Faisant comme ses concurrents du privé lucratif, Le Noble Âge a pris son tour dans la partie de monopoly qui ne fait que commencer et a communiqué le 6 novembre sur ses résultats du 3e trimestre 2014.
Le chiffre d’affaires (CA) est en hausse de 15,2% par rapport à 2013 soit 88 millions d’euros (M€), contre 76,4 M€ en 2013. Le CA Exploitation du groupe est de 300 M€ pour l’exercice 2014 (18,1% en un an).
Des chiffres et encore des chiffres qui nous montre bien à quoi tient la « bonne santé » du secteur.
Les cours de la bourse des entreprises privées concurrentes semblent fonctionner en miroirs : certaines ont leur cours au dessus et d’autres en dessous mais à quelques rares soubresauts prés leurs courbes forment les mêmes dessins.
Les cours de la bourse des entreprises privées concurrentes semblent fonctionner en miroirs : certaines ont leur cours au dessus et d’autres en dessous mais à quelques rares soubresauts prés leurs courbes forment les mêmes dessins.
Sans surprise, la majeure partie du profit du Noble Age provient de son activité long séjour (Ehpad et maisons de repos) : 50,11 M€ soit 66,1% du résultat Exploitation, loin devant le moyen séjour (soins de suite et de réadaptation SSR, psychiatrie, hospitalisation à domicile) représentent 25,41 M€ mais qui progresse avec une croissance soutenue de 24,3% contre 14,6% de croissance pour le long séjour.
250 lits d’Ehpad ont été ouverts au 1er semestre 2014 par Le Noble Âge qui prévoit d’augmenter l’offre à 500 places d’ici la fin d’année.
Côté immobilier, le groupe prévoit deux livraisons d’Ehpad et 4 constructions neuves. Avec 6 autres opérations pour un total de 750 lits en long séjour », le groupe précise dans son communiqué que l’activité immobilière est amené à s’intensifier sur 2015.
Il faut s’attendre en perspective à une intensification de la concurence laquelle auprès des acteurs du marché pourrait pousser vers deux orientations distinctes concernant la santé et la prise en charge des usagers :
– Soit une course effrénée à la profitabilité sur l’ensemble des structures (équipements, masses salariales, flexibilité, effectifs, …)
– Soit une concurence plus qualitative y compris .
Les actionnaires seraient-ils assez patients pour la deuxième option aux rendement moins rapides ?