BTHE, Conditions de travail

Korian Brune : Quid de la communication positive

Loin de nous l’idée de comparer les maisons de retraite à des prisons mais en photo on pourrait confondre. Franchement à quoi pouvait bien penser la direction en ce matin ensoleillée du 7 avril ?

Des dizaines de soutiens se sont réunis toute la matinée au 117 boulevard Brune dans 14éme à Paris pour réclamer « justice » pour Fatima dans un contexte qui sent fort le complot. Réunis contre les pressions et les répressions dont trop de salarié-es font les frais, tout comme leurs représentants, pour crier leur refus de toute maltraitance institutionnelle ou de tout harcèlement institutionnel. Pour dire m’sieurs dames : halte à ces lourdages qui délestent l’entreprise des militant-es que la politique triste du groupe rend pourtant de plus en plus indispensables.

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Et quand on voit le « dialogue sociale » sauce 2017 parfois servi par l’entreprise, on se pince très fort face à ce qui a surtout l’apparence d’un dialogue anti-sociale ou bizarrement patronal…

En cause? La méthode KORIAN, à moins que ce ne soit la méthode brune ?

Des hommes en armes, oui madame ! Et parés à défendre la République, au moins ça ! Pour la justice, faudra revenir, on ne peut pas tout avoir à la fois… mais pour planter le décor ils étaient une dizaine, là, venus d’un camion garé à l’arrache (dans l’urgence sans doute) là où on ne doit pas stationner.
Souriants, comme pour être raccords avec l’esprit Korian du moment (ont-ils suivi la formation?) ils semblaient surpris d’être là, ou d’y être que pour ça, entre les demandes de justice de la foule et la direction du site dont ils filtraient les entrées.

Imaginez l’honneur, pour des représentants du personnel que d’être reçu dans le bureau de la direction non sans avoir d’abord du salué des hommes tout bleus et armés… Ah lala il doit y en avoir des choses importantes, des choses vitales à faire pour des gaillards comme ça… Et ben aujourd’hui, toc ! Ils n’auront rien eu d’autre à faire, que d’être là et rien que pour nous ! Ouais madame ! Parce qu’on le vaut bien. 

Ça donnait un charme fou à la maison de retraite, même si en arrivant de loin, on aurait cru à un truc grave, mais pensez vous.. ils ont pris un bain de soleil voilà tout.

Dans le même temps, deux salariées modèles, bien reconnus de nos services, mais peu respectueux du repos solaire des guerriers saluaient les manifestant-es, par la fenêtre du 1er étage en nous lançant des doigts d’honneur bien déplacés… oui madame ! Des doigts d’honneur à nous qui venions chercher justice… et tout ça au nez et à la barbe de la police nationale garante du maintien de l’ordre, et dans le dos de leur direction.

Bref, quelle époque.. tout fout le camp hein !? Mais pas nous !

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Actu sociale, BTHE, Conditions de travail

Pétition contre les pressions, répressions et / ou manipulations contre des salarié-es ou leurs représentant-es dans le groupe Korian

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La pétition en ligne au bout de ce lien :

https://goo.gl/forms/khKbmAtkRI7AZd1l2

Ou ici en faisant dérouler le formulaire ci dessous

BTHE, Conditions de travail, droit du travail, Métiers, témoignage

Pression, discrimination, menace, sanction-harcelante : Un guide pour se défendre

Vous vous sentez harcelé-e par des pressions et ou des menaces répétés, par des répétitions de procédures disciplinaires injustifiées et ciblées contre vous ? Alors ce guide est fait pour vous, pour vous apprendre à vous défendre et pour nous aider à vous aider (partager le avec tous vos collégues concerné-es).

Exemple typique de situation :

Vous avez un jour signalé un dysfonctionnement ou une maltraitance relevant de la responsabilité de votre direction mais votre direction vous l’a reproché. En représailles et pour vous dissuader de recommencer, elle, ou un-e autre, vous met régulièrement sous pression * dans votre travail et ou en dehors.

Pour celles et ceux qui subissent de telles traitements, il y a plusieurs orientations  et nous soutenons ici la 3éme :

  • Se résigner,  ne plus rien dire, au risque de devenir complice de dysfonctionnement ou de maltraitance
  • S’épuiser, souffrir, craquer, se faire virer ou claquer la porte.
  • Résister, se défendre, alerter collectivement, faire entendre raison, virer toute forme d’oppression et réhabiliter la liberté d’expression et la bientraitance dignes de ce nom.   

Pour vous aider à Résister, à vous défendre, à alerter collectivement, à faire entendre raison, à virer toute forme d’oppression et à réhabiliter la liberté d’expression et à la bientraitance aidez nous à vous aider et ensemble soyons plus nombreux à pousser dans le même sens. 

Toute sanction disciplinaire injustifiée doit être contestée par écrit.
Toute forme de suspicion de discrimination ou harcèlement doit être signalée par écrit.

Pour pouvoir vous accompagner et vous aider dans ces démarches, envoyez-nous tous les écrits et les réponses déjà reçus jusque là (ceux de la direction et les vôtres) : les notifications de sanction, les compte rendu d’entretien préalable, les contestations écrites de sanction, les alerte écrites à la direction, etc.

Tous ces documents sont à nous adresser uniquement par mail à cette adresse
Pour chaque document, il est indispensable de préciser le nom de votre établissement dans le titre du mail ! Sinon nous ne pourrons pas vous aider.

process signalement

Pour scanner facilement vos document avec votre téléphone, il existe plein d’appli gratuite :
– Pour téléphones Android
– Pour téléphone Iphone  (chercher « scanner »)

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Actu sociale, BTHE, Conditions de travail

Marseille : Licenciées pour avoir brisé l’omerta à l’Ehpad Korian-les Parents

C’est le titre d’un article publié ce jour sur le site LaMarseillaise.fr et qui affiche la couleur quant aux raisons des licenciements de salariés dans cet EHPAD.

Cela vient compléter notre article de ce matin avec un flashback utile sur la gréve d’avril dernier qui a été en quelque sorte le prémisse de la situation actuelle.

http://www.lamarseillaise.fr/marseille/social/56521-marseille-licenciees-pour-avoir-brise-l-omerta-a-l-ehpad-korian-les-parents , un article de Myriam Guillaume

Extraits :

 »
soutiens apportés par les militants de l’UD CGT et ses UL Quartiers Sud et La Rose, de La France Insoumise et les Lanceurs d’alerte.
« Nous sommes attaquées en diffamation par notre direction suite à nos témoignages dans l’émission Les Pieds sur Terre. Maintenant, c’est jusqu’à ceux qui nous défendent à qui on demande des comptes, déplore Hella, aide soignante de l’unité Alzheimer, mais qui fait une enquête dans cette maison de retraite ? »

Le 28 avril 2016 une grève secoue l’Ehpad (la Marseillaise du 29 avril 2016), suivie à 90% par la cinquantaine de salariés de l’établissement […] Les personnels y dénonçaient déjà des conditions de travail et d’accueil dégradées en raison d’un manque d’effectifs et de matériel. Mais le travail reprenait le lendemain, « sur des promesses de mieux. Mais rien n’a changé, bien au contraire, les pressions se sont accentuées », ajoute une salariée encore en poste, qui ne révèle pas son identité « de peur d’être licenciée ».

[…]
« Nous avons envoyé une lettre à la Direccte pour dénoncer le manque de personnels et de moyens qui nous poussent à de la maltraitance sur des personnes vulnérables. Ce qui est insupportable. Nous avons alerté l’ARS. »

 Pauline et Hella ont été licenciées, Muriel a repris et Farida est en maladie et aux Prud’hommes. Et il y a eu ce reportage TV à la suite duquel la direction de l’Ehpad, qui se terre toujours dans le déni, porte plainte pour diffamation. D’où la convocation au commissariat de la secrétaire de l’UL Sud Virgine Cassignol.

« Depuis, ils utilisent nos licenciement pour faire pression sur les autres salariés », ajoute Hella qui entend bien, le silence brisé, « ne pas lâcher. Je demande ma réintégration », armée de lettres de parents de résidents qui témoignent en sa faveur.

Sortie du commissariat, Virginie Cassignol estime : « Rien de terrible, on m’a demandé pourquoi j’intervenais dans l’émission », tout en considérant « elles sont licenciées parce qu’elles sont professionnelles et compétentes. Nous demandons une enquête nationale et la protection pour les lanceurs d’alerte ». Une dizaine d’associations sont mobilisées dans divers départements pour des cas similaires.

 »

Notons que le même journal avait déjà publié sur le sujet en novembre 2016 avant que les licenciements ne soient prononcés, titrant : « Violences et harcèlement dénoncés à l’Ehpad Korian de Marseille »

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail

Dossier « Korian Les Parents » : Un rassemblement de soutien réussi hier à Marseille

Alors que le groupe Korian prétend ériger la Transparence en valeur pilier de l’entreprise, ce n’est pourtant pas l’avis de tous les salariés ni de tous les syndicats… Et loin s’en faut. Dans le dossier « Korian les Parents » où les rebondissements ne cessent de se multiplier, la transparence est pourtant centrale et à l’origine de reproches et de contentieux révoltant.

Hier, à l’appel de la CGT, de nombreuses personnes et collectifs se sont donc rassemblés devant le commissariat du 8éme à Marseille pour soutenir une responsable locale convoquée suite à une plainte pour diffamation déposée par le groupe Korian, gestionnaire de la maison de retraite Korian Les Parents.

Personne ne devraient jamais faire les frais de ce qui n’est pour nous que l’expression de contradictions agressives de l’entreprise. Invoquer la diffamation ou la calomnie, comme l’a fait le groupe Korian, en réaction aux témoignages courageux et utiles de salariées et de militants est une aberration. Ce type d’attaque/défense ressemble aux pratiques de certains responsables politiques qui attaquent en justice des journalistes ou des témoins lorsque leurs torts sont dévoilés.

Mais chaque plainte, chaque procès, donne aussi la possibilité de nouveaux éclairages, de nouveaux élément. C’est pourquoi nous croyons que le dossier « Korian Les Parents » peut avoir un effet considérable pouvant permettre de corriger à terme certaines pratiques ou politiques d’entreprise mais aussi pour aider les pouvoirs publiques à mieux prendre en compte la réalité propre au personnel et usagers d’EHPAD.

Ce n’est d’ailleurs pas anodin, si parmi les militant-e-s présent-e-s hier se trouvaient plusieurs associations de soutiens aux lanceurs d’alertes.

Parce que la « transparence » et la « bientraitance » ont pour nous un sens qui dépasse de loin les pratiques de l’entreprise, nous avons soutenu et relayé cet appel. Nous estimons qu’il est du devoir de toutes organisations syndicales présentent dans l’entreprise d’en faire autant tant le sujet est important et crucial pour l’avenir et la reconnaissance de nos métiers et des réalités du terrain.

Toutes les personnes rassemblées hier devant le commissariat ont ainsi montré leur détermination à répondre aux attaques par plus de transparence et plus de visibilité.

La maltraitance institutionnelle est un sujet sérieux qui ne devrait pas être tabou dans les établissements. Nous sommes convaincu que de telles affaires n’éclatent que par les conséquences sinon la faute dans la durée d’un déni des directions. Ne sachant (pour des raisons principalement financières) s’atteler aux causes réelles du probléme telles que par exemples les insuffisance d’effectifs, de formations, de moyens, ou aux surcharges de travail, des chefs ou des directions trop souvent ne savent ou ne veulent reconnaitre les conséquences de ces maux.

Dans un article publié huer, France 3 région est revenu sur une affaire qui a démarré à la mi-décembre et que vous aviez pu suivre aussi sur ce blog.
Deux aides-soignantes d’une maison de retraite du groupe Korian à Marseille ont été licenciées. Elles dénoncent des cas de maltraitances sur des résidents. Elles avaient témoigné anonymement dans une émission de France-Culture.

Un mois plus tard, suite à une plainte pour diffamation déposée par la direction après cette émission, une responsable de l’UL CGT était à son tour ce mardi matin convoquée par la police comme témoin dans cette affaire. De nombreux militants de la CGT, et d’associations de soutien aux lanceurs d’alertes se sont rassemblées en soutien aux salariées devant le commissariat.

A lire en intégralité sur le site de France3 région :

http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes/bouches-du-rhone/metropole-aix-marseille/marseille/maison-retraite-korian-soutien-aux-salariees-licenciees-1176847.html

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail

Pétition en faveur des aides-soignantes licenciées de Korian Les Parents

lesquelles ont témoigné sur des cas de maltraitances en maison de retraite.

Les aides soignantes soutenues par la CGT ont organisé une conférence de presse vendredi dernier et France3 régions leur a consacré un reportage (voir plus bas, ainsi qu’une émission de France Culture dont elle étaient les invités une semaine plus tôt).

A présent, l’Union Fédérale CGT de la Santé Privée lance une pétition pour exiger la réintégration des salariées. Le formulaire de pétition peut être téléchargé via le blog de la CGT Korian: data.over-blog-kiwi.com/0/70/16/65/20161220/ob_7c6d8d_petition-korian-19-12-2016-pub-1.pdf

Nous avons souhaité relayer cette pétition à l’intention de toutes celles et ceux qui souhaiteraient la signer. Nous relayons pour exiger avec la CGT la réintégration de ces salariées et parce que nous approuvons entièrement les propos ci-dessous de la CGT :

Alors  que  plusieurs  aides  soignantes  avaient  témoigné  lors  de  l’émission  :  « les  pieds  sur  terre »  de  France Culture ; deux d’entre elles ont été licenciées le 8 décembre 2016 de l’EHPAD KORIAN les PARENTS Marseille.

CES SALARIÉES ONT EU LE TORT DE DÉNONCER LA MALTRAITANCE INSTITUTIONNELLE DONT SOUFFRENT LES RÉSIDENT.E.S, VICTIMES DE LA POLITIQUE DES GROUPES, DONT KORIAN, ET LA SOUFFRANCE QUOTIDIENNE DES SOIGNANTE.S.

Tous les jours, les salarié.e.s des maisons de retraite souffrent sur leur lieu de travail. Cette souffrance concerne tout
particulièrement  les  aides-soignantes,  qui  sont  la  plupart  du  temps  en  sous-effectif  et  doivent  travailler  à  des
cadences infernales, obligées de bâcler les soins quotidiens.
Des personnes âgées sont maltraitées, des salarié.e.s sont harcelé.e.s et réprimé.e.s pour avoir dit tout haut ce que
de nombreux salarié.e.s et familles pensent tout bas.
Les maisons de retraites privées reçoivent pourtant de l’argent public, par le biais des Agences Régionales de Santé
et des Conseils Départementaux. Cet argent ne sert qu’à augmenter les profits de groupes à but lucratif, au mépris
des conditions de travail des salarié.e.s et de la prise en charge des résident.e.s… Pourquoi les pouvoirs publics
n’exercent-ils pas un réel contrôle sur ces établissements ?
HELLA ET CATHERINE ONT SUBI UNE VÉRITABLE RÉPRESSION DE LA PART DE LEUR EMPLOYEUR

Signez la pétition pour vous opposer à la maltraitance et à la répression qui règnent
dans ces maisons de retraite  et demander la réintégration de Hella et Catherine ! .

La pétition au bout de ce lien :data.over-blog-kiwi.com/0/70/16/65/20161220/ob_7c6d8d_petition-korian-19-12-2016-pub-1.pdf

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Reportage France3 régions du 17 décembre :
http://m.france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes/bouches-du-rhone/metropole-aix-marseille/marseille/marseille-aides-soignantes-licenciees-temoignent-cas-maltraitances-maison-retraite-1157331.html

Licenciées, selon la CGT, après avoir témoignées sur des situations de maltraitance en maison de retraite dans une émission de France-Culture début décembre, quatre aides-soignantes d’un établissement du groupe Korian réclament leur réintégration.

Quatre aides-soignantes d’un établissement du groupe Korian situé à Marseille ont été licenciées, selon la CGT,   » pour avoir osé décrire les situations de maltraitance vécues par les résidents de leur établissement sur les ondes de France Culture  » début décembre dans le cadre d’une émission.

Vendredi dernier, 16 décembre, soutenues par le syndicat CGT, les aides-soignantes ont organisé une conférence de presse. Elles réclament leur réintégration au sein de leur établissement, « l’Ehpad les Parents ». Elles ont également réiteré leur témoignages sur des cas de maltraitance. Dans un communiqué la direction de l’établissement rejette en bloc toutes ses accusations.

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Préambule du reportage Prendre Soin du 9 décembre dernier diffuser sur France Culture dans le cadre de l’émission les Pieds sur terre https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/prendre-soin

En sous-effectif, avec un manque de matériel, des cadences de travail insoutenables, Hella, Pauline, Farida et Murielle ont décidé de sortir du silence et d’alerter sur leurs conditions de travail et sur la maltraitance dans cet établissement où résident 91 retraités.

https://www.franceculture.fr/player/export-reecouter?content=3080a517-7dc8-40f3-aed3-eca8710490fe

 

autres - divers

3 salariées de la résidence d’Automne, licenciées après un défi Facebook

D’après un article de l’Union l’Ardennais du 23 septembre 2014

CHALONS-EN-CHAMPAGNE (51) : Suite à un challenge sur le réseau social, trois salariées qui ont perdu leur emploi cet été à la résidence d’Automne du groupe Korian-Medica envisageraient de saisir le conseil des Prud’homme. La direction de la maison de retraite assume pleinement son choix. L’article ci-dessous résume les faits et les deux points de vue.

L’effet est immédiat. «  J’ai été mise à pied le 27 juin et licenciée le 15 juillet pour faute grave  », assure-t-elle, le ton sévère. Celle qui a jeté le seau d’eau ? Virée. Celle qui filmait ? Son CDD a été rompu. «  Nous n’avons rien fait de mal. Une collègue nous a dénoncées  », lâche-t-elle en colère.

Pire, elle pointe directement une cadre de santé qui aurait placé ces aides-soignantes au centre de la cible. «  Il y a eu des propos diffamatoires, du harcèlement moral. On peut le prouver  », embraye-t-elle.

Du côté de la direction de la Résidence d’automne, on préfère également conserver l’anonymat. Preuve que le sujet est sensible. «  Nous avons vu la fameuse vidéo et notre aide-soignante attachée à un fauteuil roulant, avec des bas de contention. D’autres personnes sur les images étaient encore sur leur temps de travail. Nous parlons donc d’un abandon de poste. Nous y avons vu une atteinte à la dignité de la personne âgée. Les faits ont été remontés auprès de Korian-Medica, qui détient ce site. Les avertissements ont été fixés selon la gravité des faits et certaines personnes ont ainsi perdu leur emploi  », détaille un représentant de la Résidence d’automne.

Quant aux accusations de harcèlement moral et les propos diffamatoires, les dirigeants donnent une toute autre version des faits. «  Chaque salarié a été convoqué pour que la décision soit expliquée, détaillée. Leur histoire est cousue de fils blancs. Le gros souci, c’est que leur ligne de défense, c’est attaquer la direction. C’est du niveau des caniveaux  », tire-t-on à boulets rouges dans la rue Bichat.

Erreur de jeunesse, décision abusive, l’histoire devrait trouver son épilogue au conseil des Prud’hommes. Les licenciés sont en phase de constitution de leurs dossiers. «  Nous n’avons pas peur  », rétorque-t-on à la résidence. Pour l’un des deux camps, cela sera la douche froide. Et sans défi.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/trois-salariees-licenciees-apres-un-defi-facebook-ia0b0n412242