autres - divers

NAO Korian : SUD dresse la liste des priorités

Suite à notre étude qui a recueilli une large participation, voici une première liste les points noirs et les inquiétudes qui nécécitentent des engagements et avancées concrétes.

– La pérenisation de la prime de 13éme mois, au plus prés d’un vrai revenu mensuel brut quelque soit l’ancienneté ou pratisé pour les salarié-es de moins d’un an dans l’entreprise.

– Les congés payées : trop de contraintes et trop peu de souplesse de la part de la direction, un mode de décompte en jours ouvrable trés défavorables aux salariés en journées de 12h et aux temps partiels.

– Des taux d’effectifs trés insuffisants et des taux de dépendance trés sous estimés qui couplé aux logiques profits/économie priduisent des cocktails désastreux sur les conditions de travail et la prise en charge.

– Des directives et pratiques manageriales de plus en plus autoritaristes et des respects du cadre legal qui semble devenus optionnel ou à la carte.

– Une nécessaire reconnaissance de la pénibilité et l’instauration d’une prime.

– Une ancienneté pas assez valorisée dans les salaires. Un salaire minimum qui doit être réhaussé pour toute la catégorie Employé (AS, ASH, Accueil, Serveurs, etc)

– Un excés de procédures nouvelles, de projets et directives siéges qui n’ont pas fait leurs preuves mais pésent intégralement et lourdement sur les établissement et le personnel de terrain, et occasionnent beaucoup de dysfonctionnements au quotidien.

– De nombreux salarié-es « faisants fonction de soignants », qui endossent charge de travail et responsabilité mais pour des salaires trés inférieurs aux soignants diplômés.

Les syndicats invités par la difection à négocier ( CFDT, CGT , FO , UNSA ) doivent faire mieux que que d’obtenir des mots, des intentions ou des accords sans garantie ! Et la direction doit renoncer à voir dans les économies de masse et de charges salariales des leviers de profits.

A bons entendeur.

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, EHPAD du groupe

Sud Solidaires appelle les salarié-es Korian à la gréve et à l’action : Le mépris ça suffit, la Dignité n’a pas de prix !

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Solidaires

Salarié-es Korian :

Pour la Dignité, pour la Santé, pour l’Humain et pour ses Droits
soyons toutes et tous uni-es et déterminé-es le 15 mars 2018

Au nom de la dignité des personnes âgées, au nom de la dignité des personnels qui s’en occupent, au nom de la dignité de métiers dont le sens premier est de plus en plus bafoué au profit de profits insatiables, et contre la maltraitance institutionnelle que la loi du profit engendre sans limite, il n’est plus permis de laisser faire ni d’être de bons soldats dociles.


Pour que cela cesse, il faut agir !

C’est pourquoi Sud Santé Sociaux Solidaires appelle toutes et tous les salarié-es Korian AS, ASH, IDE, AVS, AMP, ASG, Psychologues, Ergothérapeutes, Animateurs, Psychomotriciens, Personnels administratif et d’accueil, Responsables techniques, Cuisiniers, Plongeurs, Serveurs, Chefs de service, Directrices et Directeurs, … , des EHPAD, des HAD, et des Résidences Services, ainsi que tous les salariés des sièges Korian ( Balzac, Paie, Devecey, DSI, et tous les SBF sans bureau fixe) à se mobiliser sans réserve, et à se faire entendre !


Depuis, le 16 février 2018, par communiqués et conférence de presse, SUD Solidaires, CGT, FO, UNSA, CFDT, CFTC, CFE-CGC, et d’autres appellent sans réserve une nouvelle journée de mobilisation le 15 mars 2018, encore plus forte que la première. Un salarié Korian était porte parole de cet appel pour Sud Santé Sociaux Solidaires.

Mobilisez-vous sans plus attendre, rejoignez-nous ! Et ensemble, nous ferons changer tout ça !

Sud Santé Sociaux Solidaires : 74 rue Philippe de Girard 75018 Paris
Collectif Sud Solidaires Korian :
https://korian.sudsantesociaux.org
Contacts : SudSolidairesKorian@gmail.com / Facebook SUD Santé Sociaux Korian

Salarié-es Korian :

Le 15 mars 2018, un nouvel appel unitaire est lancé en vue d’une énorme journée de mobilisation nationale pour tout le secteur EHPAD ainsi que l’Aide à Domicile, les Hôpitaux gériatriques et tous les autres établissements de personnes âgées.

10 fédérations syndicales du secteur Santé Social appellent, avec l’Association des directeurs d’EHPAD (AD-PA) à la gréve et à l’action, soutenues par 10 syndicats de retraités et des associations d’usagers.

Pour votre avenir et pour celui des résidents, cette journée a besoin du plus grand nombre ! Mobilisé-es, déterminé-es, préparez dés à présent des banderoles, affiches, chansons, slogans, etc. Informez vos collègues, et le 15 mars, décorez votre établissement, faites vous remarquer, faites vous entendre, et prévenez-nous !


Vous vous demandez comment faire gréve?

Les préavis de gréve sont officiels et déposés publiquement. Pour faire gréve il vous suffit donc de ne pas prendre votre poste ce jour-là. Il n’y a pas de formalité de prévenance, sauf si vous faites gréve en cours de journée, (il vous faudra dans ce cas informer votre chef lorsque vous cesser le travail, cette info peut se faire en groupe si vous êtes plusieurs à vous arrêter en même temps). Faites des photos.

Jusqu’au 15 mars (et tous les jours suivant) pour les personnes en postes qui ne veulent plus cautionner la maltraitance institutionnelle, PRENEZ LE TEMPS qui vous manque !
Prenez le temps de prendre soin, le temps de la bienveillance et des bonnes pratiques, le temps de ne plus courir, de prendre vos pauses et de ne plus bâcler au nom d’une organisation de travail inadaptée qui prend comme base un sous-effectif chronique. Privilégiez le résident et la qualité du soin plutôt qu’une organisation fautive. Vos résidents seront mieux traités quant aux retards de service ils ne seront pas de votre fait mais de celui de la direction qui tolère les pénuries de personnel et les énormes défaillances institutionnelles chroniques qui en découlent.

Ensemble, faisons changer tout ça !

Fédération Sud Santé Sociaux : 74 rue Philippe de Girard 75018 Paris
Collectif Sud Solidaires Korian : https://korian.sudsantesociaux.org
Contacts: SudSolidairesKorian@gmail.com Facebook SUD Santé Sociaux Korian

contact mobile sud

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Tract de Sud Santé Sociaux Solidaires Korian pour le 15 mars

Dossier Sud Santé Sociaux sur la mobilisation du secteur EHPAD / Aide à domicile contre la maltraitance institutionnelle

Tract EHPAD_Sud Santé Sociaux 15 mars

Communiqué intersyndical des 10 Organisations syndicales pour le 15 mars

Tract de cgt Korian pour la mobilisation du 15-mars dans les ehpad korian

 

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, EHPAD du groupe, mobilisation

Dignité en EHPAD : 15 Mars ça repart ! Mobilisation massive et nationale, 10 syndicats appellent à l’Action !

Le 15 Mars, dans tous les EHPAD, et HAD, du Groupe Korian et d’ailleurs, les salarié-es, les retraité-es, les usagers, sont appelés à se mobiliser massivement et dans l’unité : Pour la Dignité qui manque si cruellement.

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Après le succès de la mobilisation aussi massive qu’inédite du 30 janvier dernier, Sud Santé Sociaux Solidaires, faisait partie des 10 Organisations Syndicales de la Santé et du Social, qui tenait une conférence de presse hier pour annoncer et motiver la nouvelle journée de mobilisation massive du secteur EHPAD, Aide à Domicile, Hôpitaux gériatriques, ULSD, … le 15 MARS 2018 (ainsi que les nuits avant/aprés pour le personnel de nuit).

Voir le Communiqué intersyndical signé le 16.02.18 par 11 organisations

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Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, EHPAD du groupe, témoignage

Les salariés d’EHPAD indignés étaient plus de 10 000 mardi 31 janvier à se mobiliser !

Plus de 10 000 personnels d’EHPAD, du groupe Korian ou bien d’ailleurs. Ils étaient même probablement 2 à 3 fois plus nombreux, tant le nombre d’Ehpad est grand et qu’il est difficile d’avoir les chiffres au delà des actions sur les grandes villes.

Ce qui est sûr c’est que la mobilisation a été la plus importante au niveau nationale de toute l’histoire des EHPAD et aucune région, ni aucun département n’a été épargné.

Cette mobilisation, première dans l’histoire, mais juste un début pour pour l’avenir des ainés et de leur accompagnants, est à l’image d’une situation catastrophique qui va de mal en pis, et des conditions de travail indignes et lamentables qui se perpétuent dans la plus grande indifférence ou irresponsabilité public, sans parler de celle de grands groupe qui tant que l’état laissera continuerons de sacrifier nos ainés et leurs salariés sur l’autel du profit et du soin de leurs actionnaires.

Alors que les bénéfices des grands groupes battent chaque années des records, les recommandation nationale de 1 personnel pour 1 résident, émise par l’Etat (depuis 2003 !) reste depuis 15ans enfouie au fond des placards. 15ans de mépris, d’accidents, d’arrêts maladie, d’inaptitude et autres burn-out, parce que créer des postes et traiter mieux ça ferait moins gros dans la poche des actionnaires. Bien entendu, en finançant ses bénéfices avec de l’argent public, l’état est complice, sinon coupable.

Dans le groupe Korian, là où les salariés n’ont que trop l’habitude du service minimum, la mobilisation par la gréve a eu lieu mais d’autres formes de mobilisation ont aussi pris le dessus.

Le principe de la « gréve du zéle » initié à Korian Champ de Mars la semaine dernière, et qui consiste à appliquer consciencieusement toutes les bonnes pratiques et tous les protocoles sans rien bâcler, sans faire d’heures sup gratis ni rogner sur ses pauses., a été repris ici et là.

Sur toute la France, des retraités Solidaires ont décidé de communiquer sans censures, les raisons pour lesquelles ils et elles n’iront pas dans les établissements du Groupe Korian et pourquoi ils et elles n’y placeront pas leurs proches.

Nos Kits de visuels et de slogans ont une fois de plus bien servi, lesquelles étaient visibles dans bon nombre de manifestations aux 4 coins du pays et jusqu’aux banderoles d’autres syndicats actifs.

De nombreux rassemblements étaient organisés devant les siéges d’ARS, une semaine plus tôt un collectif de travailleurs sociaux et de militants Sud Solidaires avait envahit l’assemblée générale des Directeurs d’EHPAD.  Et bien d’autres actions de comm, qui ne sont pas prêtes de retomber…

Sans oublier les gréves à l’appel unitaire de toutes les organisations syndicales, même si dans le groupe Korian seuls la CGT, SUD et FO y ont répondu sans les autres.

Bravo à la CGT Korian, à SUD Korian, et à toutes et tous les salarié-es mobilisé-es :
Une spéciale dédicace chaleureuse et particulière envers toutes celles et ceux qui se sont mobilisé-es alors même que leur syndicat n’appelaient pas à le faire.

Parmis les dizaines d’EHPAD Korian mobilisés se sont illustrés notamment les salarié-es de :

Korian Gambetta, Korian l’île des Migneaux, Korian Villa Pégase, Korian l’âge bleu, Korian Villa Evora, Korian Magenta, Korian Porte Océanne, Korian Hameau de la Source, Korian Porte de Sologne, Korian Pastoria, Korian le Baron, Korian les Joncquiéres, et bien d’autres

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Voir aussi l’interview d’Albert Papadacci pour France Info :

https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/video-albert-papadacci-dans-certaines-maisons-de-retraite-une-infirmiere-doit-gerer-seule-jusqu-a-14-residents_2585288.html

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, EHPAD du groupe, mobilisation, témoignage

30 janvier / Journée nationale d’action pour les EHPAD : L’unité de tous les syndicats est à l’image de la gravité de la situation !

Dés le 30 janvier, à l’unanimité les syndicats de Salariés appellent à la gréve, à la mobilisation et à l’action ! (voire ici le communiqué de presse )

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Les Retraités aussi ont rejoint le mouvent et appellent eux aussi à se mobiliser massivement et partout, à l’image unitaire des 9 organisations syndicales de Retraités ! En soutien à la cause et aux salarié-es du Groupe Korian, l’Union Syndicales des Retraités Solidiaires a décidé d’une vaste opération de courriers à la Direction Générale de Korian pour lui notifier pourquoi, ni eux ni leurs proches ne seront client de Korian. Ci-suit quelque uns de leurs arguments :

  • conditions de vie au quotidien difficiles,

  • conditions de soins insuffisantes,

  • prix excessifs par rapport aux prestations effectives,

  • manque de personnels,

  • trop grand turn-over du personnel,

  • il apparaît que le groupe cherche principalement à faire des profits, sur le dos, finalement, des personnes résidentes et de leur famille,

  • il est net que le groupe cherche principalement la satisfaction de ses actionnaires plutôt que celle des personnes résidentes et celle de ses salarié-e-s.

  • que le ratio d’un emploi par résident est très loin d’être atteint,

  • que les pouvoirs publics, finalement, participent plus au financement des profits qu’au développement de la mission de service public d’aide aux personnes en perte d’autonomie,

  • etc.

    Vous aussi pouvez transmettre vos courriers à l’UNIRS 31 rue de la Grange aux Belles, 75010 PARIS ou à SUD Santé Sociaux, sections Korian 70 rue Philippe de Girard 75018 Paris

Dans le Groupe Korian, nous soutenons et soutiendrons toutes les actions de gréve et  d’actions et vous nous vous rappelons que des Kits (actions mobilisation ) en libre service sont >>>> disponibles ici <<< , faites nous aussi remonter vos expériences par ici

En plus de soutenir les diverses actions de mobilisation et d’actions, nous soutiendrons à quelque date que ce soit toutes les « gréves du zéle » menées par salariés non gréviste. Le tract Appels du 30 janvier (à partager et faites nous remonter vos expériences !!!) reprend l’exemple de Korian Champ de Mars où des salariés ont pendant deux jours fait la démonstration de l’impossibilité de bien prendre en charge tous les résidents sans un personnel en nombre plus important.

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Actu sociale, droit du travail

Contre la nouvelle Loi « Travaille et tais toi », la révolte est en marche. #12septembre

Le 12 septembre, dans le groupe Korian et partout ailleurs, en actions, en gréve, et mobilisé contre les abus et les destructions de nos acquis sociaux.

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Il n’y a décidément rien de bon dans les Lois Macron..  Pourtant, le président Jupitérien insiste, persiste et signe pour tenter de faire croire que grâce à cette loi le pays et la population iront beaucoup mieux après. Les mêmes promesses déjà versé dans le vent plusieurs centaines de fois…

Sans surprise, ce que cette loi a de plus injuste et de plus contradictoire est ce qui est le moins relevé par les commentateurs, les ministres et les patrons :
– Les forte baisse des dédommagement aux salariés et des sanctions contre les patrons en cas de licenciement illégal, contre une très faible augmentation de l’indemnité pour les licenciements légaux.
Offrir aux patrons des licenciements moins chers + la possibilité d’embaucher à la place de nouveaux contrats qui peuvent être rompus à tout moment ».

Un exemple concret pour mieux comprendre la perversité, l’injustice, et le séisme des abus prévisibles par le biais de cette loi :

Un patron de resto qui n’aime pas son serveur, pour sa tête, son prénom ou ses opinions, le vire sans motif, ou bien il invente un prétexte, comme par exemple une miette de pain que le salarié aurait oublié une fois, y a un an,  en faisant le ménage.

Un tel licenciement aurait évidement été jugé illégal avant et le salarié saisissant la justice aurait pu espérer réparation avec des dommages et intérêt en plus d’une indemnité de licenciement. Mais avec la nouvelle loi, pour le même licenciement illégal, les dommages et intérêts seraient très plafonnés sans aucune prise en compte des préjudices subits, ni des torts de l’employeur.

Mais ce n’est pas tout, avec les nouveaux contrat prévus dans cette loi, les patrons pourraient facilement remplacer chaque salarié licencié par des « contrat projet » (sorte d’intérim en moins cher) révocables à tout moment, avec 0 indemnité et 0 dommage et intérêt.  En définitive c’est comme si cette loi avait signé la généralisation d’un Salaire Minimum Conventionnel pour tous et la mort de la valorisation de l’ancienneté pour tous.

Il faut croire que ce jeune président qui se maquille à 26 000€ par mois, a vraiment une dent contre les anciens puisque les retraités sont les plus laissés pour compte dans cette loi et ceux qui perdront le plus en pouvoir d’achat (c’est ça de ne pas faire gréve, ou de faire moins de bruit que les autres dans la rue…)

Pourtant, il n’y a que SUD Solidaires et la CGT parmi les syndicats pour dénoncer cette Loi scélérate et sa dangerosité. Les deux syndicats dans le groupe Korian et partout ailleurs appellent donc à la mobilisation massive, gréves, manif, et actions jusqu’à la victoire dans toutes les entreprises et services, dans toute la France, le 12 septembre.

Pour le salarié-e, 2 options :

  • Devenir intérimaire précaire pour toute la vie (en promettant le même contrat d’avenir à ses enfants).
    ou
  • Résister ensemble avec nous !

De leur côté, J.C Mailly le porte parole de FO, comme Laurent Berger celui de la CFDT (historiquement coutumier de la collaboration à tout va et de se satisfaire à la miette) sont satisfaits de la méthode employée. Même si le gouvernement a imposé toutes les mesures qu’il avait déjà prévu depuis le début, pour ces deux syndicats l’essentiel est d’avoir pu parlé (même dans le vide) à 48 reprises depuis le mois de mai.

Mais heureusement, il n’y a pas encore de loi pour interdire aux militants et aux adhérents de FO, ou de la CFDT,  d’être plus ambitieux que leur collabo de secrétaire généraux qui ne négocient que pour eux mêmes.

Pour aller plus loin, comprendre tous les travers du projet de loi et nos propositions, lire la brochure de 20pages de notre Union Syndicale Solidaires :

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Actu sociale, BTHE, Conditions de travail

Mobilisation nationale Korian : SUD organise la durée et l’amplification tout l’été

Ce blog permet l’échange et la collaboration entre les salariés de différents établissements ou sociétés. Si vous avez une question, ou une remarque, utilisez le formulaire dans la colonne de droite ou « commentaire » en fin d’article. Et pour trouver le syndicat SUD prés de chez vous, cliquez là

Rejoignez-nous, suivez-nous, Informez-vous avec nous,

contactez-nous

C’est dans le cadre de mobilisation nationale comme celle-ci où les échanges, les témoignages, sont très riches et très nombreux que la gravité de la situation faire ressortir tous ses reliefs :

Ici et là, depuis le début de la mobilisation de mesures soudaines ont été prise : les absences non remplacées, sont soudainement remplacée, les écarts de langages s’estompent, une meilleure attention est donnée au problémes quotidien des équipe MAIS rien de tout ça n’est formalisé par écrit, juste des promesse orales tout au mieux. Cela prouve que quand on veut on peut régler les problémes (quelque soit le TO, ou toute autre excuse habituelle) mais comme le carrosse de Cendrillon, faute d’accord, tout ça risque de s’envoler dés les 12 coups de la fin de la mobilisation auront sonné.

Nous resterons donc mobilisé, tant qu’il n’y aura pas de négociation et d’accord valable.

En l’absence de négociations sur des revendications légitimes et chères à tant de salarié-es, la mobilisation s’organise pour durer et s’amplifier tout juillet et tout août.

La situation passée, actuelle et venir, ne nous laisse pas le choix. Les expressions, de soutien, de sympathie, et d’attente manifestées par les salarié-es ces dernières semaines nous obligent à agir à la hauteur des nécessités, des enjeux et des dangers.

Nous appelons toutes et tous à nous contacter et nous rejoindre dans une mobilisation multi-forme que chacun-e peut soutenir et renforcer sur son site.

Cette mobilisation a démarrée le 22 juin et le préavis coure jusqu’au 23 juillet.
Mais  le ras-le-bol pluriel qui a motivé cet appel à la gréve et à l’action remonte à bien plus loin. Il suffit pour cela de lire et relire nos précédents articles pour refaire la chronologie du ras-le-bol, de ses raisons et de ses points de crises.

Si la direction fait le choix d’ignorer nos alertes, c’est son droit, et c’est sans doute à son image.

Que de nombreux syndicats présents dans le groupe ( CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, UNSA), ne manifestent pas plus de solidarité ni de soutien pour tous les salarié-es mobilisé-es, et pour toutes les causes urgentes portées et défendues c’est en revanche très préoccupant sur leurs rôle et leurs missions envers les salarié-es. Mais là aussi, c’est peut-être à leur image..
Rappelons que les syndicats dans les entreprises n’ont pas vocation à faire de l’accompagnement des directions, ils ne sont pas bons qu’à signer là où le veut la direction sur un texte rédigé par ses soins. Les syndicats doivent représenter et défendre les intérêts des salarié-es.

Or, les intérêts des salarié-es, comme ceux des résidents, sont de moins en moins au cœur des décisions et des orientations choisies même si la communication d’entreprise prétend le contraire.
Les droits des salarié-es, leurs libertés, leurs avantages et leurs marges de manœuvres qui étaient déjà mal en point, reculent de plus en plus, il est temps que cela cesse : OSONS dire non.

Tais Toi et Bosse

 

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail

Korian France : Des actions d’ampleur pour l’amélioration des Conditions de Travail, 100% de remplacement, contre les glissements de tâches…

SUD se réjouit et se félicite des échos trouvés par tous nos appels pour l’amélioration des conditions de travail, et pour une gestion plus humaines des profits , échos qui rendent possible aujourd’hui des mobilisations nationales d’ampleur et unitaires en faveur de tous les salariées Korian France !

Quelque soit nos différences ou désaccords, il est du devoir de toutes les organisation de faire primer les intérêts collectifs des salarié-es avant les leurs ! Ce devoir n’a jamais été plus essentiel que par les temps qui courent et toutes les menaces que les Loi Travail 1 et 2 font pesées sur tous les salariés, sur l’emploi et sur la cohésion sociale.

L’ensemble des salarié-es aspire depuis toujours à avoir des syndicats déterminés qui s’occupent des salariés-es avant de chercher leur intérêt personnel. L’ensemble des salarié-es souhaitent l’unité dans l’action de la part de l’ensemble des syndicats pour satisfaire durablement les intérêts collectifs des salarié-es.

C’est pourquoi nous appellons tous les syndicats CFDT, FO, UNSA, CFTC, CGC, …. et tous les salarié-es syndiqué-es ou non syndiqué-es à prendre part à ses mobilisations par tous les moyens possibles !

Les récents appels et tractage de la CGT pour une journée d’actions le 22 juin confirment une adhésion franche et salutaire de la CGT Korian aux valeurs et principes que nous martelons activement dans le groupe Korian depuis longtemps et tout particulièrement par nos nombreuses alertes pour faire cesser les pressions et les dégradations de nos conditions de travail   :

  • En avril toujours SUD a lancé une enquête sur l’évolution des conditions de travail

  • En mai, dans la continuité de notre marathon démarré en novembre dernier en faveur de l’amélioration des conditions de travail, c’est tout logiquement que nous avons interpellé la direction générale et l’ensemble des syndicats représentatifs pour leurs confier une série de revendications en vue des NAO.En parallèle, nous avons assuré à tous les syndicats, quelque soit nos divergences avec eux, que nous soutiendrons de la plus belle manière possible toutes leurs actions en faveurs d’améliorations collectives. Et dans l’autre sens nous emploierons la même énergie contre toute trahison aux intérêts collectifs des salarié-es.

  • Et nous voici au mois de Juin, dans un nouveau contexte de Mobilisation National dans le groupe Korian : C’est à vous toutes et tous de jouer à présent, pour y prendre toute votre part, pour y donner toutes vos voix,  et vos meilleures actions :

    Tous les slogans de ce Diaporama peuvent être téléchargé et imprimés ici pour vos actions et vos photos 

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Et toutes les affiches de ce Diaporama peuvent être téléchargées et imprimées depuis notre page Facebook

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BTHE, Economie Santé Privé Lucratif, EHPAD du groupe

Prime exceptionnelle aux salarié-es Korian ?

C’est la proposition que SUD Santé Sociaux va adresser dans le cadre des NAO Korian France 2017 et inviter l’ensemble des syndicats négociateurs à s’emparer ensemble de cette revendication (et d’autres) pour les faire aboutir. SUD soutiendra avec détermination les meilleurs propositions que les autres syndicats ( CGT, CFDT, FO et UNSA) sauront proposer.

Alors que les NAO Korian France viennent de démarrer, Hospimedia s’est une nouvelle fois intéressée à la Pétition en ligne lancée par SUD Santé Sociaux en faveur d’une gestion plus humaine des profits dans le groupe Korian. En effet, SUD avait décidé de lancé cette pétition après l’annonce de profits records pour le groupe Korian. Des chiffre jugés indécent par beaucoup au regard de ce que les salarié-es et la prise en charge ont sur la même période sous le poids de contraintes budgétaires ou de profitabilité.

L’article d’Hospimedia évoque aussi l’idée d’une prime exceptionnelle.
Et, vue la situation, une telle prime serait tout aussi légitime que nécessaire et seul le montant devrait faire débat.

Contactée par la journaliste, la direction du groupe Korian n’a pas rejeté l’idée d’une nouvelle prime, mais s’est contentée de rappeler l’existence d’une Prime de Participation (celle dont l’ensemble des salarié-es vient d’être avisé au mois de mai…) et d’indiquer que les Négociations Annuelles venaient de démarrer, sans rien avancer de nouveau comme avantage pour les salarié-es.
La CGT Korian de son côté a répondu plus favorablement à la journaliste sur les bien faits d’une telle prime.

Si la direction du groupe n’ignore pas l’existence de cette pétition depuis son lancement, la pétition ne lui a pas encore été remise à ce jour et pour cause puisque l’appel à signature est toujours ouvert !

Beaucoup de salarié-es attendaient l’annonce de la prime de Participation avant de se prononcer.

Pour lire l’intégralité de l’article Hospimedia c’est par là.
Et pour signer la pétition en ligne c’est ici

 

Mds€ = Milliards d’euros

M€ = Millions d’euros

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail

Réaction de la CFDT sur l’épidémie de grippe qui a sévi à l’EHPAD Korian Berthelot

« les personnels qui accompagnent nos personnes âgées méritent le respect, ils sont une richesse. »

La CFDT Santé Sociaux a réagi hier, en appelant à « Prudence et Respect ».

Ces derniers jours il y a eu autour du volet médiatique de cette épidémie d’abondantes mises en cause exprimées par plusieurs directions du Groupe ou de sites Korian à l’encontre d’un représentant du personnel de Korian Berthelot, des mises en causes exprimées bien au delà du personnel de cet EHPAD et que nous estimons aussi hâtives que nuisibles.

Pour sa part, le syndicat CFDT à notamment souligné la détresse des salariés et le refus de campagne de dénigrement contre les salariés qui au contraire méritent le respects et qui sont une richesse. C’est là aussi notre conviction.

Nous ne connaissons pas encore les résultats de l’enquête de l’IGAS qui pourrait expliquer la situation mais nous avons le sentiment que s’il y avait une responsabilité humaine en la matière, il faudrait sans doute la rechercher du côté des conditions et des organisations de travail sans stigmatiser ou culpabiliser l’ensemble des équipes. Le CHSCT de l’EHPAD a ainsi selon nous un vrai rôle à jouer pour protéger le personnel de tout RPS qui peut être consécutif à ce genre de situation.

Ci-suit le texte de la CFDT publié hier sur Ressources Solidaires :

« Le cas isolé de l’EHPAD Korian Berthelot, avec 13 de ses pensionnaires décédés en deux semaines, met en exergue la gravité de l’épidémie de grippe et met en évidence la détresse des familles mais aussi celle des salariés.

Cependant il convient de rester prudent sur les raisons de cette situation. L’enquête IGAS déterminera les niveaux de responsabilité s’ils existent.

La CFDT Santé Sociaux se refuse à porter tout jugement hâtif en l’absence d’éléments objectifs et souligne que les campagnes de dénigrement contre les salariés n’apportent pas de solutions constructives.

Pour la CFDT Santé Sociaux, les personnels qui accompagnent nos personnes âgées méritent le respect, ils sont une richesse. »

BTHE, EHPAD du groupe, Métiers, salaire

102 millions d’euros de plus que l’an dernier pour le CA Korian. Combien pour le personnel ?

Au 31 mars 2016, le CA du groupe se monte à 730,4 millions d’euros (M€), en croissance de 16,3% par rapport aux résultats présentés à un an (628 M€). (Source du 09/05/16 – 16h37 – HOSPIMEDIA )
lala lalala, lala lalala

102 millions de + au CA, et moi, et moi, et moi !!?
Patronat et actionnariat, et moi, et moi, et moi !!?
Plus je trime, et moins j’y gagne…
J’y pense puis je subis
Cette vie là ça suffit !!!!

lala lalala, lala lalala

profitsimpson profit

 

Les Négociation Annuelles Obligatoires (NAO) vont démarrées début juin. Elles devraient aborder pour tous les salariés du groupe des améliorations qui nous sont chères (Progrès sociale et salariale : 13éme mois, primes, subrogation, compensation pénibilité, etc.).

Les très bons résultats enregistrées par Korian devraient être une bonne nouvelle certaine pour l’ensemble des salarié-e-s du groupe qui sont à la source même du profit de l’entreprise et qui devraient bénéficier de la croissance (dans leurs salaires, ou par d’autres avantages nouveaux).

Pourtant, le doute était de mise après l’annonce fin mars de la priorité donnée à un programme de rétablissement de la performance financière, puis d’un plan stratégique pour septembre, en réaction à des bénéfices 2015 moins copieux que souhaités. inquiétude encore dans le cadre du versement de la Participation après l’annonce que cette année les objectifs de Korian France n’auraient pas été atteint en totalité.

Avant de vouloir rationaliser encore les coûts, et rechercher toujours plus de performance dans la finance, il nous semble utile de considérer tout ce que le personnel a déjà subi par satisfaire toujours plus de quête de profits dans des conditions que nous jugeons indécentes. Et pour cause :

  • Dans tous les établissements, les absences non remplacées sont devenues habituelles et constituent autant de salaires non versés.

  • Dans tous les établissements, les turn-over sont fréquents et les délais de recrutement et d’embauche constituent là aussi moins de masse salariale a verser.

  • Sans compter le travail non rémunéré que le personnel donne souvent sur son temps de pause pour réussir à répondre à l’ensemble des besoins des résidents / patients.

    Il y a dans tout ça comme des faux airs de service minimum et l’impression qu’il faudrait accepter encore et encore toujours plus de restrictions.

    Pourtant, si les remplacements ou les pourvois de postes étaient systématiques, il est certains que ce serait plus supportable pour le personnel en poste et pour les résidents / patients. Mais cela représenteraient des coûts en plus, au lieu de quoi ce sont les salariés, les usagers, et non les bénéfices, qui en supportent régulièrement les conséquences.

Dans ce contexte, les NAO 2016 doivent légitiment accorder toute l’importance nécessaire à la prise en compte de ces aspects et accorder en conséquence des avancées concrètes pour tous les salarié-e-s.
Aucune profession ni aucun service ne doivent être oublié :

Équipes de nuit, équipes de jour, IDE, AS, ASH, Ergothérapeutes, Psychologues, Psychomotriciens, Paramédicaux, Cuisiniers, Serveurs, Animation, Hôtesse d’accueil, Hébergement, Service Technique, Administratif, IDEC, Kiné MEDEC, AMP, ASG.

Toutes et tous sont dans la même galère ! Pour toutes et tous des meilleurs salaires, un meilleur air et de meilleurs carrière !

Dans le cadre de ces NAO auxquelles participeront les syndicats CGT, CFDT, FO, et UNSA, SUD Solidaires apportera un soutien inconditionnel aux revendications les plus justes et les plus motivées.

Accords et Actus CE - IRP, BTHE, Elections Korian 2016

Négociation d’entreprise : Le rôle des CE et des syndicats

En cette période électorale, plusieurs syndicats font et refont de belles promesses aux salarié-e-s et souvent en contradictions avec tout ce qu’ils font, ont fait ou n’ont pas fait dans les CE qu’ils occupent en nombre depuis des années.
Raison de plus pour s’intéresser de prés aux élections Korian, au fonctionnement des négociations.

Un grand nombre de décisions qui s’appliquent à l’ensemble du personnel des établissements sont définies par le code du travail et la convention collective. Mais, lorsque des syndicats majoritaires s’entendent avec la direction, des accords d’entreprise peuvent prévoir des disposions non permises par les deux premiers textes. Ca fait sens si c’est pour améliorer la loi mais de tels accord peuvent aussi la diminuer ce qui fait beaucoup moins sens…

Les raisons qui peuvent mener des syndicats à signer des accords dit défavorables aux salarié-e-s sont ambiguës et peuvent être diverses.

  • la complexité d’accord, dit « foure-tout » où un même texte prévoit de nombreuses dispositions, dont certaines qui intéressent tel ou tel syndicats où telle ou telle catégorie de personnel, là où d’autres font du tort aux intérêts collectifs. Or c’est tout ou rien et la signature de tel accord s’applique pour toutes les dispositions qu’il comporte.

  • la complexité d’accord dont tel ou tel syndicat qui le négocie ne mesure pas les conséquences, sinon bien plus tard lorsqu’on ne peut revenir en arriére.

  • Certains syndicats ou certain-e-s salarié-e-s qui les représentent privilégiant leurs intérêts personnels au détriment de ceux des salarié-e-s qu’ils représentent. Ceci est particulièrement à craindre lorsque les décisions reposent sur un petit nombre de personnes.

  • La direction qui négocient les accords avec les syndicats est généralement à l’initiative des projets et c’est elle qui rédige et propose les bases sinon l’ensemble du texte. Or, quelque soit la nature et la pertinence des discussions et des débats, c’est la valeur de l’écrit final qui fait loi, pour des textes qui font souvent plus de 10 pages.

    Nous estimons que beaucoup d’accords signés ces dernières années ont été mal négociés, au détriment des salarié-e-s, pour l’une ou l’autre de ces raisons.

Les accords d’entreprise traitent pourtant de choses essentielles pour les salariés (prime, formation, épargne, augmentations de salaires collectives, élections professionnelles, conditions de travail, etc.)

Des choix aussi importants que des réorganisations collectives de fonctionnement ou de services (plannings, horaires, etc.) sont souvent décidés plus haut que les établissements et les salarié-e-s les plus concerné-e-s sont souvent les derniers informé-e-s. Le personnel se voit ainsi très généralement imposé des choix décidés par d’autres.

Le Comité d’Entreprise (CE) a son mot à dire et parfois un rôle concret dans ces décisions s’il les valide par accord ou par laisser faire. Les syndicats « représentatifs » dans l’entreprise (ça a dire ceux qui ont obtenus plus de 10% au 1er tour des élections CE d’avant) ont aussi une grande responsabilité puisqu’ils ont négocié avec la direction de l’entreprise tous les accords d’entreprise existant. Des syndicats qui ont eu les plus gros scores à ces élections bénéficient même de la possibilité de valider à eux seul certains accords (les mêmes accords qui sont souvent les plus décevant auprès du personnel).

Les futur-e-s électeurs et électrices que sont les 20 000 salarié-e-s Korian doivent donc avoir connaissance de ça avant le vote et ne pas oublier que les délégué-e-s de site qu’ils éliront, et qu’ils connaissent souvent mieux que les candidats au CE, n’ont qu’un rôle très limités (voire insignifiant) dans les décisions et les négociations prisent au niveau du CE et qui s’appliqueraient pourtant à tous les établissements de ce CE.

Voilà pourquoi il est très important de ne pas suivre aveuglément des mirages et des publicités provenant de syndicats qui ne viennent vous trouver que pour vos votes, ou ceux dont les élu-e-s sont souvent proches voir très proches de vos directions. Une fois passées les élections, et en cas de mauvais vote, il sera trop tard pour changer d’avis ou pour changer de représentant…

Faire le choix des listes SUD Santé Sociaux Solidaires partout où elles sont présentées, c’est choisir un fonctionnent différent des autres syndicats dans la mesure où les décisions collectives chez nous ne sont pas prises par 1 individu. Les représentants qui signent ou négocient pour notre syndicat le font sur la base de concertations en amonts avec l’ensemble des adhérents. C’est un principe simple de démocratie, que les autres syndicats oublient trop souvent et qui motive de plus en plus d’élu-e-s ou d’adhérents à quitter leurs syndicats pour nous rejoindre.

S’il n’y a pas partout de candidat SUD Santé Sociaux Solidaires pour le 1er tour des élections des délégués de votre établissement, (on s’excuse au passage de ne pas avoir bénéficié des mêmes facilités que d’autres syndicats de la part de certaines directions pour accéder au personnel des sites)  ça n’empêche pas les salariés de voter SUD Santé Sociaux Solidaires au CE, bien au contraire !
Car si vous n’aviez pas de délégué de confiance sur votre établissement vous aurez besoin, encore plus que d’autres, de nous avoir au CE national.

8 syndicats ont pris part aux discussions du protocoles préélectorales Korian : La CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, la CGT, FO, le SAP, SUD Santé Sociaux Solidaires, et l’UNSA

SUD Santé Sociaux Solidaires et FO ont refusé de le signer contrairement aux 6 autres syndicats.
Pour nous, plusieurs clauses de cet accord sont illégales et défavorables à une représentation de proximité pour les salariés, raisons pour laquelle nous n’avons pas signé et saisi la justice, en faveur d’un accord préélectorale plus juste et plus favorable aux salariés.

Accords et Actus CE - IRP, Actu sociale, BTHE, EHPAD du groupe, Elections Korian 2016

Élections CE DP-CHSCT Korian 2016 : les perspectives

Une bonnes nouvelle pour toutes celles et ceux qui veulent du changement et qui veulent aller mieux : SUD Santé Sociaux Solidaires est engagé et partie prenante de ces élections dont le 1er tour de vote à lieu le 8 mars prochain.

votez SUD

Les salariés qui seront bientôt appelés à voter (et pour certains à se porter candidats) doivent comprendre les enjeux et les conséquences de ces élections qui poseront le cadre pour au moins 4 ans et qui devraient permettre :

– Soit se donner les moyens d’instances et de représentants du personnel pour améliorer les Conditions de Travail, l’Entreprise, les Salaires, les Carrières, l’Emploi, les Congés, la Santé, etc. Bref des instances et des élus qui pourraient concrètement améliorer la Vie des Salariés.

– Soit de ne rien changer et de continuer comme avant avec les mêmes syndicats et les mêmes représentant mollassons ou bruyant (mais juste pour faire du bruit avant de mieux s’arranger en coulisse).

Au travers du récent protocole préélectorale voulu par la direction de l’entreprise et par 6 organisations syndicales, ainsi qu’une série d’accords précédant *, une troisième perspective esquisse ce que nous assimilons à un sérieux recul du droit et de la représentation des salariés. C’est la raison pour laquelle nous avons refuser de signer cet accord, « du pire » dirons nous, signé par d’autres après que la direction et d’autres syndicats rangées du même côté n’aient pas retenues les meilleures possibilités permises par le droit que nous soutenions pour améliorer le représentation quotidienne des 20 404 salariés de l’entreprise ainsi que leurs conditions.

Certains syndicats, tel l’UNSA, sont fiers d’inonder chaque établissement d’un courrier de propagande par lequel ils se félicitent d’avoir soutenu et signé la proposition patronale, obtenant ainsi 4 CE pour toute la France au lieu d’un CE pour chaque site qui serait rattaché à un grand CE central.
Indirectement l’UNSA se félicite donc d’avoir détruit des dizaines de CE existant et empêché prés de 380 établissements de disposer du leur propre. Mais ils n’ont pas agit seuls.

Les syndicats CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, signataires eux aussi du protocole, sont tout aussi complices et responsables que l’UNSA quant à cette casse de proximité des moyens de défense du travail et de représentation des salariés.

La direction négociante, sensée être proche (géographiquement parlant) de ses collègues directes et de leurs conditions, sinon concernée par le sort plus général des 20 404 salariés de France, n’a pas eu non plus de scrupule à proposer la même chose, ni même à priver tous les sites des sièges et tous leurs salariés d’un CHSCT pour chaque site distinct… Les Burn-out, le Stress, et autres Risque Psychosociaux sur les sites des Sièges n’ont donc plus qu’à bien se tenir loin d’une instance qui ne sauraient les voir…

Ceci est à l’image à nos yeux de l’ensemble de ces négociations, sensées, dit-on, favoriser les salariés, alors qu’elles favoriseraient avant tout des syndicalistes pantouflards, confinés au rôle autrement glorieux de gérant de chèques cadeaux (ou des œuvres sociales comme on dit) plus gros, grande victoire promise par la fusion… Ce rôle, dans le droit français, n’est pourtant pas sensé éclipser ou diminuer la représentation dans son ensemble ou encore la capacité à agir au plus prés des salariés en faveur de meilleurs conditions, de meilleurs revenus et d’organisations meilleures pour tous et toutes

Pour SUD Santé Sociaux Solidaires, un autre monde du travail est possible et surtout il est nécessaire. C’est cette nécessité qui pour nous est et doit être au cœur des enjeux, et nous comptons sur chaque salarié pour jouer son rôle d’électeur dans cette perspective là et non en faveur des intentions patronales rampantes et distillées en filigranes au travers des séries d’accords récents.

Combien de salariés de l’entreprise trouvent aujourd’hui que le travail, son exercice et ses conditions sont meilleurs qu’avant la fusion ?

Combien aurait envie de prendre les mêmes et de recommencer dans les même conditions ou dans des conditions pires pour 4 ans?

Qui croirait qu’il suffit de se taire et d’attendre les bonnes grâces dirigeantes pour que le monde du travail aille mieux?

L’avenir digne de ce nom ne peut se faire sans vous, alors n’attendez plus, sentez concernés, acteurs, solidaires, unis et déterminés, force de proposition auprès d’un syndicat et de portes paroles de confiance.

* Les accords dits « des négociations Post Fusion », Dialogue Social », ‘Reconnaissance UES Korian » où n’ont d’ailleurs été conviés que 4 syndicats, ont été négociés pendants 2 ans suite à la fusion Korian-Medica avant de découler sur le protocole préélectoral actuel.

Il est nécessaire d’avoir des élections et des représentants mais les conditions dans lesquelles tout ça a été organisé et le modèle retenu sont très loin de nos attentes en faveurs des milliers de salariés Korian.

BTHE, Elections Korian 2016

Élections Korian le 8 mars 2016 : Toutes et Tous avec Nous pour un monde du travail meilleur !

Les scrutins du 8 mars 2016 concernent les élections des représentants des 4 CE Nationaux (qui regroupent de nombreux établissements) et des délégués DP-CHSCT (les élus auront la double missions DP et CHSCT et sont à élire pour chaque établissement Korian de France – sauf 1) .

Ce sont vos votes lors de ces élections CE DP-CHSCT qui détermineront notre capacité à agir au mieux pour un monde du travail plus juste et meilleur pour toutes et tous.

Si certains syndicats nous copient parfois dans le discours public, ne vous y tromper pas et choisissez l’original, sinon vous aurez les belles paroles mais pas les actes.

Nous signalons au passage que 6 syndicats qui prétendent défendre et représenter le personnel ont pourtant signé une accord d’entreprise de l’UES Korian qui entraine la suppression de plusieurs dizaines de CE qui existaient jusqu’à présent et qui entraine la disparition des délégués syndicaux d’établissement qui permettaient de faire le lien entre les établissements et les comités d’entreprise distants.
Pour nous cet accord est une trahison sociale qui tourne le dos aux meilleurs héritages des luttes sociales passées.
Sud Santé Sociaux et Fo sont les seuls syndicats au sein du groupe Korian à avoir critiqué cet accord et à ne pas avoir signé ce qui est pour nous à l’image de l’entreprise et de bien des orientations depuis la fusion Korian-Medica. 

Les 6 syndicats signataires de cet accord sont la CFDT, la CFTC, la CFE-CGC, la CGT, l’UNSA, et le SAP.
Ces syndicats présenteront des candidats aux élections, ils ne manqueront pas de communiquer, de s’auto satisfaire publiquement, et surement qu’ils voudront profiter directement de cet accord qui fait pourtant du tort aux salariés et à leur capacité d’être représenté et défendu au plus prés des besoins.

Si cet accord a dors et déjà affaiblit les moyens de représentation du personnel, raison de plus pour ne pas féliciter ou récompenser les syndicats qui ont voulu et signé ça mais au contraire c’est une occasion de comprendre qu’il est urgent de changer de modèle et d’élire enfin des représentants qui n’ignorent pas les besoins du personnel.

Important :
– Chaque salarié-e sera invité-e à voter plusieurs fois le même jour, 1) pour les DP-CHSCT et 2) pour le CE.
– Tous les représentants du personnel seront élus pour 4 ans.
– Les candidatures pour le 8 mars doivent obligatoirement être déposées en liste syndicale avant le 5 février.

Aussi, pour l’organisation et le dépôts de vos candidatures contactez nous sans attendre :

Soit en contactant
notre syndicat dans le département de votre établissement de travail (liste ici )

Par la messagerie de notre page Facebook :
https://www.facebook.com/SUD-Sante-Sociaux-Korian-1067353586650042/

Ou par le formulaire contact suivant
https://greveurschampdemars.wordpress.com/votre-avis/

Voici le calendrier électorale :

calendrier

Le détail des salarié-e-s à élire
comme délégué-e-s DP-CHSCT pour chaque établissement :

 

Repartitions des seiges DP CHSCT par collége

Et pour les CE Nationaux :

Nbre de sieges des CE

Accords et Actus CE - IRP, BTHE, CHSCT, Elections Korian 2016

Élections Korian 2016 : Cet accord préélectoral qui porterait atteinte au droit

Le groupe KORIAN MEDICA tente depuis des mois d’installer, avec certaines organisations syndicales, un système de représentation du personnel profondément dérogatoire à celui prévu par le droit commun.

À la limite de la légalité et contraire à l’ordre public, des accords signés par la direction et quelques organisations syndicales créeraient de gros établissements qui concentreront la défense des intérêts collectifs des salariés dans les mains de quelques élus qui seront très éloignés des problématiques de terrain.

La Direction du groupe ne s’est pas cachée que ces accords limiteraient ainsi le risque de vagues dans les établissements. En effet, quoi de mieux que de fabriquer des élus centraux et centralisés qui par l’éloignement de la base ne pourront gérer guère plus que des chèques cadeaux de noël ou faire du syndicalisme institutionnel et inefficace. En effet, pour la défense des intérêts des salariés des conditions de travail, des acquis sociaux, des salaires, etc.. que resterait-il?

La suppression du délégué syndical de site est encore plus attentatoire à la défense des salariés. Sauf renier sciemment tous les fondamentaux et l’héritage syndical, nous ne comprenons pas que les syndicats signataires puissent accepter de fragiliser à ce point la représentation du personnel et de remettre en cause ce lien de proximité avec les salariés. C’est leur existence même qui est aussi en jeu à terme. Doit-on rappeler le système ORPEA où la Direction du groupe est en train de faire disparaître les syndicats représentatifs nationalement au profit d’un syndicat maison (Arc en Ciel), est ce le souhait inavoué des syndicats représentatifs de chez Korian de vouloir devenir eux aussi, à l’instar d’Arc en Ciel, des syndicats « maison », cantonnés à signer encore et encore tout ce que la direction aura concocté ?

Ces accords actent la disparition de la diversité syndicale à commencer par les organisations syndicales qui n’atteindraient pas 10 %. La Direction du groupe ne tente-t-elle pas d’ailleurs de négocier directement avec certaines fédération syndicale lorsque des négociateurs seraient prés à ne signer cette mort programmée?

Le groupe est aussi en train d’initier un autre projet de fusion de sociétés (le projet Les BEGONIAS voulant fusionner 33 sociétés du groupe) pour des raisons fiscales et stratégiques. Dans ces conditions, ce projet oblige en application du droit commun le rattachement de tous les salariés à un comité d’entreprise y compris ceux appartenant à une petite structure. Dés lors nous comprenons que la Direction du groupe qui a vendu aux organisations syndicales ces accords en leur faisant valoir ce rattachement des salariés des petites structures à un CE, a trompé les signataires puisque en tout état de cause dans le cadre des fusions juridiques des sociétés, elle y aurait de fait été contrainte.

Elle a en fait anticipé l’application du droit commun de la représentation du personnel pour en faire une adaptation nettement plus défavorable pour les salariés. En effet la centralisation de l’instance Comité d’entreprise ou bien encore le déplacement de la représentation syndicale loin des communautés de travail auront pour effet là aussi d’affaiblir la défense des droits collectifs et individuels des salariés dans les différentes entités du groupe.

Pour toutes ses raisons, nous ne serons pas signataires et nous appelons toutes les organisations syndicales dignes de ce non à faire de même pour ne pas compromettre durablement les droits des salariés à leur protection.

Accords et Actus CE - IRP, Actu sociale, BTHE, Elections Korian 2016, Politique groupe

Korian : L’accord qui priverait des milliers de salariés des leurs instances représentatives de proximité

92 comités d’entreprises envolés, dans les humeurs de la fusion Korian Medica… Une perte de proximité majeur pour des milliers de salariés que certains osent nous présenter comme un MIEUX qui favoriserait le « Dialogue Social » et la représentation du personnel…

Ce serait comme de dire : Qui perd gagne, car plus l’entreprise prospère plus les salariés mutualisent une perte proportionnelle aux profits de leur entreprise..

poissons_retaille

On vous le disait déjà dans de précédents articles : l’orientation actuelle proposée par Korian pour déterminer les futures Comité d’Entreprises est tout simplement inacceptable socialement parlant. Et si certains élus syndicaux et dirigeant se ravissent à l’idée de ce que sera la représentation (théâtrale ?) du personnel, ce n’était pas notre cas, ce n’est pas un accord minoritaire signé par trahison syndicale ( CFDT / UNSA) contre les salarié-e-s et par la direction de l’entreprise qui rendrait ça plus acceptable AU CONTRAIRE.

Lors de la dernières réunions de négociation, d’autres voix que la nôtre se sont enfin faites entendre, pour réagir face à la mascarade et nous n’étions pas mécontents de voir qu’autour de la table la résignation se dissipait un peu sauf pour les traitres sociaux qui se crispaient.

Les adhérents et les sympathisants que nous avons sondés sont unanimes pour refuser que l’imposture s’imposent aux salarié-e-s et pour attendre autre chose des réunions en court.

Nous ne saurions tolérer que le Dialogue Social déjà honteusement servi à toutes les soupes par les politiques et les patrons ne servent  à présent d’alibi pour le muselage social de la représentation et de la revendication des salariés de notre entreprise.

Au lieu d’écarter encore et encore des salariés qui alertent sur les dysfonctionnements croit ont vraiment servir la cause des personnes âgées en accentuant le dysfonctionnement de la protection du personnel…?

Ce n’est pas qu’on aime radoter mais il semble plus que jamais nécessaire que l’on se répète :

poissons_retaille

C’est pourquoi nous sommes, ainsi que la CGT, entièrement solidaires de la colère manifestée à la clinique SSR de Bellecombe à Lyon. Mais tout autant solidaires des centaines de salariés d’autres établissements silencieux qui ne sont pas moins excédés d’être les dindons de la farce.

Enfin, nous compatissions pour les autres salariés silencieux qui (in)lassablement servent leur entreprises et qui par manque d’info n’ont pas compris les enjeux et pour qui le réveil risque d’être rude si rien ne change…

Actu sociale

Gréve nationale du jeudi 9 avril 2015

Ce jeudi 9 avril à l’appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires-SUD, des centaines de milliers de salariés des secteurs publics et privés ont pris part à la gréve nationale interprofessionnelle et plus de 300 000 personnes ont manifesté Contre l’Austérité.

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L’austérité est le pire mal dont souffre le monde du travail, c’est non seulement contraire au progrès social et aux besoins de la société mais ça détruit ce qui a pu être gagné au fil des siècles. La lutte contre l’austérité doit se combattre à la racine et partout où elle s’insinue et se développe.

Les syndicats CFDT, CFE-CGC, CFTC, et UNSA qui n’ont pas appelé à la gréve le 9 avril seraient ils complices du gouvernement et du patronat ? Pourquoi sinon préférer laisser faire la Loi Macron et tous les reculs sociaux qu’elle contient plutôt que de participer à l’unité des salariés pour y faire face?

Ce n’était pourtant pas faute d’avoir lancé un appel à tous les gros syndicats dés le mois de janvier ! (voire le précédent article à ce sujet )

Il y a des syndicats qui préfèrent discuter avec le gouvernement et le patronat plutôt que de défendre les intérêts des salariés et de lutter contre la dégradation sociale. Il y a de soi disant représentants des salariés qui ne représentent que leur propres intérêts, c’est une triste réalité qui fait beaucoup de tort à l’ensemble du syndicalisme et aux luttes légitimes. Ce sont les mêmes travers qui minent les progrès et les droits dans telle ou telle entreprises.

Mais il y a d’autres syndicalismes qui méritent beaucoup plus d’attention. C’est pourquoi, les manques de solidarité et crédibilité regrettables ne doivent pas minimiser l’unité efficace que les syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires-SUD ont su trouvé en mettant de côté leurs différences et leurs désaccords pour servir l’intérêt collectif avant tout.

Les rassemblements et les gréves sont souvent dénigrés ou minimisés par des pouvoirs publiques ou des médias qui oublient ou veulent faire oublier aux salariés que si des choses aussi fondamentales que les congés payés, la sécurité sociale ou le droit du travail existent c’est parce que des luttes collectives importantes ont eu lieu et obligé les pouvoirs en place à la mettre en place.

Au fil des siècles, les salariés sont passés peu à peu d’une époque où le patron avait droit de vie et de mort sur son personnel à la création des initiatives collectives, des syndicats et du progrès social.

Aujourd’hui, les syndicats ont tellement à faire pour seulement empêcher la casse du service public, de la sécurité sociale, et du droit du travail que le progrès social est gelé comme le sont bien des salaires.

Les récents projets du gouvernement comme le « Pacte de Responsabilité », la « Loi Macron » et d’autres lois « foure-tout » des dernières années continuent à rallonger la liste des cadeaux aux entreprises sans garanties de contrepartie pour les salariés, l’emploi, les salaires, et autres avantages sociaux.

Accords et Actus CE - IRP, EHPAD du groupe, Elections Korian 2016

Korian-Medica : Quelle représentation du personnel pour l’après fusion ?

Salarié-e prends toi en main, et fais entendre ta voix !
(formulaire au bas de cet article)

Une fois digérée la réorganisation des Instances Représentatives du Personnel (IRP) post fusion Korian-Medica, tous les salarié-e-s du groupe seront amené-e-s à voter pour renouveler leurs instances représentatives du personnel des comités d’entreprises (CE).

Mais voter pour quoi ? Voter pour qui ?

A vous de voir. Mais surtout à vous de faire savoir ce que vous voulez :
Être représenté-e au plus prés de vos besoins et de vos réalités d’établissement ? Ou juste servir d’alibi ou de dindon de la farce pour tout ce que d’autres décideraient pour vous de loin ?

Car quelque soit votre appartenance/sympathie, syndicale ou non, il vous appartient de vous faire entendre auprès des salarié-e-s que vous avez élus (ou que vous élirez) et qui sont sensé-e-s vous représenter dans les instances représentatives du personnel.

Ni les salarié-e-s élu-e-s, ni les syndicats représentatifs ne sont là pour décider à votre place mais ils sont là pour vous représenter, vous et vos intérêts collectifs. Il est donc primordial que vous fassiez savoir ce que vous voulez pour vous plutôt que de laisser choisir à votre place ceux et celles qui vous « représentent ».

Pourtant, certaines négociations sont déjà en cours pour déterminer les moyens et les conditions qui permettrons (ou non) de vous représenter à l’avenir. Certaines conditions de représentations seront définies avant élection par les syndicats représentatifs – CGT, CFDT, UNSA, FO – et la direction avant même que les salariés aient pu voter. Il sera ainsi décider le nombre de CE pour tous les établissements Korian de France et leur niveau de proximité avec les salariés de ces établissements.

Voulez vous avoir 1 CE dans votre établissement, auprès de qui vous adresser et vous informer, avec des représentant-e-s sur place élu-e-s par vous et parmi vos collègues, des représentant-e-s qui vous connaissent ainsi que vos besoins et les réalités de de votre établissement ?

Ou voulez vous – comme le propose la direction soutenue par certains syndicats –  1 seul CE pour plusieurs centaines d’établissements de France, composé par des élu-e-s qui ne vous connaissent pas et qui auront tellement de travail et de sites à couvrir que la gestion des situations de chaque établissements leur sera impossible ? C’est ce qui risque d’être mis en place si votre avis n’était pas pris en compte par celles et ceux qui en décideront…

Certains prétendront qu’un seul CE, c’est mieux… pour les œuvres sociales, pour les chèques cadeaux.., mais nous répondrions que les salariés préfèrent un vrai pouvoir d’achat par une augmentation de salaire pérenne plutôt que des bonbons à noël, et que les élu-es des CE sont sensé-e-s faire beaucoup plus *.

* Entre autre ils et elles peuvent participer à l’amélioration des organisations de travail, des effectifs, des programmes de formation, des salaires, etc. mais souvent ça s’oublie…

D’ailleurs dans le cas d’un CE pour chaque établissement, l’entreprise resterait libre de mettre en place des comités centraux d’entreprises (CCE) pour des périmètres plus large, comme c’est déjà le cas actuellement pour certains dans le groupe (Serience SSR et Le Mont Blanc).

Dans la proposition actuelle, il nous semble retrouver là encore côté employeur le même soucis d’économie qui aurait ici pour conséquence de tendre vers le moins d’instances et d’élu-e-s possible.

La proposition actuelle étant en effet la plus basse configuration représentative que puisse permettre la loi pour les établissements et salariés d’un tel groupe.

Pourtant, si direction et syndicats représentatifs ne revoyaient pas leurs orientations et leur copie, et ne décidaient pas d’allouer de meilleurs moyens aux futurs CE, les salarié-e-s risquent de ne pas avoir d’autre choix.

A l’inverse, une plus grande proximité des instances, un plus grand nombre d’instances et plus de temps collectif pour représenter les intérêts de tous les salariés devraient être le premier objectif de tout syndicat digne de ce nom et celui également d’une entreprise moderne. Mais ce n’est pas la voie prise pour l’instant par la direction, l’UNSA et la CFDT (ex-Medica). En revanche, nous rejoignons la CGT, FO et la CFDT (ex-Korian) qui restent fidèles à leurs valeurs et aux prérogatives syndicales représentatives des intérêts des salariés en ne soutenant pas ce souhait de la direction.

Ce que nous réclamons pour toutes et tous les salarié-e-s (et que tout syndicat non patronal ou non résigné devrait réclamé autant que nous) :

– 1 Comité (CE), des DP et 1 CHSCT dans chaque établissement (EHPAD, SSR, Siéges). A chaque établissement ses élu-e-s salarié-e-s locaux.

– 1 Comité par département (CCE départemental) pour les EHPAD du département. A chaque département des représentant issues des EHPAD du même département.

– 1 Comité par département (CCE départemental) pour les SSR du département. A chaque département des représentant issues des SSR du même département.

– 1 CCE régional (ou plurirégional pour les moins dotés) pour les EHPAD et 1 autre pour les SSR, regroupant des représentants parmi les salarié-e-s des différents départements de la région.

– 1 CCE national des Ehpad

– 1 CCE national des SSR

– 1 CCE des Sièges

Plus d’élu-e-s, plus de temps de représentation et plus de proximité, et donc plus de moyens, ça vaut forcément mieux que moins de représentants et donc moins de temps et moyens humains…

Ceci n’est même pas de la revendication mais juste du bon sens et c’est l’application ordinaire de base des dispositions légales en matière d’IRP chaque fois qu’un accord d’entreprise n’est pas cherché pour prévoir un schéma plus restrictif…

Aussi, il faudra encore et toujours décrier toute volonté patronale contraire, autant que dénoncer les syndicats qui contribuent à moins pour les salariés :

C’est le cas par exemple de l’UNSA et d’une partie de la CFDT (ex-Medica) qui dans le cadre des négociations et discussions post-fusion qui se poursuivent, soutiennent la proposition patronale…

En début de négociation, on recensait 46 établissements sans Délégué-e du Personnel (DP) (12,5% des établissements du groupe en France, soit 1 sur 8 !!). Pour les CE ou les DUP, 5% des établissements n’étaient pas couvert. Et 162 établissements du groupe n’ont pas de NAO (negociations annuelles obligatoires) !
Malgré ce constat, certains voudraient alléger encore les IRP avec moins de CE que ce qui existe actuellement.

Au lieu de privilégier une représentation de proximité plus forte et plus efficace pour le personnel de chaque établissement, certains syndicats au contraire soutiennent et renforcent l’envie patronale d’une représentation beaucoup moins nombreuses, très loin des salariés et des établissements, et beaucoup moins efficace puisqu’elle devrait faire plus avec moins.

Pour que le salarié comprenne la différence qu’il y a entre le modèle « officiel » proposé par l’entreprise et le modèle d’IRPs soutenu par SUD/Solidaires, il faut imaginer qu’une instance CE est comme un établissement dans le sens qu’il a besoin de personnel pour fonctionner : Si l’on réduit massivement le nombre de services (instances) et de salarié-e-s (élu-e-s) par rapport à ce dont pourrait disposer tous les comités d’établissements et comités centraux réunis, alors le fonctionnement, les moyens et l’efficacité aussi seront réduit au détriment des intérêts des salariés.

Tous les syndicats devraient s’en préoccuper sans autre priorité mais pourtant trop peu le font.

La proposition patronale officielle, pour laquelle l’entreprise cherche l’accord des syndicats :

1 seul CE unique pour 288 EHPAD, 1 seul CE unique pour 78 SSR, 1 CE pour les Siéges.

Ce serait évidement surhumain pour les poignées d’élu-e-s réparti-e-s sur toutes la France que de gérer pour chaque établissement l’ensemble des missions propres aux CE. Pour les établissements actuellement constitués en DUP, les DP ne pourraient plus intervenir sur les problématiques CE locales (et après regroupement les montants d’intéressement et de participation pourraient se voir impactés).

Seuls les salarié-e-s des Sièges (répartis sur toute la France) seraient moins touché-é-s en conservant un CE propre tel que c’est le cas aujourd’hui du côté ex-Korian même s’ils pourraient largement espérer mieux avec la mise en place de comité d’établissements en plus du CCE.

Il y a fort à parier, qu’une bonne partie des négociateurs, négociatrices syndicaux actuelles se retrouveront plus tard en tête de liste des élections CE dont ils et elles cherchent à baliser leur propre atterrissage.

Que le patronat rêve des plus faibles instances possibles, ce serait de son âge, mais que des syndicats jouent ce jeu là et ou s’en accommodent, nous trouvons ça tout bonnement inadmissible, inqualifiable et nous leur assurons que les salarié-e-s connaitrons toute la vérité des coulisses autant qu’ils éprouvent (dans l’indifférence de bien des élu-e-s) celle de leur quotidien.

Et à signer tout ce qui passe, à ralentir, ou amoindrir, les améliorations collectives pour les salarié-e-s, que certain-e-s ne s’étonnent pas s’ils et elles se voient ensuite conspué-e-s par les urnes.

SUD/Solidaires recherche et recherchera l’intersyndical chaque fois que cela va dans le sens des intérêts collectifs. Dans tous les cas contraire nous demeurerons intraitables.

Si vous ne savez même pas qui sont ceux et celles qui soi disant vous « représentent » ou pour donner votre avis, vous pouvez utiliser le formulaire ci-dessous. Nous tâcherons de passer le message aux intéressés.

Accords et Actus CE - IRP, BTHE, EHPAD du groupe, Elections Korian 2016

Korian-Medica : Les syndicats renégocient le périmètre de leurs instances

Les futurs nouveaux périmètres définiront notamment le cadre des moyens représentatifs des salariés des différents sites. Une définition qui ne sera malheureusement pas décidée par un vote démocratique des milliers de salariés de l’entreprise concernés.
Pourtant, c’est de ces instances que part la base de toute négociation collective pouvant bénéficier aux salariés. Et c’est faute par exemple de meilleurs moyens de représentation que des salariés d’EHPAD n’ont eu de meilleur solution cette année que la gréve pour obtenir satisfaction (comme au Clos du Murier ou au Champ de Mars).

Voilà pourquoi il nous semble important de communiquer sur ce sujet dont se désintéressent malheureusement beaucoup de salariés faute de meilleur information ou compréhension quant aux fonctions des instances et aux enjeux de leurs périmètres. La faute aussi à des syndicats qui penseraient à leurs intérêts avant ceux des salariés.

Si vous avez une question, ou une remarque, utilisez le formulaire dans la colonne de droite ou « commentaire » en fin d’article. Et pour trouver le syndicat SUD prés de chez vous, cliquez là

Etat des lieux :

Représentants des syndicats représentatifs et employeurs ont donc débuté mardi 27 octobre avec la direction de Korian-Medica les discussions pour redéfinir le nouveau périmètre des instances représentatives du personnel (IRP) depuis la fusion.

367 établissements sont concernés.

Entre ex-Medica et ex-Korian de nombreuses disparités

Un grand comité d’entreprise (CE) regroupant 123 établissements chez les ex-Medica. De multitudes d’entités chez les ex-Korian, plusieurs CE, et DUP.

Des deux côtés un gros point commun sur ce qui constitue le plus gros manque de représentativité du personnel selon nous : l’absence de comité d’établissement pour tous les EHPAD ou SSR dotés de CE communs. Pas étonnant que les salariés aient autant de mal à faire entendre leurs souhaits, ne pouvant s’en remettre qu’à des CE satellites plus figuratifs que représentatifs, où se signent les une après les autres les propositions patronales avec une pénurie de rapport de force assez déconcertante de la part d’un grand nombres d’élus, CFDT notamment, que seuls la présence aux réunions et le barrage aux améliorations semblent satisfaire.

Depuis la fusion, le groupe Korian-Medica compte 364 établissements: 288 Ehpad et 76 cliniques SSR.

Faudra-t-il faire une distinction à l’avenir entre les IRP des Ehpad et celles des SSR avec par exemple des comités d’entreprise distincts ?

Pour nous il convient surtout de doté chaque établissement distinct de moyens représentatifs propres et distincts en plus de moyens représentatifs communs pour les établissements partageant des intérêts ou conditions proches.

Selon le code de travail, à chaque entreprise ayant atteint le seuil prévu par la loi doit correspondre un CE. La délégation du personnel a pour cadre normal l’établissement. Quand une entreprise comprend plusieurs établissements comme ici, la loi prévoit la création d’autant de comités d’établissements qu’il y d’établissements et tous les comités d’établissements sont ensuite coiffés par un comité central d’entreprise (CCE).
Sauf l’intérêt patronal ou personnel de certains élus, nous ne voyons pas ce qui a poussé des représentants de syndicats représentatifs élus dans les différents CE a accepter et à signer précédemment des accords prévoyant des dispositions inférieures.
C’est à notre sens l’ensemble des salariés concernés qui s’en sont trouvés lésé, par l’action même de ceux qu’ils avaient élu. (Un paradoxe à méditer et une leçon à retenir pour les prochaines échéances électorales.)

Les Ehpad Korian Medica sont répartis sur 11 régions avec 11 directeurs régionaux (DR) et 11 directeurs de ressources humaines (DRH).

Les cliniques SSR Korian Medica sont répartis sur 5 régions avec 5 directeurs régionaux et seulement 3 DRH.

Côté représentation syndicale, le syndicat majoritaire (la CFDT) est paradoxalement le moins porteur d’amélioration et de progrès selon nous dans les périmètres qu’il occupe.

 Mieux que la vision monolithique d’IRP voués à servir les patrons mieux que les salariés, la CGT suggère des instances suivant une représentativité de proximité.

Nous partageons cette idée que plus l’instance est proche des salariés mieux elle les représente. C’est pourquoi la redéfinition du périmètre devrait, d’un point de vue démocratique, syndicale, sociale et représentatif des salariés, rechercher ce qu’il y a de meilleur pour les salariés et donc des moyens les plus grands possibles pour les représenter au plus prés de leurs besoins.
Pour SUD Santé Sociaux, les périmètres post fusions qui ont permis une externalisation des moyens, de fait inférieure à la possibilité légale d’un comité par établissement en plus de CCE est un non sens qui constitue la priorité qu’il s’agit de rectifier avant toute autre tergiversation.

Mais comme l’entreprise n’a remis aucun document au préalable de ces réunions, difficile d’espérer pour tout de suite une visibilité plus concrète des possibilités et les choses risquent fort de trainer.

Répartition actuelles des établissements de Korian-Medica

Nombre d’EHPAD par secteur géographique
:

  • Paris et Hauts-de-Seine : 19
  • Île-de-France Nord : 33
  • Île-de-France Est : 25
  • Est : 24
  • Nord-Ouest : 24
  • Centre : 28
  • Ouest : 24
  • Sud-Ouest : 22
  • Rhône-Alpes : 32
  • Sud : 32
  • Sud-Est : 25

Le nombre de cliniques SSR

  • Nord-Ouest : 13
  • Île-de-France Nord : 13
  • Rhône-Alpes : 19
  • Sud-Ouest : 14
  • Sud-Est : 17
Actu sociale

ça se passe ailleurs, dans le public : Gréve à Paul-Guiraud 94, SUD Santé est majoritaire, présent et très déterminé !

Mardi 10 Juin, la section Sud Santé Sociaux Maison Blanche se rendait à l’Assemblée Général du groupe Hospitalier Paul Guiraud (GHPG) de Villejuif-Clamart pour leur apporter son soutien.

AG GHPG1 AG GHPG2

Sur Place : Une super ambiance, combative, joyeuse, un personnel très déterminé, un comité de grève très organisé.

Des banderoles colorées accrochées dans l’Hôpital, un solide piquet de grève et une occupation de la direction 24h/24h.

Vous pouvez suivre le mouvement sur Facebook : https://www.facebook.com/sudsante.pgv

Cet après- midi, 300 personnes à l’AG dans un amphi enflammé qui reconduit à l’unanimité la grève, le piquet de grève et l’occupation de la direction.

La CFDT de Paul Guiraud suite aux pressions de leur fédération et à l’injonction de leur organisation départementale de se retirer du conflit en cours, annonce en AG que le bureau démissionne et appelle ses adhérents et sympathisants à poursuivre le mouvement de grève en cours.

Extait LeParisien.fr  Publié le 10.06.2014 :

       La nouvelle a été officialisée ce mardi après-midi, à l’hôpital Paul-Guiraud de Villejuif. Les militants locaux de la CFDT démissionnent de leur syndicat. «Nous avons reçu une lettre du bureau départemental samedi, indique Stéphane Guillou, jusqu’alors secrétaire de la section. Il exige notre retrait de la bataille actuelle et nous ordonne de négocier avec la direction du groupe hospitalier.

Hors de question ! Ils n’ont aucune idée de ce que nous vivons ici. » Une grève a débuté lundi 2 juin afin de protester contre la suppression programmée de 10 jours de RTT par an. Le personnel occupe également une partie des bureaux de la direction, bien que le tribunal administratif de Melun (Seine-et-Marne) ait ordonné leur libération en milieu de semaine dernière.

La démission en masse concerne la douzaine de membres du bureau local CFDT, ainsi qu’une quarantaine de militants et sympathisants. Mais la section ne disparaît pas pour autant. «Nous essayons désormais de trouver une nouvelle organisation syndicale pour nous accueillir», glisse Stéphane Guillou.

Le lendemain action à la CME pour demander le soutien des médecins avec comme objectif une demande d’audience au ministère accompagné des pétitions et de la motion des médecins.

Le comité de grève (personnels syndiqués et non syndiqués ) dit que c’est une intersyndicale solide qui a lancé le mouvement, mouvement de lutte en profondeur qui tire les organisations syndicales.

Plusieurs délégations présentes témoignent à l’AG : St Maurice, St Anne, Maison Blanche, Hôpital de Caen, notre santé en Danger, la fédération Sud Santé Sociaux, la fédération FO… Des motions d’autres Hôpitaux qui ne pouvaient pas être là…. Également le soutien de la sénatrice PC Laurence Cohen, du maire de Villejuif, du Front de Gauche de la ville, etc.

Tout le monde est d’accord pour aller au ministère avec des délégations régionales et nationales.

Pour plus d’infos : Lire le communiqué sur le site Solidaires du 94