Actu sociale, droit du travail

Contre la nouvelle Loi « Travaille et tais toi », la révolte est en marche. #12septembre

Le 12 septembre, dans le groupe Korian et partout ailleurs, en actions, en gréve, et mobilisé contre les abus et les destructions de nos acquis sociaux.

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Il n’y a décidément rien de bon dans les Lois Macron..  Pourtant, le président Jupitérien insiste, persiste et signe pour tenter de faire croire que grâce à cette loi le pays et la population iront beaucoup mieux après. Les mêmes promesses déjà versé dans le vent plusieurs centaines de fois…

Sans surprise, ce que cette loi a de plus injuste et de plus contradictoire est ce qui est le moins relevé par les commentateurs, les ministres et les patrons :
– Les forte baisse des dédommagement aux salariés et des sanctions contre les patrons en cas de licenciement illégal, contre une très faible augmentation de l’indemnité pour les licenciements légaux.
Offrir aux patrons des licenciements moins chers + la possibilité d’embaucher à la place de nouveaux contrats qui peuvent être rompus à tout moment ».

Un exemple concret pour mieux comprendre la perversité, l’injustice, et le séisme des abus prévisibles par le biais de cette loi :

Un patron de resto qui n’aime pas son serveur, pour sa tête, son prénom ou ses opinions, le vire sans motif, ou bien il invente un prétexte, comme par exemple une miette de pain que le salarié aurait oublié une fois, y a un an,  en faisant le ménage.

Un tel licenciement aurait évidement été jugé illégal avant et le salarié saisissant la justice aurait pu espérer réparation avec des dommages et intérêt en plus d’une indemnité de licenciement. Mais avec la nouvelle loi, pour le même licenciement illégal, les dommages et intérêts seraient très plafonnés sans aucune prise en compte des préjudices subits, ni des torts de l’employeur.

Mais ce n’est pas tout, avec les nouveaux contrat prévus dans cette loi, les patrons pourraient facilement remplacer chaque salarié licencié par des « contrat projet » (sorte d’intérim en moins cher) révocables à tout moment, avec 0 indemnité et 0 dommage et intérêt.  En définitive c’est comme si cette loi avait signé la généralisation d’un Salaire Minimum Conventionnel pour tous et la mort de la valorisation de l’ancienneté pour tous.

Il faut croire que ce jeune président qui se maquille à 26 000€ par mois, a vraiment une dent contre les anciens puisque les retraités sont les plus laissés pour compte dans cette loi et ceux qui perdront le plus en pouvoir d’achat (c’est ça de ne pas faire gréve, ou de faire moins de bruit que les autres dans la rue…)

Pourtant, il n’y a que SUD Solidaires et la CGT parmi les syndicats pour dénoncer cette Loi scélérate et sa dangerosité. Les deux syndicats dans le groupe Korian et partout ailleurs appellent donc à la mobilisation massive, gréves, manif, et actions jusqu’à la victoire dans toutes les entreprises et services, dans toute la France, le 12 septembre.

Pour le salarié-e, 2 options :

  • Devenir intérimaire précaire pour toute la vie (en promettant le même contrat d’avenir à ses enfants).
    ou
  • Résister ensemble avec nous !

De leur côté, J.C Mailly le porte parole de FO, comme Laurent Berger celui de la CFDT (historiquement coutumier de la collaboration à tout va et de se satisfaire à la miette) sont satisfaits de la méthode employée. Même si le gouvernement a imposé toutes les mesures qu’il avait déjà prévu depuis le début, pour ces deux syndicats l’essentiel est d’avoir pu parlé (même dans le vide) à 48 reprises depuis le mois de mai.

Mais heureusement, il n’y a pas encore de loi pour interdire aux militants et aux adhérents de FO, ou de la CFDT,  d’être plus ambitieux que leur collabo de secrétaire généraux qui ne négocient que pour eux mêmes.

Pour aller plus loin, comprendre tous les travers du projet de loi et nos propositions, lire la brochure de 20pages de notre Union Syndicale Solidaires :

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Actu sociale

Quelles conséquences auront les macronneries sur les salarié-es Korian ?

Vous avez aimé l’évolution de vos conditions de travail, de vos salaires, de vos métiers, de vos droits, … dans l’entreprise ? Alors vous devriez adorer la rentrée prochaine et l’année 2018.  A moins que chacun, chacune prenne ses responsabilités sans attendre, et tous les syndicats avec.

Cliquez sur l’image pour voir la Macron-économie mise à nue !

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La calendrier du gouvernement ce serait : 3 mois d’été pour détruire le code du travail, et les 6 mois qui suivent pour tous le reste ? A moins que.. Avec nous, avec vous, avec l’Union Syndicale Solidaires, et tous les syndicats ou collectifs bien décidés à prendre leurs responsabilités, on inverse enfin la tendance.

Avant les salarié-es avaient des Droits, un contrat de travail, une protection contre le licenciement illégal (sans motif valable), et quelque autres gardes-fou pour interdire et empêcher à un patron de faire n’importe quoi.. Ce n’était pas grand chose, mais c’était mieux que rien.

A présent, en cumulant la loi Macron 1, la loi Macron 2 ( loi Travail ), et la Loi travail 2 (après le forceps des ordonnances Macron), tout est balisé pour que les salariés, à partir de  la rentrée de septembre, puis pour 2018,  se retrouvent livrés à une voracité patronale sans précédent comme des enfants ligotés au milieu d’une arènes de lions. A moins que…

Mais il n’y a pas que le travail dans la vie, il y a aussi l’argent des riches qui exploitent le travail des pauvres. Y a de quoi en être malade.. D’ailleurs c’est souvent le cas, et c’est sans doute pour ça aussi que le gouvernement ne va pas se contenter de détruire le droit du travail, mais il compte s’attaquer aussi à l’assurance maladie, à l’assurance retraite.. et encore faire le lit d’un libéralisme économique dangeruex et toujours plus dévastateur (sauf pour le portefeuille des plus riches). A moins que…

Personne ne pourra dire « on ne savait pas », car tous les voyants contre ses réformes sont au rouge depuis longtemps et que toutes les sirènes d’alarmes ont été maintes fois tirées. On nous dirige donc tout droit dans le mur et vers la catastrophe annoncée…

A moins que toutes celles et ceux qui n’entendent pas être encore et toujours les dindons de la farce se réveillent !

A moins que toutes celles et ceux qui aiment leurs métiers et qui n’acceptent pas de devenir des machines à fric sans âme et toujours plus précarisés se rassemblent et s’entraident.

A moins que vous décidiez avec nous de reprendre enfin les commandes des vos services, de vos établissements et de l’entreprise pour redonner du sens à une prise en charge à un prendre soin dignes de ce nom !

Tous les métiers sont concernés. Les chefs de services, et les directions de sites aussi deviennent de plus en plus des pions, placés et déplacés pour faire fructifier des profits avant tout le reste. Qui pourrait encore le nier?

Passé la carotte des primes d’objectifs qui peut prétendre que sur les sites, résident-es et salarié-es tirent un quelconque profits des bénéfices engendrés ? Au contraire, combien font le constat au quotidien de la souffrance et de la perte qualitative qu’occasionne le profit et ou la quête de profits ?

Il faut moraliser le capitalisme, hein ..! Et on peut écouter de belles paroles comme celle-là en boucle, et attendre bien longtemps sans que ça n’arrive jamais. Car nous seul, salarié-es, pouvons l’imposer !

Quels sont les options, quels sont les moyens ?

  1. Notre nombre ! Nous sommes 22 000 face à 1 seule direction générale. Si ne serait que 10% refuse
  2. Notre union ! Seuls rien n’est possible, mais unissons nos moyens et nos déterminations, participons aux actions collectives et vous verrez que la direction ce sera vous !
  3. Communiquons ensemble, communiquons plus fort ! En plus des salarié-es et syndicats beaucoup d’autres acteurs nous rejoindrons (Retraités et leurs proches, autres acteurs de la santé et du social, enfants et proches des salariés, les collectivités, les associations, des collectifs, etc.)

La mobilisation à l’appel du 22 juin est une première étape, participez-y comme vous le pouvez mais surtout n’attendez pas qu’il soit trop tard. Il y a mille et une façon d’agir, mais il suffit de ne rien faire pour être sûr de perdre.

Dés lundi 19 juin, devant l’Assemblée Nationale à 18h à Paris ou dans la plupart des grandes villes, à la même heure, des rassemblement sont organisés et vous êtes invités à y participer prés de chez vous. La liste d’un certain nombre de rendez-vous est ici.

 

 

Actu sociale

Solidaires entre deux tours et au delà

arton1505-fc916Il est impossible de répéter depuis des années que c’est la désespérance sociale provoquée par le capitalisme qui fait le lit de l’extrême droite et au lendemain du premier tour d’appeler à voter pour le chantre du capitalisme pour faire barrage à celle-ci. Autant offrir des allumettes à un pyromane pour combattre un incendie.

C’est à force d’imposer ce genre de non choix comme le seul possible qu’une partie de la population se détourne de la politique et, las des turpitudes des élu-es politiques et de la fausse impuissance sans cesse invoquée pour renoncer à améliorer leur quotidien, se réfugie vers une idéologie nauséabonde.

Les élections sont jouées, notre camp a perdu. La riposte doit avoir lieu. Nous devons mettre toutes nos forces dans le combat mais la bataille n’aura pas lieu le 7 mai. Le combat continue au quotidien…

Il est impératif dans cette situation de travailler à renforcer le contre-pouvoir syndical, et pas n’importe lequel. Solidaires oeuvre pour un syndicalisme de masse et de transformation sociale.

Ce sont près de 10 millions d’électrices et d’électeurs qui se sont exprimé-es pour un changement radical de rapport au travail et en finir avec la domination de la finance sur la politique. 10 millions d’électrices et d’électeurs qui aspirent à une société plus solidaire, plus… sociable.
Sans compter que sur les suffrages apportés à d’autres candidat-es, cette aspiration peut être largement partagée mais étouffée sous les pesants discours de la pensée unique qui instrumentalisent « la dette » artificiellement constituée pour mieux oppresser les populations.

C’est l’ensemble de ces forces là qu’il va nous falloir rassembler et convaincre que le syndicalisme est une alternative à l’incurie des politiques et une force capable aussi de changer la société et d’imposer aux politiques de tenir compte des aspirations de la population.

Votez syndicalisme de transformation sociale au quotidien, c’est par la lutte sociale que les conquis sociaux, les biens nommés, ont été arrachés aux politiques. Nous n’aurons que ce que nous revendiquerons.