Qui fait une fois de plus la preuve de ce que feraient certains patrons, s’ils n’y avaient pas parfois en face des syndicats et des représentants du personnel intègres et courageux pour empêcher l’inacceptable.
Alors que SUD, majoritaire dans cette clinique, a logiquement stoppé que les salaires soient diminués et que le 13ème mois et les primes du personnel ne soient supprimés, l’entreprise agissant elle en toute illégalité a organisé plusieurs referendums pour tenter de faire avaler autrement la pilule d’un « accord » forcé à ses salariés.
Des salariés allant voter massivement sous pression, suivant l’idée que le NON ruinerait les chances d’un rachat de la clinique et que leurs salaires ne leurs seraient pas versés en octobre…
L’action de SUD était pourtant entièrement dans le respect du cadre légal mais l’entreprise a voulu imposer tout de même son projet par un referendum délibérément illégal, et un chantage au salaire abjecte.
Et comme si ce n’était pas déjà assez, une salariée, Déléguée Syndicale de SUD Santé Sociaux dans cette clinique, a même été menacée personnellement par un responsable médical.
Une plainte a donc été déposée et la Fédération Nationale du syndicat n’exclue pas d’y donner les suites judiciaires adaptées.
Pourtant, dans ce climat oppressant et étouffant, et malgré toutes les pressions : parmi 137 votant sur 141 salariés, 69 ont voté oui contre 64 non.
Nous sommes évidement solidaires de tous les salariés de cette clinique et profondément choqués par de telles pratiques patronales et par la violence envers cette Déléguées Syndicale et les salariés qu’elle représente.
C’est pourquoi nous dénonçons haut et fort ces pratiques.Lisez le communiqué de presse de la Fédération Sud Santé Sociaux (cliquez dessus pour y accéder)