liberté syndicale, mobilisation

TENTATIVE DE LICENCIEMENT D’UNE LANCEUSE D’ALERTE EN EHPAD, KORIAN VEUT LE MATCH RETOUR

KORIAN A ESSAYÉ DE LICENCIER UNE LANCEUSE D’ALERTE

Il y a peine un mois, nous avons fêté la défaite en rase campagne de notre employeur Korian. Après un an de procédure, leur tentative de licenciement d’une de nos déléguée syndicale a échoué. Même la ministre du Travail les a lâchés et n’avait pas autorisé le licenciement. Il faut dire que ça aurait fait tache de valider le licenciement d’une salariée qui avait dénoncé la maltraitance, les abus, l’injustice et des dysfonctionnements (médicaments et nourritures périmés, résident nu laissé au sol…).

on a lancé une pétition de soutien

c’est par ici

ET KORIAN RECOMMENCE…

Alors que les collègues de l’établissement concerné ont soutenu par leur vote notre déléguée syndicale il y a 2 semaines et l’ont ré-élue au CSE.

Alors que SUD Santé Sociaux a constaté nationalement de multiples irrégularités durant ces élections.

Alors que la grande mobilisation du 5 décembre est sur toutes les lèvres.

Vendredi 6 décembre, notre collègue Khedidja, AMP, déléguée syndicale SUD qui défend la cause du personnel et des résident-es, lanceuses d’alerte, est à nouveau convoquée à un entretien préalable à sanction pouvant aller jusqu’au licenciement !

NE NOUS LAISSONS-PAS BAILLONNER !

Il est à noter que depuis la fin de la procédure précédente, entre la fin de son arrêt de travail, la campagne électorale et un repos bien mérité, Khedidja n’a travaillé qu’une demi-journée ! SUD est curieux de savoir ce qu’on lui reproche. Nous sommes d’ores et déjà convaincus que c’est une nouvelle tentative d’intimidation pour que la chape de plomb soit maintenue sur les salarié-es et les familles des personnes âgées dans les EHPAD.

Salarié-es de Korian, une attaque contre l’une d’entre-nous et une attaque contre nous toutes et tous !

NOTRE MEILLEUR RÉPONSE :
NOTRE FORCE COLLECTIVE !

Au lendemain de la grève du 5 décembre,

Rassemblons-nous à 10h le 6 décembre devant l’établissement de Khedidja !

Korian Villa d’Azon, 18 Rue Jean Mermoz, 89100 Saint-Clément

Nous invitons les collègues ne pouvant pas venir à faire grève et à se rassembler devant leur établissement à partir de 10h30 pour exprimer leur soutien.

Nous vous invitons aussi, familles, habitant-es à interpellez vos élu-es ! Écrivez aux établissements Korian proches de chez vous !

Conditions de travail, droit du travail, liberté syndicale

Madame Pénicaud, c’est l’heure !

Nous avons écrit une lettre ouverte à l’attention de la Ministre du travail. Elle aborde la demande scandaleuse de Korian de pouvoir licencier notre déléguée syndicale, M. Khedidja, Aide médico-psychologique et lanceuse d’alerte. Collègues, salarié-es du secteur ou non, familles de personnes âgées en EHPAD, nous avons besoin de votre soutien !

Vous pouvez co-signer cette lettre ouverte en suivant ce lien

La lettre ouverte

Madame la Ministre du Travail,

cela fait plusieurs mois que vous avez sur votre bureau une demande de la multinationale “Korian – Expert des services de soin et d’accompagnement aux seniors”. Les dirigeants de cette entreprise vous ont en effet demandé de contredire vos services d’inspection du travail de l’Yonne. En avril dernier la Direccte avait refusé d’autoriser le licenciement de Mme M. Khedidja, aide-soignante auprès de personnes âgées et lanceuse d’alerte. Korian s’est donc tourné vers vous en juin dernier afin que vous vous prononciez sur cette demande de licenciement.

Korian vous demande d’autoriser le licenciement d’une représentante du personnel qui a joué son rôle d’élue. Elle a mis sur la table les dysfonctionnements de sa structure, les impacts que cela a sur les salarié-es mais aussi sur les personnes âgées accueillies.

Korian vous demande d’autoriser le licenciement d’une déléguée syndicale SUD Santé Sociaux – Union Syndicale Solidaires. Alors que les élections professionnelles auront lieu dans quelques semaines dans cette entreprise et que Khedidja bat la campagne électorale avec les autres militantes de la section syndicale.

Korian vous demande d’autoriser le licenciement d’une salariée qui a respecté les procédures internes et qui a alerté sa direction en constatant par exemple l’utilisation de médicaments et nourritures périmés. En juillet dernier, un audit interne piloté par l’employeur lui-même a d’ailleurs confirmé la présence de médicaments périmés. Dans un autre établissement Korian près de Toulouse, une enquête est toujours en cours suite au décès par intoxication alimentaire de 5 résident-es.

Comme vous le savez, cette histoire scandaleuse a de multiples volets, des procédures juridiques sont d’ores-et-déjà lancées et certains chapitres se régleront devant le conseil des Prud’hommes et devant les tribunaux au pénal. 

C’est donc à vous de décider, Madame la Ministre, depuis juin dernier. 

Vous connaissez le contexte catastrophique dans les EHPAD.

Madame Buzin, ministre des Solidarités et de la Santé, a été interpellée à plusieurs reprises par les salarié-es du secteur et de l’aide à domicile. Des reportages provoquent régulièrement un émoi important dans l’ensemble de la population. Des collectifs de familles d’usager-es se forment et se mobilisent régulièrement. Cette situation n’est pas sans faire écho à la mobilisation dans les services d’urgence des hôpitaux. 

La semaine passée, L’Obs a consacré un premier article sur ce cas particulier à Korian qui illustre une problématique globale. D’autres suivront. 

Autoriser le licenciement de Mme M. Khedidja serait un triple signal envoyé aux salarié-es, aux employeurs et aux usager-es des EHPAD. 

  1. Cela montrerait le désintérêt de l’ensemble du gouvernement sur la manière dont on traite nos aîné-es dans les EHPAD et le rôle que les salarié-es peuvent jouer en tant que lanceurs et lanceuses d’alerte,
  2. Cela entretiendrait le sentiment d’impunité qui règne dans un secteur fortement féminisé en matière de respect du droit du travail, 
  3. Cela en dirait long sur le peu de cas que vous faites de la notion de “salarié-e protégé-e”, concept juridique pourtant essentiel à l’exercice d’un mandat électif ou syndical dans une structure privée.

Ce n’est pas la première fois que des syndicalistes de l’Union Syndicale Solidaires et d’autres organisations syndicales font face à ce genre de procédure. 

Sachez donc que les salarié-es dans leur globalité, de la Santé, du Médico-social, du Social en particulier ainsi que les familles des personnes âgées et nos organisations attendent votre décision avec impatience.

Madame Pénicaud,
c’est l’heure de refuser le licenciement de Khedidja !

Lettre ouverte de la fédération Sud Santé Sociaux et de son Union Syndicale Solidaires. Septembre 2019

Pour aider Khadidja :

Co-signez cette lettre ouverte en suivant ce lien

– Relayez cette lettre ouverte autour de vous !

je soutiens la lettre ouverte à la Ministre du travail et je défends les conditions de travail et d’accueil en #EHPAD. Vous aussi signez sur http://www.sudsantesociaux.org/madamelaministre

– Prenez contact avec les syndicats SUD Santé Sociaux et l’Union Syndicale Solidaires la plus proche de chez vous.


Ensemble, levons l’omerta dans les EHPAD.

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail

Répression, discrimination, Maltraitance institutionnelle, … quand c’est non, c’est NON !

prendre soin VS limonger

Les sections SUD KORIAN apportent et apporteront leur soutien actif aux actions en cours et se joignent aux initiatives de la CGT KORIAN :

  • Soutiens à Fatima de Korian Brune, victime d’un simulacre de procédure en vue d’un licenciement trop volontariste : Venez en nombre au rassemblement prévu le 7 avril 2017 à 9h30 devant l’établissement Korian Brune 117, boulevard Brune 75014 Paris.
  • Soutiens à aux salariés de Korian les Parents qui pour avoir dénoncé la maltraitance institutionnelle en font les frais deux fois plus.
  • Soutien par pour les moyens possibles, contre toute forme de discrimination ou  harcèlement : actions de sensibilisation, presse, tractage, gréve, etc.
  • Soutien à la pétition en ligne contre les pressions, répressions et / ou manipulations contre des salarié-es ou leurs représentant-es dans le groupe Korian, à signer et partager : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeI0hia6OVUlMwMDiqEo3dciUQI-7CThuXO_bvbyOVomdnSSA/viewform?c=0&w=1
  • Nous exigeons pour l’ensemble des salarié-es du groupe Korian d’avoir des pratiques à la hauteur du discours (bientraitance, transparence, empathie, etc..) y compris dans les Relations Sociales.
  • Nous rappelons l’appel nationale à la gréve et à l’action du 7 avril 2017 et invitons le personnel Korian à y prendre part de toutes les manières possibles.

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Actu sociale, BTHE, Conditions de travail

Pétition contre les pressions, répressions et / ou manipulations contre des salarié-es ou leurs représentant-es dans le groupe Korian

prendre soin VS limonger

La pétition en ligne au bout de ce lien :

https://goo.gl/forms/khKbmAtkRI7AZd1l2

Ou ici en faisant dérouler le formulaire ci dessous

BTHE, Conditions de travail, droit du travail, Métiers, témoignage

Pression, discrimination, menace, sanction-harcelante : Un guide pour se défendre

Vous vous sentez harcelé-e par des pressions et ou des menaces répétés, par des répétitions de procédures disciplinaires injustifiées et ciblées contre vous ? Alors ce guide est fait pour vous, pour vous apprendre à vous défendre et pour nous aider à vous aider (partager le avec tous vos collégues concerné-es).

Exemple typique de situation :

Vous avez un jour signalé un dysfonctionnement ou une maltraitance relevant de la responsabilité de votre direction mais votre direction vous l’a reproché. En représailles et pour vous dissuader de recommencer, elle, ou un-e autre, vous met régulièrement sous pression * dans votre travail et ou en dehors.

Pour celles et ceux qui subissent de telles traitements, il y a plusieurs orientations  et nous soutenons ici la 3éme :

  • Se résigner,  ne plus rien dire, au risque de devenir complice de dysfonctionnement ou de maltraitance
  • S’épuiser, souffrir, craquer, se faire virer ou claquer la porte.
  • Résister, se défendre, alerter collectivement, faire entendre raison, virer toute forme d’oppression et réhabiliter la liberté d’expression et la bientraitance dignes de ce nom.   

Pour vous aider à Résister, à vous défendre, à alerter collectivement, à faire entendre raison, à virer toute forme d’oppression et à réhabiliter la liberté d’expression et à la bientraitance aidez nous à vous aider et ensemble soyons plus nombreux à pousser dans le même sens. 

Toute sanction disciplinaire injustifiée doit être contestée par écrit.
Toute forme de suspicion de discrimination ou harcèlement doit être signalée par écrit.

Pour pouvoir vous accompagner et vous aider dans ces démarches, envoyez-nous tous les écrits et les réponses déjà reçus jusque là (ceux de la direction et les vôtres) : les notifications de sanction, les compte rendu d’entretien préalable, les contestations écrites de sanction, les alerte écrites à la direction, etc.

Tous ces documents sont à nous adresser uniquement par mail à cette adresse
Pour chaque document, il est indispensable de préciser le nom de votre établissement dans le titre du mail ! Sinon nous ne pourrons pas vous aider.

process signalement

Pour scanner facilement vos document avec votre téléphone, il existe plein d’appli gratuite :
– Pour téléphones Android
– Pour téléphone Iphone  (chercher « scanner »)

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Accords et Actus CE - IRP, BTHE, CHSCT, Conditions de travail

Négociations UES Korian : Des dizaines de milliers de salariés concernés !

Les salariés de l’UES Korian, pour une très grande majorité d’entre eux, ne sont pas au courant et pourtant, cela les concerne toutes et tous. Dommage car leur avis, réaction, ou leur sondage pour l’ensemble d’entre eux n’aurait pas été de trop compte tenu des enjeux. (pour notre part, nous recueillons ici votre avis)

Des négociations réunissant la direction et 4 syndicats de l’entreprise devraient aboutir prochainement sur 2 accords d’entreprises : sur la Qualité de Vie au Travail (QVT) et sur les Bases de Données Économiques et Sociale (BDES) destinées aux représentants du personnel.

 

austerite-cp

Bien que ces projets soient souvent qualifiés par la direction d’essentiel, de précieux ou que l’entreprise déclare volontiers son attachement pour les dits accords comme pour le dialogue social, c’est souvent un attachement très relatif ou distant. En l’occurrence, il aura fallu attendre plusieurs années pour que la direction daigne enfin ouvrir des négociations là dessus.

Et depuis tout ce temps ???

Et ben les salariés ont eu le choix… s’insensibiliser, subir des dysfonctionnements, des AT, des pressions, des tensions, du stress, d’autres mauvaises conditions de travail, de lancer des alertes dans des oreilles sourdes, voir un psy, etc.. ou aller voir la QVT ailleurs.
Pour les BDES des représentants du personnel, la direction de l’entreprise, droite dans ses bottes, n’a pas vu de probléme à restée 2 ans hors la loi, (ou plus si affinités) car pour elle cela valait mieux semble-t-il que de fournir aux représentants toutes les données avant la sacro-sainte négociation sur le sujet… A se demander si les accords d’entreprise et leur calendrier à rallonge ne sont pas finalement des prétextes pour faire jouer des prolongations à tant d’insuffisances déplorables…
Pour ne pas devenir trop complaisant, sinon complice, de cette mauvaise habitude d’entreprise et de ces conséquences, les 4 syndicats, (CFDT, CGT, FO et UNSA) appelés à négocier ces accords, auront la grosse responsabilité de produire des contenus d’accord suffisamment solides, concrets, et surtout bien appliqués sur le terrain à l’ensemble du personnel.

La patience collective en vue d’une meilleure QVT ou d’un accès aux données ont du être soumises à des étendues calendaires qui auraient de quoi rendre jalouses les pleine de Sibérie. Bref, il était temps… Et le temps d’ailleurs nous a renseigné sur le sérieux (sinon sur les dispositions) de la direction générale en matière de priorités et à quel point elle est prompte à éviter tout empressement ou excès en matière de QVT.

Il n’y a d’ailleurs pas eu plus d’empressement pour se conformer à la loi en matière de BDES… Jamais mise en place malgré des délai légaux pourtant très clair et alors que sur le terrain, pour des centaines de représentants de CHSCT, pour des élus CE, des DS, RS ou pour tout salarié qui compte sur ses représentants du personnel, c’est autant de moyens légaux en moins ou d’entraves en plus à l’exercice de leurs missions.

Alors que les CHSCT des Ehpad et des SSR ne disposent même pas de BDES et que les négociations QVT avaient fini par prendre des airs d’arlésienne, nous tenons la direction générale (avant celles des sites) directement responsable des dégradations de conditions de travail et de prises en charges que nous ne cessons de constater. Il appartient donc à la direction générale de faire cesser sans délai les dégradations et leurs causes et il leur appartient tout autant de réparer, sinon de dédommager. Les salariés sont ainsi en droit à présent d’obtenir des mesures concrètes et sans ambiguïté, à la hauteur de la situation.

A ce jour nous ne connaissons pas les propositions QVT des 3 syndicats ( CFDT, CGT, FO ) et SUD n’a pas été invité ni solliciter pour ces négociations. Peut-être parce que nos nombreux articles sur le sujet en disaient déjà assez long et que la direction n’a pas souhaité nous entendre en débattre.

Nous nous en remettons donc aux syndicats CFDT, CGT, FO que nous invitons à faire mieux que l’UNSA (là dessus nous ne sommes pas trop inquiet – voir propositions de l’UNSA plus bas) et à être intraitable sur tous les sujets incontournables, c’est à dire face à tout ce qui dégrade la vie de salariés au travail :

  • La pénibilité / les absences non remplacées / les insuffisances d’effectifs / les sur-charges et sur-exigences de travail / les RPS

  • Les insuffisances de protection sociale ou sanitaire

  • Les pressions et répressions

  • La poses de CP conditionnées par des objectifs comptables

  • Les contradictions pressurisantes entre le commerciale et la réalité terrain

  • voire aussi notre précédent article

Pour la Qualité de Vie au Travail qui sera négociée bientôt (espérons le), l’UNSA a rédigé des propositions qui concernent quasi exclusivement les sièges et les directions. Autrement dit rien dans ces propositions ne s’adresse aux métiers qui sont directement au cœur de l’activité principale du groupe Korian et rien sur la pénibilité grandissante qui les concerne.
Peut être pour l’effet de surprise, sinon par déni du soin, l’UNSA dans ses propositions a ainsi complétement ignoré les AS, ASH, AMP, ASG, AVS, IDE, IDER, IDEC, Kiné, psychologues, psychomot, ergo, gouvernantes, serveurs, serveuses, cuisinier-e-s, plongeurs, animatrices, standardistes, secrétaires, agents techniques, … n’ayant pas mieux à proposer pour eux qu’une réfection de leurs vestiaires (déjà prévue depuis 2016)…? Il y a là une vacuité de proposition terrible qui en dit long sur les priorités ou les proximités de l’UNSA.

Leur constat nous semble pourtant assez juste quant aux conditions des travail des directions de site et personnel des sièges, qui ne sont pas en reste de leurs lots de pression mais les propositions qualités ne sont pas renversantes… Et il en faudrait plus là aussi pour qui vise un engagement fort et une identité groupe des directions et autres personnels sièges (c’est mieux que chasseurs de primes). Mais quand bien même la QVT des directions et personnels sièges serait à la hauteur, et sauf à vouloir cliver sièges/directions et les milliers de salariés des SSR et EHPAD Korian, un syndicat peut-il à ce point ignorer autant de salarié d’un coup…?

Alors qu’un grand nombre de directions de site et de personnel de sièges passe déjà plus de temps perso avec son téléphone, PC ou messagerie pro, qu’avec leurs proches, on s’étonne que le télé travail arrive en n°1 dans les propositions de l’UNSA… Les propositions sont même tellement peu ambitieuses (sinon déjà existantes) qu’il est plus que probable qu’un certain nombre d’entre elles seront retenues. Nous espérons que l’entreprise n’a pas engagé trop de frais en R&D ou de consultance pour des propositions patronales en matière de QVT alors que l’UNSA l’a déjà fait gratis, et le tout servi sur un plateau qui alimente la négociation…

Le personnel mérite mieux que ça et même une patronat pragmatique peut faire bien mieux que l’UNSA.

QVT, BDES, nous recueillons ici votre avis ou vos questions

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Actu sociale, BTHE, CHSCT, Conditions de travail, droit du travail, témoignage

Discrimination et « Dialogue sociale »

Ou comme un syndrome patronale du « fais ce que je dis et non ce que je fais », et sinon… Gare toi !

Nous exigeons, dans toutes les entreprises de tous les secteurs d’activité, partout et tout le temps, que la discrimination soit combattue avec une fermeté sans faille et surtout avec la même volonté et la même intransigeance qu’est combattue l’escroquerie ou la fraude.

Nous exigeons que tout dirigeant ou décideur qui aurait connaissance de tels faits mais qui ne les dénoncerait pas ou n’agirait pas pour les faire cesser soit considéré comme un complice à part entière avec tout la fermeté que cela impose.

Nous exigeons la même fermeté et la même intransigeance pour toute personne se livrant à de la répression ou de l’intimidation contre un-e salarié-e qui dénoncerait de tels agissements.

Pour tout Salarié-e, est intolérable et révoltante l’idée de pouvoir se retrouver en procédure disciplinaire, mis-e à pied, ou licencié-e, pour avoir osé exprimer un refus de subir une discrimination ou un contexte de harcèlement discriminatoire, pour avoir prévenu sa hiérarchie ou direction au sujet de problémes graves, ou pour avoir envisagé de faire valoir ses droits.

Il est inacceptable que des informations erronées ou des accusations mensongères puissent servir à une direction d’opportunité à sanction contre des salarié-é exprimant des problémes que la direction concernée ne voudrait pas reconnaitre ni entendre.

Trop de salarié-e-s malheureusement connaissent ça et « Ca suffit ces méthodes managériales d’un autre temps !!! » (pour reprendre les termes d’un des nombreux commentaires posté récemment).

Les lecteurs assidus connaissent notre attachement au Droit et à la lutte contre les mauvaises conditions de travail. Sur ce terrain, discrimination et harcèlement comptent parmi les pires conditions de travail. Depuis que ce blog existe, vous êtes des centaines de lecteurs un peu partout en France à nous avoir déjà adressé vos témoignages, documents etc. pour dénoncer des situations anormales et contribuer au recensement des problémes. Force est de constater, que les dénonciations de harcèlements et ou de discriminations sont en nette augmentation et dans certaines entreprises plus que dans d’autres. Beaucoup se trouvent souvent démuni-e-s et désarmé-e-s pour y faire face, les moyens humains étant peu nombreux, les salarié-e-s, y compris dans les instances représentatives, étant souvent mal formé-e-s pour faire face à ce type de problème alors que les méthodes sont de plus en plus rodées voir organisées. Pire, celles et ceux qui alertent ou dénoncent peuvent se retrouver pressurisé-e-s à leur tour ou font l’objet de représailles. L’évolution des remontées est telles que notre capacité à conseiller ou réorienter les personnes en détresses a ralenti au fil des mois.

C’est la raison pour laquelle l’action syndicale évolue elle aussi vers des moyens moins lents, plus collectifs, plus interprofessionnels, plus efficaces et plus combatifs. Il y a un an déjà, nous avions écrit : Le Droit (du travail) n’existe que si on le fait valoir dans lequel beaucoup se sont suffisamment reconnus pour nous aider à évoluer encore et à tisser des liens utiles, car aux grands maux les grands remèdes.
Car nous ne pouvons tolérer que des petits ou grands chefs, que des dirigeants d’entreprises, puissent accepter, laisser faire, cautionner, étouffer, minimiser des situations aussi abjectes.

Nous n’accepterons donc jamais les raccourcis qui consisteraient à ce que des salarié-e-s qui subissent, ou refuses de subir, n’aient d’autres choix que d’accepter l’inacceptable, de démissionner ou de se faire virer.

Sur des sujets et des procédés aussi graves, SUD Santé Sociaux et Solidaires n’ont jamais transigé et ne transigerons jamais car rien ni personne ne saurait jamais justifier ou excuser de telles pratiques.

Les salariés n’ont pas à faire les frais des défauts de solution de leur employeur ou de leur entreprise, ni à être réprimés en conséquence de ces mêmes défauts, ni à subir de discrimination d’aucune sorte.

Notre ténacité n’a d’égal que les abus d’autorité profitables irresponsables qui causent souffrance sur souffrance, qui déshumanisent la relation sociale et le soin et qui créent inexorablement du conflit au lieu de progrès et d’améliorations.

L’augmentation des risques psychosociaux et autres facteurs de conflit social qu’amplifient de telles pratiques ne peuvent produire aucune forme de bientraitance institutionnelle. Les belles paroles et les écritures dont se parent régulièrement le « dialogue sociale » ne doivent priver personne de saines méthodes de travail.

Le syndicat ne peut malheureusement ouvrir les yeux de dirigeants qui ne le veulent pas ou même à défaut d’être plus humain les forcer à être honnête contre leur volonté.

Mais il peut, et même a le devoir, d’alerter les pouvoirs publics sur tout agissement illégal, abusif, et dangereux portant atteinte aux personnes dés lors que les pouvoirs publics ont aussi leur part de responsabilité dans le laisser-faire de tout un tas de dérives sociétales.

 Ce blog permet l’échange et la collaboration entre les salariés de différents établissements ou sociétés. Si vous avez une question, ou une remarque, utilisez le formulaire dans la colonne de droite ou « commentaire » en fin d’article. Et pour trouver le syndicat SUD prés de chez vous, cliquez là