EHPAD du groupe

« Le Grand Parc » à Guyancourt : La nouvelle clinique Korian pour personnes âgées

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Aprés 18 mois de travaux, la clinique Korian Le Grand Parc a ouvert le 11 janvier 2017.

Ce tout nouvel établissement compte 110 lits d’hospitalisation + 30 places d’hôpital de jour. Il sera aussi l’hôte de l’HAD Korian Yvelines Sud, (Hospitalisation à Domicile), pour compléter l’offre de soins.

Aprés l’ouverture en octobre de la maison de retraite « Korian Parc des Dames » située à proximité du centre-ville de Saint-Germain-en-Laye c’est la deuxième ouverture de site par Korian dans les Yvelines en quelques mois.

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Souhaitons à cet EHPAD, à cette clinique et à leurs personnels, un meilleur avenir d’entreprise que n’en a connu l’Hôpital des Courses de Maisons Laffite.

 

Actu sociale, CHSCT, Conditions de travail, témoignage

Des salariés plus qu’à bout à la Clinique Sainte Colombe

Faut-il craindre encore plus d’arrêts et d’accidents avant que ça ne change? A quand un retour à la normale?Clinique Sainte colombe

A la Clinique SSR Korian Sainte Colombe, près de Sens, le personnel accueille 65 patients en soins de suite et réadaptation dans un écrin de verdure.

Cet bel établissement devrait en principe être un havre de paix pour les patients et un lieu de travail agréable pour tous les salariés. Or il n’en est rien.

Le groupe Korian véhicule des valeurs auxquelles chacun doit pouvoir s’identifier : par exemple « les salariés partagent tous la même culture :  l’esprit KORIAN » peut on lire sur le site du groupe. De cette culture d’entreprise découlent quatre valeurs fondamentales : la bienveillance, c’est-à-dire la considération pour l’Autre, la responsabilité afin de garantir ensemble le bien-vieillir des patients et résidents, la transparence et enfin l’initiative.

Les salariés ont choisi de travailler auprès de personnes fragilisées, et dans leur ensemble ils adhèrent déjà à ses valeurs avant même d’intégrer l’entreprise.
Mais comment faire vivre ces valeurs, ou y croire, si ces mêmes valeurs sont régulièrement bafouées au dessus d’eux  ?

Chaque changement de direction modifient le fonctionnement d’un établissement ou de ses services. Les salariés en sont conscients et l’acceptent parce que chaque nouveaux modes de fonctionnement est censé, en théorie, améliorer la qualité de prise en charge des patients et les conditions de travail des salariés.

Mais qu’en est-il d’une clinique au sein de laquelle les salariés ont peur de se rendre ? Que penser d’une structure où la plupart, auparavant, avait plaisir à venir travailler mais où les arrêts maladie se multiplient à présent  ? Que penser d’une clinique ou le personnel s’use à endosser la charge de travail des salariés manquant en plus de la leur?

Depuis juin dernier, le malaise n’a cessé de s’amplifier à la clinique Sainte Colombe sous les actions d’une nouvelle direction. Les mois passent et le mal-être des salariés va grandissant tandis que ces derniers s’épuisent à défendre leurs droits, à mettre en exergue des difficultés, démunis face au besoin de prise en charge qu’ils n’ont pas les moyens d’effectuer comme il faudrait. Mais les signalements répétés ne changent rien, les écrits non plus, les salariées ont beau déplorer par dessus tout ça des paroles et attitudes totalement inadaptées de la direction à leur égard mais en vain.

Depuis juin 2016, les changements d’organisation sont multiples sans qu’aucune information orale ne soit faite, sans prendre l’avis du CHSCT ni même l’en informer, seules des notes écrites se succèdent en nombre sur des panneaux d’affichage.

Il semble que la « transparence » voulue par le groupe ne soit ici qu’un lointain souvenir. Pour la “bienveillance” envers les collaborateurs, là aussi il faudra peut être revenir…  Place à une direction qui impose son rythme et sa pratique, et qui n’a de cesse de critiquer en termes peu élogieux les salariés. Dénigrement du travail des uns auprès d’autres salariés, consignes contradictoires, ajout ou retrait de tâches sans justification, changement d’horaires injustifiés, … avec les manques chroniques de personnel et les surcharges qui incombent au personnel présent, c’est autant d’éléments qui conduisent à créer une ambiance de travail intolérable, totalement impropre à l’épanouissement de qui que ce soit mais vecteur au contraires de grandes souffrances.

Stress et pressions se côtoient et les patients et leurs familles de plus en plus s’en aperçoivent. Des salariés malmenés, en pleurs, ont subi bien malgré eux les brimades et remontrances d’une direction sans limite.

Face à un management aussi autoritaire et qui ne laisse de place à la discussion, ou à « l’initiative » pourtant si chère au groupe, la souffrance des salariées est elle bien réelle, perceptible et persistante.
Certaines salariées sont mises au placard, la direction ne souhaitant plus s’adresser à ce personnel qu’elle nomme les « fortes têtes » et qui auraient eu le malheur de ne pas être en totale adhésion avec elle ou d’émettre simplement une opinion. Que dire aussi des courriels envoyés en dehors des horaires de travail, et de leurs intentions, tant ils déstabilisent les salariés : envoyés à 22 heures, le weekend parfois…

Qui est épargné? Employés, cadres, représentants du personnel, chacun en a pris pour son grade ou sa dignité, osant pourtant espérant espérer une amélioration jusqu’au moment où cela ne devient plus supportable.

En six mois, les arrêts maladies se sont multipliés à un rythme effrayant, de nombreux accidents de travail sont à déplorer faute de conditions de travail suffisamment sécurisantes, les démissions pleuvent, l’ambiance de travail est oppressante.

Pourtant, nombreux signalements ont été effectués auprès de la direction de la clinique, auprès du Siège du groupe Korian, de la Direction des Ressources Humaines, auprès de la médecine du travail, de l’Inspection du travail, et des soupçons de harcèlement ont même été exposés.

Totalement ignorés dans leurs demandes, pendant plusieurs mois, les délégués du site, membres du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) ont dû provoquer une réunion extraordinaire et alerter une fois de plus la direction sur la souffrance et les risques psychosociaux notamment.

La direction a commandé un audit, et pendant quelques jours elle a su faire la preuve que d’autres pratiques de sa part étaient possibles. Des actions ont été préconisées pour améliorer les conditions de travail au sein de la clinique mais une fois passée l’audit, rien n’a changé et un mois plus tard les mêmes pratiques managériales d’un autre temps en était encore au même point.

La direction de l’entreprise peut-elle cautionner cela ? C’est en tout cas l’impression de salariés qui n’en peuvent plus et qui ne comprenne pas les responsable de l’entreprise puisse laisser autant de souffrance et de dysfonctionnement.

La loi oblige pourtant à protéger les salariés contre tout agissement préjudiciables ou dégradant leurs conditions de travail. Mais encore faut-il confronter la théorie et la pratique quant à la protection concrète de tous les salariés.

Nous exigeons un autre mode de management et d’autres conditions de travail pour tout le personnel de la clinique Sainte Colombes, pour qu’il ne se lève plus la boule au ventre, pour qu’il retrouve de la sérénité au travail et du plaisir à venir faire des soins ou du travail administratif, dans un climat de confiance. Nous exigeons que les patients puissent disposer de toute la disponibilité et de l’attention par la présence constante d’effectifs en plus grand nombre.

Est ce trop demander ?

Actu sociale, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif

Soutien aux salarié-es de la Polyclinique Ormeau-Pyrénées : à prés de 30 jours de grève !

La clinique Ormeau-Pyrénées de Tarbes (65), Maternité et Urgence du groupe Medipole Partenaires, approche de son 30ème jour d’une grève qui nous ramène au temps de la lutte des classes, occupation, actions, AG, rassemblements et manifestations d’ampleur, etc.

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Il faut savoir que la première réponse de la direction (employeur le groupe Médipôle Partenaires) aux revendications salariales des employés a été de proposer…20€/mois d’augmentation !

Actuellement, une infirmière avec 16 ans d’ancienneté touche autant que quand elle était aide-soignante en EHPAD !

Les négociations sont bloquées et un cardiologue a tenté la semaine dernière de forcer le piquet de grève en voiture, renversant le secrétaire CGT Santé !

SUD 65 participe avec ses moyens au mouvement (signature pétition, participation aux manifestations, à l’occupation de la clinique, communiqué de presse et soutien financier aux grévistes).

Aujourd’hui ceux-ci ont besoin d’un soutien massif, y compris pour la caisse de grève. Deux possibilités si vous le souhaitez :

– participer à celle-ci en envoyant un chèque à l’ordre de SUD Santé Sociaux 65 qui transmettra.

SUD Santé Sociaux 65, 4 rue de Broglie, 65000 TARBES

– signer la pétition http://petitionpublique.fr/PeticaoAssinar.aspx?pi=P2016N49191

LA SANTE N’EST PAS UNE MARCHANDISE

Les salarié-es de la Polyclinique de l’Ormeau sont en lutte

Ils ont décidé de dire :
NON à cette course à la rentabilité imposée par le groupe Medipole Partenaires
NON aux organisations du travail de plus en plus déshumanisées.

Nous voulons continuer à accueillir les patients dans de bonnes conditions.
Nous aimons notre travail et notre entreprise et voulons garder notre motivation.
Nous aimons notre travail et nous voulons en vivre.
Nous n’acceptons pas de voir les tarifs augmenter pour les usagers et nos conditions de travail régresser, nos salaires stagner.

http://petitionpublique.fr/PeticaoAssinar.aspx?pi=P2016N49191

Actu sociale, Economie Santé Privé Lucratif

Victoire après 9 jours de grève à la Clinique St Jean Languedoc (groupe Capio)

Un succès rendu possible par l’intersyndicale SUD et CGT et par l’ensemble des salariés mobilisés.

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La Fin du conflit à la clinique St Jean Languedoc a été conclue jeudi 17 Novembre après 9 jours de grève.

Ce conflit a fait suite aux négociations sur l’accord d’harmonisation de 2 cliniques privées à but lucratif : Le Parc et St Jean Languedoc à Toulouse, appartenant au groupe Capio.

Les grévistes ont obtenu :

– Le maintien des coefficients actuels pour la future rémunération et classification car certains coefficients actuels sont supérieurs à ceux de la convention (CCU 2002)

– Maintien de 2 points supplémentaires par année d’ancienneté au-delà de 30 ans.

– Toutes les primes différentielles induites par la nouvelle rémunération seront fixes ainsi les augmentations ne pourront pas être imputées du différentiel.

– Augmentation de la RAG (prime annuelle, pourcentage du salaire annuel) à 8.7% ( soit bien mieux que ce que prévoit la convention collective)

– Si un salarié travaille moins de 7h sur un jour férié la récupération due ne sera pas inférieure à 7h.

– Respect du délai minimum de 7 jours pour modifier un planning où des horaires.

– Délai du repos quotidien (entre deux journées de travail) à 11h car le groupe voulait réduire ce délai à 9h.

– Réouverture des négos sur la rémunération car il y a du personnel qui n’avaient aucunes augmentations de salaire. Ils se sont engagés pour que tout le monde est une augmentation. Gros point noir c’est que se sont des primes « métiers » qui vont augmenter les salaires, nous voulions faire augmenter le point mais ils n’ont pas lâcher la dessus. Maintenant Il faut qu’on arrive à négocier une progression des salaires sur 2 ans pour rejoindre les salaires du Parc car ils sont mieux payés que nous, par contre eux vont avoir de gros différentiels mais apparemment ça n’a pas l’air de les gêner puisqu’ils n’ont pas suivi notre mouvement, dommage!

– Rédaction d’un avenant à l’accord de méthode signé au début des négociations:

Pour négocier en présence du directeur régional qui a un pouvoir décisionnaire plus important que le directeur de clinique.

Un expert pour chaque partie pour travailler la nouvelle rémunération, reste à déterminer le financement de celui des OS.

Des moyens supplémentaires pour les négociations, entre autre des heures de délégation.

Un calendrier plus cadencé et un report de 3 semaines de la date butoir des négociations

Restitution des réunions de négociation en AG avec les salariés, la direction, les OS et un représentant des médecins

– Réouverture des négociations sur des jours de repos liés à l’ancienneté ainsi que sur un jour de carence maladie payé par la clinique alors qu’ils ne voulaient plus en discuter. A suivre!

– Les jours de grève du jeudi au dimanche ne seront pas retenus sur le salaire car la direction reconnait qu’elle a refusé de négocier le jeudi alors même qu’il y avait les 5 organisations syndicales sur place, pour le reste des jours il y aura possibilité d’étaler les pertes de salaires sur 2 mois et ce qui le souhaiteront pourront se faire payer des heures de récupération, des jours d’ancienneté etc…

Une enveloppe NAO de 82.000€ au lieu des 15.000 prévus au départ.

Et vive intersyndicale ( SUD CGT ) quand on s’entend bien, cela se vérifie, l’union fait la force !

Et maintenant les dirigeant savent qu’en cas de refusent de négociation sur les salaires, les grévistes sont prêts à recommencer.

Merci à tous, de la part des salariés, pour votre soutien moral et financier.

Par solidarité avec les grévistes, après 9 jours de gréves, les personnes qui n’ont pas déjà participé au Pot Commun peuvent encore le faire ici : https://www.lepotcommun.fr/pot/gsj6y9p7 en faisant un don en ligne.

Conditions de travail, Métiers

Si le chef, c’était vous ? Sondage de Sud pour cette rentrée

C’est la rentrée et prochainement, la direction générale de Korian devrait faire la présentation d’un nouveau « plan stratégique » projeter sur plusieurs années.

Mais si la direction c’était vous, si les chefs ou les actionnaires c’était vous ? Quelles orientations voudriez vous pour votre établissement, pour votre entreprise, pour vos résidents, vos patients ?

La question est très sérieuse. Car le coeur de toute l’activité c’est vous, la santé, le social, le service, c’est vous. La base de tout profit et de tout soin, c’est encore vous.
On vous propose donc de répondre le plus sérieusement possible à ce sondage en considérant votre réalité quotidienne, votre établissement, votre métier et toute l’expertise que vous avez sur les besoins de l’entreprise : Les besoins des résidents, et vos besoins pour y répondre le mieux possible.

A partir de toutes les réponses concrètes que nous recevrons, les besoins les plus fréquents ressortirons alors et nous dessinerons à partir de là des grilles national de besoins, par activité et par métier.

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Actu sociale, salaire

Fin de la gréve à la clinique Korian des Grands-Chênes de Bordeaux

Un accord a été trouvé après 4 jours de conflit intersyndical qui a concerné plus de 95% de grévistes sur 160 salariés. Tous les salaires vont être augmenté et 300€ de prime de fin d’année seront versées. En parallèle les salariés espèrent aussi obtenir un mieux pour leurs conditions de travail que beaucoup trouvent dégradés depuis la reprise par Korian.

Une solidarité de salariés bien plus payante que les profits aveugles engrangés et que l’obstination déplorable de qui ne veut pas repartager.

Etait-il vraiment nécessaire pour les dirigeants de l’entreprise d’attendre une telle gréve pour dégeler ainsi les salaires?

Les patients qui commençaient à sérieusement s’interroger sur leurs sort sont soulagés. Ils se réjouissent de l’accord trouvé, alors que beaucoup d’entre eux ont confirmé la qualité du personnel de cette clinique en comprenant les raisons de la colère.

https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/fin-d-un-conflit-social-la-clinique-des-grands-chenes-bordeaux-1449251498

Actu sociale

Gréve d’ampleur à la clinique Korian Les Grands-Chênes

Alors que l’ex DG du groupe Korian s’était vu augmenter son salaire de 120,9% entre 2013 et 2014 pour atteindre une rémunération annuelle de 1 455 005 € en 2014, et alors qu’il a récemment obtenu du conseil d’administration 1 837 000 € supplémentaires pour son départ, les salarié-e-s eux ne réclament que 3% d’augmentation de salaire (90€ brut).

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Depuis 6h00 du matin le mardi 1 décembre 2015, et comme en 2012, l’ensemble des personnels de la clinique de Bordeaux-Caudéran est en grève. Certains patients ont quittés la clinique d’autres sont soignés par une société extérieure.

A l’origine de la grève qui vient d’éclater, des revendications salariales :  un écart trop violent entre le coût de la vie et surtout des bénéfices records de la société (16,6 M€ de CA l’an dernier pour cet établissement de plus de 200 salariés), tandis que le personnel fait face à des dégradations de leurs conditions de travail, et que les moyens ont diminué par rapport aux besoins humains réels.

 Depuis, les grévistes ont été soutenus par les patients de la clinique qui reconnaissent la valeur de du travail de ses salariés « qui font un boulot formidable ».

Mais chaque fois qu’on mets dans la balance qualité de prise en charge et lucrativité souvent ça crée des tensions et ce n’est pas toujours le côté qu’on voudrait qui emporte la préférence des dirigeants..

 

Accords et Actus CE - IRP, Actu sociale, BTHE, Elections Korian 2016, Politique groupe

Korian : L’accord qui priverait des milliers de salariés des leurs instances représentatives de proximité

92 comités d’entreprises envolés, dans les humeurs de la fusion Korian Medica… Une perte de proximité majeur pour des milliers de salariés que certains osent nous présenter comme un MIEUX qui favoriserait le « Dialogue Social » et la représentation du personnel…

Ce serait comme de dire : Qui perd gagne, car plus l’entreprise prospère plus les salariés mutualisent une perte proportionnelle aux profits de leur entreprise..

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On vous le disait déjà dans de précédents articles : l’orientation actuelle proposée par Korian pour déterminer les futures Comité d’Entreprises est tout simplement inacceptable socialement parlant. Et si certains élus syndicaux et dirigeant se ravissent à l’idée de ce que sera la représentation (théâtrale ?) du personnel, ce n’était pas notre cas, ce n’est pas un accord minoritaire signé par trahison syndicale ( CFDT / UNSA) contre les salarié-e-s et par la direction de l’entreprise qui rendrait ça plus acceptable AU CONTRAIRE.

Lors de la dernières réunions de négociation, d’autres voix que la nôtre se sont enfin faites entendre, pour réagir face à la mascarade et nous n’étions pas mécontents de voir qu’autour de la table la résignation se dissipait un peu sauf pour les traitres sociaux qui se crispaient.

Les adhérents et les sympathisants que nous avons sondés sont unanimes pour refuser que l’imposture s’imposent aux salarié-e-s et pour attendre autre chose des réunions en court.

Nous ne saurions tolérer que le Dialogue Social déjà honteusement servi à toutes les soupes par les politiques et les patrons ne servent  à présent d’alibi pour le muselage social de la représentation et de la revendication des salariés de notre entreprise.

Au lieu d’écarter encore et encore des salariés qui alertent sur les dysfonctionnements croit ont vraiment servir la cause des personnes âgées en accentuant le dysfonctionnement de la protection du personnel…?

Ce n’est pas qu’on aime radoter mais il semble plus que jamais nécessaire que l’on se répète :

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C’est pourquoi nous sommes, ainsi que la CGT, entièrement solidaires de la colère manifestée à la clinique SSR de Bellecombe à Lyon. Mais tout autant solidaires des centaines de salariés d’autres établissements silencieux qui ne sont pas moins excédés d’être les dindons de la farce.

Enfin, nous compatissions pour les autres salariés silencieux qui (in)lassablement servent leur entreprises et qui par manque d’info n’ont pas compris les enjeux et pour qui le réveil risque d’être rude si rien ne change…

Accords et Actus CE - IRP, autres - divers, BTHE, Conditions de travail, EHPAD du groupe, Elections Korian 2016, Politique groupe, témoignage

Élections Korian 2016 : Que souhaitent les salariés ?

Très peu de salariés sont au courant, mais des négociations sont en cours depuis 2 semaines pour préparer l’organisation d’élections à Korian dans toute la France et pour tous les établissements Korian *. Ces élections fixeront pour 4 ans la représentation du personnel de plus de 21 000 salariés Korian.

*Sauf la clinique SSR Korian Les Grands Chênes

Ce blog permet l’échange et la collaboration entre les salariés de différents établissements ou sociétés. Pour vous syndiquer et trouver votre syndicat cliquez ici. Si vous avez une question, ou une remarque, utilisez le formulaire prévu ou « commentaire » en fin d’article.

En réalité, et de manière moins officielle, ces négociations ont déjà connu une année de réunions préparatoires entre direction des relations sociales et 4 syndicats (27 séances de négociations baptisées « les rendez vous du mardi »), à l’issue de quoi plusieurs accords on été conclus sur ce qui devrait définir les moyens des représentants du personnel nationaux. Mais l’entreprise n’avait pas jugé nécessaire de nous inviter à ces réunions, pas même une seule fois, ni de nous transmettre de compte rendu, conclusions, ou les accords qui ont été signés…

Aujourd’hui, les négociations en cours sont balisées par des propositions de l’entreprise qui nous laissent perplexes et nous amènent à sonder sur le sujet l’ensemble des salariés que nous représentons et qui sont, selon nous, les grands oubliés de ce qui est en train de se décider.

Les salariés ne le savent souvent pas mais la négociation du protocole préélectoral c’est le moment de définir les moyens et d’une certaines manière les conditions dans lesquelles les salariés seront élus et pourront les représenter.

La dernière proposition de l’entreprise pour les CE est de faire élire 50 titulaires pour représenter plus de 21 000 salariés répartis sur 379 établissements dans toute la France. Ce qui équivaut en moyenne à plus de 7 sites et plus de 400 salariés pour chaque représentant…

Avis aux salariés: est ce que ces moyens de représentations vous semblent réalistes et conformes à vos besoins pour vos conditions de travail et l’ensemble de vos préoccupations professionnelles?

C’est en tout cas très largement inférieur aux moyens déjà existant sur l’ensemble de la France.

Comment comprendre alors que pendant un an de réunions préparatoires entre la direction sociale de l’entreprise et des représentants des syndicats CFDT, UNSA, CGT, et FO, les accords et les orientations retenues puissent être si faibles, sinon ridicule, pour la représentation des salariés compte tenus des besoins au sein d’une telle entreprise?

Certains accords signés * sans notre présence et sans même nous en avoir avisé, peuvent donner une explication :

D’après ces accords les 50 futurs élus aux CE et les syndicats représentatifs bénéficieraient de moyens et d’avantages très généreux qui affaiblissent considérablement au passage les moyens d’autres syndicats comme le nôtre souvent moins bienvenue auprès des directions.

carte france perimetre CE korian

*Précisons que 4 syndicats étaient sollicités pour signer ces accords (CFDT, UNSA, CGT et FO) mais seuls la CFDT et l’UNSA ont signé, là où les 2 autres syndicats (à raison) ne l’ont pas fait.
(De mémoire d’ailleurs nous n’arrivons pas à trouver chez korian un seul accord que la CFDT ou l’UNSA aient refusé de signer.., mais c’est peut être parce que les accords qui proposeraient des améliorations sans rabais pour l’ensemble des salariés n’ont pas été soumis par les directions jusque là..)

Pour bien comprendre de quoi il en retourne et à titre d’exemple, si les accords déjà conclus s’appliquaient aujourd’hui en l’état à l’ensemble des établissements du groupe, le syndicat SUD disposerait « royalement » pour toute la France d’un seul représentant et de 4h par mois pour les 5248 salariés des 80 établissements sanitaires, et de 2 représentants disposant de 4h chacun par mois pour les 15 514 salariés des 292 EHPAD…

La logique du droit du travail classique prévoit pourtant généralement la possibilité d’1 représentant par établissement dotée d’une section syndicale.
Au contraire de nous, et dans la même configuration, les syndicats représentatifs disposeraient eux de 10 représentants pour les EHPAD et 5 pour le sanitaire avec pour effectuer leurs missions 35h disponibles au moins pour chacun, et même 60h pour 3 d’entre eux. Un même accord qui permet des moyens augmentés pour les uns, et des moyens diminués pour d’autres…
Bref n’y aurait-il pas, côté employeur, un certain favoritisme grossier entre tels ou tels syndicats..?

Loin de favoriser les intérêts des salariés, il semble au contraire que l’affaiblissement des moyens qui se profilent ne rencontre pas ou peu de résistance, peut être à cause des gros avantages concédés à certains syndicats et qui au lieu de se partager le gâteau devraient normalement négocier pour le mieux les intérêts collectif de tous les salariés…

Avis aux salariés du groupe : que souhaiteriez vous à l’issue de ces négociations?

Et qu’attendez vous de vos élus?

Merci d’avance à toutes celles et ceux qui prendront le temps de renseigner le plus précisément le sondage ci-dessous pour nous aider à confirmer ou modifier nos positions.


Pour nous adressez vos avis, vos remarques, pour nous aider, nous questionner, nous rejoindre, etc.  :

utilisez le formulaire ici ou « commentaire » en fin d’article. Et pour trouver le syndicat SUD prés de chez vous, cliquez là

Actu sociale, droit du travail, Economie Santé Privé Lucratif, salaire

Polyclinique des Chênes à Aire sur l’Adour, Landes : Une situation inadmissible

Qui fait une fois de plus la preuve de ce que feraient certains patrons, s’ils n’y avaient pas parfois en face des syndicats et des représentants du personnel intègres et courageux pour empêcher l’inacceptable.

Alors que SUD, majoritaire dans cette clinique, a logiquement stoppé que les salaires soient diminués et que le 13ème mois et les primes du personnel ne soient supprimés, l’entreprise agissant elle en toute illégalité a organisé plusieurs referendums pour tenter de faire avaler autrement la pilule d’un « accord » forcé à ses salariés.

Des salariés allant voter massivement sous pression, suivant l’idée que le NON ruinerait les chances d’un rachat de la clinique et que leurs salaires ne leurs seraient pas versés en octobre…

L’action de SUD était pourtant entièrement dans le respect du cadre légal mais l’entreprise a voulu imposer tout de même son projet par un referendum délibérément illégal, et un chantage au salaire abjecte.

Et comme si ce n’était pas déjà assez, une salariée, Déléguée Syndicale de SUD Santé Sociaux dans cette clinique, a même été menacée personnellement par un responsable médical.
Une plainte a donc été déposée et la Fédération Nationale du syndicat n’exclue pas d’y donner les suites judiciaires adaptées.

Pourtant, dans ce climat oppressant et étouffant, et malgré toutes les pressions : parmi 137 votant sur 141 salariés, 69 ont voté oui contre 64 non.

Nous sommes évidement solidaires de tous les salariés de cette clinique et profondément choqués par de telles pratiques patronales et par la violence envers cette Déléguées Syndicale et les salariés qu’elle représente.

C’est pourquoi nous dénonçons haut et fort ces pratiques.Lisez le communiqué de presse de la Fédération Sud Santé Sociaux (cliquez dessus pour y accéder)

Economie Santé Privé Lucratif

Domitys et Korian : un partenariat qui facilitera le passage d’un établissement vers un autre

Domitys et Korian, ont signer un partenariat pour faciliter la vie des résidents tout en rassurant leurs familles. Un partenariat très intéressant pour favoriser la prospection respective des deux entreprises.

Ce partenariat permet aux résidents Domitys dont l’état de santé nécessite une hospitalisation ponctuelle en clinique de soins de suite et réadaptation (SSR) d’être admis directement dans l’une des cliniques SSR du groupe Korian.

Les patients de chez Korian, qui n’ont pas forcément besoin d’un suivi médicalisé à leur sortie d’hospitalisation mais ne veulent pas ou ne peuvent pas réintégrer leur domicile, peuvent s’installer dans une résidences services seniors Domitys.

De la même façon, lorsqu’une personne âgée d’une résidence services nécessite un niveau de médicalisation accru, ce résident pourra intégrer une des maisons de retraite médicalisées (EHPAD) Korian.Aprés un teste dans le Pays de Loire, la Basse et la Haute Normandie pendant 4 mois où 5 résidences Domitys  et 12 établissements Korian ont participé à l’expérience, les deux entreprises partenaires ont convenu d’étendre leur collaboration au niveau national. 48 résidences Domitys (+ de 50 d’ici la fin 2015) et 368 établissements Korian sont concernés par le partenariat.

Comme pour la plupart des accords entre des entreprises de services et ou de santé le degré de liberté de choix dont disposent les clients concernés peut faire débat :

– Un patient de clinique Korian aura-t-il d’autres possibilités à sa sortie de soin (SSR) que d’aller dans une résidence Domitys ou dans un EHPAD Korian?

– Un résident de Domitys dont la santé se dégrade aura-t-il d’autre possibilité qu’une clinique ou EHPAD Korian ?

Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif

Vitalia : La clinique de l’Orangerie de Strasbourg est en grève, les patients transférés

Plus de 30% du personnel est gréve pour réclamer le retour « à des conditions de travail décentes » et pointent une réorganisation des services qui fragilise leur bonne tenue et compromet la sécurité des patients.

 Depuis mardi 11/03/15 au soir, plus d’une centaine de salariés de la clinique de l’Orangerie sont donc en grève: une première.

Il s’agit essentiellement de personnel soignant, infirmiers, agents de service hospitalier, aides soignants, administratifs.

Les opérations programmées ont été annulées et les patients sont transférés dans d’autres établissements. Il n’y a pas de service minimum dans le secteur privé.

Une rencontre a eu lieu mercredi 12/03/15 dans l’après-midi entre une délégation syndicale et la direction mais n’a pas abouti et les salariés ont voté pour une reconduction de la grève le lendemain.

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Les conditions de travail sont de plus en plus au coeur des mouvements sociaux dans les établissements de santé.

Actu sociale

Gréve patronale des cliniques privées : Communiqué de presse de SUD Santé Sociaux

A relayer à vos connaissances, salarié-e-s ou usagers qui sont en droit de connaitre les chevaux de bataille de leurs employeurs ou vendeurs de santé. (Le lien à partager : Communiquer de presse ). Chiches pour une gréve illimitée des actionnaires ou du zèle des patrons ?

Extrait :

Après  les  médecins  et  les  spécialistes,  le  patronat  de  la  Fédération  Hospitalière  de  France (hospitalisation  privée  lucrative)  part  en  guerre  contre  le  projet  de  loi  santé.  Elle  vient d’annoncer qu’elle levait son préavis de grève illimitée de ses 1100 cliniques privées le 5 janvier 2015. SUD  Santé  Sociaux  dénonce  la  pression  des  patrons  portée  contre  les  salarié-e-s « invité-e-s »  les  jours  de  grève  patronale  à  poser des  récupérations ou  des congés  si elle avait eu lieu. La manœuvre n’avait qu’un seul but : limiter l’incidence de leur grève sur leurs profits et ceux des actionnaires !

Si la Fédération SUD Santé Sociaux ne soutient pas ce projet du gouvernement qui suscite de forts mécontentements elle s’interroge néanmoins sur les motivations de la FHP à s’opposer à ce projet et ne cautionnait donc pour autant ce mouvement.
En effet, dans son rejet du projet de loi, la FHP prend notamment position contre l’instauration de 5 obligations à remplir par les établissements de santé privés dans le cadre de la procédure d’habilitation ; en particulier, l’interdiction pour certains médecins de pratiquer des dépassements d’honoraires… Plutôt que de contester les dépassements d’honoraires dans le service public, les patrons du privé lucratif veulent pouvoir en faire autant et plus. La FHP n’est pas pour la défense de l’Etat-solidaire, elle se positionne clairement pour un « Etat-profits » : le leur ! La FHP, malgré son odieuse campagne médiatique, ne se pose ni en défenseuse des usagers et usagères ni des salariés-e-s.

Les malades sont impuissants face à la qualité du service reçu au regard du prix payé (manque de moyens, de personnels, de formations, etc.), la FHP n’a cure du système de santé proposé, ni de la question des salaires (hormis bien entendu le revenu des mandarins et des actionnaires) comme elle n’a cure des conditions de travail des salarié-e-s en prônant un retour aux 40H sans augmentation de salaire !

Cette grève n’était pas celle des salarié-e-s et ce mouvement n’aurait pas défendu leurs intérêts ni ceux des patient-e-s. SUD Santé Sociaux dénonce cette idée de grève des patrons qui n’ont pour objectif que la satisfaction de leurs actionnaires.

Pour SUD Santé Sociaux l’annonce du patronat de lever leur préavis de grève ne change rien aux inacceptables pressions exercées sur les salarié-e-s et SUD restera attentif à ce que cela ne se reproduise pas. Sud Santé Sociaux rappelle l’illégalité de ces pressions et invite les salarié-e-s  à  y  résister  collectivement  en  lien  avec  leurs  organisations  syndicales d’établissement.

Logo Sud santé sociaux

https://greveurschampdemars.files.wordpress.com/2014/12/comm-presse-grc3a8ve-patronale-cliniques.pdf

Actu sociale

Plainte déposée contre Orpéa pour infiltration d’un syndicat

Une première dans le secteur de la santé ! Mais sans doute pas la dernière tant des groupes privés du 21ème siècle ont des pratiques très singulières du dialogue sociale…

La suite d’une affaire révélée en 2012 par l’Expansion : (voir article) « Ces barbouzes qui espionnent les salariés »

Selon un article du 29/12/14 d’HOSPIMEDIA  un du journal La Croix du 24/12 et un autre d’Actu Soin du 30/12/14

Chaque « implant » était facturé 12 500 € HT par mois…

L’opération d’infiltration de trois faux salariés dans trois établissements appartenant au groupe Orpéa-Clinéa refait surface. Elle a été dénoncée en 2012 dans le magazine l’Expansion. Début décembre 2014, Le Canard Enchaîné a évoqué à son tour « les rapports taupe-secrets de trois infiltrés anti-syndicats » . Nouvel élément dans cette affaire, la CGT a déposé plainte le 23 décembre auprès du parquet de Paris. Me Sofiane Hakiki, l’avocat du syndicat, explique sur le site Internet de la CGT avoir saisi la justice pour dénoncer « la mise en place d’un système visant à infiltrer le syndicat et surveiller le personnel d’un groupe de maison de retraite« . La CGT reprend là un article publié dans le quotidien La Croix, le 24 décembre dernier.

De son côté, Orpéa-Clinéa reste discret. Un porte-parole du groupe, contacté par Hospimedia, a néanmoins confirmé le démenti apporté à l’époque aux accusations publiées dans le magazine l’Expansion. Le groupe n’envisage pas pour l’instant de faire d’autres commentaires, ni de communiquer et reste donc sur la position qu’il a défendue il y a deux ans.

Pour rappel, Orpéa aurait passé un contrat avec le groupe synergie globale (GSG) pour « conseil en gestion du risque social« . Dans son enquête publiée en 2012, l’Expansion a révélé en effet que la société GSG avait implanté des « observateurs » dans deux cliniques de soins de suite à l’Haÿe-les-Roses (Val-de-Marne) et à Lyon (Rhône) mais aussi dans un établissement psychiatrique d’Andilly (Val-d’Oise). « Des agissements démentis catégoriquement par Bertrand Desriaux, le directeur des ressources humaines du groupe« , a rapporté le magazine. Pourtant, les compte-rendus des agents infiltrés – et consultés par l’auteur de l’article, Charles Haquet – détaillent au fil des semaines les étapes de leur intégration et leur approche des cibles, soit les représentants du personnel CGT. Deux ans après, Le Canard Enchaîné, qui a ressorti cette affaire, s’est aussi procuré le compte-rendu de l’opération d’infiltration des faux salariés.

Actu sociale

Le patronat de la FHP appelle à la gréve illimitée ses 1100 cliniques privées le 5 janvier 2015.

C’est un appel à un « mouvement illimité de cessation d’activité » lancée par Fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP) pour exiger le retrait du projet de loi de Santé.

De son côté, la Fédération des Hopitaux de France (FHF) demande le retrait des autorisations d’activités d’urgence aux cliniques dès lors qu’elles se seront mises en grève.

Dans la foulée de la gréve des médecins généralistes du 24 au 31 décembre, et par effet d’opportunisme, le patronat de la FHP invite donc ses 1100 établissements à faire pareil le 5 janvier 2015.

Ainsi, la direction du réseau sanitaire France de Korian informait hier ses collaborateurs qu’à partir du 5 janvier, plus aucune admission ne sera faite au sein de ses cliniques et ce, aussi longtemps que la FHP demandera de maintenir la mobilisation. La continuité des soins restant assurée pour les patients hospitalisés.

La FHP, se verrait « contrainte de s’engager dans un mouvement plus radical et plus déterminé que celui de mars dernier ». On se souvient qu’en mars dernier, le privé hospitalier avait mené un gréve qui privait de stage et donc d’accès au diplôme 35.000 stagiaires infirmiers au nom du sacro-saint droit au profit. Voir 2 précédents articles  Sur ce blog

Pour tout salarié qui a souvent été bercé par les échos d’un patronat s’offusquant sans cesse que des travailleurs puissent prendre le patient ou le résident « en otage » au nom de revendications, ces menaces de bloquer l’entrée à leurs boutiques sonnent comme une invite à la décomplexion de millions de salariés insatisfaits.

L’engagement de la FHP « dans un mouvement plus radical » tient en effet de preuve, s’il en fallait une, que le patronat de la santé privée reconnait l’utilité du rapport de force ou de la gréve pour obtenir satisfaction.

Dans son rejet du projet de loi, le patronat est notamment contre l’instauration de 5 obligations à remplir par les établissements de santé privés dans le cadre de la procédure d’habilitation. En particulier, l’interdiction pour les médecins de pratiquer des dépassements d’honoraires…

Que dire aussi d’usagers qui se sentent souvent si impuissant face à la qualité du service reçu au regard du prix payé ? (manque de moyens, de personnels, de formations, etc.) La FHP qui dit vouloir mieux comprendre l’état d’esprit des Français face à leur système de soins inviterait-t-elle ces usagers mécontents à faire une gréve du paiement jusqu’à satisfaction ?

 

Actu sociale, Economie Santé Privé Lucratif

Vives tensions à la clinique Bouchard de Marseille, groupe Vitalia

3 délégués du personnel des syndicats SUD Santé Sociaux, UNSA et FO de la clinique Bouchard de Marseille ont interpellé la direction générale de Vitalia de Marseille, par courrier ci dessous. Après la gréve à la stérilisation de la polyclinique de Gentilly, c’est la seconde fois en peu de temps que le groupe Vitalia se fait interpeller quant à sa gestion de l’humain.

Courrier des délégués à la direction générale :

Nos diverses demandes de négociation avec la direction de la clinique Bouchard concernant des changements de planning au sein de la maternité et de l’organisation des agents de services hospitaliers n’ont pas été entendues. Le dialogue social est rompu face aux décisions unilatérales de l’établissement et nous sommes maintenant dans une impasse. Nous vous demandons le rétablissement du dialogue social sans quoi nous serions amenés à conduire des actions pour faire valoir nos droits.

Dans tous les autres secteurs de la clinique, les salariés ont depuis plusieurs années effectué de nombreux efforts pour l’amélioration de la rentabilité tout en conservant la qualité des soins. Nous arrivons dans une situation où les ressources humaines ne peuvent plus être amoindries. Notre établissement se veut d’un haut niveau de prise en charge du patient et de qualité des soins et cela est incompatible avec la politique managériale actuelle. Cette dernière agressive et uniquement orientée sur les chiffres et le souci de rentabilité nous conduit dans une impasse.

Cette vision à court terme au-delà même de la casse sociale qu’elle génère, amène une diminution grave de la qualité des soins préjudiciable dans le temps au recrutement des patients et à la santé financière de la clinique.

La situation sociale est d’une extrême gravité et les délégués du personnel font face au mal être de nombreux salariés, nous vous demandons des réponses rapides et appropriées.

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Actu sociale

Greve de la sterilisation à la polyclinique de Gentilly à Nancy ( groupe Vitalia ) – Après 5 jours le travail reprend

Parce que les raisons d’insatisfactions grandissent parmis des agents de la polyclinique privée de Gentilly, notamment à cause de salaires trop bas mais très fertiles pour les caisses de la clinique, des agents ont entamé hier une gréve de la stérilisation soutenue par SUD Santé Sociaux.

Les bas salaires du service en gréve concernent des Agents de Stérilisation, payés sur une base salariale parfois inférieure à celle des ASH. Certains agents qui n’auraient ni le diplôme ni le salaire seraient en situation de glissement de tâches.

Ce type de glissements nous semble un peu trop porté vers une aubaine pécuniaire. Car là où le salaire minimum mensuel pour ce métier, d’après le ministère de la santé, est de 1660€ brut, hors ancienneté, pourquoi les agents grévistes de Vitalia n’auraient pas droit au même traitement ? Voire la fiche métier de l’agent de stérilisation.

Plusieurs mois auparavant nous avions évoqué sur ce blog les limites légales du glissement tâches qui restent malheureusement encore trop rependus dans les établissements de santé, à ce demander à quoi servent les instances de contrôle.

Le 16 octobre au soir,
la direction daignait bien vouloir améliorer les conditions de travail mais excluait toute augmentation de salaire, comme si pour certains dirigeant le respect du droit était négociable. Payer 1100 à 1309€ par mois un salarié, et malgré 19 ans d’ancienneté, ça ne leur pose pas de problème?

Lorsque l’on sait que le président de Vitalia est par ailleurs président du Comité Exécutif (Comex) de la FHP (l’un des syndicats patronaux du secteur de l’hospitalisation privée à qui l’on doit notamment la chiche convention collective du 18 avril 2002) ça nous laisse perplexe.

Le salarié, même gentil, n’est pas un bien d’utilisation courante. Il fait tourner la boutique mais il a aussi des droits et le pouvoir de l’employeur à des limites. Si la tête de l’entreprise n’est pas prête à entendre ça, elle peut toujours stériliser elle même et compter sur SUD pour remettre les pendules à l’heure.

Le 17 octobre, la gréve est reconduite et, sauf urgences, les blocs opératoires fermés.

18 octobre : http://www.estrepublicain.fr/meurthe-et-moselle/2014/10/18/gentilly-on-lache-rien

Les agents de la « sté » seront de nouveau devant la clinique lundi : La direction s’obstine, les grévistes poursuivent !

20 octobre : les agents grévistes ont décidés de reprendre le travail, exigeant désormais que les engagements écrits prennent effet au plus vite.

Tant qu’il y aura des choix d’entreprise socialement stériles, il y aura une fertilisation de la lutte.
Tant que l’enrichissement des établissements de santé précarisera les salariés ou le soin, la colère croitra plus vite encore que les profits des actionnaires.
Et SUD Santé Sociaux sera toujours pour l’ami du meilleur et l’ennemi du pire.

STE en gréveest républicain

Actu sociale, Conditions de travail

Contre l’Hôstérité : des centaines de « SUDiqués » devant le ministère

Mardi 23 septembre 2014, 1200 personnes* , infirmières, psychologues, sages femmes, aides-soignantes, personnel technique ou administratif, etc. se sont rassemblées devant la ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes et devant aussi quelques rangées de CRS pour montrer et faire entendre leur indignation.

* Chiffre d’après la police…

D’autres s’étaient rassemblés dans leurs établissements, ou encore à Bruxelles ou même à Tunis tant l’effort de convergence initié depuis des mois à su fédérer autour des causes communes (le profit, le capital, la privatisation et la complicité d’état).

Cette convergence des établissements de santé en lutte (Hôpitaux, cliniques, EHPAD, MCO, etc. s’accordent notamment contre les restrictions budgétaires de 10 milliards d’euros annoncées dans le secteur de la santé d’ici 2017, contre le manque de dialogue social au sein des établissements et avec le gouvernement ainsi que sur le rejet du projet de loi de santé qui devrait être présenté en octobre par Mme Touraine en conseil des ministres et l’anti-syndicalisme dont use de plus en plus les directions dans le secteur.

L’état est le complice d’une privation qui profite d’établissements en déficit, complice d’une qualité de service en berne parce qu’un mauvais service rapporte plus dés lors qu’il est moins coûteux.

Un « sentiment de mal travailler »

http://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/video-les-personnels-hospitaliers-battent-le-pave-contre-des-des-restrictions-budgetaires_701319.html

« SI L’HÔPITAL CONTINUE DE TOURNER, C’EST GRÂCE À NOUS ! »

« Partout nous subissons des attaques en règle de nos professions. Ce n’est pas normal d’être rappelé le soir ou le weekend pour gérer la pénurie de personnel ! Nos services ne sont plus hospitaliers, ils sont maltraitants ! » A la tribune, l’énumération des efforts imposés au secteur de la santé se succèdent : suppression de RTT, non-remplacement des congés maternité ou arrêts maladie, gel des salaires, urgences saturées, conditions d’accueil et de soin des patients dégradées…

Un peu partout en France, plus de 100 établissements hospitaliers ont participé !

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/09/23/la-grogne-monte-chez-les-hospitaliers_4493090_3224.html

Pour nous rejoindre ou nous soutenir toi aussi viens ou clique pour te SUDiquer !

 

 

Actu sociale

Santé : Quand le fric fait la peau au secteur public usagers et soignants se rebieffent

Rassemblés contre l’Hôstérité, devant le ministère le 23 septembre 2014

Que dire de la situation dans laquelle se trouve le secteur Public de la santé ? Vu le nombre de professionnels de santé et d’usagers qui comptent parmi nos lecteurs chacun saura trouver.

Qui contesterait la dégradation galopante de notre service public ? Sans doute personne mais de là à expliquer le pourquoi d’une telle situation, les idées s’embrouillent souvent.

C’est pourtant simple si la santé ne se porte pas mieux, si de se soigner est de plus en plus réserver à qui peut se l’offrir, c’est de la faute du Fric. Et pour que le fric soit toujours plus gros il faut que le secteur public se casse la gueule toujours plus bas.

A quoi bon un modèle qui ne rapporterait que de la bonne santé et qui coûterait à l’état alors qu’on peut avec une santé moins bonne rapporter plus ?

La santé et les patients sont donc devenus des marchandises et il s’agit que les usines soient rentables. Pour ça le privé a su montrer la voie. Mais non contant de sa réussite il ne faudrait pas pour autant que le secteur public, aussi mourant soit-il lui fasse trop concurence.

C’est ainsi que des syndicats patronaux de la santé privé ou des patrons de grandes enseignent ont l’habitude de geindre sur ces subventions accordées au public et pas à eux ou bien se mêlent de la mauvaise gestion de l’hopital public au lieu de balayer devant leurs portes.

Récemment, c’est le tout nouveau président de la FHP (la fédération de l’hospitalisation privée) qui dans une interview à Hospimedia s’indignait, se disant combatif et déterminé à mener de grandes luttes prochainement pour sa cause en présentant le secteur privé en victime. On apprenait au passage ce qui n’est pas bien nouveau mais un peu plus affiché, le souhait de rapprochement de la FHP avec le grand syndicat patronal des maisons de retraites privés, qui sauront aborder ensemble le moyen d’augmenter les bénéfices des entreprises de leurs adhérents.

Parce que la santé n’est pas à vendre mais à sauver, parce qu’usager et personnels de santé sont embarqués dans le même naufrage, la convergence et le grand rassemblement du 23 septembre devant le ministère de la santé sera l’occasion pour SUD, Solidaires et pour d’autres de bien marquer notre attachement à une santé digne de ce nom et pour rejeter l’Hôstérité.

Tract de l’US Solidaires sur le contexte générale

Tract Contre l’austérité Sanitaire et Social, Privé/public tous ensemble de notre fédération.

23 septembre 2merci SoSkuld pour ce visuel http://www.soskuld.com/

contre l'hostérité

http://youtu.be/S5DCm96GV4E

autocollantv1Tous_Ensemble_Solidaires_Couleur

Actu sociale, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif

Petite annonce à votre Santé

Annonce : Appel à témoins

Ci dessous un formulaire pour nous aider à vous aider

1) Vous travaillez, avez travaillé ou êtes clients dans un établissement de santé privée ( maison de retraite / EHPAD, clinique, hôpital) ?

2) Vous avez connaissance de situations ou de pratiques anormales ?

3) Vous voulez nous aider à faire changer les choses, à améliorer les conditions de travail et les conditions de prise en charge des usagers ?

4) Adressez nous vos témoignages : les situations ou pratiques rencontrées, et ce qui d’après vous empêche de les corrigez.

Que les problèmes signalés concernent le droit du travail, l’organisation du travail, la fraude, la maltraitance, la pression, ou etc. il existe une solution pour chaque problème. A SUD Santé Sociaux et à Solidaires, nous croyons à des solutions collectives initiées au plus prés de ceux qui subissent les problèmes plutôt que de recourir à des interventions extérieures, potentiellement opportunistes, qui méconnaissent les problématiques locales et leurs contextes.

Vous êtes les artisans, nous sommes votre outil : alors affutez nous !

Nous tenons à remercier tous les salariés, (ainsi que certains clients) quel que soit les entreprises, qui en nous adressant leurs points de vues, analyses, témoignages et documents nous ont permis d’affiner notre cartographie des conditions de travail / séjour / prise en charge dans différents établissements et on beaucoup contribué à nous renforcer.

Actu sociale, Economie Santé Privé Lucratif

Clinique de l’Union et Marquisat, Groupe Ramsay Santé – mobilisation et projet de cession de la Générale à Ramsay Santé

Par la cession de la Générale Santé à Ramsay Santé, Predica actionnaire majoritaire de Korian-Medica deviendrait ainsi actionnaire du leader des cliniques privé et 1er concurrent de Korian-Medica sur ce secteur.

Pendant qu’en France la santé prend l’eau, l’eau va à la rivière… Comme dit le proverbe.

Voir l’article publier sur le fruit des Amandiers par la CGT :
http://www.le-fruit-des-amandiers.com/clinique-de-l-union-et-marquisat-groupe-ramsay-sante

Suite aux échanges avec notre DS CGT de la Clinique de l’Union du groupe RAMSAY, il apparait
que la mobilisation bat son comble ; en effet, environ 85% des salariés sont mobilisé ce matin dans une ambiance champêtre et sous le soleil. Les services des urgences, de la réanimation et l’ensemble des blocs sont fermés tandis que les secteurs d’hospitalisation sont touché à hauteur de 50% des effectifs en moins. Tous les services sont dans la mobilisation : personnels techniques,
services administratifs, logistiques et soignants.
Les interventions sont donc annulées et les patients évacués en partie. Les médias sont sur le pont. La
direction ne souhaite toujours pas ouvrir le dialogue avec les organisations syndicales CFDT et CGT. Pour info, la direction générale du groupe devait
organiser une petite sauterie demain avec la tête du groupe (les australiens) afin de fêter les un an
d’achat de ces cliniques toulousaines, cela pourrait peut être reporté ……………… . .
Les membres du collectif CGT Ramsay communiquent l’existence et la nature de ce conflit à l’ensemble des établissements/entreprises ou la
CGT est implantée afin de faire prendre conscience aux salariés que les difficultés vécues aux cliniques
de l’Union et Marquisat rejoignent pleinement leur problématique.

UN PEU D’INFOS ………………
Générale de Santé : les actionnaires négocient une cession à Ramsay Santé l’action Générale de Santé bondit de 5,5% à l’ouverture de la Bourse de Paris, à 16,36 euros,
après une offre de rachat à 16,75 euros par action. Le groupe australien Ramsay Health Care,
qui avait déjà fait l’actualité sur le dossier en rachetant Medipsy, propose cette fois de racheter la totalité du périmètre, avec l’appui de Crédit Agricole Assurances. Ramsay a ainsi formulé une offre à Santé SA et Santé Développement, qui détiennent ensemble 83,43% du capital du réseau de cliniques. Les deux actionnaires ont accepté d’entrer en négociations exclusives jusqu’au 6 juin prochain. L’offre serait portée par Ramsay Santé,
une entreprise commune à l’australien et au Crédit Agricole Assurances.
Si les négociations aboutissent, la suite des opérations sera soumise aux modalités habituelles, dont une offre aux minoritaires dans les mêmes conditions. Le niveau de détention sera équivalent à celui qui prévaut sans Ramsay Santé : Ramsay détiendra 57% des actifs et Crédit Agricole Assurances 43%. Le coût pour l’entreprise australienne est ainsi évalué à 539 millions d’euros.
L’offre valorise, selon nos calculs, 100% de Générale de Santé à 945 millions d’euros, et offre une prime de 8% sur le cours de 15,50 euros de
vendredi 9 mai au soir. Ramsay rappelle dans son communiqué être à la tête de 151 établissements
en Australie, Royaume-Uni, France et Asie, pour 1,3 million de patients traités chaque année.
Générale de Santé affiche pour sa part 75 implantations et 1 million de patients annuels.

MAIS DEPUIS
…………………………………………………………………..
Les dirigeants des sociétés SCA Attia Villard Fribourg et Rainbow Santé, actionnaires minoritaires (A hauteur de 11,09%) de la société
Générale de Santé (GDS), annoncent dans uncommuniqué le 2 juin qu’ils souhaitent être « en mesure d’examiner la possibilité de déposer une offre dans les meilleurs délais à l’ensemble des actionnaires de la société GDS a un prix unitaire
supérieur à celui offert par RAMSAY HEALTH CARE, Crédit Agricole et Ramsay Santé. A cette
fin, ils vont adresser, dans les jours qui viennent, une lettre d’intention a Santé SA et Santé
Développement Europe SAS dans laquelle elles solliciteront la mise à leur disposition de toute l’information communiquée a Ramsay Heath Care, Crédit Agricole et Ramsay Santé.

AFFAIRE A SUIVRE

Economie Santé Privé Lucratif

Fusion de Médi-Partenaires et Médipôle Sud Santé : Naissance du n°2 des groupes de cliniques privées

L’ébullition de la santé privée n’en finit pas. Moins de bulles mais de plus en plus grosses.

D’après Hospimedia, Médipôle Sud Santé et Médi-Partenaires ont confirmé le 28 avril une rumeur qui évoquait le rapprochement de ces deux acteurs de de la santé privée qui exploitent des cliniques. Les deux groupes fusionnent donc pour créer le deuxième groupe d’hospitalisation privée en France derrière la Générale de Santé, et détrônant au passage le groupe Vitalia.

Par ce rapprochement, le tout nouveau groupe cumulerait en 2013 un chiffre d’affaires de 830 millions d’euros.

De ce rapprochement, il faut surtout y voir les retraits de LBO France et d’Equistone, qui étaient actionnaires de Médi-Partenaires et qui revendent leurs parts. 100% du capital de Médi-Partenaires est ainsi racheté par un consortium composé de l’équipe de management, de Bridgepoint et ses « co-investisseurs », sous la houlette de Maurice Hermann. Bridgepoint avait jusqu’à présent des participations dans Médipôle et Maurice Hermann, qui devient le nouveau directeur général du groupe, est le fondateur et dirigeant de Médipôle Sud Santé.

Ce nouveau groupe représentera désormais 6 300 lits, 8 500 salariés, 60 établissements de santé, qui collaborent avec 2 600 médecins libéraux.

Convention Collective du 18 avril 2002, droit du travail, salaire

Salaire : les suppléments qui changent une paie

Ce blog permet l’échange et la collaboration entre les salariés de différents établissements ou sociétés. Si vous avez une question, ou une remarque, utilisez le formulaire dans la colonne de droite ou « commentaire » en fin d’article. Et pour trouver le syndicat SUD prés de chez vous, cliquez là

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Votre fiche de paie est compliquée… plus y a de chiffres dessus et moins y a d’argent sur votre compte…, vous travaillez toujours pareil mais ne touchez jamais le même montant à la fin du mois…, vos dimanches et vos heures sup n’apparaissent pas sur votre bulletin…, depuis que vous avez signé votre CDI votre salaire est inférieur de ce qu’il était pendant les CDD…, vous êtes concernés par une ou par toutes ces situations ?

Alors, cette fiche vous aidera à faire le point sur la composition du salaire tel qu’applicable dans la santé privée (Hopital, Maternité, EHPAD ou SSR notamment).
Nous vous invitons à lire cette fiche avec votre bulletin de paie sous les yeux et une calculatrice pour vérifier au fil de la lecture.

Votre salaire est composé de parties variables et d’autres qui ne peuvent jamais baisser (le salaire minimum).

Le Salaire Minimum Conventionnel (SMC) ou le SMIC :

Le SMC est un salaire minimum qui varie selon les métiers et les grilles de classificaiton des emplois. Le SMC de référence pour votre emploi doit être indiqué distinctement sur votre bulletin paie avec la valeur du point et votre coefficient ainsi que votre date d’embauche et votre ancienneté. Ces infos sont aussi obligatoires que votre nom ou la période de la paie et elles sont généralement en haut du bulletin juste après votre nom.

Votre employeur ne peut en aucun cas vous rémunérer moins que le SMC ou moins que le SMIC si le SMIC est avantageux pour vous.

Le montant du SMIC horaire brut est fixé, depuis le 1er janvier 2014, à 9,53 €, soit 1 445,41 € bruts mensuels sur la base de la durée légale de 35 heures hebdomadaires

Aucun salaire brut ne devrait donc être inférieur à 1 445,41 € pour tous les salariés en contrat à temps plein.

Pour les mi-temps ou temps partiel, le salaire minimum correspond au prorata de SMIC ou du SMC.

Calcul du salaire minimum :

Le SMC = Valeur du point (6,98 actuellement) X coefficient (tous les coefficients se trouvent dans la grille de « classification » – voir ici pour la grille EHPAD et maison de retraite)
+ Ancienneté

Le montant de salaire pour l’ancienneté est une augmentation du SMC de 1% pour chaque année d’ancienneté.

Si votre SMC est inférieur au SMIC, alors votre ancienneté doit être ajoutée au SMIC au lieu du SMC pour calculer votre salaire minimum de référence.

Exemples en Brut (avant le 1er avril 2014 avec une valeur du point à 6€92 et après avril 2014 à 6€98) pour des salariés à temps plein ayant Z années d’ancienneté) :

Pour un Aide soignant(e) diplomé(e) ou un AMP d’EHPAD – Coefficient 222

222 X 6,92 = 1536€24 + Z% (avant avril 2014)

222 X 6,98 = 1549€56 + Z% (après avril 2014)

Pour tous les métiers de coefficients inférieurs (Auxiliaire de vie, standardiste, ASH, etc..) le salaire minimum brut ne peut jamais être inférieur à 1445€41 + Z% pour un temps plein.

Pour un IDE d’EHPAD – Coefficient 284

284 X 6,92 = 1965,28 + Z% (avant avril 2014)

284 X 6,98 = 1982,32 + Z% (après avril 2014)

 

Pour un ASH d’EHPAD – Coefficient 211 (si diplômé)
(Pour les non diplomés, le coefficient 208 équivaut à un SMC inférieur au SMIC, il faut donc prendre en référence 1445€41 comme minimum) + Z%
Plus vraisemblablement, l’ASH aura un coefficient de 211 et donc un SMC à 211 x 6,92 = 1460€12 + Z% (avant avril 2014)
et 211 x 6,98 = 1472€78 + Z% (après avril 2014)


Pour un serveur d’EHPAD
– Coefficient 211

211 x 6,92 = 1460€12 + Z% (avant avril 2014)

211 x 6,98 = 1472€78 + Z% (après avril 2014)

 

Dans tous les cas quelque soit votre métier, remplacez le coefficient des exemples ci dessus par le votre et remplacez Z par votre nombre d’années d’ancienneté.

Le calcul de l’ancienneté :

Pour les bas salaires minimum comme pour les plus élevés, l’ancienneté peut augmenter considérablement une paie. Il convient cependant de bien la calculer et de ne rien oublier.

Votre salaire minimum augmente de 1% par année d’ancienneté (et tous les 6mois à partir de 30ans d’ancienneté). Vous devez considérer toute votre ancienneté, aussi bien les années CDD que les années CDI.

Les années d’ancienneté prises en compte se distinguent en 2 catégories :

_ L’ancienneté interne
Ce sont toutes vos années CDD + CDI travaillées pour le même employeur

_ L’ancienneté externe
Ce sont toutes vos années CDD + CDI travaillées dans le même secteur (santé public ou privée : hôpital, EHPAD, clinique, etc.) en dehors de l’entreprise, y compris dans certains pays étrangers. Pour prendre en compte cette ancienneté dans votre paie vous devez fournir des justificatifs à votre employeur (le meilleur justificatif étant le certificat de travail).

Exemple dans le salaire :

Une infirmière (IDE) qui a travaillé 5 ans à l’hôpital d’Alger, 1 an comme aide soignante (AS) dans une clinique SSR en France et qui travaille depuis 4 ans dans un EHPAD en France, aura un salaire minimum mensuel augmenté de 5 + 1 + 4 = 10% soit 154€95

1 année d’ancienneté =
+ 15€49 brut par mois pour 1 AS
+ 14€72 brut par mois pour 1 ASH ou 1 serveur
+ 19€82 brut par mois pour 1 IDE

La majoration du salaire minimum en fonction de l’ancienneté est due dés que l’employeur en a connaissance.


Pour les heures sup :

Toutes les heures travaillées au-delà de 35 heures hebdomadaires sont des heures supplémentaires (sauf les 7h de travail de la journée de solidarité).

En l’absence d’accord, les heures supplémentaires sont rémunérées à un taux de 25 % pour les 8 premières heures supplémentaires et à 50 % au-delà delà.

En plus des majorations prévues en contrepartie des heures supplémentaires, les salariés ont droit à une Contrepartie Obligatoire en Repos (COR) pour toute heure supplémentaire accomplie au-delà du contingent annuel (sur les informations relatives à la COR et au repos compensateur de remplacement qui doivent être annexées au bulletin de paie, ).

 Pour les dimanches travaillés :

Chaque dimanche travaillé donne lieu à une prime de sujétion qui équivaut à 40% de la valeur du point par heure travaillée. C’est à dire 2€768 de plus par heure.

Pour une heure supplémentaire effectuée un dimanche il faudra ajouter 125% + 2€768.

Pour les jours fériés travaillés :

Un jour férié travaillé est majoré à  40% + récupérable – le 1er mai est majoré à 100% et récupérable.

La récupération en jour de repos n’enlève rien au salaire.

Selon l’Article 59-3b l’article 4 de la section 3 du chapitre II de l’accord de branche du 27 janvier 2000 relatif à la réduction et à l’aménagement du temps de travail : Lorsque un jour férié coïncide avec un jour de repos hebdomadaire (ou de RTT), soit le salarié est rémunéré soit il récupère le nombre d’heures équivalent sans perte salaire.

autres - divers

La carte des « casseuses de stages » : Ces cliniques qui nuisent gravement aux éléves infirmiers et donc à l’avenir de la santé

Par crainte d’une baisse de leurs tarifs, des établissements privés refusent de prendre les élèves infirmiers en stage à partir du 1er mars 2014.
Ces stages qui représentent la moitié du temps de formation, sont obligatoires pour valider le diplôme.
Beaucoup d’étudiants ont déjà retrouvé un terrain de stage notamment dans le public mais les services où ils ont été placés risquent d’être surchargés et les étudiants craignent un diplôme au rabais.

80 % des cliniques de la FHP sont concernées, en tout 820 de ses 1100 établissements adhérents.
Pour justifier son action, la FHP ose prétendre que ses cliniques assurent une mission de service public… Nous invitons clientèle et personnel à participer au débat sur ce que leur inspire ces trois mots « missions » « service » et « public » voir si ensemble ou même indépendamment ils peuvent être employés ici.

Le fidèle lecteur ne sera pas surpris de trouver les noms de grosses entreprises côtés en bourse parmi les cliniques participantes à ce chantage contre un gouvernement qui voudrait toucher à leurs tarifs.

Pourtant de deux choses l’une : soit service public et dans ce cas les cliniques n’ont rien à dire sur un contrôle de l’état, soit non service public mais dans ce cas qu’elle ne viennent pas réclamer les subventions…

 

EHPAD du groupe, Politique groupe

Le groupe MEDICA FRANCE, ses EHPAD et ses cliniques

Ce blog permet l’échange et la collaboration entre les salariés de différents établissements ou sociétés. Si vous avez une question, ou une remarque, utilisez le formulaire dans la colonne de droite ou « commentaire » en fin d’article. Et pour trouver le syndicat SUD prés de chez vous, cliquez là

 

Le groupe MEDICA FRANCE

MEDICA est un groupe de santé privé français spécialisé dans l’exploitation d’établissements de prise en charge globale de personnes dépendantes.

Le Groupe MEDICA intervient dans le secteur EHPAD (Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) en France et en Italie et dans le secteur sanitaire, avec des établissements de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) et des cliniques psychiatriques.

Historique

  • 1968 : Pierre Burel fonde MEDICA en ouvrant sa première maison de retraite.
  • 1970-1990 : Construction acquisition en France de 23 établissements principalement des maisons de retraite mais aussi des établissements de soins de suite.
  • 1999 : MEDICA est racheté à son fondateur par la Société Centrale Immobilier de la Caisse des Dépôts (SCIC), filiale de la Caisse des Dépôts. La capacité d’accueil globale du groupe MEDICA s’élevait alors à près de 2500 lits. Jacques Bailet est nommé Président-Directeur Général au sein du Groupe MEDICA. Christine Jeandel est nommée Directeur Général délégué.
  • 2003 : Plusieurs fonds d’investissement gérés par BridgePoint Capital et Alpinvest ont acquis le groupe MEDICA. Acquisition du Groupe Doyennés Europe. Au 31 décembre 2003, le groupe MEDICA réalisait un chiffre d’affaires consolidé de 209,9 millions d’euros pour une capacité de 7 225 lits exploités. Création d’un centre de formation MEDICA, l’Institut des Bonnes Pratiques.
  • 2005 : MEDICA élargit sa stratégie à l’international, et s’implante sur le marché italien.
  • 2006 : Plusieurs fonds d’investissement, conseillés par BC Partners, prennent le contrôle du capital 4. Au 31 décembre 2006, le groupe MEDICA offrait une capacité d’accueil de 9 643lits.
  • 2008 : Le groupe MEDICA dispose de 144 établissements d’exploitation ce qui correspond à une capacité d’accueil de 11 042 lits. Au 31 décembre 2008, le groupe fait 448,8 millions d’euros de chiffre d’affaires.
  • 2009 : La capacité d’accueil du groupe est de 11 381 lits.
  • 2010 : La société entre en citation sur le NYSE Euronext Paris (compartiment B), éligible au SRD.
  • 2011 : Le groupe MEDICA reçoit la certification NF service, attribuée par l’afnor, sur la majorité de ses EHPAD. En mai, Private Equity BC Partners, le fonds qui avait acquis Medica par l’emprunt, sort du capital. En novembre, l’AMF reçoit une déclaration du groupe Covéa indiquant détenir, par l’intermédiaire de ses sociétés, 21.38 % du capital et des droits de vote de MEDICA.
  • 2013 : Medica annonce son intention de fusionner avec Korian.
  • mars 2014 : Fusion absorption de Medica par Korian et création d’un leader européen composé de 597 établissements (EHPAD, SSR, maintien à domicile et Résidences services), par addition de ceux des groupes Korian et Medica d’avant fusion.

Les maisons de retraite MEDICA FRANCE

Alsace

  • Le Doyenné de la Filature | Mulhouse 68
  • Résidence René Hirschler | Pfastatt 68

Aquitaine

  • Résidence Yvan Roque | Issigeac 24
  • Résidence d’Automne de Notre Dame de Sanilhac | Notre Dame de Sanilhac 24
  • Résidence Le Moulin de L’Isle | Trélissac 24
  • Le Chalet | Belin-Beliet 33
  • Résidence Bellevue | Duras 47
  • Résidence La Fontaine Bazeille | Sainte-Bazeille 47
  • Le Hameau de Prayssas | Prayssas 47

Auvergne

  • Le Doyenné de l’Oradou | Clermont-Ferrand 63

Basse-Normandie

  • Les Coteaux d’Evrecy | Evrecy 14

Bourgogne

  • Le Doyenné des Grands Crus | Dijon 21
  • Le Home de l’Oucherotte | Aiserey 21

Bretagne

  • Résidence d’Automne de Saint Malo | Saint-Malo 35
  • Résidence d’Automne de Dinard | Dinard 35
  • Résidence d’Automne de Sarzeau | Sarzeau 56

Centre

  • Le Doyenné du Printemps | Bourges 18
  • Résidence Les Portes de Sologne | Vierzon 18
  • Résidence La Vallée Bleue | Saint Amand Montrond 18
  • Le Hameau d’Eguzon | Eguzon 36
  • Les Dames Blanches | Tours 37
  • Le Doyenné du Plessis | La Riche 37
  • MAFPA Maison Blanche | Saint Cyr sur Loire 37
  • Le Doyenné de Vençay | Saint-Avertin 37
  • Le Doyenné du Baron | Orléans 45
  • Résidence le Château des Landes | La Ferté Saint Aubin 45
  • Résidence Santel | Gien 45

Champagne-Ardenne

  • Le Domaine de Soulaines | Soulaines-Dhuys 10
  • Résidence d’Automne de Châlons-en-Champagne | Châlons en Champagne 51
  • Résidence d’Automne de Reims | Reims 51
  • Les Jardins de Sermaize | Sermaize les Bains 51

Franche-comté

  • Le Doyenné du Lac | Vaivre-et-Montoille 70

Haute-Normandie

  • Le Doyenné de la Risle | Rugles 27
  • Résidence de Bueil | Bueil 27
  • Le Doyenné de la Porte Océane | Le Havre 76

Ile-de-France

  • Résidence MAPI Saint-Simon | Paris 75
  • Résidence MAPI Les Amandiers | Paris 75
  • Résidence les Terrasses du XXème | Paris 75
  • Résidence de Chaintreauville | Saint-Pierre les Nemours 77
  • Résidence du Parc aux Chênes | Cesson 77
  • Aubergerie du 3ème Age à Pontault-Combault | Pontault Combault 77
  • Résidence d’Automne La Ferme | Le Mée sur Seine 77
  • Résidence La Détente | Dampmart 77
  • Résidence Sainte Geneviève | Héricy 77
  • Résidence Clairefontaine | Clairefontaine-en-Yvelines 78
  • Résidence MAPI à Poissy | Poissy 78
  • Résidence Le Val d’Essonne | Maurepas 78
  • Résidence MAPI à Chatou | Chatou 78
  • Résidence Clairefontaine à Louveciennes | Louveciennes 78
  • Résidence Le Flore | Montgeron 91
  • Les Côteaux de l’Yvette | Bures-sur-Yvette 91
  • Aubergerie du 3ème Age à Quincy sous Sénart | Quincy sous Sénart 91
  • Résidence Le Gatinais | Maisse 91
  • Résidence Les Jardins de Serena | Champcueil 91
  • Résidence Bel Air | Clamart 92
  • Résidence Les Mathurins | Bagneux 92
  • Résidence Saint-Charles | Sceaux 92
  • Résidence MAPI à Rueil Malmaison | Rueil Malmaison 92
  • Résidence MAPI à Rosny sous Bois | Rosny sous Bois 93
  • Résidence MAPI à Bondy | Bondy 93
  • Résidence les Cèdres | Villemomble 93
  • Résidence MAPI au Bourget | Le Bourget 93
  • Résidence Les Lauriers de Plaisance | Neuilly-Plaisance 93
  • Résidence Le Jardin de Neptune | La Varenne Saint-Hilaire 94
  • Résidence Le Cottage | Argenteuil 95
  • Résidence des Montfrais | Franconville 95
  • Résidence MAPI à Sarcelles | Sarcelles 95
  • Résidence Des Lys | Pierrelaye 95
  • Résidence Les Sansonnets | Chars 95
  • Résidence Arc en Ciel | Bezons 95

Languedoc-Rousillon

  • Résidence Les Pins | Narbonne 11
  • Résidence Les Tamaris | Serignan 34
  • La Colombe | Gigean 34
  • Résidence Les Gardioles | Saint Gely du Fesc 34

Lorraine

  • Résidence Le Haut du Bois | Jarville la Malgrange 54
  • Résidence Les Jardins du Charmois | Vandoeuvre les Nancy 54
  • Résidence d’Automne de Laxou | Laxou 54
  • Résidence Les Mélèzes | Bar le Duc 55
  • La Villa Amarelli | Amnéville-les-Thermes 57
  • Résidence La Maison des Aulnes | Sainte Marguerite 88

Midi-Pyrénées

  • Résidence Gaston de Foix | Mazères 09
  • Résidence Pin Balma | Pin Balma 31
  • Les Coteaux de Saint-Sulpice | Saint-Sulpice-sur-Lèze 31
  • Résidence La Côte Pavée | Toulouse 31
  • Villa Castéra | Castéra-Verduzan 32
  • Le Doyenné du Carmel | Tarbes 65
  • Résidence La Maison d’Emillienne | Cahuzac 81

Nord-Pas de Calais

  • Résidence d’Automne de Lille | Lille 59
  • Résidence Samara | Marpent 59
  • Résidence Les Bords de La Marque | Forest-sur-Marque 59
  • Résidence d’Automne de Neuville st Rémy | Neuville Saint-Remy 59
  • Résidence de l’Abbaye | Solesmes 59
  • Résidence d’Automne de Bruay-sur-l’Escaut | Bruay sur l’Escaut 59

Provence-Alpes-Côte d’Azur

  • Le Verdon (Maison de retraite) | Gréoux les Bains 04
  • Résidence Mont Soleil | Espinasses 05
  • Résidence Clairefontaine au Cannet | Le Cannet 06
  • Résidence Les Campelières | Le Cannet 06
  • Résidence Les Oliviers | Cannes 06
  • Résidence Les Palatines | Nice 06
  • Résidence Le Clos Vermeil | Tourrette-Levens 06
  • Résidence Le Grand Mas | Saint Laurent du Var 06
  • Résidence du Baou | Marseille 13
  • Résidence L’Escale du Baou | Marseille 13
  • Résidence La Paquerie | Marseille 13
  • Domaine de Collongue (Aix en Provence) | Saint-Marc-Jaumegarde 13
  • Résidence La Rimandière | Saint Martin de Crau 13
  • Résidence L’Hermitage | Aubagne 13
  • Résidence Claude Debussy | Carnoux-en-Provence 13
  • Résidence Les Restanques de Saint Mitre | Saint Mitre les Remparts 13
  • Les résidences L’Amaryllis et La Stella Maris | Sanary sur Mer 83
  • Résidence Le Rosaire | Sanary-sur-Mer 83
  • Résidence La Provençale | La Roquebrussanne 83
  • Résidence Saint François du Las | Toulon 83
  • Résidence La Louisiane | Hyères 83
  • Résidence Le Cap Sicié | La Seyne sur Mer 83

Pays de la Loire

  • Résidence d’Automne de Nantes | Nantes 44
  • Le Doyenné du Ranzay | Nantes 44
  • Le Doyenné des Corallines | La Baule 44
  • Résidence La Villa du Chêne d’Or | Bonchamp-lès-Laval 53
  • Résidence Bollée-Chanzy | Le Mans 72
  • Le Richelieu | La Roche sur Yon 85
  • Résidence d’Automne des Sables d’Olonne | Les Sables d’Olonne 85
  • Résidence Les Fils d’Argent | Fontenay Le Comte 85
  • Le Home du Verger | Apremont 85

Picardie

  • Résidence Les Alysses | Lieuvillers 60
  • Résidence Clairefontaine à Lamorlaye | Lamorlaye 60
  • La Grande Prairie | Monchy-Saint-Eloi 60
  • Résidence Les Trois Rives | Gamaches 80
  • Résidence Les Tilleuls | Ercheu 80

Poitou-Charentes

  • Résidence d’Automne de St George-de-Didonne | Saint-Georges de Didonne 17
  • Résidence d’Automne d’Ars-en-Ré | Ars en Ré 17
  • Résidence Le Mole d’Angoulins | Angoulins sur Mer 17
  • Résidence Marie d’Albret | Pons 17
  • Le Doyenné de la Venise Verte | Niort 79
  • Le Home de l’Ebaupin | Coulon 79
  • Résidence Agapanthe | Poitiers 86
  • Domaine des 3 Chemins | Les Trois-Moutiers 86
  • Résidence Les Buddléias | Brigueil le Chantre 86
  • Le Doyenné de la Clairière aux Chênes | Chasseneuil du Poitou 86

Rhône-Alpes

  • Le Doyenné de Brou | Bourg en Bresse 01
  • Le Home de Cortefredone | Curtafond (POLIAT) 01
  • Résidence d’Automne de Villars-les-Dombes | Villars les Dombes 01
  • Résidence d’Automne de Saint-Etienne | Saint-Etienne 42
  • Résidence L’Hermitage Croix Rousse | Lyon 69
  • Résidence d’Automne de Lyon | Lyon 69
  • Résidence L’Hermitage Berthelot | Lyon 69
  • Le Hameau de la Source | Saint Fons 69
  • Résidence Les Jardins d’Hestia | Grézieu la Varenne 69
  • Résidence Les Aurélias | Pollionnay 69
  • Foyer de Vie Claude Bernard | Oullins 69
  • Résidence Claude Bernard (EHPAD) | Oullins 69
  • Résidence Les Moussières | Echalas 69
  • Le Doyenné Fontaine Saint- Martin | Chambéry 73
  • Le Home du Vernay | Esserts-Blay 73
  • Le Doyenné les Myrtilles | Passy 74

Les cliniques sanitaires MEDICA FRANCE

Alsace

  • Clinique de santé mentale Solisana | Guebwiller 68

Aquitaine

  • Clinique La Paloumère | Caubeyres 47

Auvergne

  • Clinique du Chambon | Le Chambon-sur-Lignon 43
  • Clinique Le Clos de Beauregard | Chadrac 43

Bourgogne

  • Clinique La Varenne | Varennes Saint Sauveur 71
  • Clinique La Roseraie | Hurigny 71
  • Clinique de Sainte Colombe | St Denis les Sens 89

Ile-de-France

  • Clinique du Val de Seine | Louveciennes 78

Limousin

  • Clinique Saint-Jean Lez Cèdres | Brive la Gaillarde 19
  • Clinique de santé mentale Saint-Maurice | La Jonchère 87

Midi-Pyrénées

  • Clinique de Quint-Fonsegrives | Quint-Fonsegrives 31
  • Clinique de Montvert | Castelmaurou 31
  • Clinique Le Val des Cygnes | Labarthe sur Leze 31
  • Clinique de santé mentale de Piétat | Barbazan Debat 65
  • Clinique du Château de Cahuzac | Cahuzac 81

Provence-Alpes-Côte d’Azur

  • Clinique Le Verdon | Gréoux les Bains 04
  • Clinique Montjoy | Briançon 05
  • Clinique La Pinède | Sclos de Contes 06
  • Clinique Les Pins | Marseille 13
  • Clinique Saint Bruno | Marseille 13
  • Clinique de Peypin | Peypin-en-Provence 13
  • Clinique Les Alpilles | Saint-Rémy de Provence 13
  • Les Alcides | Saint-Chamas 13
  • Clinique les Palmiers | Ceyreste 13
  • Clinique du Val du Fenouillet | La Crau 83
  • Clinique de santé mentale du Golfe | Cogolin 83
  • Clinique Les Cyprès | Montfavet 84
  • Clinique du Mont Ventoux | Carpentras 84

Poitou-Charentes

  • Clinique Maison Blanche | Jarnac 16
  • Clinique de santé mentale Villa Bleue | Jarnac 16
  • Clinique du Château de Mornay | Saint-Pierre de l’Isle 17

Rhône-Alpes

  • Clinique Les Arbelles | Bourg en Bresse 01
  • Clinique La Condamine | Thueyts 07
  • Clinique Les Granges | Echirolles 38
  • Clinique Alma Santé | Montrond les Bains 42
  • Clinique de santé mentale de Montrond-les-Bains | Montrond-les-Bains 42
  • Clinique Les Lilas | Lyon 69
  • Clinique Les Presles | Pollionnay 69
  • Clinique Les Bruyères | Létra 69
  • Clinique Les Chênes | Plateau d’Assy 74