Il est impossible de répéter depuis des années que c’est la désespérance sociale provoquée par le capitalisme qui fait le lit de l’extrême droite et au lendemain du premier tour d’appeler à voter pour le chantre du capitalisme pour faire barrage à celle-ci. Autant offrir des allumettes à un pyromane pour combattre un incendie.
C’est à force d’imposer ce genre de non choix comme le seul possible qu’une partie de la population se détourne de la politique et, las des turpitudes des élu-es politiques et de la fausse impuissance sans cesse invoquée pour renoncer à améliorer leur quotidien, se réfugie vers une idéologie nauséabonde.
Les élections sont jouées, notre camp a perdu. La riposte doit avoir lieu. Nous devons mettre toutes nos forces dans le combat mais la bataille n’aura pas lieu le 7 mai. Le combat continue au quotidien…
Il est impératif dans cette situation de travailler à renforcer le contre-pouvoir syndical, et pas n’importe lequel. Solidaires oeuvre pour un syndicalisme de masse et de transformation sociale.
Ce sont près de 10 millions d’électrices et d’électeurs qui se sont exprimé-es pour un changement radical de rapport au travail et en finir avec la domination de la finance sur la politique. 10 millions d’électrices et d’électeurs qui aspirent à une société plus solidaire, plus… sociable.
Sans compter que sur les suffrages apportés à d’autres candidat-es, cette aspiration peut être largement partagée mais étouffée sous les pesants discours de la pensée unique qui instrumentalisent « la dette » artificiellement constituée pour mieux oppresser les populations.
C’est l’ensemble de ces forces là qu’il va nous falloir rassembler et convaincre que le syndicalisme est une alternative à l’incurie des politiques et une force capable aussi de changer la société et d’imposer aux politiques de tenir compte des aspirations de la population.
Votez syndicalisme de transformation sociale au quotidien, c’est par la lutte sociale que les conquis sociaux, les biens nommés, ont été arrachés aux politiques. Nous n’aurons que ce que nous revendiquerons.