Suite de la mobilisation à Korian et de tout les salarié-es du Sanitaire et du Social. Après une belle réussite le 25 Mai, il s’agit maintenant de s’unir avec le reste de notre secteur et la population pour gagner : salaires, embauches, moyens ! Préparons le 16 juin !
Korian a annoncé lundi 25 mai le versement d’une prime d’un montant unique pour les EHPADS, SSR, à hauteur de 1500 euros.
Deux jours plus tard, nous n’avons toujours pas d’information sur les conditions d’attribution que souhaite mettre en place la direction et qui seront les VRAIS bénéficiaires de cette prime !
Nous avons besoin de savoir si cette prime ne va pas se substituer à celle du gouvernement (entre 1000 et 1500euros pour les EHPAD) et si Korian ne va pas se « rembourser » sur les subsides de l’état.
L’addition est dure à avaler !
Nous demandons le versement de la prime annoncée par Korian, ainsi que la somme prévue par le gouvernement !
NOUS EXIGEONS LA MISE EN PLACE D’UNENÉGOCIATION IMMÉDIATEMENT
STOP aux divisions ! NON aux exclusions ! Nous demandons :
des augmentations de salaire à notre juste VALEUR
des conditions de travail digne et dans le respect des résident-es et de notre éthique
l’application du PLAN GRAND AGE : 1 salarié-e / 1 résident-e
abolition des quotas imposés par KORIAN et le remplacement à 100% des absences
versement de la prime de 1500euros de l’état et des 1000euros de Korian promis par la direction générale pour tous sans exception.
MOBILISONSNOUS!RECONNAISSANCEDENOTRETRAVAIL
TOUS, LE 16 JUIN, 10H AU SIÈGE : 21-23 RUE BALZAC PARIS
Les salarié-es de plusieurs dizaines d’établissements Korian se sont mobilisé-es ce lundi 25 Mai répondant ainsi à l’appel de l’intersyndicale SUD-CGT-FO. Certain-es quelques instants, d’autres toute la journée ; certains piquets de grève était festif et d’autres plus posés ; partout la même détermination, après un moment très difficile, pour les familles et les salarié-es.
Aujourd’hui une seule certitude : la lutte commence à payer ! Après des semaines de tergiversation et face à la mobilisation, les patrons de Korian annoncent débloquer une prime de 1500€ en juillet pour l’ensemble des salarié-es ayant eu une présence effective lors de la crise et présent lors du versement.
SUD Santé Sociaux interpellera la Direction de Korian concernant les contrats précaires (CDD, intérim) qui étaient avec nous sur le pont et qui ne feront plus parti des effectifs en juillet.
Pour SUD Santé Sociaux, il ne saurait être question de tout remballer : comme dans la fonction publique hospitalière, nous considérons cette prime comme un acompte. Une prime exceptionnelle ne saurait remplacer une véritable augmentation des salaires.
Le gouvernement vient de lancer une discussion intitulé le “Ségur de la Santé”. SUD Santé Sociaux y participent et les premiers échanges nous font dire que, à Korian comme dans l’ensemble de la Santé et du Social, les salarié-es ne sont pas prêt-es de raccrocher les gants.
De nombreuses organisation, collectifs et syndicats nous invitent à faire du 16 juin notamment une date importante pour faire avancer nos revendications :
des recrutements massifs
augmentation des salaires de 400€ net minimum
Un système de protection sociale unique, uniforme et universel, assuré à 100% par la Sécurité sociale, avec une gestion démocratique par les représentant-es des travailleuses et travailleurs.
Nous invitons l’ensemble des salarié-es de Korian à nous contacter et à contacter nos syndicats départementaux afin de construire cette mobilisation avec et pour les usager et les usagères.
SUD Santé Sociaux, avec la CGT et FO appelons à la grève ce lundi 25 Mai. La prime COVID se fait attendre. Nous voulons des réels augmentations des salaires et des recrutements. Et pour cela mettons la pression par la grève en nous unissant avec les familles et la population ! Public, privé : UNITÉ !
Depuis 2 mois, l’ensemble des salariés de la santé privée du secteur sanitaire, du médico social, les agents de la Fonction Publique Hospitalière ont fait face à la pandémie, mais à quel prix !!!
Tous les collègues, quel que soit leur fonction, leur statut, leur secteur ont dû travailler différemment, réorganiser les pratiques, avec une polyvalence extrême imposée à tous, remettant en cause les RTT, la durée maximale de travail hebdomadaire à grand renfort d’ordonnances et de déréglementation.
Le gouvernement Macron/Philippe orchestre la discordance entre les salariés de la santé privée, les fonctionnaires et les agents publics par l’annonce de l’attribution de prime soumise à condition, disparate et inéquitable.
Le gouvernement déclare vouloir accrocher une médaille à la poitrine des soignants et profite de l’occasion pour détricoter les conventions collectives, le code du travail, le statut, réduire les droits et les acquis sociaux des travailleurs du secteur privé comme ceux du public et détruire la fonction publique.
Nous devons restés soudés et unis et refusons la division et l’opposition entre le privé et le public ou en fonction du lieu d’exercice et du temps de travail.
La colère gronde dans tout le pays. La crise sanitaire n’a pas confiné les revendications :
Versement de la prime de 1000€ de KORIAN pour tous, sans éléments discriminant
Versement de la prime de 1500€ de l’état pour tous, sans éléments discriminant
Prime grand âge de 100€ dans le secteur privé,
De véritables augmentations salariales conventionnelles de 300€ net par mois,
Majoration des heures supplémentaires à 50%
Reconnaissance en maladie professionnelle du Covid 19 pour tous
Augmentation des effectifs dans les EHPAD pour l’obtention d’un ratio d’un agent pour un résident
Abrogation ordonnance du 25 mars 2020
Abrogation de la loi sur les retraites
L’heureestàlamobilisation.
Nous appelons à une journée de grève devantchaque établissement le 25 mai 2020.
Clairement, la honte à Korian, la “hchouma” même. Et qu’on ne vienne pas nous dire que l’on parle des salarié-es. Ça suffit les intoxs ! Trouvez-nous un-e salarié-e ayant eu l’idée de génie suivante : verser des dizaines de millions d’euros aux actionnaires de Korian ? Mise au point. Le Poing serré et levé !
Mise à jour 30 avril : face au tollé, Korian à annoncé qu’il n’y aura pas de dividendes versées cette année. Notre revendication reste inchangée : pas de profits sur le dos des personnes âgées dépendantes, que ce soit en période épidémique ou non !
Nous venons d’apprendre par voie de presse que cette année ce sont 54 millions d’euros qui sont toujours de côté pour aller dans la poche des actionnaires. De quoi embaucher entre 1500 et 2000 aide-soignantes !
Plusieurs centaines de personnes sont décédées au sein des établissements Korian des suites du COVID-19 malgré le professionnalisme des salarié-es.
Plusieurs établissements n’ont pas eu et n’ont toujours pas l’équipement nécessaire pour faire face à l’épidémie de COVID-19. La consigne a longtemps été : “s’il n’y a pas de de cas diagnostiqué dans l’établissement, alors pas de masque”. Des nouvelles personnes âgées ont été accueillies dans les EHPAD Korian sans qu’elles n’aient été préalablement dépistées au COVID-19.
Les directions d’établissements font pression sur les salarié-es pour les empêcher de faire des droits de retrait. Des collègues sont empêchés de communiquer avec la presse ou avec les familles. La presse est empêchée d’accéder aux établissements.
Les salarié-es font le maximum avec les moyens alloués. Deux collègues sont décédées. Nous leurs rendons une nouvelles fois hommage.
La communication de notre employeur, associé à l’UNSA et la CFDT Korian, qui consiste à amalgamer nos critiques légitimes de l’entreprise Korian avec les compétences des salarié-es de Korian est indigne moralement et syndicalement indéfendable.
L’UNSA et la CFDT ont validé le passage à la semaine de travail de 60h. Ils viennent maintenant la main sur le cœur se dire préoccupés de l’impact des articles de presse sur la santé des salarié-es. Nous nous interrogeons sur la réelle indépendance de l’UNSA et de la CFDT Korian vis-à-vis de notre employeur.
Nous cherchions des collègues qui sont d’accord pour filer 50 millions d’euros aux actionnaires. Nous en avons trouvé, ils sont à l’UNSA et ils nous représentent au comité social et économique et votent chaque année « pour » les bilans incluant le reversement des dividendes aux actionnaires !
Nous invitons les collègues à tourner le dos à la grossière tentative de communication de notre employeur organisée bras-dessus bras-dessous avec l’UNSA et la CFDT Korian.
Nous ne sommes pas inquiet par les menaces de “procédures baillons” de notre employeur soutenu par l’UNSA et la CFDT. La liberté d’expression et la liberté syndicale sont toujours de mises, même en période de pandémie.
Nous n’en appelons pas à l’État, la “startup-nation” de monsieur Macron et les gouvernements avant lui ont toujours chouchouté les capitalistes de “l’or gris” et autre adeptes de “silver economy” qui consiste à faire du profit sur la dépendance des personnes âgées et sur nos bas-salaires.
Nous en appelons à vous les collègues : Encore et toujours, témoignons de la situation dans nos établissements ! Nous le devons aux résident-es et aux collègues qui ont perdu la vie au travail.
Organisons-nous à l’intérieur et à l’extérieur Korian, regroupons-nous pour imposer un changement en profondeur de société et ne plus subir le manque d’effectif, le manque de matériel et les bas salaires !
Forçons Korian à renoncer à verser des dividendes, cette année et les suivantes ! Pas de profit sur le dos des personnes âgées dépendantes !
Les difficultés habituelles auxquelles nous faisons face sont exacerbées par la crise coronavirus. Et bien ce n’est pas le moment de les passer sous silence : Témoignons !
Accusations calomnieuses, menaces de procédures juridiques, collusions de certains syndicats avec le patronat, prime. L’intersyndicale FO, CGT et SUD de Korian s’exprime. Battons-nous pour nos vies et celles des résident-es ; pour nos conditions de travail et nos salaires ! Communiqué.
Une hécatombe de décès parmi les résidents ! Un nombre croissant de cas Covid-19 confirmé parmi le personnel des sites ! Au moins deux décès parmi le personnel ! Ça Suffit !
communiqué FO, CGT, SUD Korian
Dans ce contexte inédit de crise sanitaire, tous les salariés sont attentifs et respectueux des protocoles mis en place et assurent avec professionnalisme leur mission.
L’Union Nationale des Syndicats Force Ouvrière de la Santé Privée, l’Union Fédérale Santé Privée CGT, Sud Santé Sociaux dénoncent le manque de réaction par rapport à la mise en place du matériel de protection en nombre suffisant et exigent que l’ensemble des personnels puisse travailler avec le matériel de protection nécessaire pour assurer leur sécurité et celles des patients.
L’UFSP CGT, l’UNSSP FO, Sud Santé Sociaux exigent également que l’ensemble des personnels et résidents des EHPAD, des SSR, cliniques, HAD soit régulièrement testés. Cette crise sanitaire ne doit pas permettre au groupe KORIAN de s’affranchir de son obligation légale de tout mettre en œuvre pour protéger et assurer la sécurité des salariés, dont nous dénonçons les allégations à peine voilées de menaces et de diffamations orchestrées par la direction générale et certaines organisations syndicales soumises au patronat. La Direction Générale a-t-elle mis en place le nécessaire en temps et en heure.
Notre priorité reste la sécurité et la protection physique et mentale de tous les travailleurs.
Fort des ordonnances, les employeurs n’hésitent plus à déroger au Code du Travail, à la Convention Collective Nationale, aux accords de branche et aux accords d’entreprise. Korian compte utiliser les dérogations autorisées par la loi d’urgence : Augmentation des heures hebdomadaires jusqu’à 60h, prise des RTT, modification des horaires… Certaines Organisations syndicales ont validé ce projet lors d’un vote du Comité Social et Économique Central. Pour nous, c’est de la folie !
Les difficultés habituelles auxquelles nous faisons face sont exacerbées par la crise coronavirus. Et bien ce n’est pas le moment de les passer sous silence : Témoignons !
Il n’est pas question que cette situation exceptionnelle ne constitue un moyen pour bafouer les droits des salariés.
Aujourd’hui, l’ensemble de la population se rend compte de l’importance des missions dangereuses des personnels de la santé et leur rend hommage. Par ailleurs, le Gouvernement n’a pas eu d’autre choix que d’annoncer l’octroi d’une prime pour les soignants touchés ou non par l’épidémie de Covid-19.
La vie d’un personnel soignant se résumerait-il à une simple prime ???
La prime, oui, mais cela ne sera pas suffisant !
Les salariés n’attendront pas la fin du confinement pour porter les revendications suivantes :
Un effectif suffisant soit 1 personnel pour 1 résident
Nous exigeons les protections nécessaires à l’exercice de nos missions
Augmentation générale des salaires
Amélioration des conditions de travail
Amélioration des perspectives professionnelles et de carrières
Amélioration des droits conventionnels et des conditions d’exercice du droit syndical
Respect des conventions collectives, du code du travail
L’Union Nationale des Syndicats FORCE OUVRIÈRE de la Santé Privée, l’Union Fédérale Santé Privée CGT, Sud Santé Sociaux appellent les syndicats à tout mettre en œuvre pour exiger l’arrêt de ces pratiques, les protections nécessaires, en utilisant tous les moyens y compris la grève.
Petit retour d’une réunion avec l’employeur où le manque de respect a côtoyé les problèmes structurels. La priorité n’est définitivement pas de faire office de service communication pour la direction.
Ce vendredi 21 avril 2020, le Comité Social et Économique des établissements EHPAD Nord de Korian s’est réuni. Covid oblige, nous étions en téléconférence. Face à la direction, nous étions une vingtaine à représenter les salarié-es de presqu’une centaine d’établissements.
Le Covid était sur toutes les lèvres. Mais nous avons aussi ferraillé sur les congés qu’on nous empêche de prendre en ce moment du fait de la pandémie et du nombre insuffisant de personnel. Comme si cela ne suffisait pas, l’employeur veut nous les sucrer si on ne les pose pas d’ici le 30 juin. Pour eux, notre temps de travail c’est avant tout de l’argent et, même pendant le COVID, Korian reste une boîte capitaliste prête à gratter sur tout.
Mais la palme de la sortie de route sera pour le médecin. En plus des résidents, deux collègues sont décédées à Korian des suites du Covid19, ce qui ne l’empêchera pas de dire : : “je suis pris par le temps, je m’occupe des vivants plutôt que des morts” (sic)…
Entre le médecin outrancier et l’employeur qui s’est cru dans une conférence de presse style “Monsieur le Premier Ministre” en limitant les échanges à des questions / réponses dépolitisantes, cette réunion aura montré les limites d’un CSE que l’employeur et le gouvernement veulent “aseptiser”, composé de soi-disant expert-es en “dialogue social”.
Nous sommes donc montés au créneau. En pleine pandémie, alors que Korian est sous le feu des projecteurs pour sa gestion calamiteuse, il est hors de question de nous cantonner au rôle des pauvres salarié-es en détresse allant chercher l’illumination auprès de l’employeur.
Collègues, ce n’est pas le moment de rester isolé-es face aux difficultés !
Les difficultés habituelles auxquelles nous faisons face sont exacerbées par la crise coronavirus. Et bien ce n’est pas le moment de les passer sous silence : Témoignons !
SUD Santé Sociaux et notre Union Syndicale Solidaires étions déjà opposés à l’usage de la visio-conférence pour les réunion des Instances Représentatives du Personnel. La pratique en période de crise nous donne raison.
Outre cela c’est le fonctionnement même des CSE à Korian qui est défaillante. Expédier en quelques dizaines de minutes des informations et échanges qui vont impacter la vie de plusieurs milliers de salarié-es réparti-es dans plus d’un quart du territoire métropolitain, ce n’est pas possible ! A la section syndicale SUD Korian, nous nous nous étions opposées à cette organisation. Nous voulions des élu-es de terrain et le maintien des CHSCT par établissement avec des réelles possibilités de pression auprès des directions de VOTRE établissement. L’unité syndicale aurait permise de l’obtenir, mais l’UNSA et la CFDT s’y sont opposés, préférant négocier des sièges déconnectés du terrain
Aujourd’hui, c’est nous toutes et tous qui payons ces choix.
Les Instances Représentatives du Personnel ne sont pas là pour boire la parole patronale. Nous sommes là pour représenter les salarié-es et leurs intérêts, pas pour relayer la comm’ patronale.
Nous voulons :
Le respect et l’arrêt des entraves au fonctionnement des instances
La tenue régulière de réunions IRP tout au long de la crise
Des Instances de terrain : un établissement = un CSE
Le rétablissement des instances distinctes après la crise : Comité d’Entreprise, CHSCT, DP.
Nous sommes au boulot. Aujourd’hui comme hier et comme demain.
Depuis le début de la crise, nous faisons face au manque de matériel et à la propagation du virus. L’État et nos employeurs sont “responsables”, aujourd’hui comme hier. “Nous décidons, vous n’êtes que des salarié-es”, ils nous l’ont assez rabâché au boulot et pendant nos grèves. Depuis des décennies, c’était même être très “responsable” que de sous-financer les EHPAD et l’ensemble de notre système de santé et de protection sociale en diminuant les cotisations patronales… Et la responsabilité ça paye : un million d’euros de salaire annuel pour notre directrice générale, des dizaines de millions de dividendes pour les actionnaires.
Mais demain, nos dirigeants seront aussi “responsables” de leurs manquements… devant la justice cette fois-ci. Il devront répondre du manque de bras, de moyens de protection, de dépistage et in fine de la propagation du virus et de la surmortalité dans les EHPAD.
Nous, salarié-es, devons faire un double effort : assurer autant que nous pouvons pour nos aîné-es et témoigner, une nouvelle fois, de la situation. Pour que demain ne soit pas comme hier : pour des embauches massives, des vrais salaires et la fin du profit sur le dos des personnes dépendantes.
Notre travail est exemplaire et ne saurait être amalgamé à notre employeur défaillant, comme le propose l’UNSA et la CFDT Korian dans un honteuse pétition. Ce serait un manque de respect pour les collègues, les résident-es malades, et celles et ceux décédé-es… comme récemment notre collègue à Mulhouse.
Non, nous ne serons pas frappé-es par la honte de l’hécatombe qui s’annonce. Nous, salarié-es, faisons notre maximum. Notre Directrice Générale parle “d’union sacrée autour des soignants”, nous répondons que “le courage c’est de chercher la vérité et la dire” (J. Jaurès).
Encore et toujours, nous nous devons de témoigner aux familles ce qu’il se passe. Nous devons faire définitivement exploser la chape de plomb qui règne dans les EHPAD !
N’ayons plus peur, prenons la parole, pensons à l’après et répondons aux interrogations légitimes des familles et à la presse. Pas de clause de confidentialité, la seule limite à notre liberté d’expression sera le secret médical. Parlons de notre travail, du manque d’équipement, de nos difficultés, des consignes contradictoires… Utilisez-nous, SUD Santé Sociaux et son Union Syndicale Solidaires nous serons plus que jamais un porte-voix pour les salarié-es.
Témoignons et soutenons les Collègues
Nous pouvons vous aider pour vos témoignages. Par écrit, audio ou vidéo ; de manière anonyme ou non. Contactez-nous et prenez la parole !
Si vous ne devez signer qu’une seule pétition, signez celle pour soutenir notre collègue dans les Hauts-de-France qui a été mise à pied !
Depuis sa création il y a quelques années, la section SUD Santé Sociaux dénonce les conditions de travail chez Korian et la maltraitance institutionnelle qu’elles provoquent. Les sous-effectifs, le non-remplacement des salarié-e-s absent-e-s, … il y aurait tant à (re)dire.
Aujourd’hui c’est la crise sanitaire. Celle que nous appréhendions, celle que nos responsables politiques et nos employeurs n’ont pas vue, les yeux rivés sur le cours de la Bourse et le taux de croissance. A l’heure du covid-19, les articles se succèdent au sujet des conditions d’accueil dans les EHPAD, du manque de matériel et plus généralement de la gestion de crise. Elle est catastrophique par endroit. Pas partout certes, mais quand il s’agit de vies humaines, l’échec est-il tolérable ?
Des articles se succèdent concernant les décès des personnes âgées dans les EHPAD. Aujourd’hui nous avons appris le décès d’une collègue aide-soignante qui travaillait à Korian à Mulhouse.
Nos pensées vont à la famille d’Elisabeth, aux collègues et aux personnes âgées de l’établissement.
Les salarié-es ont demandé le nécessaire dès le début : organisation de dépistages ; masques obligatoires sans avoir à attendre les premiers cas dans l’établissement ; mises en place de tests en amont des entrées ; arrêts de travail pour les soignant-es détecté-es “covid positif”; généralisation des blouses jetables et interdiction de leurs réutilisations par les personnes qui entrent dans la chambre du résident ; interdiction des visites commerciales à des potentiels nouveaux “clients” dès les premiers stades de la crise.
Votre “Attendons le premier cas avant de rendre les masques obligatoires” d’aujourd’hui nous rappelle votre non-moins dégueulasse “tant qu’il ne tombe pas du lit, on ne prescrit pas de barrière” d’hier.
Vous avez distribué les dividendes sous les applaudissements des actionnaires. Les gouvernements ont vanté les mérites du lucratif marché de “l’or gris”, le nouvel El-Dorado financier. Trop contents de continuer à casser les services publics, vous avez balayé d’un revers de mains les mobilisations massives des salarié-es des EHPAD et de l’aide à domicile qui alertaient que “ça allait péter !”. Aujourd’hui ça pète. Nos vies et nos vieux ne valent pas moins que vos profits.
Cours de l’action Korian au CAC 40.
Garder vos métaphores guerrières et vos médailles de héros et d’héroïnes, aujourd’hui plus que jamais revendiquons :
Des mesures de protections pour toutes les catégories de personnel, en nombre et de qualité.
Des dépistages systématiques pour les personnels et les personnes hébergées en institutions.
Des embauches massives et des augmentations de salaires.
L’interdiction du profit et la construction d’un grand service public de la dépendance.
Un véritable contrôle sur le fonctionnement des EHPAD par les résidents et les salarié-es.
La transparence sur les décès liés au COVID-19 dans les EHPAD.
Donnez donnez donnez donnez moi korian vous le rendra 🎶🎶🎶 sauf que là korian ne vous le rendra pas ! Du moins pas dans l’immédiat.
Aujourd’hui, et depuis presque un mois maintenant, des salarié-es de Korian demandent leur dû. Retour aux fondamentaux : un-e salarié-e fournie sa force de travail et obtient un salaire en échange. Mais présentement certains salarié-es se demandent si elles ne font pas dans le bénévolat : le versement des salaires est retardé et/ou incomplet !
Pour certains le salaire ressemble à un gruyère, pour d’autre ils manquera les primes de dimanche les heure supp’ ou autres.
Notre employeur plaide un problème de logiciel et “va faire le nécessaire”. Mais le nécessaire sera fait au mois suivant et que pour nous autres, les factures c’est ce mois-ci.
Nous nous posons une question les dirigeants ont-ils un trou dans leur salaire ? Le cours des actions Korian a-t-il été suspendu le temps que le “nécessaire” soit fait ?
Nous demandons à l’employeur de respecter ses engagements en matière de rémunération et de régler immédiatement le problème et que les salarié-es qui rencontreraient des difficultés avec leur banques (agios etc…) perçoivent une indemnisation correspondante par Korian.
Ce n’est pas aux salarié-es de payer les insuffisances de l’employeur en matière de maintenance et paramétrage du logiciel de gestion de paye !
SUD Santé Sociaux revendique une augmentation générale des salaires et un financement de la dépendance digne de ce nom !
Nouvelle année, nouvelles instances, nouveaux représentant-es du personnel. Les premières réunions des nouveaux Comités Sociaux et Économiques (CSE) se sont tenues mi-janvier. SUD Santé Sociaux à Korian continue sont développement et fait appel à vous.
Depuis janvier les CSE remplacent les C.E. C’est la nouvelle instance qui assure que votre voix s’exprime concernant les décisions organisationnelles, économiques de Korian. Mais aussi pour faire valoir nos droits et sur les questions de santé et conditions de travail.
SUD est présent dans plusieurs CSE, suivez ce lien pour trouver vos représentant-es.
Nous avons notamment mis l’accent sur les questions de santé et condition de travail et la quasi-totalité des élu-es SUD fait partie de la commissions santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT) de leur périmètre.
Nous sommes aussi impliqué-es dans le secrétariat et la trésorerie des CSE. Preuve de notre sérieux et de notre capacité à travailler de concert avec d’autres organisations syndicales à Korian (FO et la CGT pour ne pas les nommer). D’ailleurs, si vous avez suivi notre dernière pétition, le nom de la secrétaire adjointe du CSE EHPAD Nord nous vous laissera pas indifférent.
C’est reparti, Korian s’en prend à nouveau Khadidja, lanceuse d’alerte et déléguée syndicale SUD. On compte sur vous pour signer et relayer cette pétition !
Nous avons aussi notamment deux référentes en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes pour les CSE Sénior Nord et Sénior Ouest. SUD Santé Sociaux et son Union Syndicale Solidaires agit au jour le jour contre le sexisme. N’hésitez-pas à contacter les référentes. Un affichage sera fait dans votre établissement avec les contacts. Si ce n’est pas le cas, n’hésitez-pas à nous le demander !
D’ailleurs, les élu-es au CSE vont devoir nommer les Représentant-es de Proximité dans VOS établissements. Ces représentant-es seront les correspondant-es privilégié-es entre les collègues de votre établissement et le CSE. Il est encore temps de vous manifester si vous voulez jouer ce rôle important. Pour SUD il est hors de question que les élu-es CSE soit déconnecté-es des établissements où ils et elles ne sont pas présent-es !
En octobre dernier, après un an de procédure, nous avons empêché le licenciement de Khadidja. Grâce à notre mobilisation et face au scandale de la situation, la ministre du Travail elle même n’a pas validé le licenciement.
En résumé, Khadidja, déléguée syndicale SUD Santé Sociaux, aide médico-psychologique et lanceuse d’alerte a joué son rôle de représentante du personnel et était dans son droit de dénoncer les mauvaises conditions de travail et de traitement qu’elle a pu constater (médicaments et nourritures périmés, résident nu laissé au sol…).
Mais le 20 novembre, un huissier a déposé au domicile de Khadidja une nouvelle convocation à un entretien préalable à sanction pouvant aller jusqu’au licenciement ! Le 6 décembre, lors de cet entretien, on lui a reprochée les faits suivants.
Tout d’abord, Korian a réitéré ses accusations datant de la précédente procédure, pourtant retoqués par le C.E et l’inspection du travail !
C’est déjà scandaleux mais l’employeur Korian va plus loin.
Korian se permet de reprocher à Khadidja le contenu de certains tracts de SUD Santé Sociaux dénonçant notamment la présence de médicaments périmés.
Nous rappelons que si Korian a des choses à redire sur le contenu d’un tract syndical, il doit s’adresser au syndicat et non pas menacer de licenciement une déléguée syndicale ! Rappelons, à toutes fins utiles, que la présence de médicaments périmés a été confirmé par un audit interne, commandé par Korian, lors d’une réunion du comité d’hygiène santé condition de travail… où l’inspection du travail était présente ainsi qu’une juriste du groupe korian et une RRH Korian!
Enfin, Korian évoque un courrier d’un collègue qui se plaint que, avec Khadidja, « Chaque semaine [il y a un ] fait nouveau dans l’établissement ». Il faut rappeler que, suite à un accident du travail, Khadidja n’a travaillé qu’une demi-journée depuis le 17 janvier. La ficelle est une nouvelle fois trop grosse alors qu’une procédure est en cours au pénal pour faux témoignages en lien avec la précédente tentative de licenciement…
A l’image des collègues, leurs syndicats et les familles qui sont venus soutenir Khadidja le 6 décembre, nous vous invitons à faire de même en signant cette pétition !
Disons-le haut et fort, ces pratiques d’un autre temps doivent cesser ! Ensemble levons la chape de plomb des mauvais traitements dans les EHPAD.
KORIAN A ESSAYÉ DE LICENCIER UNE LANCEUSE D’ALERTE
Il y a peine un mois, nous avons fêté la défaite en rase campagne de notre employeur Korian. Après un an de procédure, leur tentative de licenciement d’une de nos déléguée syndicale a échoué. Même la ministre du Travail les a lâchés et n’avait pas autorisé le licenciement. Il faut dire que ça aurait fait tache de valider le licenciement d’une salariée qui avait dénoncé la maltraitance, les abus, l’injustice et des dysfonctionnements (médicaments et nourritures périmés, résident nu laissé au sol…).
Alors que les collègues de l’établissement concerné ont soutenu par leur vote notre déléguée syndicale il y a 2 semaines et l’ont ré-élue au CSE.
Alors que SUD Santé Sociaux a constaté nationalement de multiples irrégularités durant ces élections.
Alors que la grande mobilisation du 5 décembre est sur toutes les lèvres.
Vendredi 6 décembre, notre collègue Khedidja, AMP, déléguée syndicale SUD qui défend la cause du personnel et des résident-es, lanceuses d’alerte, est à nouveau convoquée à un entretien préalable à sanction pouvant aller jusqu’au licenciement !
NE NOUS LAISSONS-PAS BAILLONNER !
Il est à noter que depuis la fin de la procédure précédente, entre la fin de son arrêt de travail, la campagne électorale et un repos bien mérité, Khedidja n’a travaillé qu’une demi-journée ! SUD est curieux de savoir ce qu’on lui reproche. Nous sommes d’ores et déjà convaincus que c’est une nouvelle tentative d’intimidation pour que la chape de plomb soit maintenue sur les salarié-es et les familles des personnes âgées dans les EHPAD.
Salarié-es de Korian, une attaque contre l’une d’entre-nous et une attaque contre nous toutes et tous !
NOTRE MEILLEUR RÉPONSE : NOTRE FORCE COLLECTIVE !
Au lendemain de la grève du 5 décembre,
Rassemblons-nous à 10h le 6 décembre devant l’établissement de Khedidja !
Korian Villa d’Azon, 18 Rue Jean Mermoz, 89100 Saint-Clément
Nous invitons les collègues ne pouvant pas venir à faire grève et à se rassembler devant leur établissement à partir de 10h30 pour exprimer leur soutien.
Nous vous invitons aussi, familles, habitant-es à interpellez vos élu-es ! Écrivez aux établissements Korian proches de chez vous !
Les bureaux de vote viennent d’ouvrir à Korian ! Tout le personnel est appelé aux urnes ! A vous de jouer pour vos métiers, pour vos carrières, pour vos résidents, et pour votre santé au travail. A vous de jouer aussi à notre quiz !
Votez SUD Santé Sociaux Solidaires
Ils ont rythmé notre campagne sur les réseaux sociaux. Vous les avez adoré. Les revoici en intégralité : NOS QUIZ !
Vous êtes indécis-e ? même après notre super campagne !
à SUD Santé Sociaux Solidaires nous sommes particulièrement attentif au bon déroulement des élections. Comme à notre habitude, nous vous mettons à contribution. C’était le cas avant, c’est maintenant le cas pendant et ça sera le cas après !
Ce mercredi 13 novembre 2019, c’est jour de vote à Korian. Tout le personnel à rendez-vous dans les urnes ! Il n’est pas trop tard si vous avez raté les dernières infos à ce sujet, vous pouvez suivre ce lien pour découvrir ce que SUD propose.
et surtout Votez et faites voter SUD Santé Sociaux Solidaires !
Si vous votez par correspondance aux élections pro à Korian, on vous a fait un petit tuto vidéo de 2 minutes. 1 votant-e , 4 enveloppes, une seule option : le vote SUD Santé Sociaux – Solidaires !
Ne trainez pas, tout doit partir par la poste avant samedi ! Sinon il faudra vous rendre au bureau de vote dans votre établissement Korian ce mercredi 13 novembre entre 8h et 16h.
Bon visionnage et passez le mot aux collègues ! ✊✌️
Pour nous, salarié-es, on sait pourquoi on a choisi ce métier. On est en phase avec nos valeurs humaines et on voit au quotidien ce qu’on apporte aux résident-es et aux patients. On sait pourquoi on revendique, et nos motivations sont carrément plus saines que d’engraisser les actionnaires ! Mais quand tout se dégrade, que « tout fout le camp » comme disent les résident-es, et que les restrictions s’intensifient, nous nous posons la question.
Que voient les chefs de service de Korian le matin dans la glace ?
Nous on se bat pour que nos métiers gardent du sens, on se bat pour nos patients, nos résidents… Alors que les choix stratégiques de Korian, les croissances à de Chiffre d’Affaire à 8% et les versements de dividendes ne conduisent qu’aux organisations dégradées qu’on connaît, au sous-effectif chronique, au non-remplacement, manque de protection, manque de repas, salaires insuffisants…
Ça gratte sur tout : les Congés-Payés, les formations, les primes, les heures sup, les plannings à trou ou encore les postes non remplacés… alors que l’argent dans le groupe Korian, il y en a tellement !
Et “sur le terrain” qui est chargée de mettre en œuvre cette stratégie? Les directions et les chefs de service.
Mais alors, collègues, on vous interpelle : ça vous sert à quoi tout ça ? Quel sens donnez-vous à votre métier ?
On vous en a déjà surement parlé de vive voix au boulot. Vos ami-es vous ont peut-être invité à vous confier à ce sujet. Votre famille aussi ?
Vous nous dites : “Je fais ce que qu’ON me demande de faire”. Mais « On » c’est qui ?
Et que faites-vous quand ce “on” donne des ordres irresponsables, dangereux, voire illégaux. Quand vous savez que c’est la loi du profit et non pas la voix de la raison : celles des collègues, des résident-es et des patient-es ?
Nous savons que vous subissez des pressions de “plus haut”. Que la course aux objectifs inatteignables assortis de consignes irresponsables vous font aussi craquer. Et que les syndicats de votre collèges (UNSA et CFDT) plaident pour les primes d’objectifs mais ne vous défendront pas du mal et préféreront rester dans les petits papiers de la direction. Même lorsque les affaires sortent dans les médias…
D’ailleurs “plus haut”, les Directrices et Directeurs d’établissements Korian, Ehpad ou SSR, que voyez-vous le matin dans votre glace ?
Une enquête “Kommunity” menée cette année par Ipsos à la demande de Korian, fait apparaître que près de 1 directrice ou directeur Korian France sur 4 (23%) ne fait pas confiance à la politique du groupe Korian ! Sic. 36% des salariés indiquent par ailleurs qu’ils ne recommanderaient pas Korian en tant qu’employeur à un de leur proche ! (c’est encore pire qu’en 2017) sans surprise, ce nombre est quasi identique (35%) pour ceux qui ne recommanderait par un établissement Korian à un de leur proche… La sécurité et la santé au travail sont également en recul… Comme un écho à nos dernières dénonciations.
Et encore cette enquête était une commande de l’employeur avec les biais que cela comporte.
Mais revenons en aux directions de sites : Elles qui subissent des restrictions et des consignes aberrantes mais qui n’ont pas le droit de s’en plaindre. Pire, l’ADN de leur relation à l’employeur les obligerait à foncer dans un mur si on le leur demande, quitte à se mettre dans l’illégalité
C’est ça le sens de leur métier ? C’est pour ça qu’elles ou ils l’ont choisi ? Leur salaire en vaut il la chandelle toute fondue et la culpabilité des traitements infligées aux résident-es, patient-es et “collaboratrices” et “collaborateurs” comme vous dites ?
Pour les Chefs de service, comme pour les Directrices et Directeurs
Qui va payer les pots cassés lorsque le scandale va éclater (Et il éclatera) ? Qui va traîner des casseroles toute sa vie derrière son CV, en cas de procès pour « non respect de l’obligation de sécurité », « harcèlement », « discrimination », « exercice déloyal du contrat de travail » du collaborateur, manque de neutralité, collusion ou même fraude dans le processus électoral ? Et des procès y en aura !
Dans tous ces cas là, le juge ne saurait entendre que le cadre ou la direction a juste obéi à ce que ses supérieures attendaient…
Quant aux directions générales, sont elles encore récupérables ?
Avec le temps, il leur est impossible d’ignorer la gravité des situations et les conséquences de leurs actes. Pour elles, quelle sera la sanction, pour leurs fautes sinon pour leurs délits, lorsque le scandale éclatera ?
Au fil du temps, Sud a reçu quantité de dossiers, et autres preuves à charges à tous les niveaux hiérarchiques de l’entreprise et qui dénoncent et mettent en lumière des systèmes encore plus que des fautes : sur des pratiques électorales, des montages fumant de gros sous, des instrumentalisations et autres délits volontaires, et là encore on ne vous parle même pas des pratiques discriminatoires.
Toutes ces informations témoignent à la fois de la gravité et ou de l’illégalité de certaines situations mais aussi de la parfaite connaissance qu’en ont les responsables et certains syndicats complices. Affaires à suivre…
PS : les repentis peuvent continuer à nous abreuver de documents de preuves et autres dossiers précieux. ;-)
Les élections arrivent à Korian, vous avez été plusieurs à nous demander “ben alors pour les élections vous n’aviez personnes dans le Sud de la France ou bien ? “. Et oui nous n’avons pas pu déposer des listes de candidat-es dans les CSE du Sud. Ou plutôt on nous en a empêché. On vous explique pourquoi et, vous allez voir, le féminisme de pacotille à Korian en prend pour son grade.
L’employeur a pourtant l’obligation légale de rester neutre et équitable vis-à-vis des syndicats. On vous laisse juger. Autant vous dire que ça a pas facilité notre taf pour trouver des candidat-es.
Notre article sur la baffe que SUD a mis à Korian, à l’UNSA et la CFDT
Toujours est-il que malgré les pressions subit, nous avions des candidats prêts à candidater dans les 3 CSE “Senior” et “Santé” du sud de la France. Ce qui aurait permis de proposer à plus de 5000 collègues “employé-es” de voter SUD Santé Sociaux – Solidaires aux élections du 13 novembre.
Problème : les “candidats” étaient des “candidatEs”.
Avec les difficultés rencontrées, nos listes étaient incomplètes. Dans certains cas les collègues étaient même seules à se présenter. Dans un autre cas, elles étaient deux femmes au lieu d’une. Et bien, tenez vous bien, alors que l’on frôle voir dépasse les 80% de femmes “employées” à Korian, nos liste ont été refusées parce qu’il manque… des hommes !
On entend déjà pourtant les beaux discours de fin novembre où la fondation Korian nous explique que “le soin se conjugue au féminin”. Les petits fours auront bon goût on espère (gare à la fausse route). Les beaux quartiers de Paris seront en tout cas un écrin parfait pour votre féminisme bourgeois à peine voilée.
13ème Plateau de la Fondation Korian « Le soin se conjugue au féminin ! »
Interrogez vos direction à ce sujet, ils auront surement reçu un “mémo interne” de la direction RH expliquant qu’ils ne font qu’appliquer la loi. Que tout cela provient d’une jurisprudence de mai dernier. Que le sujet a été évoqué dans l’accord pré-électoral et validé par des syndicats respectables (UNSA (encore eux), CFDT (encore eux), CFE-CGC, CFTC et FO). Que ce n’est pas du tout pour faire barrage à un certain syndicat et pas du tout pour empêcher la candidature de collègues femmes du collège “employé-es”.
Et vous savez quoi, ils ont peut-être même raison. La loi sur la parité aux élections pro est nécessaire pour faire que plus de femmes soient représentantes du personnel. Mais, déclinée dans nos secteurs de la santé et du social où les femmes sont sur-représentées, cette loi nous oblige à trouver des candidats hommes et empêche des femmes de candidater “solo”. C’est aberrant. Nous travaillons avec notre syndicat pour faire évoluer la loi et la jurisprudence. Cette histoire n’est donc pas terminée !
Mais pour autant, la direction de Korian n’a aucune excuse : vu le contexte de nos métiers ultra féminisée, ils auraient très bien pu “laisser passer”. Il ne l’ont pas fait. A l’inverse, à SUD Santé Sociaux – Solidaires, en tant que syndicat réellement féministe, nous n’attaquerons jamais une liste de candidates d’un autre syndicat au prétexte qu’il n’y a “pas de mecs”.
En plus des mecs candidats pour SUD Santé Sociaux – Solidaires on aurait pu en avoir s’il n’y avait pas eu un sursaut de zèle patronale pour dérouter de nos listes ces « minorités » si précieuses à l’employeur.
on aura l’occasion d’en reparler dans un prochain article
En conséquence, plusieurs milliers de salarié-es Korian de la moitié sud de la France n’auront pas le pouvoir de voter pour SUD Santé Sociaux Solidaires le 13 novembre.
A toutes les collègues “Nordistes”, vous savez ce qu’il vous reste à faire pour équilibrer !
SUD Santé Sociaux Solidaires candidate dans plusieurs CSE de Korian. Voici ce qu’on vous propose. Si ça vous plait et bien votez SUD Santé Sociaux Solidaires et passez le mot.
notre profession de foi SUD Santé Sociaux Solidaires pour nos élections de 2019. dispo aussi en PDF
Nous proposons autre chose
Vous allez voter pour vos représentant-es au CSE (le nouveau Comité d’Entreprise à la sauce Macron) pour les 4 prochaines années. On vous le dit tout de suite, nous, à SUD, on ne repart pas pour 4 ans comme ça. Et on espère que vous aussi vous attendez autre chose pour vos métiers, pour vos carrières, pour vos résidents, et pour votre santé au travail.
4 ans de
sous-effectifs et de conditions de travail calamiteuses en EHPAD ou dans les
cliniques, avec des reportages tous les semestres sur la maltraitance.
4 ans avec de bas salaires bloqués pendant que les actionnaires s’engraissent. 4 ans de sketch en Comité d’Entreprise et dans nos établissements où la direction répète que tout va bien.
LE SYNDICAT, C’EST VOUS ! VOTRE AVIS COMPTE !
C’est par le nombre qu’on devient plus fort et que votre voix pèsera enfin. Les victoires obtenues sont justes phénoménales en proportion du nombre d’élu-es SUD en 2016. A l’époque, on ne se connaissait pas encore ou si peu. Les promesses vides de certains autres syndicats amis des patrons semblaient alors alléchantes. Alors imaginez tout ce qu’on pourra obtenir si vous votez en masse pour SUD !
Salaires, conditions de travail, effectifs… Et les N.A.O on en cause :-( ? Nous avons raison d’être en colère !
Voyages Voyages Il y aura toujours des voyages, des reduc’, des bons plans, comme avant, un budget pour cela est obligatoirement pourvu. Les élus qui ne vous parlent que de ça ne savent rien faire d’autres et sont les moins capables de vous représenter et de vous défendre. Ils n’ont que des bonbons à proposer… Vos conditions de travail, vos métiers, votre santé, votre carrière, vos résident-es méritent bien mieux que ça.
COMME LES URGENCES DANS LES HÔPITAUX : ORGANISONS-NOUS ET METTONS LA PRESSION
Plutôt que des salarié-es sous-pression, muselé-es et apeuré-es, protégeons-nous les un-es les autres, soyons toutes et tous lanceuses d’alertes, remettons-en une couche chaque fois que l’urgence l’impose !
« SUD » UN SYNDICAT « SOLIDAIRES UNITAIRES DÉMOCRATIQUES »
Salarié-es, soyons
Solidaires et plus forts dans nos établissements, dans nos régions et
nationalement. Ne nous laissons plus écraser ni diviser par nos différences
d’uniforme, de couleur de peau ou de culture. Korian est une multinationale
puissante, soyons soudé-es et internationales !
Nous sommes
plus nombreux que les dirigeants et portons toute l’activité à bout de bras. Construisons
nos revendications collectives et le changement dans l’unité et par la
lutte chaque fois que nécessaire. Nous ne sommes pas les bras-droits des directions.
Tissons plutôt des liens partout, préparons-nous, formons-nous, les grèves
massives nous donnent raison : syndiqué-es, non-syndiqué-es c’est tous et
toutes ensemble qu’on va gagner !
Faisons entrer la démocratie à Korian. Ne laissons aucune place à la discrimination, au harcèlement. Protégeons les lanceuses d’alerte. Soyons aussi exemplaire dans le fonctionnement de notre syndicat. Faisons circuler largement les informations et donnons la paroles aux salarié-es.
POUR LES 4 PROCHAINES ANNÉES, SUD VOUS DONNE DONC RENDEZ-VOUS ! ALLEZ, REJOIGNEZ-NOUS !
Dans les urnes en votant SUD Santé Sociaux - Solidaires, Pour tourner la page d’un syndicalisme de collusion.
Dans nos sections locales et syndicats départementaux Pour faire part de vos problèmes, idées et revendications !
Dans nos formations syndicales, Pour nous connaître, apprendre à militer, comprendre les enjeux.
Dans notre blog et page facebook, Véritable QG de tous les salarié-es de Korian, vous y retrouverez l’actu de la boîte, des infos pratiques sur nos métiers, ce qui se passe au CSE et nos mobilisations.
Dans les luttes, seules à même de réellement infléchir le cours des choses, Et vous verrez, ça change la vie.
Le 13 je vote SUD Santé Sociaux Solidaires
Votre décision est prise ! bien bien bien ;-) On vous propose deux trucs importants.
Khedidja notre déléguée syndicale SUD à Korian ne sera pas licenciée. Après plus de 4 mois d’attente, la non-décision de la ministre clôture ce dossier rocambolesque qui a commencé il y a presque un an. Nos patrons et l’UNSA Korian n’en sorte pas grandi… et c’est un euphémisme.
Après un premier refus par le Comité d’entreprise, un deuxième refus par l’inspection du travail voici le 3ème refus par la ministre. et un, et deux, et trois / zéro.
Nous avions dès le début de cette affaire dénoncé ces sales manigances. Le but était clair : faire taire les lanceuses d’alertes, casser la dynamique de développement de notre syndicalisme sans compromission etnous priver nous, salarié-es de Korian, de nos moyens de défense.
Et bien c’est raté !
Mais commençons donc par deux petites mises au point
Notre employeur est ridiculisé, même la ministre du Travail l’a lâché devant la gravité de la situation. Notre syndicat SUD à Korian a su trouver les moyens pour réagir et gagner le rapport de force. Nous sommes maintenant en pleine expansion et grâce à vous on va faire un carton aux élections ! A bon entendeur !
Au tour de l’UNSA Korian maintenant… C’est en effet l’UNSA Korian qui a amorcé la procédure en faisant une parodie d’enquête avec la CFDT Korian en guise de caution. En ayant soutenu activement cette machination vous avez montré votre vrai visage aux salarié-es et n’avez définitivement de “syndicat” que le nom. Et vos propos scandaleux où vous avez osé comparer la situation d’une lanceuse d’alerte avec celle d’un harceleur sexuel on n’est pas prêt de les oublier (et toutes les copines féministes non plus).
Aux syndiqué-es, sympathisant-es et électeurs/électrices de l’UNSA Korian. Ces gens s’expriment en votre nom ! Interpellez vos représentant-es, demandez des comptes, constatez l’enfumage et prenez vos responsabilités. Ce qui s’est passé est grave et il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ! (Si besoin on vous fournit la paire de ciseaux pour découper votre carte).
Ceci étant dit, maintenant merci à toutes et à tous pour votre soutien ! :-)
Merci aux très nombreuses et nombreux signataires de la lettre ouverte à la ministre et à vous qui avez relayé l’info,
Merci aux collègues et camarades qui ont participé aux rassemblements de soutien,
Merci aux journalistes qui ont participé à faire éclater la vérité et à nos avocats,
Merci aux camarades de la CGT Korian pour leur soutien. Unité face à la répression !
Merci aux élu-es du C.E Korian qui ont tenu bon face à la pression du patron et même, pour certain-es, en désaccord avec leur propre syndicat,
Merci à toutes les familles qui nous ont soutenu depuis le début,
Merci à l’inspection du travail et ses rapports d’enquête sans ambiguïté,
Merci à notre Syndicat SUD Santé Sociaux et notre Union Syndicale Solidaires,
et surtout merci à l’ensemble des travailleuses et travailleurs qui s’occupent des personnes âgées et qui luttent pour des meilleures conditions de travail et de prises en charge.
à vous toutes et tous c’est aussi votre victoire !
Voyez, comme toutes et tous étaient de notre côté alors que la direction de Korian n’avait que l’Unsa et et de la CFDT avec elle…Sans vous toutes et tous, le rapport de force aurait été inversé et nulle doute que la décision de la ministre aurait été différente… Comme dernièrement à “La Poste”, “SFR” ou encore “EDF”.
Quelle seront les suites de tout ça ?
Ben du pénal, nous comptons bien obtenir justice et condamnations : menaces, racisme, diffamation, discrimination et faux témoignages ! C’est très très grave et on a du lourd.
Du prudhomme aussi, en plus de Khadija deux autres camarades se sont prises une mise à pied et un averto. On va faire sauter tout ça fissa.
Un film, on hésite entre un film français ou une super production Nitflex. ;-)
Et surtout les élections du 13 novembre : Votez SUD Santé Sociaux Solidaires et ne soutenez pas par votre vote des syndicats qui co-organisent la répression avec nos patrons.
A la prochaine affaire de ce type on réagit toutes et tous ensemble en faisant grève pour que cesse la répression et que vive notre liberté d’expression à Korian, chiche ?
Et d’ailleurs c’est l’occasion de l’ouvrir et de faire sauter la chape de plomb. N’hésitez-pas à nous remonter vos témoignages sur vos conditions de travail et les conditions d’accueil de nos aînées.
Des alertes ignorées par les autorités, des tentatives d’intimidation sur celles et ceux qui dénoncent les dangers, de gros efforts de comm’ ou de relations hauts placées pour cacher la vérité, un respect des droits à géométrie variable, des histoires de gros sous, des connivences avec le pouvoir… Et au final les usagers qui trinquent.
Non pour une fois on ne parle pas de Korian mais de l’entreprise Servier et du scandale du médiator. Mais avouez qu’on pourrait confondre, non ?
L’affaire du Mediator est une affaire sanitaire et judiciaire concernant les personnes s’estimant victimes de la prise de benfluorex, commercialisé sous le nom de Mediator par les laboratoires Servier.
Alors qu’à raison France Culture se questionne : “Un scandale sanitaire comme celui du Médiator est-il encore possible ?” combien de salarié-es Korian, élu-es ou non, ont déjà entendu le fameux refrain syndrome du “tout va bien” en faisant remonter des incidents ou des alertes ? Combien se sont vus intimidés ou menacés pour que la pilule de la méthode Coué puisse continuer à opérer sur d’autres ?
L’État, les collectivités locales et les autorités sanitaires sont au courant. Les articles de presses s’accumulent, les courriers et pétitions des salarié-es aux agences régionales de santé aussi. Mais, on ne peut pas à la fois ouvrir un marché juteux à des actionnaires (le fameux “or gris”) et se préoccuper réellement de ce qui se passe dans les EHPAD et les cliniques.
La recherche de profits à tout prix, la faim de gros sous, justifie-t-elle les moyens ? Pour nous la réponse est claire : c’est Non et ce sera toujours Non !
Il y a eu Servier et le Meditator. A Korian, il y a eu par exemple Marseille, puis Lyon, plus récemment Toulouse, et bien sûr Villa d’azon…
Faut-il davantage de signaux ? Non !
Maintenant comptons avant tout sur nos forces pour inverser la vapeur. L’histoire à plusieurs fois montrer que notre nombre réussit mieux que les politiques. C’est avec conviction que nous, salarié-es korian agissons, pour que l’Humain, la Santé, le Soin et la Vie, passe d’abord et toujours, avant les profits.
Salarié-es du secteur, organisons-nous ! Familles des personnes âgées, défendons ensemble nos aînées ! Et à toute la population qui a peur de finir en “maison de maltraités” nous martelons que rien n’est immuable !
ça y est nous avons déposé les listes des candidat-es SUD Santé Sociaux aux élections pro de Korian. Voici une petite présentation de nos listes accompagnée d’une autre excellente nouvelle.
Allez commençons par la première bonne nouvelle. Vous avez suivi avec beaucoup d’intérêt les affaires qui nous opposent depuis des mois à Korian concernant la demande de licenciement de Khedidja, notre déléguée syndicale, à l’approche des élections.
Plusieurs SUDistes d’autres boîtes ont subi ce genre de procédure et ont fini par se faire lourder… Nous nous sommes aguerri-es ! Pour se débarrasser d’une salariée lanceuse d’alerte qui dénonce inlassablement ce que vous êtes si nombreuses à nous faire remonter presque quotidiennement, on a eu droit à tout ! Mensonges, faux témoignages, intimidation, acharnement, menaces…
La décision est tombée : Khedidja ne sera pas licenciée, elle est même tête de liste SUD pour le CSE Seniors Nord.
Nous ferons un article plus poussé et des remerciements à nos soutiens très prochainement. Et sur le fond, nous sommes loin d’avoir dit notre dernier mot, des procédures juridiques sont en cours.
N’en déplaise à la direction et à l’UNSA Korian leurs mensonges et autres malhonnêtetés feront long feu !
Mais c’est surtout à vous salarié-es de Korian de vous exprimer face à ces pratiques inacceptables. En particulier par votre vote lors des élections du 13 novembre.
Demandez donc aux candidat-es UNSA ce qu’ils et elles pensent de cette affaire et s’ils et elles sont prêt-es à assumer leurs fautes et responsabilités aux côtés de la direction générale…
Aux élections vous pourrez donc voter « SUD Santé Sociaux Solidaires » avec deux listes SUD complètes dans les CSE Seniors et une liste de choc dans les SSR et HAD
C’est la deuxième bonne nouvelle, SUD se développe à Korian à toute vitesse ! Les CSE – comité social et économique – remplacent nos Comités d’entreprises. Vous avez donc le pouvoir de voter « SUD Santé Sociaux Solidaires » dans les 3 CSE suivants :
CSE Seniors Nord
CSE Seniors Ouest
CSE Santé Nord
C’est tellement beau que la direction et leurs syndicats paniquent. Horreur, malheur ! Partout des salarié-es qui revendiquent et qui défendent leurs droits !
Oui on sait “le syndicat SUD qui ne candidate que dans le Nord” c’est chelou. On nous l’a déjà faite ! Mais sachez qu’on nous empêche de présenter des listes composées exclusivement de collègues femmes dans le Sud !
Et encore on ne parle pas de difficultés pour accéder à vos établissements à la différence de certains autres syndicats. On l’a déjà évoqué dans cet article.
On vous expliquera tout ça dans un prochain article.
Suite des mobilisations pour les conditions de travail et de prise en charge dans les EHPAD. Avec plusieurs syndicats, associations et des collectifs (en particulier “l’interurgence” le collectif des urgentistes) nous appelons à frapper un grand coup le 15 octobre.
Comme le reconnaît elle-même Sophie Boissard, notre directrice générale, en conclusion d’une pleine lettre d’autosatisfaction adressée aux salariés :
à Korian l’association des salariés à la prise de décision c’est pas ça…
à Korian la formation, c’est pas ça…
à Korian le Contrat Social, c’est pas ça non plus…
Pourtant les profits, les bénéfices et les dizaines de millions d’euros de dividendes aux actionnaires ça y va !
Pour quémander au ministère le licenciement d’une salariée qui fait remonter des dysfonctionnements et problèmes graves c’est facile (d’ailleurs on a une bonne nouvelle à vous annoncer demain). Mais pour augmenter les effectifs et les salaires on attend encore, on attend toujours… Nous sommes pas du genre à attendre l’autre jour !
On sait bien que nos pétitions ça chiffonne les directions, ça contraste avec d’autres syndicats à Korian qui préfèrent prendre des cafés dans les bureaux du siège.
Alors que nous on gueule, on manifeste, bref on agit !
Mais comme les différentes alertes peinent à faire échos dans la tour d’ivoire des dirigeants, nous avons décidé pour le 15 octobre de frapper un grand coup, et surtout en trés trés grand nombre !
Pour nos salaires, Pour nos carrières, Pour nos conditions de travail, Pour nos Vies et celles des Résidents, Pour être entendu, respecté et pris en compte, Pour que le sous-effectif cesse, Pour que les économies de bout de chandelles s’arrêtent Contre les profits qui passent avant l’humain
Pour toutes ces raisons, mais aussi par solidarité avec les autres EHPAD, les SSR, les HAD, les hosto, le secteur de la santé, le travail social, avec les retraité-es,
nous appelons toutes et tous à une grève massive, généreuse et déterminée dans la joie et l’action : Le 15 octobre.
Plusieurs rassemblement auront lieu dans toutes la France.
Des collègues d’un établissement nous ont envoyé une pétition signée largement. Elle concerne les dernières Négociations Annuelles Obligatoires (N.A.O) et la fin de la prime du 13ème mois. Elle illustre bien la situation dans laquelle nous sommes toutes et tous et nous la relayons.
La pétition
Mesdames, messieurs,
suite à la nouvelle distribution de la prime du 13ème mois et après concertation dans l’équipe nous sommes déterminés à vouloir garder moitié en juillet (pour les vacances) et moitié en décembre (pour les cadeaux de Noël).
Vous pouvez penser bien sûr que la somme attribuée tous les mois à chacun pourrait être mise de côté et que cela reviendrait au même, mais avez-vous pensé aux personnes qui touchent des aides telles que la prime d’activité (calculée tous les 3 mois) sera supprimée, ou encore aux personnes dont les fins de mois sont difficiles qui vont profiter de cette somme pour les aider, mais quand arrivera juillet (pas de vacances) et décembre (pas de cadeau).
La Pétition est signée par une trentaine de collègues de l’établissement
Nos commentaires à SUD Korian
Tout d’abord nous saluons les collègues qui se bougent. Une pétition c’est bien souvent un premier pas et nous invitons les collègues des différents établissements à les démultipler et les populariser. Nous avons conçu ce site et notre syndicalisme pour cela !
Pour SUD Korian, cette pétition illustre parfaitement la signature à la légère de l’accord de N.A.O par les syndicats UNSA, CFDT et F.O à Korian.
Au fait on enfonce le clou : SUD n’a pas signé cet accord. Nous n’avons pas (encore) l’honneur de participer aux négociations. Ça changera après les prochaines élections en fonction de ce que vous mettrez dans l’urne.
« A la légère » donc, car on ne modifie pas d’un coup de stylo les délicats équilibres économiques des salarié-es et de leurs familles. Quand il y a des salaires raz-les-paquerettes dans la boîte on ne fait pas ça ! Et ce n’est pas la peine de nous parler de contreparties. Et oui nous sommes au courant, un « salaire » c’est plus solide qu’une « prime ». Mais quand on est un syndicat digne de ce nom, on essaye de mettre la pression à l’employeur en organisant des grèves pour l’augmentation des salaires !
Nous méritons mieux que ça, mobilisons-nous et exigeons des augmentations de salaire !
Salaires, embauches, conditions de travail !
Les services d’urgences montrent la voie, une mobilisation se prépare pourle 15 octobre dans les EHPAD et l’aide à domicile. Elle s’inscrit dans la suite des actions de ces dernières années. Nous vous donnons rendez-vous ce jour-là.
Vous travaillez ou avez travaillé dans un établissement Korian (EHPAD, SSR, HAD, Résidence service, siège…) ? Alors nous avons besoin de vous et de ce dont vous avez pu être témoin. C’est pour nous aider à notre inlassable tâche de défense des salarié-es, de nos conditions de travail et des conditions de prise en charge de nos ainé-es.
Avez vous déjà été témoin de situation de :
Discrimination, harcèlement, suicide ou tentative de suicide d’un salarié, manque de matériel, manque de personnel, défauts de soin, non respect du cadre légal, de maltraitance institutionnel ?
Pourquoi cet appel à témoin et pourquoi maintenant ?
Nous sommes actuellement en lien avec le défenseur des droits. “Le Défenseur des droits veille au respect des droits et libertés“ nous dit la Constitution. Il faut dire que nos derniers échanges concernant la situation de Khedidja, une de nos déléguées syndicales qui est menacée de licenciement après avoir dénoncé des dysfonctionnements, les ont un peu fait halluciner. Hasard du calendrier, dernièrement il a fait un rapport sur la discrimination des personnes syndiquées.
D’ailleurs avez-vous signé la lettre ouverte à la ministre pour soutenir Khedidja ?
A une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire (G. Orwell)
Le recensement de tous vos témoignages est important. Lorsque nous effectuons des signalements graves, il est trop fréquent d’entendre que “la direction n’était pas au courant”, “c’est un cas particulier”, “c’est accidentel mais d’habitude tout va bien” ou qu’en fait “il n’y a pas de problème”.
Cet appel à témoin peut faire la différence entre un cas isolé et une situation plus générale. Entre un “pépin” et un “système”. Les causes profondes et les responsabilités ne seront pas les mêmes.
Dans le premier cas le responsable est souvent tout trouvé : ce serait untel qui s’est trompé, ou qui a fauté, ou qui sera sanctionné… et fin de l’histoire. Alors que dans le second cas, ce serait la direction, les directives, les pratiques ou politique groupe qui pourraient être en cause.
Les témoignages sont une aide précieuse pour améliorer les situations collectives et faire bouger les choses. Les petits ruisseaux font les grandes rivières qui nettoieront les écuries d’Augias.
Les élections professionnelles approchent. Demain vous allez avoir un affichage dans vos établissements avec « qui peut voter » (électeurs/électrices) et « qui peut candidater » (éligible). A vous de vérifier si tout va bien et il faut réagir vite en cas d’oublie. On fait le récap’.
Et oui les élections approchent, c’est dans 6 semaines. Les « sudistes » – adhérent-es de notre syndicat SUD) font le tour des établissements. Vous les avez surement croisé-es à l’intérieur des locaux ou des fois juste à la sortie au petit matin pour vous remettre de l’information sur vos élections et surement aussi sur le projet de casse des retraites.
A SUD, comme d’hab’, nous jouons la transparence. Nous avons mis à votre disposition les accords et calendrier concernant les élections. Ils sont disponibles sur cette page.
Ce lundi 30 septembre donc c’est le jour où votre direction doit afficher :
qui peut voter (les « électeurs et électrices)
qui peut candidater (les éligibles dans le jargon)
A Korian, pour pouvoir voter, il faut avoir 3 mois d’ancienneté dans la boîte. Pour pouvoir candidater, il faut au moins 1 an d’ancienneté.
En résumé, si vous avez au moins 3 mois d’ancienneté, vérifier bien si votre nom apparait sur l’affiche de votre direction, si ce n’est pas le cas, demandez très rapidement des explications et un correctif à votre direction. N’hésitez-pas à nous contacter (sur notre facebook ou avec notre formulaire de contact par exemple) si vous voulez un avis ou un peu de soutien.
Et on dit ça on dit rien, mais si vous hésitez encore pour candidater avec votre syndicat SUD ben c’est le moment de se décider ;-)
Nous avons écrit une lettre ouverte à l’attention de la Ministre du travail. Elle aborde la demande scandaleuse de Korian de pouvoir licencier notre déléguée syndicale, M. Khedidja, Aide médico-psychologique et lanceuse d’alerte. Collègues, salarié-es du secteur ou non, familles de personnes âgées en EHPAD, nous avons besoin de votre soutien !
Korian vous demande d’autoriser le licenciement d’une représentante du personnel qui a joué son rôle d’élue. Elle a mis sur la table les dysfonctionnements de sa structure, les impacts que cela a sur les salarié-es mais aussi sur les personnes âgées accueillies.
Korian vous
demande d’autoriser le licenciement d’une déléguée syndicale SUD Santé Sociaux
– Union Syndicale Solidaires. Alors que les élections professionnelles auront
lieu dans quelques semaines dans cette entreprise et que Khedidja bat la
campagne électorale avec les autres militantes de la section syndicale.
Comme vous le
savez, cette histoire scandaleuse a de multiples volets, des procédures
juridiques sont d’ores-et-déjà lancées et certains chapitres se régleront
devant le conseil des Prud’hommes et devant les tribunaux au pénal.
C’est donc à vous de décider, Madame la Ministre, depuis juin dernier.
Vous
connaissez le contexte catastrophique dans les EHPAD.
Madame Buzin,
ministre des Solidarités et de la Santé, a été interpellée à plusieurs reprises
par les salarié-es du secteur et de l’aide à domicile. Des reportages
provoquent régulièrement un émoi important dans l’ensemble de la population.
Des collectifs de familles d’usager-es se forment et se mobilisent régulièrement.
Cette situation n’est pas sans faire écho à la mobilisation dans les services
d’urgence des hôpitaux.
Autoriser le
licenciement de Mme M. Khedidja serait un triple signal envoyé aux salarié-es,
aux employeurs et aux usager-es des EHPAD.
Cela montrerait le désintérêt de l’ensemble du gouvernement sur la manière dont on traite nos aîné-es dans les EHPAD et le rôle que les salarié-es peuvent jouer en tant que lanceurs et lanceuses d’alerte,
Cela entretiendrait le sentiment d’impunité qui règne dans un secteur fortement féminisé en matière de respect du droit du travail,
Cela en dirait long sur le peu de cas que vous faites de la notion de “salarié-e protégé-e”, concept juridique pourtant essentiel à l’exercice d’un mandat électif ou syndical dans une structure privée.
Ce n’est pas
la première fois que des syndicalistes de l’Union Syndicale Solidaires et
d’autres organisations syndicales font face à ce genre de procédure.
Sachez donc
que les salarié-es dans leur globalité, de la Santé, du Médico-social, du
Social en particulier ainsi que les familles des personnes âgées et nos
organisations attendent votre décision avec impatience.
Madame Pénicaud,
c’est l’heure de refuser le licenciement de Khedidja !
Lettre ouverte de la fédération Sud Santé Sociaux et de son Union Syndicale Solidaires. Septembre 2019
je soutiens la lettre ouverte à la Ministre du travail et je défends les conditions de travail et d’accueil en #EHPAD. Vous aussi signez sur http://www.sudsantesociaux.org/madamelaministre
Nous évoquions à plusieurs reprises le cas « Korian Villa d’Azon ». Korian essaye de nous museler avec des procédures bidons avec le soutien d’autres organisation syndicales. Une de nos déléguée Syndicale est toujours menacée de licenciement.
L’Obs a consacré un article à cette situation. Voici quelques morceaux choisis :
Elle a dénoncé la souffrance au travail et la « maltraitance institutionnelle »
Une douche par semaine […] des personnes démentes sont laissées par terre […] la journée entière avec la même protection [couche]
Le CHSCT vote une enquête externe […] l’enquête confirme un effectif insuffisant […] cette situation conduit aussi à des tensions au sein de l’équipe
Elles ont même reçu une lettre contenant des menaces à peine voilées
Cettehistoire vous la connaissez grâce à ce blog et à SUD Santé Sociaux. La procédure est toujours en cours car Korian persiste et signe en demandant l’autorisation du licenciement à la ministre du travail. Il est intéressant de voir à quel point nos échanges avec les journalistes ont sidéré la rédaction d’un magazine.
Dans l’Ehpad où je travaille, on donne des produits périmés. Et la direction ne réagit pas
Et maintenant et bien : relayez, relayez, relayez ! Dans vos organisations, sur les réseaux sociaux, dans les établissements, dans les panneaux syndicaux !
Le dernier épisode : l’inspection refuse, Korian s’entête
Notre page Facebook vient de dépasser les 1000 abonné-es. Merci à toutes et à tous et en route vers les 10000 !
Avec ce blog korian.sudsantesociaux.org , nos tracts et les panneaux syndicaux dans les établissements, la page facebook complète nos canaux d’information. Nous utilisons aussi un système de messagerie instantanée pour nous organiser et nous entraider dans toute la France !
L’accès à l’information est essentielle, SUD vous relaye les informations en toute transparence. Savoir que vous êtes à notre écoute, c’est faciliter la mise en réseau et la diffusion de nos analyse, positionnements et nos dénonciations. Tout cela contribue à améliorer notre rapport de force !
D’ailleurs, pour une fois, prenez exemple sur nos patrons. C’est bien souvent eux les premiers à s’abonner ;-).
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Lors d’un déplacement dans l’établissement Korian Marisol à Sevran, la directrice de l’établissement s’est permis de faire surveiller et d’accompagner nos déléguées syndicaux lors l’intégralité de leur visite de l’établissement.
L’article L2143-20 prévoit pourtant que les délégué-es syndicaux peuvent “circuler librement dans l’entreprise et y prendre tous contacts nécessaires à l’accomplissement de leur mission”. Cette liberté est confirmée par l’arrêt N°93-82824 de la Cour de Cassation du 28 juin 1994.
Panneaux syndicaux manquants
Nous avons par ailleurs constaté que dans plusieurs établissements Korian nous ne disposions pas d’un panneau d’affichage syndical.
L’article L2142-3 du code du travail indique pourtant que des panneaux d’affichages doivent être installés dans l’ensemble des établissements pour chaque section syndicale.
Arrachage d’affiches
Revenons à Sevran, où nos affiches ont été arrachées après notre visite.
Il est inadmissible et répréhensible de se voir arracher les revendications d’un syndicat et ce même si les propos ne vont pas dans le sens de l’employeur. L’article L2142-5 prévoit pourtant que “le contenu des affiches […] est librement déterminé par l’organisation syndicale, sous réserve de l’application des dispositions relatives à la presse”.
Inégalité de traitement
Nous constatons aussi que ce traitement anti-syndical ne concerne pas tous les syndicats à Korian. A l’inverse dans l’établissement Korian l’âge bleu à Roubaix, le directeur qui venait d’être informé de la venu de l’UNSA :
a affiché une note d’information pour prévenir les collègues de cette venue,
a autorisé les collègues de l’établissement à participer à la réunion d’information de l’UNSA sur le temps de travail.
Nous nous sommes d’abord félicité-es de constater qu’un directeur pouvait mouiller la chemise pour soutenir le travail syndical de terrain. Nous avons donc demandé de bénéficier des mêmes dispositions pour notre visite. Notre directo-syndicaliste a cette fois-ci commencé par refuser, puis demandé au service des Ressources Humaines, puis joué la montre. Ce n’est que 2 jours avant la date prévue de notre visite que le principe d’une réunion d’information durant le temps de travail sera finalement accepté… Alors que nous avions déjà repoussé notre venue. Pour l’affichage d’information aux collègues on repassera… D’ailleurs oui on repassera : collègues de Roubaix à très bientôt !
L’article L2141-7 indique pourtant qu’il “est interdit à l’employeur ou à ses représentants d’employer un moyen quelconque de pression en faveur ou à l’encontre d’une organisation syndicale.”
Ça suffit !
Les sections SUD-Solidaires à Korian avec la fédération SUD Santé Sociaux veilleront au respect du droit du travail et ne manqueront pas de prendre toutes les dispositions afin que ces entraves au droit syndical cessent immédiatement. Nous exigeons en particulier l’application du droit et l’installation de panneaux syndicaux dans l’intégralité des établissements Korian dans les plus brefs délais !
À moins de 6 mois des élections professionnelles à Korian, nous invitons les salarié-es des établissements où il n’y a pas de panneau syndical SUD Santé Sociaux à nous contacter afin de parfaire notre état des lieux des irrégularités.
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RDV en bas de cette page
Korian a 50 ans de retard, le panneau syndical est, depuis “Mai 68”, un outil essentiel à la communication syndicale au plus proche des salarié-es, ne nous laissons pas bâillonner !
L’Assemblée Générale des actionnaire de Korian s’est réunie le 6 juin 2019. Entre 2017 et 2018 le chiffre d’affaire a augmenté de 6,4% et le cours de l’action Korian a pris 20% depuis juin 2018. Pour faire court : les capitalistes sont contents. Même les derniers reportages TV ou les 5 décès de résident-es des suites d’une probable intoxication alimentaire en mars dernier n’a pas freiné cette course aux profits.
Quoi de plus normal donc que l’Assemblée Générale des actionnaires ait voté l’attribution d’une “rémunération variable” de 540 000 € à notre patronne ? Ceci, en s’ajoutant à une part fixe de 450 000 €, portera ses revenus annuels à presque un million d’euros (un peu plus de 80 000€ par mois).
Les actionnaires ne sont pas en reste
comme les années précédente, les actionnaires ont décidé de se verser 0,60€ par action Korian. 60 centimes ça n’a l’air de rien mais avec un total de 81 985 563 actions Korian en circulation ça représente 50 millions d’euros.
1 millions d’euros pour la directrice générale et les 2 tiers du bénef’ de l’année pour les actionnaires : les chiffres parlent d’eux-mêmes.
A patrons caricaturaux, mobilisation de choc !
Au fait, en ce moment se terminent les négociations annuelles de nos
salaires. SUD n’était pas invité. Les échos que nous en avons ne sont
pas bons. Il faut dire qu’après une telle razzia…
Sud Santé Sociaux défend une augmentation générale des salaires et des minima sociaux. Portons ces revendications dans Korian par notre mobilisation et dans les urnes aux élections professionnelles de fin d’année !
Les élections à Korian c’est en fin d’année, il est encore temps de rejoindre nos listes pour candidater avec SUD Santé Sociaux !
Depuis un an environ, les élues SUD au CHSCT alertent sur des problèmes d’intrusions la nuit dans l’établissement et divers dysfonctionnements. Cela aboutira à demander l’installation de caméra de surveillance et la réparation et le renforcement de l’éclairage dans le parc entourant l’établissement. Le dit parc jouxtant une discothèque et une grande enseigne d’un monsieur qui fait du Bricolage.
Mais avant tout, avec 2 salarié-es la nuit pour 90 résident-es, comment assurer un travail de qualité en sécurité ?
Réponses habituelles : “on va faire un devis” puis “c’est cher”.
La direction de l’établissement préférera repeindre les murs, installer des diffuseurs d’huiles essentielles et installer des hauts-parleurs pour avoir la musique à tous les étages.
acte 2 : où des intrus s’invitent en pleine nuit
Tout s’accélère dans la nuit du 9 au 10 juin 2019. A 3 heures du matin les collègues de nuit sursautent : quelqu’un tape à la fenêtre de la salle de repos. Les “intrus”, tout de bleu vêtus, présentent un badge de police :
police nationale, pouvez-vous allumer l’éclairage du parc de toute urgence ?!
Monsieur l’agent, nous sommes désolées mais il n’y a pas d’éclairage dans le parc
z’êtes sérieuses ? -_-’
Mais que se passe-t-il donc ?
Des individus ont escaladé le grillage de la grande enseigne du monsieur qui fait du bricolage à coté !
Et les 7 représentants des forces de l’ordre de se mettre en quête des supposés malfrats à la lueur des lampes de poches de dotation. Sans succès…
acte 3 : où les représentant-es du personnel retournent au charbon
Lors des réunions du Comité d’Entreprise de Korian, la direction générale, la main sur le coeur valide pourtant le principe de l’installation de caméra au nom de la sécurité des résident-es et des salarié-es.
Pourtant dans l’établissement Korian Villa d’Azon, la main sur le porte-monnaie, cette mise en conformité est continuellement reportée. On préfère la mise en place de protocole dans l’éventualité où papy mamy essayent de se faire la belle en pleine nuit : une des deux collègues sort avec sa lampe de poche pendant que l’autre reste surveiller les 90 résident-es. De manière irrégulière, le CHSCT n’a pas été consulté sur cette nouvelle manière de procéder. Nous aurons plein de choses à dire à la prochaine réunion fin juin. Nous renouvellerons notre demande de sécurisation des lieux pour le résident-es et les salarié-es. En ce qui nous concerne, en cas d’incident, la responsabilité de Korian sera clairement engagée.
Épilogue : où l’on rappellera que SUD Santé Sociaux se fait attaquer dans ce même établissement
Dans cet établissement nos élues SUD Santé Sociaux ont fait remonter plusieurs problèmes. La réaction de la direction consiste essentiellement à sanctionner nos représentant-es et même à menacer de licenciement notre déléguée syndicale.
l’erreur est humaine, persévérer est diabolique
notre dernier communiqué concernant les pratiques antisyndicales de Korian – c’est par ici
Si vous êtes attaché-es à la sécurité des résident-es et des salarié-es, contactez-nous pour exprimer votre soutien, témoigner de la réalité de votre travail et construire la mobilisation avec SUD Santé Sociaux afin que ces pratiques cessent !
Élections à Korian 2019 – Rejoignez les listes SUD Santé Sociaux !
hop hop ! on se mobilise pour nos conditions de travail, nos salaires et l’amélioration de la prise en charge de nos ainé-es. Lisez et répondez à Notre appel
La
lutte engagée depuis janvier 2018 par les salarié-es des EHPAD et de l’Aide à
Domicile, des personnes âgées et leurs familles a été historique par ses grèves
et ses mobilisations.
Depuis, rien n’a changé. Les mesurettes gouvernementales proposées dénotent un mépris total de la situation par Macron. Au cœur de notre travail, autant pour le personnel que pour les usager-es et les résident-es, rien n’a bougé. C’est toujours au détriment de notre santé physique et/ou psychologique.
ON LÂCHE RIEN !
Des moyens
augmentation
des effectifs, des formations qualifiantes et des moyens matériels
du temps
pour plus
d’humanité dans l’accompagnement
rémunération
Augmentation des salaires
lutte contre la précarité
CDI et titularisation,temps travail choisit
SOYONS ACTEURS ET ACTRICES DE L’AVENIR POUR LA DIGNITÉ DE NOS AINÉ-ES ET DU PERSONNEL
Salarié-es des EHPAD et de l’aide à domicile, résident-es, usager-es, familles et population
Du 13 novembre au 10 décembre 2019, nous élisons nos représentant-es au Comité Social et Économique à Korian. Nous invitons l’ensemble des salarié-es de Korian à contacter dès maintenant nos équipes afin de construire des listes SUD !
LES 13 NOVEMBRE ET 10 DÉCEMBRE, NOUS ÉLISONS NOS REPRÉSENTANT-ES AU COMITÉ SOCIAL ET ÉCONOMIQUE (CSE)
Si vous trouvez qu’environ 4,50 € par jour pour de la nourriture immonde et qu’une douche par semaine (voir moins en mode « dégradé ») c’est suffisant. Si vous pensez que des salarié-es payé-es au lance-pierre et le sous-effectif chronique permettent un travail de qualité et épanouissant.
Maison de retraite et Clinique… Cotées en Bourse ?
Si la répression patronale consistant à menacer et licencier les salarié-es qui dénoncent et se battent pour leurs droits vous convient. Que des représentant-es du personnel éloigné-es de vos lieux de travail (et même du travail tout court) permettent vraiment de faire vivre en semblant de démocratie sociale.
Nos dirigeants n’ont plus les pieds sur terre… Sortons-les vite de leur bulle financière !
un slogan lors d’une de nos mobilisation en 2018
Multinationale de « l’or gris »
Si vous trouvez normal que des actionnaires s’engraissent sur le dos de nos aîné-es, que « l’or Gris » et la « silver eco » sont des termes qui ne vous choquent pas et, qu’après tout, la loi du Capital doit s’imposer et faire ses profits jusque dans les « protections » avec l’appui d’un gouvernement qui casse nos droits.
Et, pour finir, si vous kiffez bosser dans une boite qui se fait épingler à chaque reportage sur les EHPAD, et bien vous pouvez arrêter ici votre lecture. ;-)
SUD Santé Sociaux à Korian, Changer le Travail et la Société
L’organisation
syndicale nous semble être le meilleur levier d’amélioration du travail, sinon
de la Société. C’est pourquoi nous réunissons des salarié-es pour peser
ensemble par notre nombre et nos actions !
Nous nous nourrissons des expériences de chacun-es. Nous élaborons des méthodes en collectif. Nous trouvons des solutions ensemble. Nous informons le plus grand nombre sans demander une adhésion au préalable.
Pour que nos revendications soient entendues et prises en compte, nous avons besoin de créer un rapport de force. Les élu-es SUD seront les accélérateurs de nos luttes !
ENVIE DE NE PLUS VOUS LAISSER FAIRE ? ALORS SOYEZ CANDIDAT-E AUX ÉLECTIONS À KORIAN AVEC SUD SANTÉ SOCIAUX !
Des représentant-es du personnel SUD au CSE c’est la garantie d’avoir des élu-es qui font circuler l’information à l’ensemble des salarié-es. Parce que nous pensons que le rapport de force permet d’arracher des acquis sociaux lors des négociations. Et pour que cela fonctionne, il faut se mobiliser toutes et tous, syndiqué-es et non-syndiqué-es, en ayant conscience des enjeux et donc en ayant accès à des infos régulièrement.
C’est aussi envoyer un signal clair à notre employeur : nous ne sommes pas le bras droit des directions et nous ne cautionnerons aucun recul social !
A SUD on se serre les coudes
Être
représentant-e du personnel est une responsabilité. Nous sommes organisés pour
cela :
Proximité : nous sommes présent-es
dans toute la France par le biais de nos syndicats départementaux.
Formation : nous sommes
l’organisation syndicale qui organise le plus grand nombre de formations
syndicales en proportion de notre nombre d’adhérent-es.
Démocratie : nous échangeons sur nos
revendications par messagerie instantanée et nous réunissons régulièrement pour
en discuter : rejoindre SUD c’est pouvoir s’exprimer !
Depuis ça bouge à Korian villa d’Azon ! La directrice de l’établissement prépare ses cartons et les périmètres d’intervention du directeur régional et des ressources humaines de secteur ont été réduits. On nous parle de motifs personnels. On cherche encore une manière diplomatique d’écrire “Mais bien sûr”.
Car le scénario d’une enquête à charge contre nos déléguées se confirme peu à peu. Des témoignages concordants enfoncent le clou sur la manière dont auraient été obtenus les éléments contre Khadija : à la demande de la direction.
De notre côté, des plaintes ont été déposées pour entrave, diffamation, harcèlement et pour menace à l’égard d’une enfant d’une déléguée du personnel.
L’UNSA Korian, qui a participé activement à “l’enquête” bras dessus bras dessous avec la direction, n’a pas jugé bon de réagir : pas de réponse, ni de communiqué. Nous laissons les salariées seul-es juges.
Perseverare diabolicum !
Malgré tout, la Direction Générale de Korian reste droit dans ses bottes et fait le choix de l’entêtement : nous avons eu la confirmation ce 10 mai que Korian va demander l’autorisation de licenciement à la ministre du travail, madame Pénicaud. Nous sommes donc repartis pour une enquête interne. Deux autres de nos déléguées syndicales ont aussi subi une sanction disciplinaire sur des motifs que nous considérons abusifs. Là encore, nous passerons par la case prud’hommes. Nous interpellerons la nouvelle direction à ce sujet.
Autorisation de licenciement de Gaël Quirante, La Ministre attaque le syndicalisme de lutte
Un communiqué des camarades de SUD PTT – à retrouver sur sudptt.org
Nous sommes prêt-es au rapport de force. Il sera juridique, pénal, médiatique, syndical et dans les urnes ! Il se fera avec vous, en intersyndical, à l’intérieur et à l’extérieur de la boîte. Ces pratiques doivent cesser !
On ne va pas se laisser étouffer alors que nous dénonçons nos conditions de travail et donc les conditions de prise en charge de nos ainé-es !
Notre collègue est toujours en arrêt, mais la première décision de l’inspection suspend le licenciement, elle reprendra donc le travail à l’issue de son arrêt. Il faudra lui souhaiter le meilleur accueil. En attendant que la ministre se positionne rapidement en refusant son licenciement, on a une campagne électorale et des luttes à mener !
Élections professionnelles à Korian : pour nos droits, nos salaires, des effectifs et pour une prise en charge de qualité pour nos ainé-es !
L’entreprise Korian (multinationale des maisons de retraites) tente de licencier une de nos déléguée syndicale SUD. Cette procédure illustre une nouvelle fois la “méthode Korian” visant à s’attaquer aux salarié-es qui dénoncent les conditions de travail. Pourtant 5 personnes sont mortes dans un établissement Korian il y a moins d’un mois (voir notre revue de presse) et les reportages dénonçant la situation dans les EHPAD en général s’accumulent. Pour SUD, attaquer les salarié-es qui dénoncent les conditions de travail c’est attaquer un contre-pouvoir interne permettant d’améliorer les conditions de vie des personnes âgées accueillies.
Mais rentrons dans le vif du sujet, il y a du lourd.
La déléguée syndicale, que nous appellerons “special K” dans la suite de ce texte, est une “salariée protégée”, il faut donc l’autorisation de l’inspection du travail pour la licencier. Nous venons de recevoir le courrier avec la décision. Le résumé tient en 5 phrases :
“il existe un doute sérieux sur l’origine de cette enquête [qui a conduit à la procédure de licenciement – Note de SUD], sur la façon dont celle-ci a été menée au sein de l’entreprise, ainsi que sur sa neutralité”
“les faits d’octroi abusif d’un pouvoir de contrôle à l’égard de ses collègues ne sont pas clairement établis”
“les faits de comportement agressif et propos menaçant ne sont pas clairement établis“
“Le lien entre la demande de licenciement [de Spécial K.] et ses mandats est formellement établi.”
Décision : le licenciement de “Spécial K” est refusé.
C’est une victoire pour SUD et plus généralement un très bon signe pour l’ensemble des salarié-es qui ont dénoncé des faits de maltraitance à Korian et qui subissent des procédures disciplinaires. Les salarié-es du secteur et de l’aide à domicile se mobilisent pour nos salaires et les effectifs, construisons la mobilisation à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise !
Voici quelques morceaux choisis de la décision de l’inspection du travail, on espère que vous savourerez autant que nous.
Plus d’une vingtaine de résidents de la maison de retraite « La Chêneraie » au Lherm, au sud de Toulouse ont été victimes d’une intoxication alimentaire. Cinq personnes en sont mortes.
Nous sommes en colère. Cela fait des années que nous nous mobilisons et interpellons sur les conditions de prise en charge qui sont directement liées à nos conditions de travail.
SUD Santé Sociaux Korian adresse ses condoléances aux familles des victimes et apporte son soutien aux salarié-es.
Cliquez sur « lire la suite » pour retrouver notre revue de presse
Nous étions mobilisé-es il y a bientôt un mois pour défendre la liberté d’expression à Korian. Nous le disions dans un précédent article de ce blog, “la mobilisation continue, les menaces de sanctions disciplinaires à l’égard de trois de nos militantes ne sont pas levées.” Vous êtes nombreuses et nombreux à nous interroger, “un mois après où en sommes nous” ?
Retour sur les rassemblements intersyndical SUD-CGT de février 2019 devant l’établissement Korian villa d’Azon et le siège : photos, synthèse du CE, rappel juridique et suite de la mobilisation !
Non à la discrimination anti-syndicale ! Non à l’acharnement à l’encontre des salarié-es qui dénoncent la maltraitance !
Des collègues travaillant dans l’entreprise Korian sont menacées de sanction. Une d’entre elles est mise à pied et risque son poste !
Cette procédure disciplinaire survient alors que :
– des alertes ont été effectuées par des déléguées de site sur des problématiques de maltraitances dans l’établissement Korian Villa d’Azon depuis plus de 8 mois,
– une tentative d’effraction du bureau de ces mêmes déléguées de site a eu lieu.
– un courrier de menaces anonyme a été envoyé à ces délégués de site.
– l’employeur n’a pas réagi à ces faits.
Ce sont ces mêmes représentantes du personnel qui risquent maintenant leur poste ! Cela fait suite à une enquête à charge où une partie seulement des élu-es ont été associé. Les élu-es SUD-CGT-FO-CFDT au Comité d’Entreprise ont dénoncé ces pratiques (sources) . Mais cela n’a pas suffit. Des procédures juridiques sont en cours. Mais cela n’a pas suffit.
A l’image du licenciement de Hella Kherief, ancienne aide-soignante à Korian dans les Bouches-du-Rhône, l’histoire semble se répéter. (source sur le blog CGT Korian)
En remplissant cette pétition, montrons notre soutien à nos collègues, montrons que nous ne nous laissons pas impressionner !
L’entreprise Korian doit cesser ses pratiques anti-syndicales et cette caricature de procédure disciplinaire !
Pour les soutenir, 2 rendez-vous possibles :
Le 18/02 devant l’établissement Korian villa d’Azon lors de l’entretien disciplinaire, à Saint-Clément (89)
Le 19/02, rassemblement intersyndical pendant que le Comité d’Entreprise rend son avis sur cette procédure. RDV 14h au 23 rue Balzac 75018 Paris.
Afin de pouvoir se rendre à ces rendez-vous, nous appelons à la grève pour exiger l’arrêt de la répression anti-syndicale et pour une organisation du travail qui ne maltraite pas les usager-es.
Quand bienveillance rime avec bientraitance mais juste en apparence… Ou quand humanitude rime avec mauvaise attitude…
A Korian, il y a beaucoup d’esbroufe, on aime soigner le décorum. Mais les économies sur le personnel engendrent de la maltraitance. Pour nombre de salarié-es bien traitant de Korian, c’est insupportable ! Pire encore, il y a quelques mois une salariée a dénoncé la situation dans une émission de radio. Elle a été convoquée et licenciée dans la foulée. En ce moment, une collègue qui se fait porte-voix de plusieurs salariés est menacée juste après avoir dénoncé des problèmes similaires. Hier à Marseille (13), aujourd’hui à Korian Villa d’Azon à Saint-Clément (89) et demain ailleurs ?
A la direction de Korian, jusqu’où ?
Combien de salarié-e-s encore seront soumis-e par la peur de garder le silence faces aux techniques de management indignes et à l’acharnement ? Quant à ceux et celles qui dénoncent, jusqu’où êtes-vous prêt à aller pour les faire taire ? Où sont la bienveillance, la bientraitance et la transparence que vous prônez quand vous voulez bâillonner des salarié-e-s qui osent parler ?
Aux actionnaires de Korian, nous c’est le soin, vous c’est les sous !
Que la bientraitance soit à la hauteur de la bienveillance en toute transparence. Demain viendra votre tour et des soignant-e-s prendrons soin de vous à la hauteur de votre management, à la hauteur des moyens insuffisants que vous fournissez, à la hauteur des pressions que vous leurs mettez mais surtout à la hauteur de ce que vous cautionnez.
Aux tutelles, ne pas agir c’est déjà agir !
Agences Régionales de Santé, collectivités, Caisse d’Assurance Retraite et de Santé Au Travail il faut Réagir ! C’est à dire écouter la version des soignant-e-s qui osent parler pour les protéger.
Et nous, salarié-e-s de Korian, se taire c’est cautionner !
Combien de tentatives de suicide de soignant-es, de burnout, de démission, de licenciement devrons-nous attendre pour réagir massivement ? A SUD, nous dénoncerons la maltraitance partout où elle apparaît et soutiendrons toutes celles et ceux qui osent parler. Nous comptons sur la mobilisation des collègues et des familles pour soutenir les collègues que la direction met en difficulté. Une pétition, un rassemblement de soutien, un débrayage, prévenir la presse, interpeller les élu-es… Multiplions les actions !
SUD Santé Sociaux à Korian avec vous !
Nous exigeons que les salarié-es qui osent dénoncer des faits de maltraitance soit protégé-es ! Rassemblons-nous, salariée-es de Korian et avec les familles, pour que cesse cette omerta. Osez ! Osez vous réveiller et Agissons !
Sud Santé Sociaux et son union syndicale Solidaires soutiendront chaque personne qui osera DÉNONCER les mauvaises conditions de prise en charge !
Cette déclarations des élu-es SUD-CGT-FO-CFDT a été lue au Comité d’Entreprise de Korian le 17 janvier 2019. Nous vous invitons à solliciter vos représentant-es du personnel de proximité afin d’avoir des explications.
Nous, représentants·e·s des salarié·e·s au Comité d’Entreprise de Korian des syndicats CGT, SUD SANTE SOCIAUX, CFDT, FO et les ex-représentants UNSA constatons :
Que des alertes ont été effectuées par des déléguées de site sur des problématiques de maltraitances dans l’établissement Korian Villa d’Azon depuis plus de 8 mois.
Qu’une tentative d’effraction du bureau de ces mêmes déléguées de site a eu lieu.
Qu’un courrier de menaces anonyme a été envoyé à ces délégués de site.
Que l’employeur n’a pas réagi à ces faits.
Par contre la direction a diligenté une enquête CHSCT accompagnée d’un seul élu de la commission du CHSCT et que celui-ci a profané des menaces à l’encontre d’une des déléguées de site.
Que dans le cadre de cette «enquête CHSCT» l’employeur n’a pas sollicité l’ensemble de la commission CHSCT du CE EHPAD Nord soit 5 représentants syndicaux mais uniquement un seul.
Les délégués de site ont informé l’ensemble de cette commission pour un complément d’information. Les membres de cette commission sollicités par les délégués du site se sont déplacés le matin de l’enquête sur site malgré le rappel à la loi par deux syndicats (Cgt,Sud), l’employeur a refusé d’intégrer “l’enquête CHSCT ».
L’employeur refuse que les salariés qui le souhaitent soit accompagnés par un représentant du personnel lors des entretiens.
Pour nous, il ne fait aucun doute que cette enquête est menée illégalement.
Que si elle va à son terme elle conduira sans doute au licenciement de la collègue concernée.
Cela s’est déjà produit au sein de Korian lorsque des collègues ont témoigné pour dénoncer de la maltraitance.
Des procédures aux Prud’Hommes sont d’ailleurs en cours.
d’interpeller le syndicat UNSA de Korian qui participe seul à cette mascarade “d’enquête CHSCT”,
de demander à l’employeur de stopper cette “enquête CHSCT ” illégale
Qu’une action immédiate soit mise en place suite à l’alerte effectuée par les représentants du personnel, dénonçant la maltraitance au sein de l’établissement Villa d’Azon.
Tant que KORIAN n’agira pas pour la protection des résidents et des salariés dénonçant la maltraitance nous ne cesserons de dénoncer ces faits.
Nous attendons une réponse écrite et officielle express de la part du président du CE pour pouvoir assister à la séance sereinement.