Suite de la mobilisation à Korian et de tout les salarié-es du Sanitaire et du Social. Après une belle réussite le 25 Mai, il s’agit maintenant de s’unir avec le reste de notre secteur et la population pour gagner : salaires, embauches, moyens ! Préparons le 16 juin !
Korian a annoncé lundi 25 mai le versement d’une prime d’un montant unique pour les EHPADS, SSR, à hauteur de 1500 euros.
Deux jours plus tard, nous n’avons toujours pas d’information sur les conditions d’attribution que souhaite mettre en place la direction et qui seront les VRAIS bénéficiaires de cette prime !
Nous avons besoin de savoir si cette prime ne va pas se substituer à celle du gouvernement (entre 1000 et 1500euros pour les EHPAD) et si Korian ne va pas se « rembourser » sur les subsides de l’état.
L’addition est dure à avaler !
Nous demandons le versement de la prime annoncée par Korian, ainsi que la somme prévue par le gouvernement !
NOUS EXIGEONS LA MISE EN PLACE D’UNENÉGOCIATION IMMÉDIATEMENT
STOP aux divisions ! NON aux exclusions ! Nous demandons :
des augmentations de salaire à notre juste VALEUR
des conditions de travail digne et dans le respect des résident-es et de notre éthique
l’application du PLAN GRAND AGE : 1 salarié-e / 1 résident-e
abolition des quotas imposés par KORIAN et le remplacement à 100% des absences
versement de la prime de 1500euros de l’état et des 1000euros de Korian promis par la direction générale pour tous sans exception.
MOBILISONSNOUS!RECONNAISSANCEDENOTRETRAVAIL
TOUS, LE 16 JUIN, 10H AU SIÈGE : 21-23 RUE BALZAC PARIS
Clairement, la honte à Korian, la “hchouma” même. Et qu’on ne vienne pas nous dire que l’on parle des salarié-es. Ça suffit les intoxs ! Trouvez-nous un-e salarié-e ayant eu l’idée de génie suivante : verser des dizaines de millions d’euros aux actionnaires de Korian ? Mise au point. Le Poing serré et levé !
Mise à jour 30 avril : face au tollé, Korian à annoncé qu’il n’y aura pas de dividendes versées cette année. Notre revendication reste inchangée : pas de profits sur le dos des personnes âgées dépendantes, que ce soit en période épidémique ou non !
Nous venons d’apprendre par voie de presse que cette année ce sont 54 millions d’euros qui sont toujours de côté pour aller dans la poche des actionnaires. De quoi embaucher entre 1500 et 2000 aide-soignantes !
Plusieurs centaines de personnes sont décédées au sein des établissements Korian des suites du COVID-19 malgré le professionnalisme des salarié-es.
Plusieurs établissements n’ont pas eu et n’ont toujours pas l’équipement nécessaire pour faire face à l’épidémie de COVID-19. La consigne a longtemps été : “s’il n’y a pas de de cas diagnostiqué dans l’établissement, alors pas de masque”. Des nouvelles personnes âgées ont été accueillies dans les EHPAD Korian sans qu’elles n’aient été préalablement dépistées au COVID-19.
Les directions d’établissements font pression sur les salarié-es pour les empêcher de faire des droits de retrait. Des collègues sont empêchés de communiquer avec la presse ou avec les familles. La presse est empêchée d’accéder aux établissements.
Les salarié-es font le maximum avec les moyens alloués. Deux collègues sont décédées. Nous leurs rendons une nouvelles fois hommage.
La communication de notre employeur, associé à l’UNSA et la CFDT Korian, qui consiste à amalgamer nos critiques légitimes de l’entreprise Korian avec les compétences des salarié-es de Korian est indigne moralement et syndicalement indéfendable.
L’UNSA et la CFDT ont validé le passage à la semaine de travail de 60h. Ils viennent maintenant la main sur le cœur se dire préoccupés de l’impact des articles de presse sur la santé des salarié-es. Nous nous interrogeons sur la réelle indépendance de l’UNSA et de la CFDT Korian vis-à-vis de notre employeur.
Nous cherchions des collègues qui sont d’accord pour filer 50 millions d’euros aux actionnaires. Nous en avons trouvé, ils sont à l’UNSA et ils nous représentent au comité social et économique et votent chaque année « pour » les bilans incluant le reversement des dividendes aux actionnaires !
Nous invitons les collègues à tourner le dos à la grossière tentative de communication de notre employeur organisée bras-dessus bras-dessous avec l’UNSA et la CFDT Korian.
Nous ne sommes pas inquiet par les menaces de “procédures baillons” de notre employeur soutenu par l’UNSA et la CFDT. La liberté d’expression et la liberté syndicale sont toujours de mises, même en période de pandémie.
Nous n’en appelons pas à l’État, la “startup-nation” de monsieur Macron et les gouvernements avant lui ont toujours chouchouté les capitalistes de “l’or gris” et autre adeptes de “silver economy” qui consiste à faire du profit sur la dépendance des personnes âgées et sur nos bas-salaires.
Nous en appelons à vous les collègues : Encore et toujours, témoignons de la situation dans nos établissements ! Nous le devons aux résident-es et aux collègues qui ont perdu la vie au travail.
Organisons-nous à l’intérieur et à l’extérieur Korian, regroupons-nous pour imposer un changement en profondeur de société et ne plus subir le manque d’effectif, le manque de matériel et les bas salaires !
Forçons Korian à renoncer à verser des dividendes, cette année et les suivantes ! Pas de profit sur le dos des personnes âgées dépendantes !
Les difficultés habituelles auxquelles nous faisons face sont exacerbées par la crise coronavirus. Et bien ce n’est pas le moment de les passer sous silence : Témoignons !
SUD Santé Sociaux Solidaires candidate dans plusieurs CSE de Korian. Voici ce qu’on vous propose. Si ça vous plait et bien votez SUD Santé Sociaux Solidaires et passez le mot.
notre profession de foi SUD Santé Sociaux Solidaires pour nos élections de 2019. dispo aussi en PDF
Nous proposons autre chose
Vous allez voter pour vos représentant-es au CSE (le nouveau Comité d’Entreprise à la sauce Macron) pour les 4 prochaines années. On vous le dit tout de suite, nous, à SUD, on ne repart pas pour 4 ans comme ça. Et on espère que vous aussi vous attendez autre chose pour vos métiers, pour vos carrières, pour vos résidents, et pour votre santé au travail.
4 ans de
sous-effectifs et de conditions de travail calamiteuses en EHPAD ou dans les
cliniques, avec des reportages tous les semestres sur la maltraitance.
4 ans avec de bas salaires bloqués pendant que les actionnaires s’engraissent. 4 ans de sketch en Comité d’Entreprise et dans nos établissements où la direction répète que tout va bien.
LE SYNDICAT, C’EST VOUS ! VOTRE AVIS COMPTE !
C’est par le nombre qu’on devient plus fort et que votre voix pèsera enfin. Les victoires obtenues sont justes phénoménales en proportion du nombre d’élu-es SUD en 2016. A l’époque, on ne se connaissait pas encore ou si peu. Les promesses vides de certains autres syndicats amis des patrons semblaient alors alléchantes. Alors imaginez tout ce qu’on pourra obtenir si vous votez en masse pour SUD !
Salaires, conditions de travail, effectifs… Et les N.A.O on en cause :-( ? Nous avons raison d’être en colère !
Voyages Voyages Il y aura toujours des voyages, des reduc’, des bons plans, comme avant, un budget pour cela est obligatoirement pourvu. Les élus qui ne vous parlent que de ça ne savent rien faire d’autres et sont les moins capables de vous représenter et de vous défendre. Ils n’ont que des bonbons à proposer… Vos conditions de travail, vos métiers, votre santé, votre carrière, vos résident-es méritent bien mieux que ça.
COMME LES URGENCES DANS LES HÔPITAUX : ORGANISONS-NOUS ET METTONS LA PRESSION
Plutôt que des salarié-es sous-pression, muselé-es et apeuré-es, protégeons-nous les un-es les autres, soyons toutes et tous lanceuses d’alertes, remettons-en une couche chaque fois que l’urgence l’impose !
« SUD » UN SYNDICAT « SOLIDAIRES UNITAIRES DÉMOCRATIQUES »
Salarié-es, soyons
Solidaires et plus forts dans nos établissements, dans nos régions et
nationalement. Ne nous laissons plus écraser ni diviser par nos différences
d’uniforme, de couleur de peau ou de culture. Korian est une multinationale
puissante, soyons soudé-es et internationales !
Nous sommes
plus nombreux que les dirigeants et portons toute l’activité à bout de bras. Construisons
nos revendications collectives et le changement dans l’unité et par la
lutte chaque fois que nécessaire. Nous ne sommes pas les bras-droits des directions.
Tissons plutôt des liens partout, préparons-nous, formons-nous, les grèves
massives nous donnent raison : syndiqué-es, non-syndiqué-es c’est tous et
toutes ensemble qu’on va gagner !
Faisons entrer la démocratie à Korian. Ne laissons aucune place à la discrimination, au harcèlement. Protégeons les lanceuses d’alerte. Soyons aussi exemplaire dans le fonctionnement de notre syndicat. Faisons circuler largement les informations et donnons la paroles aux salarié-es.
POUR LES 4 PROCHAINES ANNÉES, SUD VOUS DONNE DONC RENDEZ-VOUS ! ALLEZ, REJOIGNEZ-NOUS !
Dans les urnes en votant SUD Santé Sociaux - Solidaires, Pour tourner la page d’un syndicalisme de collusion.
Dans nos sections locales et syndicats départementaux Pour faire part de vos problèmes, idées et revendications !
Dans nos formations syndicales, Pour nous connaître, apprendre à militer, comprendre les enjeux.
Dans notre blog et page facebook, Véritable QG de tous les salarié-es de Korian, vous y retrouverez l’actu de la boîte, des infos pratiques sur nos métiers, ce qui se passe au CSE et nos mobilisations.
Dans les luttes, seules à même de réellement infléchir le cours des choses, Et vous verrez, ça change la vie.
Le 13 je vote SUD Santé Sociaux Solidaires
Votre décision est prise ! bien bien bien ;-) On vous propose deux trucs importants.
Des collègues d’un établissement nous ont envoyé une pétition signée largement. Elle concerne les dernières Négociations Annuelles Obligatoires (N.A.O) et la fin de la prime du 13ème mois. Elle illustre bien la situation dans laquelle nous sommes toutes et tous et nous la relayons.
La pétition
Mesdames, messieurs,
suite à la nouvelle distribution de la prime du 13ème mois et après concertation dans l’équipe nous sommes déterminés à vouloir garder moitié en juillet (pour les vacances) et moitié en décembre (pour les cadeaux de Noël).
Vous pouvez penser bien sûr que la somme attribuée tous les mois à chacun pourrait être mise de côté et que cela reviendrait au même, mais avez-vous pensé aux personnes qui touchent des aides telles que la prime d’activité (calculée tous les 3 mois) sera supprimée, ou encore aux personnes dont les fins de mois sont difficiles qui vont profiter de cette somme pour les aider, mais quand arrivera juillet (pas de vacances) et décembre (pas de cadeau).
La Pétition est signée par une trentaine de collègues de l’établissement
Nos commentaires à SUD Korian
Tout d’abord nous saluons les collègues qui se bougent. Une pétition c’est bien souvent un premier pas et nous invitons les collègues des différents établissements à les démultipler et les populariser. Nous avons conçu ce site et notre syndicalisme pour cela !
Pour SUD Korian, cette pétition illustre parfaitement la signature à la légère de l’accord de N.A.O par les syndicats UNSA, CFDT et F.O à Korian.
Au fait on enfonce le clou : SUD n’a pas signé cet accord. Nous n’avons pas (encore) l’honneur de participer aux négociations. Ça changera après les prochaines élections en fonction de ce que vous mettrez dans l’urne.
« A la légère » donc, car on ne modifie pas d’un coup de stylo les délicats équilibres économiques des salarié-es et de leurs familles. Quand il y a des salaires raz-les-paquerettes dans la boîte on ne fait pas ça ! Et ce n’est pas la peine de nous parler de contreparties. Et oui nous sommes au courant, un « salaire » c’est plus solide qu’une « prime ». Mais quand on est un syndicat digne de ce nom, on essaye de mettre la pression à l’employeur en organisant des grèves pour l’augmentation des salaires !
Nous méritons mieux que ça, mobilisons-nous et exigeons des augmentations de salaire !
Salaires, embauches, conditions de travail !
Les services d’urgences montrent la voie, une mobilisation se prépare pourle 15 octobre dans les EHPAD et l’aide à domicile. Elle s’inscrit dans la suite des actions de ces dernières années. Nous vous donnons rendez-vous ce jour-là.
Alors que l’ex DG du groupe Korian s’était vu augmenter son salaire de 120,9% entre 2013 et 2014 pour atteindre une rémunération annuelle de 1 455 005 € en 2014, et alors qu’il a récemment obtenu du conseil d’administration 1 837 000 € supplémentaires pour son départ, les salarié-e-s eux ne réclament que 3% d’augmentation de salaire (90€ brut).
Depuis 6h00 du matin le mardi 1 décembre 2015, et comme en 2012, l’ensemble des personnels de la clinique de Bordeaux-Caudéran est en grève. Certains patients ont quittés la clinique d’autres sont soignés par une société extérieure.
A l’origine de la grève qui vient d’éclater, des revendications salariales : un écart trop violent entre le coût de la vie et surtout des bénéfices records de la société (16,6 M€ de CA l’an dernier pour cet établissement de plus de 200 salariés), tandis que le personnel fait face à des dégradations de leurs conditions de travail, et que les moyens ont diminué par rapport aux besoins humains réels.
Depuis, les grévistes ont été soutenus par les patients de la clinique qui reconnaissent la valeur de du travail de ses salariés « qui font un boulot formidable ».
Mais chaque fois qu’on mets dans la balance qualité de prise en charge et lucrativité souvent ça crée des tensions et ce n’est pas toujours le côté qu’on voudrait qui emporte la préférence des dirigeants..
Le 25 juin 2014, à l’invite de la CGT Santé privée qui avait appelé à des rassemblements régionaux devant les sièges, plus de 200 salariés, délégués syndicaux et représentants des cliniques et hôpitaux privés, ainsi que des maisons de retraites privées (EHPAD), se sont rassemblés devant la Maison de l’Hospitalisation Privée, à Castelnau-le-lez pour faire entendre le mécontentement grandissant faisant suite aux attaques des conventions collectives (FHP et Synerpa).
Le collectif déterminé a bien fait comprendre que le rapport de force ne faisait que commencer.
Aussi, la mobilisation nationale était une réussite : plus d’un millier de salarié-e-s rassemblé-e-s, 3 500 pétitions remises à la Fédération de l’Hospitalisation Privée
Un avertissement fort qui sera sans doute précurseur d’autres mouvements sociaux avec l’entrée en résistance des salariés des cliniques et des EHPAD.
Salaires, qualifications et conditions de travail, doivent être revus et corrigés. Il ne s’agit pas de « dénoncer » la convention collective de l’hospitalisation privée mais de l’améliorer.
Comme la CGT nous demandons au patronat de mettre en œuvre une réelle politique qui valorise et rémunère le travail à sa juste valeur et nous exigeons que soit menée une lutte concrète contre l’opacité des grands groupes lucratifs.
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Suivant la classification des emplois de la convention collective du 18 avril 2002, au 1er avril 2014, le métier d’ASH se rattache à la filière Hébergement, Position 1, niveau 1 – Employé-e – coefficient 208, soit un salaire minimum conventionnel (SMC) brut mensuel de 1451,84€ +1% (par année d’ancienneté) Ce salaire peut augmenter selon des accords d’entreprise ou d’établissement et à chaque augmentation de la valeur du point (6.98 au 1er avril 2014).
C’est le 1er emploi de la grille et donc le plus bas salaire, c’est pourquoi tous les soignants sans diplôme sont généralement embauchés avec un contrat un ASH et un salaire minimum d’ASH, au mépris de la fonction réellement occupée.
Voici une fiche pour présenter les tâches et les missions des ASH ( Agent de Service Hospitalier, Hôtelier ou d’Hébergement ) en EHPAD :
Les ASH travaillent essentiellement en EHPAD (maison de retraite) et en SSR ou établissements hospitaliers.
Selon un décret pour la fonction publique hospitalière du 18/04/89 (modifié par le décret 2000-844 du 31/08/08) : «Les agents des services hospitaliers qualifiés (ASHQ) sont chargés de l’entretien et de l’hygiène des locaux de soins et participent aux tâches permettant d’assurer le confort des malades. Ils ne participent pas aux soins des malades et des personnes hospitalisées ou hébergées»
Le métier d’ASH pouvant être sujet à diverses formes glissements de tâches conséquents, notamment dans le cas d’ASH faisant fonction d’AS, nous recommandons vivement aux professionnels la lecture de notre article sur le glissement de tâches
Les Missions de l’ASH en EHPAD :
L’Agent des services d’hébergement a pour fonction de veiller au bien-être des résidents, il participe aux « soins indirects » :
– Il nettoie les chambres, entretient et désinfecte les sols, les murs, les toilettes et les salles de bains.
– Il peut participer à la distribution des trois repas quotidiens (petits déjeuner, déjeuner, dîner). Il va chercher les plats, et si nécessaire, il les fait réchauffer, puis il les apporte aux résidents à l’aide d’un chariot. L’ensemble de ses tâches se répartissent selon les établissement entre équipes AS et ASH. (voir aussi la fiche métier AS)
– Il peut aider les résidents à se nourrir à la demande du personnel soignant.
– Il peut aider l’aide-soignant à changer les draps, et les alèses des lits des malades, à les désinfecter, à vider les bassins.
– Il est responsable de la propreté de l’ensemble des locaux (salles, couloirs, lingerie…).
– Il participe au confort physique des malades en débarrassant les plateaux.
– Il doit aussi trier les déchets avant leur évacuation.
– Il prépare le linge sale avant qu’il ne soit emmené et range le ligne propre.
– Il s’occupe de la préparation et de la dilution des produits d’entretien.
Au sein d’une maison de retraite ou d’un EHPAD, l’ASH peut participer à l’animation, aux tâches de repassage, de lavage, ou de distribution du courrier.
Lors de sa journée, l’agent des services hospitaliers a de multiples occasions de rencontrer les résidents : lors de l’entretien de la chambre, pendant la distribution des repas… Il peut également se retrouver en contact avec la famille ou les proches du résident. Il peut ainsi être amené à recueillir des informations qui peuvent être utiles au personnel soignant.
Il a ainsi un véritable rôle à jouer dans le processus global du service apportés aux résidents.
Organisation du travail
L’Agent des services hospitaliers et d’hébergements appartient à une équipe placée sous la responsabilité d’un responsable hébergement ou gouvernant.
Il peut être appelé à venir les week-ends, les jours fériés et les nuits. Les agents des services hospitaliers peuvent travailler à différents horaires, souvent sous forme de roulements.
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Les salariés bénéficient chaque année d’un congé payé dont la durée est déterminée à raison de 2,5 jours ouvrables par mois de travail effectif ou période d’absences assimilées à un temps de travail effectif.
Par exception, les congés payés pourront être décomptés en jours ouvrés à l’exclusion de tout autre mode de calcul notamment en heures. Ce calcul en jours ouvrés sera mis en oeuvre sous réserve que l’équivalence obtenue ne soit pas moins avantageuse pour le salarié que le calcul en jours ouvrables. A cet effet, une fiche comparative sera établie en fin de période et remise à chaque salarié.
Période de référence
Article 55
Le calcul des droits à congés payés s’effectue sur une période de référence qui va du 1er juin de l’année précédente au 31 mai de l’année en cours.
Détermination du travail effectif
Article 56
Dernière modification: Modifié par Avenant n° 11 du 24 avril 2003 étendu par arrêté du 9 février 2004 JORF 20 février 2004.
Sont considérées comme périodes de travail effectif pour le calcul de la durée des congés payés, outre les périodes assimilées par la loi à du travail effectif :
– les absences pour accident du trajet assimilé à un accident du travail par la sécurité sociale, dans la limite d’une durée ininterrompue de 1 année ;
– le temps passé aux réunions des instances paritaires (commissions paritaires nationales, OPCA-Formahp, CPNEFP, commission nationale paritaire de suivi) et généralement l’ensemble des absences prévues par l’accord du 20 février 2001, créant le FONGESMES ;
– le temps passé aux réunions de l’observatoire économique créé par l’accord du 7 novembre 2001 ;
– le temps passé aux réunions du comité de pilotage et de suivi dans le cadre du contrat d’études prospectives ;
– les congés de courte durée, prévus par la présente convention ;
– les congés accordés à l’occasion de la maladie d’un enfant dans les limites des dispositions de l’article 61 » Congés pour enfant malade » ;
– les absences justifiées par la maladie non professionnelle :
– dans la limite des 30 premiers jours continus ou non pendant la période de référence ;
– au-delà de ces 30 premiers jours considérés comme travail effectif, l’absence donne droit à la moitié du congé auquel le salarié aurait pu prétendre s’il avait travaillé pendant cette période.
En tout état de cause, le calcul du droit à congé cesse au 1er juin de chaque année, si bien que les droits ne seront reconstitués que pour autant que le salarié ait retravaillé au préalable pendant au moins 1 mois.
*Sont considérées comme périodes de travail effectif pour le calcul de la durée des congés payés, outre les périodes assimilées par la loi à du travail effectif :
Les absences pour accident du trajet assimilé à un accident du travail par la sécurité sociale, dans la limite d’une durée ininterrompue de 1 année ;
– le temps passé aux réunions des instances paritaires (commissions paritaires nationales, OPCA-Formahp, CPNEFP, commission nationale paritaire de suivi) et généralement l’ensemble des absences prévues par l’accord du 20 février 2001, créant le FONGESMES ;
– le temps passé aux réunions de l’observatoire économique créé par l’accord du 7 novembre 2001 ;
– le temps passé aux réunions du comité de pilotage et de suivi dans le cadre du contrat d’études prospectives ;
– les congés de courte durée, prévus par la présente convention ;
– les congés accordés à l’occasion de la maladie d’un enfant dans les limites des dispositions de l’article 61 « Congés pour enfant malade » ;
– les absences justifiées par la maladie non professionnelle ;
– dans la limite des 30 premiers jours continus ou non pendant la période de référence ;
– au-delà de ces 30 premiers jours considérés comme travail effectif, l’absence donne droit à la moitié du congé auquel le salarié aurait pu prétendre s’il avait travaillé pendant cette période.
En tout état de cause, le calcul du droit à congé cesse au 1er juin de chaque année, si bien que les droits ne seront reconstitués que pour autant que le salarié ait retravaillé au préalable pendant au moins 1 mois.
Indemnité de congés payés
Article 57
Conformément à l’article L. 3141-22 du code du travail, l’indemnité afférente au congé est égale au 1/10 de la rémunération totale perçue par le salarié au cours de la période de référence. Pour la détermination de cette rémunération totale, il est tenu compte des périodes assimilées à un temps de travail telles que prévues ci-dessus.
Toutefois, cette indemnité ne pourra jamais être inférieure au montant de la rémunération qui aurait été perçue pendant la période de congé si le salarié avait continué à travailler, cette rémunération étant, sous réserve des stipulations législatives et réglementaires en vigueur, calculée tout à la fois en raison du salaire perçu pendant la période précédant le congé et de la durée du travail effectif de l’établissement.
La solution la plus avantageuse sera appliquée au salarié.
Modalités de prise des congés
Article 58
Article 58.1
Période normale des congés
La période normale des congés annuels est fixée, en principe pour chaque année, du 1er mai au 31 octobre. Toutefois, les salariés auront la possibilité de prendre leur congé à toute autre époque si les besoins du service le permettent.
Article 58.2
Report des congés payés
En toute hypothèse, sauf accord de l’employeur, le congé payé ne pourra être reporté en tout ou partie après le 30 avril de l’année suivante, ni donner lieu, s’il n’a pas été pris avant cette date, à l’attribution d’une indemnité compensatrice. Par exception, si l’absence est due à un accident du travail, une maladie professionnelle, un congé maternité, ou une absence au titre de la formation professionnelle pour le salarié qui n’a pas pu bénéficier de son congé ou d’une partie de celui-ci, ce congé sera :
– soit compensé par une indemnité compensatrice de congés payés ;
– soit reporté, en accord avec l’employeur, à une date ultérieure.
Le personnel originaire des départements et territoires d’outre-mer pourra cumuler ses congés payés sur 2 années.
Article 58.3
Affectation à un compte épargne-temps
Une partie des congés payés pourra, conformément aux dispositions légales,être affectée dans un CET dans les conditions de l’accord de branche du 27 janvier 2000.
Article 58.4
Fractionnement des congés
La durée du congé principal pris entre le 1er mai et le 31 octobre de chaque année doit être au moins égale à 12 jours ouvrables consécutifs et non fractionnables et ne pas excéder 24 jours ouvrables ; celle-ci peut être fractionnée.
La 5e semaine de congé doit être prise distinctement du congé principal, cette dernière peut être accordée durant la période normale allant du 1er mai au 31 octobre ou en dehors.
Enfin, sauf renonciation individuelle ou renonciation par accord d’entreprise ou d’établissement, les congés annuels accordés en dehors de la période normale de prise sont prolongés de la manière suivante :
– congés pris en dehors de la période normale entre 3 et 5 jours : attribution d’un jour ouvrable supplémentaire ;
– congés pris en dehors de la période normale de 6 jours : attribution de 2 jours ouvrables ;
– congés pris en dehors de la période normale de prise et supérieure à 6 jours : outre les 2 jours ci-dessus, attribution d’un jour ouvrable supplémentaire pour chacune des périodes de 6 jours suivantes.
Néanmoins, la 5e semaine de congés payés n’ouvrira aucun droit à congé supplémentaire de fractionnement.
Article 58.5
Fixation des dates de départ en congé
Le 1er mars de chaque année au plus tard, la direction établit et diffuse la date de départ en congé annuel du personnel en fonction des souhaits des salariés, après avis des délégués du personnel et du comité d’entreprise, en fonction :
a) Des nécessités du service ;
b) Du roulement des années précédentes ;
c) Des charges de famille :
– les employés ayant des enfants d’âge scolaire auront priorité pour obtenir leur congé pendant les vacances scolaires ;
– il sera tenu compte des possibilités du conjoint dans le secteur public ou privé ;
– des conjoints travaillant dans la même entreprise ont droit à un congé simultané ;
d) De leur activité, dans la limite de la durée maximale hebdomadaire, chez un ou plusieurs autres employeurs ;
Ce blog permet l’échange et la collaboration entre les salariés de différents établissements ou sociétés. Pour vous syndiquer et trouver votre syndicat cliquez ici. Si vous avez une question, ou une remarque, utilisez le formulaire prévu ou « commentaire » en fin d’article.
Suivant la classification des emplois de la convention collective du 18 avril 2002, au 1er avril 2014, le métier d’Aide Soignant se rattache à la filière Soin, Position 1, niveau 2 – Employé-e Qualifié-e – coefficient 222, soit un salaire minimum conventionnel (SMC) brut mensuel de 1549,56€ +1% (par année d’ancienneté) – Ce salaire peut augmenter selon des accords d’entreprise ou d’établissement et à chaque augmentation de la valeur du point (6.98 au 1er avril 2014).
Voici une fiche de poste présentant le métier et les missions de l’Aide Soignante (ASD) en EHPAD.
Bien sûr ça fait beaucoup de tâches, c’est la raison pour laquelle on ne manque jamais de rappeler que pour tout ça il faut du temps et que le temps dépend en grande partie du nombre de soignants.
Les missions de l’aide soignante en EHPAD (dans le privé comme dans le public) soulèvent de nombreuses questions et problématiques.
Beaucoup nous disent: « je n’ai pas le temps de faire tout ça » ou alors « pas avec tous les résidents », ‘il y a souvent des collègues absents et on nous demande de faire leur travail en plus du notre », ‘je manque souvent de protection », « quand je m’occupe d’un résident, je suis souvent sollicité pour aller m’occuper d’un autre », « à force de faire trop vite, j’oublie ce que j’ai appris en formation », etc.
Cette fiche n’est pas là pour culpabiliser toutes les aides soignantes qui n’ont pas 8 bras, Cette fiche présente les missions que l’ensemble des professionnels aimeraient pouvoir accomplir (de l’humain, du social, plutôt qu’une prise en charge à la chaîne). C’est un support de réflexion collective visant à améliorer des conditions de travail qui dans la majorité des cas ne permettent pas de faire ça. SUD encourage tous les professionnels qui aiment leur métier mais qui souffrent de ne pouvoir l’exercer comme il faudrait à ne pas rester seuls mais à participer à cette réflexion et à la recherche de solutions.
Car pour travailler mieux, il existe des moyens humains, différents de ceux que proposent les directions des EHPAD et les politiques d’entreprise.
1. Dispenser des soins d’hygiène et de confort à la personne.
1.1.installer et mobiliser la personne
Assurer le réveil et le lever des patients
Solliciter et stimuler au quotidien les différentes fonctions afin de conserver ou de développer l’autonomie des patients à différents moments et diverses activités dans la journée
1.2.dispenser des soins liés à l’hygiène corporelle et au confort de la personne
Préparer le chariot pour la toilette
Aider à la toilette (totale ou partielle),
Faire les changes
Faire l’esthétique
Aider à l’habillage
Prévenir les risques d’escarres
Masser les membres inférieurs pour soulager
Participer à la gestion des stocks des produits (incontinence et autres) : assurer commandes et rangement
1.3.dispenser des soins liés à l’alimentation
Participer à la distribution des repas
Aider certains patients à prendre leur repas au besoin
Contrôler la prise du repas
1.4. dispenser des soins liés à l’élimination
Accompagner les patients aux toilettes pour rééducation urinaire
Aider à l’élimination
1.5. dispenser des soins liés au sommeil
2. Observer la personne et mesurer les principaux paramètres liés à son état de santé
2.1. Observer l’état général et les réactions de la personne
Observer et transmettre les informations sur l’évolution des signes cliniques du patient et donner l’alerte
2.2. Observer et mesurer les paramètres vitaux
Prendre la température
Faire la pesée
Surveiller les selles
3. Aider l’infirmier à la réalisation de soins
Distribuer et aider à la prise de médicaments préparés par l’infirmier (si acte de la vie courante)
Aider aux soins mortuaires au sein d’un service en établissement
Participer à la prise en charge du corps en cas de décès
Effectuer la toilette mortuaire et l’habillage
Aider au transport du corps au dépositoire
4. Assurer l’entretien de l’environnement immédiat de la personne et la réfection des lits (environnement direct et indirect)
4.1.Assurer l’entretien de la chambre
Disposer sur le chariot le matériel nécessaire à l’entretien des chambres (produits désinfectants)
Nettoyer la chambre (surfaces : lit, table de nuit, armoire…)
Envoyer le linge sale à la lingerie
Récupérer le linge en provenance de la lingerie et le ranger dans les armoires
Dresser le couvert et débarrasser les tables
Nettoyer les tables
Préparer les chambres pour la visite de la famille lors d’un décès
4.2. Refaire les lits
Faire le lit
Changer les alèses et la literie au besoin
5. Entretenir des matériels de soin
Laver, décontaminer, nettoyer, désinfecter certains matériels de soin
Préparer et tester la solution de décontamination
Mettre les matériels à décontaminer selon les procédures définies
Nettoyer, sécher et conditionner les matériels
Entretenir les chariots propres et sales, les chaises roulantes et les brancards
Contrôler et conditionner le matériel à stériliser ou à désinfecter
Envoyer le matériel au service de stérilisation
Contrôler et ranger le matériel stérilisé
Ranger le matériel
6. Recueillir et transmettre des observations par oral et par écrit pour maintenir la continuité des soins.
Recueillir les informations concernant les soins et les patients
Rechercher dans le dossier de soin les informations nécessaires à l’activité
Transmettre les informations sur les soins et les activités réalisées
Participer à la tenue du cahier de communication interne
Transmettre les informations sur le comportement du malade et son environnement
Participer aux réunions de service
Transmettre les observations et mesures réalisées
Participer à la tenue des dossiers de soin : fiche de poids, de selles
Renseigner le dossier de soin pour les activités et les observations réalisées
Participer aux transmissions orales et écrites concernant le patient : aspect physique, psychique et social
Participer aux transmissions orales et écrites concernant le patient : suivi comportement, activités
Participer au projet de vie : collaborer au suivi de la démarche de soin (constat, objectifs, actions) et à l’évaluation de l’autonomie
7. Accueillir, informer et accompagner les personnes et leur entourage
Assurer une communication verbale et non verbale contribuant au bien-être du patient
Gérer les communications téléphoniques et transmettre les appels
Accompagner les patients en fin de vie : apporter soutien et réconfort : présence, parole,…
Accueillir les personnes : écouter et apporter une réponse adaptée et appropriée au malade et à sa famille
Répondre au téléphone et passer les communications à la personne concernée ou répondre en cas de renseignements simples demandés
Participer à l’accueil des patients et de leur famille
Répondre aux sollicitations des patients
Gérer les angoisses face à la mort, la solitude ou la maladie en rassurant les patients
Répondre aux sonnettes
En cas de décès, accueillir et prévenir
En cas de décès, répondre aux questions éventuelles
Transmettre des informations accessibles et adaptées aux familles et au patient en fonction de la réglementation
Participer au soutien des familles en cas de décès
Donner des conseils simples aux familles et aux patients sur l’hygiène de la vie courante
Accompagner les patients dans leurs différents déplacements
Assurer la sécurité et la protection des patients
Expliquer le fonctionnement du service
Informer sur le fonctionnement de l’établissement : organisation, horaires, activités
Stimuler les personnes par des activités
Mettre en place et/ou participer aux animations et activités occupationnelles : aide à la marche, coiffure, esthétique, jeux, gymnastique…
8. Accueillir et accompagner des stagiaires en formation
Accueillir les stagiaires, présenter les services et personnels
Prendre en compte l’origine : élèves aides-soignants,..
Applique les protocoles de stage/d’accueil des stagiaires
Montrer et expliquer les modalités de réalisation des activités
Prendre en compte l’environnement
Informer des procédures à mettre en œuvre
Communiquer les protocoles
Expliquer et contrôler le respect des fonctions de chaque professionnel
Faire le lien avec le programme de formation
Observer la réalisation des activités par le stagiaire
Apporter son appréciation lors de l’évaluation
Utiliser les documents de suivi et d’évaluation de stagiaires
Participer à l’évaluation en respectant les critères en vigueur
L’Union Syndycale Solidaires à laquelle adhère SUD Santé Sociaux à créer de nombreuses fiches pratiques destinées à répondre aux questions les plus courantes des salariés (CDD, CDI, VAE, droit à la formation, Salaire, bulletin de paie, contrats, congés, etc…)
Pour tous les salariés des EHPAD du groupe Korian la convention collective du 18 avril 2002, et l’annexe de décembre 2002peuvent être téléchargés ici.
Ces documents sont indispensables pour tous les DP et ceux qui veulent comprendre les questions essentielles liées au droit du travail. De plus, la version de la convention est à jour ce qui n’est pas toujours le cas sur place.
Pour être sûr d’un point précis, vous pouvez vérifier sur la toute dernière version de la convention collective directement sur le site de Légifrance
Important : La convention collective prime sur le code du travail chaque fois qu’elle l’améliore, sinon c’est le contraire.
Et pour ceux qui souhaiteraient se procurer le code du travail, vous pouvez aussi nous contacter.