Actu sociale

« Trop, c’est trop, les retraités ne sont pas des vaches à lait »

«  Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère  »

Une manifestation nationale des retraités a eu lieu ce jeudi, à l’appel unitaire de 9 organisations, contre la mesure fiscale du gouvernement, qui touchera tous les retraités percevant plus de 1 200 euros net par mois.

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http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/09/28/hausse-de-la-csg-trop-c-est-trop-les-retraites-ne-sont-pas-des-vaches-a-lait_5192621_823448.html

 

Pouvoir d’achat : L’inquiétude des Retraités

http://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/pouvoir-d-achat-l-inquietude-des-retraites_2393486.html

Actu sociale, BTHE

Salariés / Retraités : même mépris, même combat !

Hier, 9 organisations syndicales de retraités, dont Solidaires, ont adressé une lettre au Président Macron, la veille de la journée de Mobilisation Nationale des Retraités

Pendant que le chef de l’Etat dépense plus d’une année de SMIC pour son maquillage mensuel, pendant que les actionnaires obtiennent une défiscalisation de leurs actions, pendant que des dirigeants du Groupe Korian, leader Européen des maisons de retraites s’achètent plus de 500 000€ d’actions et font rouler leurs collaborateurs en Audi, pendant que salariés et résidents pleurent sur le sort déplorable de la prise en charge des ainés en France depuis que les profits s’en mêlent,  ce sont encore et toujours les mêmes, (retraités et ceux qui s’en occupent), qui doivent souffrir ou se serrer la ceinture…

Sud Korian fait le même constat que les 9 organisations syndicales de retraités qui ne revendiquent pas que pour eux mais aussi pour la défense de leurs enfants et petits enfants que le système actuel méprise ou insulte. Le coup de pouce au SMIC promis par le gouvernement vaut la même poudre aux yeux que le millions d’emplois promis par le MEDEF en échange des milliard offerts aux patrons.

En EHPAD, en clinique, à domicile, actifs, chômeurs, retraités, « jeunes », « vieux », homme, femmes, enfants et même les pas encore nés : C’est toute la population des gens qui est menacée et précarisée, sauf bien sûr les patrons et autres sbires privilégiés.

Car une population maltraitée, rapporte gros dans les poches de quelques autres.
De plus en plus, les salariées décident de ne plus cautionner, de ne plus subir.
De plus en plus, les retraités, les personnes âgées les soutiennent et se révoltent.

Une unité qui ne fait que commencer.

En pièce jointe, la Lettre au président Macron du 27/09/2017

cannes

Actu sociale

Retraités en colére

On vous le disait la semaine dernière, les retraités de demain seront les fer de lance des luttes pour la Bientraitance des ainés. Mais demain a déjà commencé hier ! Salarié-es, Rétraité-es, Usagers même combat !

Pour tous nos lecteurs et toutes nos lectrices retraité-es, pour celles et ceux que vous connaissez autour de vous, ce site est pour elles, pour et pour tous les autres demain. http://www.retraitesencolere.fr/

Une initiative intersyndicale unitaire CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires,LSR et Ensemble

Actu sociale

Le pouvoir d’achat des retraités baisse, les tarifs des maisons de retraite augmentent: Cherchez l’erreur…


Et si l’objectif non avoué était d’inciter tous les futurs retraités à cotiser auprès d’une retraite complémentaire ? Coïncidence incroyable, de grosses sociétés qui prospèrent sur le marché porteur que sont les retraites complémentaires, sont aussi gros actionnaires de société qui exploitent la dépendance.

Téléchargez le tract intersyndical CGT, UCR, FO, F.S.U et Solidaires

Pour les retraité(e)s de notre pays, ce ne sont pas les innombrables poissons liés au 1er avril qui feront date ce 1er avril 2014, mais le premier acte de l’application de la réforme des retraites de l’automne 2013.

Le 1er avril 2014, les retraités ne percevront aucune revalorisation de leur pension ou retraite de base, alors que c’était la situation l’an passé. Celle-ci est reportée au 1er octobre, ce qui fera 18 mois sans revalorisation. Ce sont ainsi 600 millions (chiffres du gouvernement) qui seront pris aux retraités.

Ce n’est pas la première atteinte au niveau de vie des retraités. Depuis 1986, les réformes se sont succédées pour durcir les conditions d’obtention de la retraite et réduire leur niveau : passage de 10 à 25 ans pour les salariés du privé, indexation des retraites sur les prix et non sur les salaires, décote, allongement des durées de cotisation… suppression de la demi part supplémentaire aux veufs et veuves ayant eu des enfants, fiscalisation brutale du supplément de 10% pour les retraités ayant eu 3 enfants et plus, et, depuis le 1er avril 2013, instauration d’une taxe de 0,3% pour les retraités imposables (c’est la Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie – CASA – affectée à l’aide à l’autonomie).

Le pouvoir d’achat des retraités baisse. De plus en plus de retraités, et notamment les femmes, sont en deçà du seuil de pauvreté.

Pour nos organisations syndicales, la retraite n’est pas un privilège ou une prestation d’action sociale. Elle est un droit obtenu par le travail et son niveau est directement le résultat des rémunérations perçues pendant la vie professionnelle et le nombre d’années cotisées.

La baisse du pouvoir d’achat des retraités ne résout en rien les difficultés financières des régimes de retraites. C’est la création d’emplois, la revalorisation des salaires, l’égalité des salaires des femmes, l’arrêt des exonérations de cotisations, l’élargissement de l’assiette à tous les revenus distribués par les entreprises, qui créeront les ressources nécessaires. La politique d’austérité pour le plus grand nombre, suivie actuellement par le gouvernement appellera d’autres reculs, alimentera la spirale infernale de la baisse de la demande, de la récession, des baisses d’emplois et des cotisations…et renforcera les difficultés.

Nous nous opposons à cette dégradation continuelle. Il est urgent de mettre en place d’autres orientations économiques et budgétaires et un autre partage des richesses.

Nos organisations vous appellent à intervenir localement auprès des préfectures, représentations du MEDEF, patronat local… et à se préparer à des mobilisations larges au début juin.

BTHE, Conditions de travail

Enjeux de la dépendance : Humanité Vs profits et opération boursière

Alors que le Premier ministre a lancé fin novembre les concertations préalables à l’élaboration de ce qui deviendra la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement, nous craignons fort que comme souvent les orientations n’aillent pas forcément dans le bons sens.

Aussi plusieurs problématiques que nous connaissons bien méritent d’être souligner :

1 Dépendance et gros business

Actuellement, les leaders sur le marché de la dépendance sont des entreprises côtés en bourse (citons Orpea, Le Noble Age, Korian, Medica, ou la Générale Santé, et DomusVi qui vise la bourse pour 2017).

Quelles conséquences ?

Le principe d’une cotation en bourse c’est qu’il y a des actionnaires dont le but est d’augmenter leurs dividendes et la valeur des actions qu’ils possèdent.
Les dividendes augmentent selon les décisions des assemblées d’actionnaires et la valeur des actions augmentent suivant un principe spéculatif qui tend à anticiper la croissance de l’entreprise.
La croissance de l’entreprise augmente suivant les bénéfices de l’entreprise. Les bénéfices de l’entreprise augmentent suivant l’ensemble des profits moins toutes les charges, les emprunts, et les coûts de fonctionnement.
Là on devient chiant pour tous les lecteurs donc on abrége :

Pour que l’actionnaire s’enrichisse, les entreprises ont besoin d’augmenter leurs profits et achètent pour ça de nouveaux établissements, souvent en empruntant. Pour amortir tout ça le plus vite possible, faute de pouvoir accueillir plus de résidents que les capacités d’accueil le permettent, ça revient souvent à essayer de baisser les coûts de ce qu’ils possèdent déjà et c’est là que ça dysfonctionne.

Car les coûts ce sont en bonne partie les salaires et les équipements, si on pouvait s’en passer ça se saurait. Pourtant il n’est pas rare qu’on rationne des équipements de base comme protection ou autre consommable et qu’on tasse le plus possible les effectifs en maintenant les salaires bas.

Après tout, pourquoi 9 salariés ne pourraient pas faire le travail de 11… Pourquoi rémunérer plus haut que le salaire minimum conventionnel… Pourquoi plus de salariés que le nombre exigés par les tutelles… Pourquoi déclarer chaque accident de travail qui coûterait à l’entreprise… Pourquoi être rigoureux pour s’assurer que chaque dû est bien payé… Pourquoi améliorer les conditions de travail alors que c’est moins cher de ne pas les améliorer… Pourquoi écouter les IRP… Oui pourquoi?

Parce que c’est nécessaire, à défaut d’être plus exigible. Parce que la santé, les aînés, la bientraitance etc. c’est une priorité entreprenariale et nationale. Parce des entreprises aussi lucratives culpabiliseraient si avec tout ce qu’elles engrangent et ce qu’elles coûtent à la société, elles ne reversaient pas davantage en faveur de l’emploi comme réponse à la dépendance. Parce que l’état qui finance notamment la quasi totalité des salaires du personnel soignant doit bien demander quelques contreparties en matière d’emploi, non?

Parce que c’est une évidence. Mais bon…

2 La dépendance en France à l’épreuve de l’absence de morale dans le système

Une personne âgée dépendante demeure une personne avant tout. Elle doit être considérée et traitée avec les mêmes droits et égards que toute autre personne. De plus, la maladie, le handicap et la fragilité qui en résulte impose des besoins et donc une attention et des efforts supplémentaires.
Aujourd’hui nous constatons, pour l’ensemble du secteur une insuffisance de moyens humain ou matériel comparé aux besoins réels, en plus de disparités d’une structure à l’autre. Ce qui est consenti actuellement ressemble au mieux à un minimum légal au pire à de la maximisation commerciale et ou fiscale.
Ainsi, les pratiques en vigueurs sont beaucoup trop conditionnées selon nous par les rapports coûts/profits et pas assez par la nécessité humaine, médicale ou morale.

Il en va de la responsabilité du gouvernement qui se dit concerné.

À titre comparatif, si les services à l’enfance, à la petite enfance ou aux personnes handicapés étaient gérés de la même manière n’y aurait-il pas un émoi sinon un scandale national ?

Imaginons des groupes d’exploitation de crèche côtés en bourse ? Passons à la rigueur pour le petrol, le gaz, les biens divers, la téléphonie, etc. Mais l’humain peut-il faire l’objet d’une spéculation comme on le fait du cours des marchandises ?

Est ce que « la moralisation du capitalisme » peut décemment ignorer cela ?

3 État complice d’un marché qui fait la loi à sa place

Que des entreprises cherchent le profit et le contentement des ses actionnaires, on a l’habitude. Qu’elles puissent être tentée à pousser la logique du chiffre aussi loin avec les conséquences humaines, sociales qui vont avec c’est dans l’essence même du libéralisme contemporain.
Mais que l’état à qui tout cela coûte à la fois un bras et une image soit si complice… Certes ça lui ressemble mais faut il que ce soit une fatalité? Mmes Touraine et Delaunay, entre autres, n’auraient elles pas mieux à faire que de prendre l’avis de Mr Bolloré ou des responsables du Medef dans leur recherche de solution au vieillissement de la population?
L’état serait peut-être tenté de se dire que la relation entre des entreprises et leurs actionnaires ne les concernent pas. Ça fait moins de boulot.

4 Personnel et conditions de travail

En même temps que les personnes âgées, le personnel des EHPAD et les conditions de travail qui y règnent sont les premières victimes de l’absentéisme de l’état en matière d’autorité de contrôle sur les moyens humains consentis.
Alors que tous s’accordent à reconnaitre l’importance des aidants dont le personnel d’Ehpad fait parti, alors que tous reconnaissent l’importance et la difficulté du travail, nous déplorons les maigres volontés de l’état pour obliger les entreprise à mieux aider leurs aidants salariés. Ce secteur qui compte tenu des aides financières publiques (directes ou indirectes) reçues et des profits générés devrait être un modèle en matière d’emploi. Au lieu de ça, nous constatons que les patrons font ce qu’ils veulent, ou à peu près, tant que c’est profitable.

La messe est dite.

En conséquence, et faute de meilleures alternatives, ces entreprises ont un grand besoin de syndicats, de mobilisations extrêmement déterminées, et donc de nous, pour réussir à s’améliorer malgré elles.

Nous espérons être entendu par les acteurs du pouvoir public, sans quoi.nous n’hésiteront pas à taper aussi aux portes de leurs loges.

Aux grands « decisionneurs » (d’un travail/emploi pour qui sonne un peu trop le glas à notre goût), il est souvent utile de (re)sonner les clôches.

autres - divers

Pour l’Aide à l’autonomie des personnes fragilisées – un syndicalisme Solidaires

http://solidaires.org/article46824.html

Quatre pages de l’UNIRS – Union Nationale Interprofessionnelle Retraités Solidaires

Nous rêvons tous d’une vie de quiétude, par « un esprit sain dans un corps sain » comme l’idéalisait déjà Juvénal au 1er siècle. Mais la réalité est autre. Nos héritages génétiques et nos conditions de vie peuvent nous apporter chaque jour, et à tout âge, l’angoisse de l’accident, de la maladie, du handicap.
C’est dans cet environnement que, chacune et chacun, nous devons vivre. Nous avons conscience que l’âge nous fragilise progressivement et qu’en tout être il y aura, tour à tour, du jeune et du fort, du vieux et du fragile, comme le caricature si souvent notre société.
Il nous est difficile de sortir de cette situation, face à la panique générée par des statistiques qui mettent en avant des problèmes liés au vieillissement de la population. En réalité l’avancée en âge, qui peut être une difficulté pour certains, est souvent présentée comme un problème social en occultant les derniers acquis, économiques, humains et sociaux qui permettraient d’y répondre favorablement.
L’UNIRS a ouvert ce champ de recherche pour contribuer à l’émergence d’un syndicalisme Solidaires utile pour toutes les générations.

[…]

autres - divers

Personnes âgées : le gouvernement revalorisera les aides financières en 2015

http://www.lefigaro.fr/retraite/2013/11/29/05004-20131129ARTFIG00235-personnes-agees-le-gouvernement-revalorisera-les-aides-financieres-en-2015.php

Si l’APA devrait augmenter, le gouvernement ne souhaite pas que les établissements en profitent pour augmenter leurs tarifs.
Mais vu la complaisance des gouvernements successifs à l’égard des grands groupe du secteur de la dépendance, pas sûr que le souhait du gouvernement soit très dissuasif…