Actu sociale

Votation Citoyenne : Loi Travail ou Pas Loi Travail ?

 Telle est la question et c’est à vous de le dire. Un drame Shakespearien se joue depuis plus de 3 mois entre des millions de citoyens qui (se) manifestent et se révoltent et le sommet de l’État où le tout petit monde de la Loi Travail s’accroche encore à son pouvoir quitte à réprimer toute la population.

Mieux que le 49-3, nous vous invitons donc à participer à cette grande votation citoyenne : Loi Travail ou Pas Loi Travail ?

Aucune info personnelle ne sera affichée ni communiquée. Vos commentaire ne le seront pas non et ne seront lu que par nous avec la possibilité de vous répondre selon vos questions.

Votez et partagez massivement ce sondage (par mail, réseaux sociaux) autour de vous.

Retrouvez nos tracts et communiqués sur la Loi Travail ici : https://greveurschampdemars.wordpress.com/tag/loi-travail/

Sur le site de notre fédération Sud Santé Sociaux : http://www.sudsantesociaux.org/mobilisation-contre-le-projet-de.html

Sur le site de Solidaires, notre Union Syndicale Interprofessionnelle : https://www.solidaires.org/-Retrait-de-la-loi-Travail-

votation citoyenne aff

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, droit du travail

Des salarié-e-s Korian mobilisé-e-s et en action contre la Loi Travail et son monde

Face à une Loi Travail qui permettrait de nous retirer le peu de droit que l’on a encore, qui instaurait le chantage patronal comme principe d’entreprises, et devant le constat consternant des propositions de la direction du groupe Korian au NAO 2016 (Nego Annuelles Obligatoire) :

Des salarié-e-s d’établissements Korian se sont mobilisé-e-s ses dernières semaines et se mobilisent encore.

Moins de Stress, Moins de Sueur, Plus de Sens, Plus de Sous, voilà ce que veulent les salarié-e-s mobilisé-e-s au lieu d’une nouvelle Loi irresponsable.

De Korian Bleu Azur à Korian Samarobriva, en passant par Korian Le Baron, Korian Champ de Mars, Korian Villa Pegase et bien d’autres :

Nous disons NON à la Loi El Khomri et à son monde, nous disons NON aux pressions, aux intimidations et à la dégradation chronique de nos conditions. On Vaut Mieux que ça et la seule réforme qui vaille c’est celle qui reformera enfin le patronat !

Rejoignez nous pour dire NON, et vous aussi exprimez-vous, avant qu’il ne soit trop tard pour regretter de ne pas avoir agit à temps.

Un petit diaporama et quelques photos de cette mobilisation et de la campagne SUD Santé Sociaux

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Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, droit du travail

Appels à Gréve et manifestation le 14 juin 2016 : dans tous les établissements de santé

SUD Santé Sociaux avec notre Union Syndicale Solidaires et 6 autres organisations syndicale (CGT, FO, FSU, UNEF, UNL et FIDEL) : Appelle à la Gréve et Manifestation le 14 juin 2016. Un tract intersyndical CGT SUD est disponible ici, et un Tract CGT FO SUD est disponible par là.
En plus des secteurs du Transport, de l’Energie, des Déchets, etc. Le grand secteur de la Santé, le Sanitaire, le Social et le Medico-Social sont aussi mobilisés contre la Loi El Khomri (et son monde) bien sûr mais aussi contre la casse généralisée des acquis sociaux, contre la dégradation chronique des conditions de travail et de prise en charge, contre les malaises en cascades qui se banalisent au sein de nos professions et contre les maltraitances institutionnelles qui en découlent, tant à l’encontre des patients, résidents, ou personnes accompagnées, qu’à l’encontre des personnels.

Depuis 3 mois déjà, SUD Santé Sociaux est mobilisé contre la Loi Travail (et son monde). Le détail complet de la mobilisation est accessible ici : http://www.sudsantesociaux.org/mobilisation-contre-le-projet-de.html

tout le monde deteste la Loi Travail

Ci-dessous, extraits de l’article Publié le 08/06/16 – 16h34 – par HOSPIMEDIA sur un autre appel à gréve et mobilisation et les revendications pour les cliniques privées

Les syndicats CGT et FO appellent à faire grève dans les cliniques, devant le « refus catégorique » de la FHP d’augmenter la valeur du point relatif à la rémunération des salariés. Le président de la fédération confirme à Hospimedia le gel du point mais rappelle les contraintes tarifaires et économiques qui pèsent sur le secteur privé lucratif.

Les représentants de l’Union fédérale de la santé du privé CGT et de l’Union nationale de santé du privé FO appellent tous les personnels des établissements de santé privés « à organiser des délégations auprès des employeurs pour porter les revendications [et] à faire grève« , dans un communiqué le 1er juin. Elles appellent « à participer massivement à la manifestation nationale du 14 juin à Paris, afin d’obtenir le retrait de la loi El Khomri (lire ci-contre), une augmentation significative de la valeur du point CCU [1] ainsi que l’ouverture immédiate de véritables négociations sur les classifications« . Les organisations syndicales expliquent en effet que le 11 mai dernier s’est tenu une « ultime séance de négociation sur les salaires » mais que « la FHP refuse catégoriquement toute augmentation de la valeur du point« . Sollicité par Hospimedia, le président de la fédération, Lamine Gharbi, confirme ce 8 juin le gel de la valeur du point, déplore l’appel à la grève dans les établissements et motive économiquement cette impossibilité de revaloriser les salaires par le « joug financier, règlementaire et administratif qui pénalise les établissements ».

Des économies réalisées grâce aux restructurations

La CGT et FO se déclarent déterminées à mettre « tout en œuvre afin d’obtenir une revalorisation de salaire digne des efforts fournis par les personnels pour s’adapter aux évolutions structurelles de la branche« . Et ceci alors que la valeur du point, « élément essentiel de la rémunération des salarié(e)s […] n’a pas été réévaluée depuis 2012« . Elles affirment que la valeur du point FHP « est passée de 6,41 à 6,97 ce qui représente une augmentation de 8,7% » sur 2003-2016, alors que le Smic (9,67 €/h) aujourd’hui est supérieur de 34,5% à sa valeur de 2003 (7,19 €/h). « L’ensemble des organisations syndicales représentatives de la branche (CFTC, CFDT, CFE-CGC, FO et CGT) a manifesté son indignation et réfuté les motifs économiques évoqués par le patronat« , soulignent la CGT et FO. En effet, s’il y a bien une diminution des remboursements, elle est « largement compensée » par les mesures d’allègement de charges gouvernementales et les réorganisations structurelles, estiment les organisations. Et d’affirmer en outre que les cliniques « bénéficient effectivement du crédit impôt compétitivité emploi (CICE), des allègements de cotisations sur les salaires, du pacte de responsabilité et surtout, avec le virage de l’ambulatoire, ont réorganisé, souvent brutalement, le temps de travail, faisant des gains de productivité considérables« . De plus, entre 2004 et 2015, « un regroupement très important d’établissements a eu lieu, aboutissant à la fermeture de 35% d’entre eux, pour passer de 900 à 550« , avancent les syndicats. Une toute autre analyse de la situation, sans surprise, est donnée par les représentants des employeurs. Pour la FHP, les contraintes imposées par le Gouvernement sont telles qu’au-delà du gel salarial, ce sont même des destructions d’emploi qui semblent se profiler à l’avenir…

La FHP prête à rediscuter, si la ministre s’engage à une dotation

Le président de la FHP tient à rappeler que le secteur privé lucratif, qui emploie 150 000 salariés, s’est engagé, aux côtés des partenaires sociaux, « auprès des plus hautes sphères de l’État » à créer, en contrepartie du pacte de responsabilité, 5 000 emplois dès cette année. Or, martèle Lamine Gharbi, le Gouvernement « poursuit sa politique de destruction lente » du secteur privé à statut commercial. Il cite la reprise, pour la deuxième année consécutive, aux cliniques et hôpitaux privés des allègements de charges du pacte de responsabilité, soit 42 millions d’euros (soit -0,42% de tarifs), dans le cadre d’un abaissement plus global des tarifs et de la reprise du CICE, etc. Sur 2005-2015, les tarifs des cliniques ont baissé de 1% et les charges ont augmenté de 56%, sans compter une inflation de 16%, ajoute-t-il. De plus, la difficulté tarifaire s’est accentuée ces deux dernières années. Conséquence, en 2013, « nous avions créé 4 000 emplois sur la branche, en 2014 près de 500 seulement et, en 2015, plusieurs milliers de destructions d’emploi se profilent, même si les chiffres ne sont pas encore stabilisés…« , déplore Lamine Gharbi. Il explique pourtant que la FHP serait prête à poursuivre des discussions sur plusieurs de ses propositions : par exemple, celle visant à revaloriser les salaires ayant des coefficients au dessous du Smic, « à hauteur du Smic plus 1%« , ainsi qu’à revaloriser le métier de brancardier « à 6 points au-dessus du salaire réel« . Lamine Gharbi explique plus globalement que si la ministre des Affaires sociales et de la Santé s’engage à accorder une dotation aux établissements de par la sous-exécution de l’Ondam (2), il affirme qu’il reprendra les discussions sur les salaires. « J’avais clairement expliqué aux organisations syndicales que si nous avions encore une baisse de tarifs, […] il n’y aurait pas d’évolution du point. Ce n’est juste techniquement pas possible !« , poursuit-il. Enfin, Lamine Gharbi déplore cet appel à la grève pour deux raisons. « En premier lieu, parce que l’écoute, l’empathie et le dialogue prodigués par la commission sociale de la FHP sont réels. Ensuite parce qu’il ne faut pas rajouter de la difficulté à la difficulté. De nombreuses cliniques sont à ce jour en danger et chaque mois, chaque semaine, certaines d’entre elles ferment leurs portes« , souligne-t-il.

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail

Gréve et mobilisation intersyndicale SUD CGT aux EHPAD de Semblançay et La Membrolle et , jusqu’au 1er juin

Une gréve - train peut en cacher une autre

En plein contexte de révolte sociale pour un retrait total de Loi Travail, contre la casse du Code du Travail, avec des mouvements de mobilisation, gréves et blocages, sans précédent au niveau national, les 50 salariés et représentant-e-s SUD et CGT, représentants des familles, et résidents ont manifesté la semaine dernière dans la ville de Semblançay vers la mairie avec les résidents, familles et de nombreux soutiens.

Scandant haut et fort leur colère, face à la dégradation de leurs conditions de travail : manque d’effectifs, contrats précaires, turn-over répété, et les attentes de titularisation depuis plusieurs années…

Près de 95 % du personnel à Semblançay est en grève la semaine dernières et les grévistes ont voté la poursuite du mouvement jusqu’au 1er juin. La grève débutée lundi à Semblançay (soutenu par SUD) et mercredi le personnel de La Membrolle les a rejoint soutenu par la CGT. Les deux EHPAD ont la même direction.

Pascal Michaud, représentant syndical SUD Santé Sociaux, explique : « Quand on dégrade les conditions de travail des salariés, on dégrade les conditions de vie et d’accueil des résidents… La gestion des ressources humaines est complètement déconnectée, il n’y a pas de dialogue et surtout un manque de respect des salariés. ».

La maison de retraite est un lieu de vie pour les résidents qui voient également l’impact de ces restrictions budgétaires directement sur leur quotidien comme en témoigne Éliane Pacheffe, résidente depuis quatre ans. « A cause du manque de personnel, je les vois courir pour nous ramener dans les chambres, ce n’est pas normal, ça me fait du mal de les voir travailler comme cela. »

Après insistance, M. Trystram, Maire et président du Conseil d’Administration a reçu les représentants du personnel.

A suivre,  l’examen de la situation sur les EHPAD, et l’examen aussi de cas particuliers avant un prochain RDV.

Nous relayons et mettons en lumière la situation de ces deux EHPAD car les conditions que déplorent et dénoncent ces grévistes et leurs soutiens sont malheureusement de plus en plus fréquents ailleurs ; Et les victimes (tant personnel que résidents) sont de plus en plus nombreuses. La généralisation des logiques d’hyper marchandisation ou économie de la vieillesse et de la fin de vie, la particularité de fusions ou de regroupements inter-établissement (voire aussi la récente Loi Santé – GHT) bouleversent encore davantage les conditions de travail et de prise en charge avec des moyens encore plus comprimés.

semblancay - manif à  l'ehpad - 26/05 - 1

Au programme de la 2éme semaine de grève :

Mardi 31 mai : Nouvelle réunion de négociation avec Mme Aubin, 14h

Mercredi 1er juin : Heure d’Information Syndicale pour les 2 sites

Lundi 6 juin : Rdv avec le maire de Semblançay

Mercredi 15 juin : Rdv à l’Inspection du Travail, 15h30

Un RDV avec le Conseil Départemental et le maire de Membrolle est en attente.

Le 1er juin, les nombreuses personnes qui soutiennent les grévistes se sont données RDV devant l’EHPAD de La Membrolle.

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2016/05/27/Semblancay-greve-a-l-Ehpad-jusqu-au-1-er-juin-2728895

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, droit du travail

A trop rentrer dans leur moule, on devient tarte ! Mobilisation contre la Loi El Khomri

« La Loi El Khomri et son monde

n’ont pas leur place dans notre monde »

Déterminé-e-s à ne pas subir ? Alors tous et toutes Agissons !
(cliquez ici pour le tract à partager aux collègues)

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Appel à mobilisations, actions, AG, gréves, et réflexions, dans la rue et dans tous les sites Korian de France

NON à toute dégradation des conditions de travail et de service au profit d’exigences commerciales.

Mieux que des carottes, on veut une reconnaissance salariale !

Zéro précarité : Des CDI au lieu de CDD en cascade, mise en place de la subrogation avant l’été (pour une avance par l’employeur à la sécurité sociale des prises en charge lors d’arrêts maladie),


Des effectifs réels en quantité optimale : 100% des postes pourvus, remplacements systématiques quelque soit le Taux d’Occupation (TO), ne plus faire porter au personnel présent la charge de travail des personnels absents.

NON à la corvéabilité induite ! Chaque fois que des absences ne sont pas remplacées, chaque fois que des imprévus au planning obligent des salarié-e-s à grignoter sur leurs temps de pause faute d’un plus grand nombre de personnel au regard des exigences de service.

Plannings, Congés : Pas d’entraves à l’organisation de nos Vies Privées.

Profits : Moins aux actionnaires, moins aux dirigeants, mais PLUS aux Personnels de terrain !

 

A trop rentrer dans le moule,

on devient toutes et tous des tartes !

Osons dire Non, Osons Mieux Que ça !

Fédération Sud Santé Sociaux Solidaires, 70 rue Philippe de Girard 75018 Paris
Contacts :
SudSolidairesKorian@gmail.comhttps://greveurschampdemars.wordpress.com
https://www.facebook.com/SUD-Sante-Sociaux-Korian-1067353586650042/
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Actu sociale, Conditions de travail, droit du travail

Mobilisation interprofessionnelle : Pousser jusqu’au retrait total de la Loi « Travail » !

Contre toutes ces mesures pro-patronale qui veulent précariser et opprimer encore plus la population qui travaille. Mobilisation le 12 mai et tant qu’il faudra jusqu’au retrait !

Avant même cette loi, on notera au passage que nombreux salarié-e-s de Korian, subissent déjà certaines habitudes quant au temps de travail (les durées quotidienne ou hebdo), les modifications dans des délais très courts de leurs plannings ou de leurs prises de congés, …
Mais, si au lieu d’améliorer les conditions telles qu’elles existent dans nos établissements et dans l’ensemble de la société, on laisse au contraire passer cette Loi, alors après ça ce sera quoi l’étape suivante de casse sociale que l’état légalisera ?  

Diffusez largement le tract ci joint

http://www.sudsantesociaux.org/12-mai-2016-mobilisation-interpro.html

La mobilisation depuis plus d’un mois a permis d’obtenir des reculs partiels sur le projet de loi initial. C’est déjà une première victoire qu’il ne faut pas mini-miser. Mais le gouvernement s’arc-boute sous la poussée du MEDEF et avec la complicité des syndicats réformistes.

Il est nécessaire que la mobilisation s’amplifie pour obtenir le retrait de cette loi. Nous en subirons toutes et tous les conséquences quel que soit notre secteur, privé dans un premier temps et public dans un second, selon la stratégie rodée des gouvernements pour diviser les salariè-es. Si le gouvernement restait sourd au désaveu de plus de 70% de la population il faudra sérieusement envisager la grève totale interprofessionnelle. Bloquer tout ! jusqu’au retrait total !

Articles retirés du texte

- Les apprentis mineurs pourront travailler 10 heures par jour et 40 heures par semaine
- La durée du congé en cas de décès d’un proche (enfant, conjoint-e, …) n’est plus garantie par la loi
- La durée maximale de travail de nuit augmentée
- Un recours facilité au temps partiel
- Plus de minimum de dommages et intérêts en cas de licenciement injustifié
- Augmentation du nombre de semaines consécutives où l’on peut travailler 44h (ou 46h)

Articles modifiés du texte

- Le dispositif « forfaits-jours », qui permet de ne pas décompter les heures de travail, est étendu
- Modulation du temps de travail sur… 3 ans !
- En cas de licenciement illégal, l’indemnité prud’homale est plafonnée à 15 mois de salaire
- Les 11 heures de repos obligatoires par tranche de 24 heures peuvent être fractionnées

Articles maintenus dans le texte

- Une entreprise peut faire un plan social sans avoir de difficultés économiques
- Une mesure peut être imposée par référendum contre l’avis de 70% des syndicats
- La durée de congé en cas de maladie ou de handicap d’un-e proche n’est plus garantie par la loi
- Changement de mission des médecins du travail
- La durée du congé pour catastrophe naturelle n’est plus garantie par la loi
- La durée et les modalités du congé sabbatique ne sont plus garantis par la loi
- Le contrat de professionnalisation ne sera plus forcément qualifiant
- Les Négociations annuelles sur les salaires pourront être organisées tous les 3 ans
- Financement des Centres de Formation des Apprentis privés hors contrat par la taxe d’apprentissage
- La loi facilite les licenciements en cas de transfert d’entreprise
- Temps partiel : des heures complémentaires moins payées
- Des horaires pouvant être modifiés 3 jours à l’avance pour les temps partiels
- Congés payés : des changements de dates au dernier moment rendus possibles
- Les accords d’entreprise auront maintenant une durée de 5 ans maximum
- Trop perçu : Pôle emploi peut prélever directement sur les allocations chômage
- Les temps d’astreinte peuvent être décomptés des temps de repos
- Licenciement économique déclaré nul : baisse des indemnités pour les salarié-e-s
- Moins d’indemnités pour les malades et les accidenté-e-s licencié-e-s
- La visite médicale d’embauche transformée en une… visite d’information
- Par simple accord on peut passer de 44h à 46h de travail maximum
- Une entreprise peut, par accord, baisser les salaires et changer le temps de travail
- Il suffit d’un accord d’entreprise pour que les heures supplémentaires soient 5 fois moins majorées
- Après un accord, un salarié qui refuse un change-ment dans son contrat de travail peut être licencié
- Par simple accord on peut passer de 10h à 12h de travail maximum par jour

Si le secteur social, le medico-social et le sanitaire privé sont déjà mobilisé dans notre champ, nous sommes loin d’avoir fait le plein. Il faut amplifier la mobilisation, les agent-es de la Fonction Publique Hospitalière doivent s’impliquer réellement. L’inversion des normes imposée par la loi El Khomri finira par s’imposer aussi sur la FPF !
Ce serait une illusion de se croire à l’abri.

La stratégie des gouvernements depuis plusieurs décennies est de jouer sur la division. On l’a vue à l’œuvre pour les retraites.

Nous ne devons pas être dupes. Une fois la loi El Khomri, le tour du Service Public viendra et à ce moment-là ses agent-es seront isolé-es.

C’est maintenant qu’il faut toutes et tous s’y mettre !

Gagner contre la loi El Khomri nous ouvrira les portes sur d’autres dossiers brûlants qui détruisent nos droits sociaux et affaiblissent notre rôle social.

Assèchement des crédits sur le secteur social ac-compagné de fermeture de structures (CHRS, hé-bergement des mineurs isolé…), mise en œuvre de la loi « de modernisation de la sante » avec son cortège de Groupements Hospitaliers de Territoire et la création de déserts médicaux.

Révision à venir du décret de 2002 sur le temps de travail dans la FPH et la fin des 35h. Mise en route du PPCR (Parcours Professionnel Carrières et Ré-munération), Loi NOTRe sur la réforme territo-riale… la liste est longue.

Gagnons contre la loi travail, Gagnons pour construire une autre société ! Toutes et tous dans la rue et en grève le 12 mai pour une étape décisive !