires d’absences suivant la météo du TO, effectifs serrés, salariés pressurisés, etc.. Ca suffit!!

À l’appel de la CGT et de SUD, ce rassemblement invite à faire entendre sa voix pour que l’entreprise daigne enfin mieux traiter son personnel, base 1ère de la prise en charge des aînés.

– Salaires minimum à 1500€ net. – l’abolition des corveabilités non rémunérées. _ La subrogation pour tous les salariés (car la santé du personnel ca se respecte aussi et surtout lorsque le travail l’use) _ Prime de penibilité _ Remplacement des absences à 100% _ 13ème mois

Vus les bénéfices énormes réalisés par l’entreprise sur le dos des personnes âgées et des salariés qui en prennent soin : il est grand temps de reverser les profits vers la base de l’humain pour améliorer le travail quotidien.

Nous ne sommes pas actionnaires mais les véritables acteurs de la santé et de la dépendance c’est nous ! Entendez nous, considérez nous, respectez nous, la dignité n’entend pas les histoires de coût.

jeudi 23 avril 2015, à 12h00 : 32 rue de Guersant, 75017 Paris, Rassemblement devant le siège de Korian Medica

Rejoignez nous et soyons Solidaires Unitaires Démocratiques : SUD !

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Une centaine de militants y étaient rassemblés au moment de la réunion du comité d’entreprise Medica France

 

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D’autres image du rassemblement par ici

Actu sociale, BTHE, Champ de mars, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif

5ème jour de grève à Korian Champ de Mars

Hier, les directions de l’établissement et régionale ont communiqué par voix d’affichage un courrier aux familles et résidents de l’établissement disant qu’un certain nombre de mesures concrètes applicables rapidement avaient été présentés et que la direction attendait la levée du mouvement de gréve pour pouvoir les mettre en application.

Mais les dites mesures, que nous ne rejetons pas, sont beaucoup trop peu au regard de la gravité de la situation qui a justifié cette gréve.

Rappelons que sur l’effectif présent depuis le début de la gréve 100% des Aides-Soignants titulaires ont pris part à cette gréve, 75% des Agents de Service Hôteliers et 100% des serveurs titulaires (entre autres..). Les solutions et les réparations concrètes que les salariés daignent escompter doivent être à la hauteur de la gravité des causes de la gréve. Des causes dont l’entreprise a toute sa part de responsabilité ce qui justifie d’autant plus notre insistance d’aujourd’hui.

Or, et alors que très nombreux sont les personnels qui touchent moins de 1300€ net par mois, la direction régionale refuse toute compensation immédiate que ce soit pour le grand nombre de temps de travail régulièrement effectué en plus mais qui n’est pas rémunéré ou sous forme de prime de pénibilité. Elle refuse également de maintenir le nombre de personnel au niveau constant de ce qui existait fin juin 2014 au motif qu’il y a quelques chambres vides.

Nos demandes ne sont pourtant pas excessives mais normales, légitimes, il en va de la dignité des salariés comme de la qualité et du sens de leur travail.
Plutôt qu’une direction qui en soutienne une autre envers et contre toutes nos évidences, nous revendiquons nous aussi le droit à être d’avantage reconnus et soutenus par une direction régionale qui est aussi garante de nos conditions de travail.

Nos problémes d’aujourd’hui ne sont pas nouveaux, mais les solutions sont juste à la traine. Seule la gréve est nouvelle mais face aux refus patronaux, les salariés refusent de lever la gréve.

D’autant plus que l’information la plus concrète présentée par les directions aux représentants du personnel lors des discussions de la veille, touchant à la principale cause de la gréve et qui laissait le plus espérer aux grévistes l’arrêt des dérives dénoncées, n’a jamais été portée à l’écrit et ne semble même plus d’actualité.

Les salariés sont en droit d’attendre un minimum de gages de confiance, quant aux remèdes à leurs maux !

Après avoir tellement subis et endurés depuis des mois déjà, les grévistes sont bien décidés à ne rien lâcher. La reconduction pour dimanche de la gréve et l’amplification du mouvement a donc été voté à l’unanimité.

Nous le disons : Les quêtes de profits effrénés sont causes de souffrance et de forte pénibilité pour ceux-là même qui les produisent. A un moment il faut accepter que tout ne monte pas toujours vers le haut sans que ça redescende un peu parfois. L’action pour nous ne rime pas avec dividende, mais juste avec dignité.

 

Economie Santé Privé Lucratif

Domitys et Korian : un partenariat qui facilitera le passage d’un établissement vers un autre

Domitys et Korian, ont signer un partenariat pour faciliter la vie des résidents tout en rassurant leurs familles. Un partenariat très intéressant pour favoriser la prospection respective des deux entreprises.

Ce partenariat permet aux résidents Domitys dont l’état de santé nécessite une hospitalisation ponctuelle en clinique de soins de suite et réadaptation (SSR) d’être admis directement dans l’une des cliniques SSR du groupe Korian.

Les patients de chez Korian, qui n’ont pas forcément besoin d’un suivi médicalisé à leur sortie d’hospitalisation mais ne veulent pas ou ne peuvent pas réintégrer leur domicile, peuvent s’installer dans une résidences services seniors Domitys.

De la même façon, lorsqu’une personne âgée d’une résidence services nécessite un niveau de médicalisation accru, ce résident pourra intégrer une des maisons de retraite médicalisées (EHPAD) Korian.Aprés un teste dans le Pays de Loire, la Basse et la Haute Normandie pendant 4 mois où 5 résidences Domitys  et 12 établissements Korian ont participé à l’expérience, les deux entreprises partenaires ont convenu d’étendre leur collaboration au niveau national. 48 résidences Domitys (+ de 50 d’ici la fin 2015) et 368 établissements Korian sont concernés par le partenariat.

Comme pour la plupart des accords entre des entreprises de services et ou de santé le degré de liberté de choix dont disposent les clients concernés peut faire débat :

– Un patient de clinique Korian aura-t-il d’autres possibilités à sa sortie de soin (SSR) que d’aller dans une résidence Domitys ou dans un EHPAD Korian?

– Un résident de Domitys dont la santé se dégrade aura-t-il d’autre possibilité qu’une clinique ou EHPAD Korian ?

Economie Santé Privé Lucratif, Politique groupe

Korian-Medica : changement de présidence au conseil d’administration

Christian Chautard prend la place de Jacques Bailet à la présidence du conseil d’administration de Korian-Medica.

Jacques Bailet était le PDG de Medica France jusqu’à la fusion absorption par Korian, il avait alors cédé la direction du nouveau groupe à Yann Coléou.

 Christian Chautard avait été désigné président non exécutif de Korian en mars 2012 lorsque Yann Coléou était nommé directeur général exécutif du groupe. M. Chautard avait été Président du Conseil de Surveillance, puis du Conseil d’Administration de Korian de décembre 2011 jusqu’à la date de la fusion avec Medica.

Ce qui était prévu dés la fusion, intervient en parallèle de l’annonce par le groupe d’un bénéfice net en hausse de 116,3% en données publiées et de 8,8% en données comparables.

Le chiffre d’affaires 2014 atteint 2,222 milliards d’euros en données publiées, soit une hausse de 63,8%, tandis qu’il s’élève à 2 499,5 M€ à périmètre comparable, soit une augmentation de 3,6%.

Pour 2015, Korian-Medica maintient son objectif d’environ 2,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Côté bourse, l’action a cédé 5,48% à 33,10 euros après la publication de résultats 2014 sans surprise et de perspectives jugées décevantes par des analystes.

Les résultats de Korian – Medica pour l’exercice 2014 peuvent être consultés ici :

http://www.capgeris.com/les-groupes-de-maison-de-retraite-327/fusion-korian-medica-trajectoire-nominale-cap-sur-la-croissance-a34700.htm

  • Chiffre d’affaires (CA) pro forma (1) : 2 499,5 M€, conforme aux objectifs du Groupe

  • EBITDA pro forma : 357,6 M€ (+5,3%)

  • Légère progression de la profitabilité pro forma à 14,3%

  • RNPG Courant pro forma : 112,8 M€ en hausse de 21,9%

  • Un portefeuille de plus de 8 400 lits, marqué par une forte internationalisation

  • Objectifs financiers 2015 : CA voisin de 2,6 Md€ et progression continue des résultats

    Le groupe devrait prochainement migrer de nom pour passer de korian-medica à KORIAN tout court, un changement déjà anticiper à bien des niveaux.

Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif

Vitalia : La clinique de l’Orangerie de Strasbourg est en grève, les patients transférés

Plus de 30% du personnel est gréve pour réclamer le retour « à des conditions de travail décentes » et pointent une réorganisation des services qui fragilise leur bonne tenue et compromet la sécurité des patients.

 Depuis mardi 11/03/15 au soir, plus d’une centaine de salariés de la clinique de l’Orangerie sont donc en grève: une première.

Il s’agit essentiellement de personnel soignant, infirmiers, agents de service hospitalier, aides soignants, administratifs.

Les opérations programmées ont été annulées et les patients sont transférés dans d’autres établissements. Il n’y a pas de service minimum dans le secteur privé.

Une rencontre a eu lieu mercredi 12/03/15 dans l’après-midi entre une délégation syndicale et la direction mais n’a pas abouti et les salariés ont voté pour une reconduction de la grève le lendemain.

https://i0.wp.com/s-www.dna.fr/images/BA66639A-906D-4124-ACDC-A511D1929E28/DNA_03/des-personnels-de-la-clinique-de-l-orangerie-manifestent-devant-l-etablissement-photo-dna-christian-lutz-sorg.jpg

Les conditions de travail sont de plus en plus au coeur des mouvements sociaux dans les établissements de santé.

Economie Santé Privé Lucratif, Politique groupe

Korian loue 3000m2 dans l’immeuble Etoile Saint Honoré

Korian s’est ainsi doté le mois dernier d’une nouvelle adresse siège à Paris. Une superficie de 3 000m² au 21 rue Balzac dans l’immeuble Etoile Saint Honoré, un centre d’affaires du 8eme arrondissement de Paris.

Le bail, signé auprès de la société Commerz Real, est conclu pour une durée de dix ans ferme.

Economie Santé Privé Lucratif

Orpea : 1,948 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 21,2% de croissance en 2014

Dans la foulée du classement 2015 des plus gros gestionnaires privé d’EHPAD et le chiffre d’affaire 2014 du n°1 Korian-Medica, nous complétons le panorama chiffré du secteur pour le groupe Orpea.

Orpéa, 2ème plus gros gestionnaire d’EHPAD derrière le leader européen Korian-Medica, a enregistré une augmentation de son chiffre d’affaires 2014 de 340,5 millions d’euros. Cette hausse est deux fois supérieure à l’objectif initial début 2014 qui visait une croissance de +10,1%, Ce n’est pas que la capacité d’accueil ait doublé en quelques mois mais ce bond de croissance supérieur aux objectifs provient surtout des acquisitions du groupe Senevita en Suisse et Silver Care en Allemagne et de l’ouverture de 2 350 lits (construction, restructurations).

Chiffre d’affaire (CA) 2014 : 1,948 milliards d’euros, une croissance de + 21,2% (dont 6,0% de croissance organique).

Le cours de l’action Orpea a grimpé de +23,85% sur 2014 (contre prés du double pour son concurrent direct Korian-Medica sur la même année).

Pour 2015 le groupe vise une nouvelle augmentation de 361,6 millions d’euros, 25 nouveaux établissements représentant 2500 lits supplémentaires pour un chiffre d’affaire total à 2, 310 milliards d’euros.

 

 

Economie Santé Privé Lucratif

Dordogne : le groupe Colisée investit dans un deuxième Ehpad

Le groupe Colisée, gestionnaire d’EHPAD privé, a confirmé le rachat de la maison de retraite de Champagnac-de-Belair. (source SudOuest.fr)

Un site a ouvert il y a moins de deux ans et qui connaissait de grosses difficultés (source SudOuest.Fr).

50% d’occupation, 27 employés au lieu des 49 emplois promis, des restrictions budgétaires engendrées par les mauvais résultats financiers se ressentent sur le confort : personnel débordé, qualité et quantité des repas en baisse et même limitation du nombre de couches pour les personnes incontinentes« l’impossibilité de trouver un bon directeur pour gérer le personnel et accompagner les résidents de cet établissement », une concurence moins cher à proximité, une ambiance détestable, des démissions et arrêts de travail en cascade chez le personnel, pas d’animation et des prix trop élevés.

Le prix au mois tourne autour de 2 400 euros (selon le niveau de dépendance et les options prises) alors qu’il est de 1 600 à 1 800 euros dans les maisons publiques ou associatives de Dordogne.

La valeur du rachat est estimé à 3 200 000€. L’offre initiale de vente proposée aux salariés, 40 000€ par lit pour cet établissement d’une capacité de 80 lits.

Côté infrastructure : Trois niveaux, plusieurs « espaces de vie », une salle de balnéothérapie, de kinésithérapie, un espace multi-sensoriel, un salon de coiffure, d’esthétique et de pédicure, et un jardin dédié à la « stimulation physique et sensorielle ». « Des salons privatifs » qui  « permettent aux résidents d’inviter des proches dans une atmosphère familiale et intime ».

Le groupe Colisée, 4ème acteur français du secteur avec 57 Ehpad a annoncé que de « nouvelles formations diplômantes et qualifiantes » seront proposées aux équipes.

Economie Santé Privé Lucratif

Classement 2015 des 15 plus gros gestionnaires d’EHPAD en France

Le site InvestirLMNP.fr spécialisé dans les offres d’investissements pour loueurs en meublé non professionnel (LMNP) a publié un classement des groupes privés pesant le plus lourd dans le secteur d’activité EHPAD.
Ce classement n’apportera pas de surprise aux différents acteurs du marché mais permet une mise à jour comparative d’avec 2014 pour mieux visualiser en chiffre (nombre d’établissements et de lits) la rapidité avec laquelle évoluent, grossissent ou fusionnes certains groupes (voir l’état des lieux 2012 des 28 premiers acteurs du marché que nous avions commenté sur ce blog).

Notre point de vue syndical sur tout ça est que dans ce secteur hyper lucratif de la dépendance, l’évolution est rythmée par les velléités de croissance, voire de fructification en bourse, toujours plus gourmande, des acteurs.
Et si nous trouvons ces ambitions toujours plus déraisonnables, c’est que le financement * de ces croissances ou de ces fructifications boursières est selon nous un sérieux frein à l’amélioration du modèle EHPAD, ainsi qu’à celle du service et de l’emploi inhérent.
En effet, les importants profits récoltés par les exploitants du secteur de la dépendance, permettraient selon nous des améliorations de fond beaucoup plus importantes et beaucoup plus conformes aux attentes sociétales (des retraités et des salariés) si la croissance des profits n’était pas autant réinvestis vers elle-même.

Clients comme salariés pâtissent donc d’après nous du fait que ce sont eux qui payent cette croissance, de leur loyer pour les uns ou de leur travail pour les autres, et que ce prix payé augmente, comme le font les hausses de profits qui leurs coûtent plus qu’elles ne leur rapportent.

Dans l’ensemble, les réinvestissements de profits vers le service et l’emploi sont selon nous très loin de l’autre part, servant à financer de nouvelles acquisitions d’établissement, des emprunts, etc.

Le principe même de la croissance dans des secteurs où il est difficile pour chaque établissement d’augmenter sans cesse sa création de richesse, repose donc sur des acquisitions nouvelles (financées par les marges dégagées ailleurs) et sur des efforts de gestion (touchant aux organisations et aux salariés) pour augmenter le rapport entre quantité du travail produit et coût du travail. Pour dire ce qu’on pense plus simplement, plus la richesse augment moins on la trouve répartie là où elle devrait.

 

Classement 2015                        Nbre Ets France    Nbre lits France    Total lits gérés     Variation/position
(entre 2014 et 2015)  

N°1 – Korian                                            282 Ets   *           23 554 lits           50 192 lits              + 3 places
(en 2012 Korian et Medica comptaient respectivement 127 et et 136 Ets, 21937 lit à deux pour la France)

N°2 – Orpéa                                             224 Ets               19 063 lits           34 952 lits              – 1 place
(en 2012 Orpéa France comptait 198 Ets et 16659 lits)

N°3 – DomusVi                                        193 Ets               15 392 lits           15 392 lits              – 1 place
(en 2012 DomusVi France comptait 185 Ets et 14387 lits)

N°4 – Le Noble Âge                                   43 Ets                 3 906 lits             4 544 lits              + 2 places
(en 2012 Le Noble Âge France comptait 30 Ets et 2714 lits)

N°5 – Colisée Patrimoine                          53 Ets                 3 748 lits             3 886 lits              = inchangé
(en 2012 Colisée Patrimoine France comptait 34 Ets et 2670 lits)

N°6 – Domidep                                           50 Ets                 3 417 lits             3 417 lits              + 3 places
(en 2012 Domidep France comptait 31 Ets et 1962 lits)

N°7 – Emera                                                42 Ets                3 289 lits             4 186 lits              = inchangé

N°8 – SGMR                                                44 Ets                3 195 lits             3 195 lits              + 6 places

N°9 – Dolcéa Création GDP Vendôme     30 Ets                 2 660 lits             2 660 lits              + 1 place

N°10 – HPA/Résidalya                               28 Ets                 2 263 lits             2 263 lits              + 1 place

N°11 – SAS Omeris                                    19 Ets                1 392 lits             1 392 lits               + 1 place

N°12 – Maisons de Famille                        17 Ets                1 341 lits             4 719 lits               + 1 place

N°13 – SGMR Ouest                                   18 Ets                1 230 lits             1 230 lits               + 1 place

N°14 – Sigma                                              24 Ets                1 148 lits             1 148 lits               Nouveau

N°15 – Philogeris Résidences                  15 Ets                1 075 lits             1 075 lits

 

* Les chiffres retenus pour ce classement tiennent compte des situations jusqu’au 31/12/2014. Un état des lieux Korian du 28 octobre 2014, faisait pourtant état pour la France de 288 EHPAD dans le groupe Korian (soit 6 EHPAD de plus que ce qu’indique ce classement).