BTHE, Champ de mars, Conditions de travail, témoignage

Bon anniversaire à la section SUD Santé Sociaux de Korian Champ de Mars

La section SUD Santé Sociaux de Korian Champ de Mars est née, il y a tout juste un an. Bon anniversaire à elle et tous ses membres ! C’est l’occasion pour nous au passage de faire le bilan d’une année.

Depuis la grève pour la bientraitance en avril dernier, nous avons pu noter plusieurs changements.

Certains, à nos yeux, sont des améliorations ou des avancées, d’autres sont des dégradations ou des régressions :

Les +  :

– Le nombre de nos adhérents et sympathisants au Champ de Mars comme plus généralement au sein de Korian, Medica, ou de l’ensemble du secteur de l’hospitalisation du privé lucratif ne cesse d’augmenter depuis 1 an, ce qui témoigne d’un réel attachement à nos nos principes, nos valeurs et nos attentes.
– Les lecteurs, l’échange d’informations, de témoignages, les coopérations, les contributions, les réflexions et la construction augmentent très bien aussi ce qui nous aide à progresser et à faire progresser.
– Nous avons su résister aux attaques et déjouer toutes les tentatives de division survenues.
– Même si des solutions ou des remises en questions trainent selon nous bien plus qu’il ne faut, et même si la direction local ou national ne nous a jamais dit merci pour ça, nous sommes sûrs que la grève d’avril a permis depuis une réelle prise de conscience de la situation. Nous ressentons ainsi une plus grande attention qu’avant de la part du siège autour de certaines problématiques.
– La coopération intersyndicale avec la CGT est bonne et grâce à un gros travail ensemble, les tensions et les conflits entre salariés s’étaient apaisées.
– Des mises en conformité avec le droit du travail qui faisaient défaut depuis des années ont été obtenues.
– Les NAO Medotels 2013, bien qu’insuffisantes, ont su tenir compte en partie du malaise exprimé au moment de la grève.
– La gestion des contrats précaires s’est considérablement améliorée, de même que la gestion des paies qui semblent faire l’objet de moins en moins d’erreurs.
– En conséquence la fidélisation d’aides soignantes vacataires s’améliore.
– Les travaux des fêtes de fin d’année finis, la partie la plus visible de l’environnement de travail en est d’autant plus jolie.
– La connaissance par les salariés de leurs droits et des possibilités de leurs conditions de travail s’améliore, et avec elle la nécessité de faire évoluer autrement l’organisation du travail. L’évolution positive nous semble ainsi plus envisageable qu’avant.
– Des avancées au Champ de Mars suites à nos efforts inspirent de plus en plus de représentant du personnel ou de salariés d’ailleurs à nous demander conseil, ce qui favorise les coopérations et des possibilités de changement plus larges que le périmètre d’un EHPAD, y compris sur un plan institutionnel national.
– Devant les lenteurs de l’entreprise à accéder à certaines de nos attentes de progrès, nous avons appris la patience et avec elle trouver d’autres alternatives.

Les – :

– Le management
– L’apaisement des divisions et tensions que nous avions su obtenir au sein des équipes est malheureusement affaibli, voire annulé, par ce que nous percevons comme des rivalités, jalousies voire des luttes de pouvoir (?) entre certains cadres, sans bien savoir la connaissance ou position de la direction par rapport à ça. En conséquence, certains salariés pourraient devenir indirectement des boucliers ou des victimes de « ces guéguerres ».
– Les directives nous semblent souvent trop hâtives, ne prenant pas assez de recul sur les situations et les contextes, et peuvent devenir sources de stress voire de contradictions et de tensions.
– Il y a selon nous un trop grand décalage entre le discours officiel et les moyens de la pratique, entre certains engagements pris envers le client et la réalité du terrain et des moyens pourtant connus de la direction comme des chefs d’équipes, un décalage que nous trouvons préjudiciable au personnel qui ne pourrait mettre en pratique et qui peut fausser la perception du client.
– Les principales attentes formulées lors de la grève d’avril 2013, notamment sur l’augmentation des effectifs, n’ont toujours pas trouvé satisfaction.
– Écoute et prise en compte des avis de salariés, comme celles de représentants du personnel nous semblent trop souvent insuffisantes.
– Nous avons acquis la conviction que l’entreprise trouve SUD ou ses représentants indésirables. Nous ne sommes pas susceptible mais bon, le fait que SUD ou les réclamations légitimes de ses représentants puissent ne pas plaire ne devrait pas, par effet de conséquences, constituer un problème pour nous ou pour nos représentants.
– Le Droit n’est selon nous pas assez pris au sérieux, ce qui implique de recourir au droit pour faire appliquer le droit, ce qui augmente d’autant les faits pouvant s’assimiler à des entraves et nous fait élargir notre champ d’alternatives.
– La prévention des risques pour les salariés (physiques ou psychosociaux) n’est à notre sens pas à la hauteur des besoins.
– Devant « la vitesse » de l’entreprise à accéder à certaines attentes légitimes, nous avons souffert d’une impatience qui n’a favorisée ni la confiance en l’employeur ni la sérénité dans le travail de certains.
– Nous pensons que mauvaise foi ou hypocrisies, trop ordinaires selon nous, peuvent être des obstacles plus subtiles que d’autres mais malheureusement tout aussi concret dans l’exercice régulier des représentant du personnel. Là aussi, cela nous invite à compter d’avantage sur nous mêmes et les voies alternatives.

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