Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, mobilisation, témoignage

Si tu n’EHPAD content-e, dis le plus fort !

Tout le monde est tarte quand le travail se fait dans de mauvaises conditions de travail, quand le travail sert de moins en moins l’Humain mais de plus en plus le pognon des patrons.
A l’occasion de la Journée Nationale d’Action, nous remettons donc à dispo les Kits de Slogans de l’été et du printemps dernier afin que le plus grand nombre puisse en profiter, les partager et les utiliser. Le 30 janvier, les retraités seront de la partie !

Kit de Slogans 1
Kit de Slogans 2

La plupart de ces slogans n’ont d’ailleurs pas pris une ride et sont toujours d’actualité. A vous d’en juger et libre à toutes et tous de compléter ces listes des slogans et de partager avec nous toutes vos initiatives.

Pour vous remémorez les dernières mobilisations, pour nous adresser vos témoignages, ou vos cartes postales, pour participer où et quand vous voudrez, les vidéos, et les liens se trouvent là : https://korian.sudsantesociaux.org/portfolio/videos-de-mobilisation-pour-les-salarie-es-korian/

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Actu sociale, BTHE, Conditions de travail

Les retraités soutiennent les personnels des EHPAD en grève !

Communiqué des Organisations Nationales de Retraités

(l’intégralité est donnée à lire sur le site fédéral de Sud Santé Sociaux : http://www.sudsantesociaux.org/les-retraites-soutiennent-les.html)

Les retraités soutiennent les personnels des EHPAD en grève !
Nous, retraités, sommes inquiets et scandalisés par la situation des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).
Alors que les dotations de fonctionnement sont en baisse, la suppression des emplois aidés va encore réduire les effectifs et augmenter les difficultés des agents en place et le stress des personnes âgées résidentes : moins de temps pour les repas, moins de temps pour la toilette, moins d’animations, etc.
Alors que la loi mettant en place le « plan de solidarité grand âge » promettait un ratio de 1 agent par résident, la moyenne est de 0,6 pour 1, voire 0,3 dans certains cas.
Alors que tout le monde, y compris à travers la « mission-flash » de Mme IBORRA pour l’Assemblée Nationale reconnait les besoins criants du secteur des EHPAD, le gouvernement met en place la « convergence des tarifs dépendance et soins », ce qui signifie en clair déshabiller Pierre pour habiller Paul, prendre un peu aux établissements soi-disant bien dotés pour donner peu aux établissements en déshérence. Et rien sur la nécessité d’avoir plus d’EHPAD publics !

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Actu sociale

Les retraités « maltraités » dans la rue

pour dénoncer la hausse de la CSG.

FRANCE-SOCIAL-PENSION-GOVERNMENT-UNIONS-DEMO

Dans plusieurs villes de France, les retraités s’indignent de la hausse de la CSG qui va les toucher sans compensation à partir de 2018.

Quelques milliers de retraités s’estimant « maltraités » ont manifesté jeudi à Paris et dans plusieurs villes pour protester contre la hausse de la CSG qui s’appliquera en 2018 à une majorité d’entre eux. A l’appel de neuf organisations et associations de retraités, les cortèges en province ont rassemblé « trois fois plus de monde » que lors des précédentes mobilisations annuelles des retraités, selon Gérard Gourguechon (Solidaires).

La hausse de la CSG ne passe pas. Environ 2.000 personnes ont manifesté à Bordeaux, 1.200 à Lille, 900 à Caen, 850 à Toulouse et 700 à Brest, selon les chiffres de la police, ou encore 1.000 à Rouen (chiffre des organisateurs). Ils étaient également quelques centaines à Rennes, Reims, Strasbourg et Besançon. A Paris, plusieurs milliers de personnes défilaient dans l’après-midi au départ de l’opéra Garnier, 10.000 selon les organisateurs. « Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, on n’en veut pas de cette société là », scandaient des manifestants.

Dans la capitale, les banderoles portaient les mentions de « voleurs » ou « CSG, retraite, Macron = racket ». Et sur des pancartes les messages suivants : « retraités maltraités » ou encore « Hé ! Jupiter, ne tond pas tous les moutons, tu risques d’avoir froid cet hiver ». « Avec la hausse de la CSG, le pouvoir d’achat des retraités va baisser brutalement« , dénonce Gérard Gourguechon, représentant du syndicat des retraités Solidaires. « Dans le même temps, le gouvernement supprime l’ISF, baisse l’impôt sur les sociétés, réduit les APL, ça ne passe pas du tout dans l’opinion publique », ajoute-t-il.

Perte de pouvoir d’achat. Près de 60% de retraités, soit 8 millions de personnes, seront touchés l’an prochain par l’augmentation de 1,7 point du taux normal de la CSG, destinée à financer la suppression des cotisations chômage et maladie des salariés du privé. Et même si au 1er octobre les pensions des retraités seront revalorisées de 0,8% pour rattraper l’inflation, « cela ne fait pas le compte », estime Martin Brun, ex-agent RATP de 66 ans. La hausse de la CSG « est la goutte d’eau qui fait déborder la vase car elle s’ajoute à des tas de mesures depuis des années », dit-il en évoquant notamment la suppression de la demi-part fiscale des veuves et veufs.

« Est-ce qu’avec 1.200 euros par mois, on est riche ? », demande Michel, 68 ans, retraité des transports routiers, qui raconte avoir « travaillé pendant 45 ans à raison de 45 heures par semaine », avec « des crédits sur le dos toute (sa) vie ». Dès la matinée, des défilés dans plusieurs départements avaient lancé cette journée annuelle de mobilisation des retraités à l’appel de neuf organisations syndicales de retraités (CGT, FO, CGC, CFTC, FSU, Solidaires, FGR) et associations (UNRPA, LSR).

Source Europe 1 :

http://www.europe1.fr/societe/environ-2000-retraites-maltraites-manifestent-a-paris-contre-la-hausse-de-la-csg-3449153

Actu sociale

Retraités en colére

On vous le disait la semaine dernière, les retraités de demain seront les fer de lance des luttes pour la Bientraitance des ainés. Mais demain a déjà commencé hier ! Salarié-es, Rétraité-es, Usagers même combat !

Pour tous nos lecteurs et toutes nos lectrices retraité-es, pour celles et ceux que vous connaissez autour de vous, ce site est pour elles, pour et pour tous les autres demain. http://www.retraitesencolere.fr/

Une initiative intersyndicale unitaire CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires,LSR et Ensemble

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, droit du travail

Contre la Loi Travail : SUD Solidaires sont plus que jamais en lutte.

Cliquer pour accéder à autocollant-10×15.pdf

SUD Santé Sociaux, comme la plupart des syndicats SUD est hyper mobilisé depuis 4 mois contre cette loi et son monde, mobilisés avec Solidaires (notre Union Syndicale interprofessionnelle) et avec les autres organisations qui composent l’intersyndicale qui réclame le retrait de cette Loi.

A présent, nous adressons un nouveau sondage à nos lecteurs, pour recueillir vos propositions sur les moyens d’agir contre la Loi Travail et son monde, pour un autre monde du travail donc. Que chacun, chacune s’applique à nous proposer ses idées, celles que vous pourriez ou voudriez voir mené chez vous. Nous sommes convaincu que c’est en se posant les questions et en multipliant les initiatives que l’on arrive à faire changer les choses. Le formulaire est à la fin de cet article. Merci de donner votre avis.

Énormément d’actions ont été engagées ces 4 derniers mois. Des manifestions d’ampleur on rassemblées jusqu’à 1 300 000 personnes sur 1 seule journée. De nombreuses gréves spectaculaires et massives ont eu lieu. D’autres gréves moins spectaculaires mais tout aussi efficaces. Même si ce projet de Loi n’est pas encore du passé, plusieurs secteurs professionnelles en gréve ont déjà gagnés plusieurs acquis et ou garanties grâce à cette mobilisation (SCNF, Air France, Chauffeurs routiers, et plein d’entreprises moins visibles).

Les militants opposés à Loi ont redoublé d’inventivité et de symboles pour maintenir la pression : opérations péages gratuits, soutiens à des salariés et entreprises isolés, coupures d’électricité visant les élus du gouvernements qui cassent nos droits et nos acquis, ou coupure d’électricité encore visant le patron du patronat.

Après le secteur des raffineries, des centrales électriques, des ports et docks, des transports, d’autres secteurs ou entreprises rejoignent régulièrement la mobilisation et la lutte et les secteurs de la santé et du social connaissent de plus en plus de gréves ou autres actions en Ehpad ou dans des cliniques au cours de ces dernières semaines.

Une chose est sûre, malgré des ralentissements passagers, des pauses ou des réorientations stratégiques, le mouvement ne manque pas de souffle et est loin d’avoir dit son dernier mot. Avec l’ensemble des organisations syndicales en luttes, nous avons appelé à l’actions et à manifestation mardi 5 juillet, et surement que d’autres dates de rassemblement seront programmées durant l’été en fonction du choix des député qui vont se pencher sur la Loi Travail en début de semaine.

Sans surprise, l’appel à votation citoyenne que nous avons proposé au lecteurs de ce blog dans le cadre de la grande votation nationale a reçu des résultat similaires à ceux recueillis après le dépouillement de prés de 800 000 votes au niveau national. Parmi nos lecteurs comme au niveau national, une majorité écrasante souhaite le retrait de ce projet de Loi.

Pour Agir dans votre entreprise, dans votre établissement, donnez vos idées, donnez votre avis :

tout le monde deteste la Loi Travail

Actu sociale

Votation Citoyenne : Loi Travail ou Pas Loi Travail ?

 Telle est la question et c’est à vous de le dire. Un drame Shakespearien se joue depuis plus de 3 mois entre des millions de citoyens qui (se) manifestent et se révoltent et le sommet de l’État où le tout petit monde de la Loi Travail s’accroche encore à son pouvoir quitte à réprimer toute la population.

Mieux que le 49-3, nous vous invitons donc à participer à cette grande votation citoyenne : Loi Travail ou Pas Loi Travail ?

Aucune info personnelle ne sera affichée ni communiquée. Vos commentaire ne le seront pas non et ne seront lu que par nous avec la possibilité de vous répondre selon vos questions.

Votez et partagez massivement ce sondage (par mail, réseaux sociaux) autour de vous.

Retrouvez nos tracts et communiqués sur la Loi Travail ici : https://greveurschampdemars.wordpress.com/tag/loi-travail/

Sur le site de notre fédération Sud Santé Sociaux : http://www.sudsantesociaux.org/mobilisation-contre-le-projet-de.html

Sur le site de Solidaires, notre Union Syndicale Interprofessionnelle : https://www.solidaires.org/-Retrait-de-la-loi-Travail-

votation citoyenne aff

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, droit du travail

Appels à Gréve et manifestation le 14 juin 2016 : dans tous les établissements de santé

SUD Santé Sociaux avec notre Union Syndicale Solidaires et 6 autres organisations syndicale (CGT, FO, FSU, UNEF, UNL et FIDEL) : Appelle à la Gréve et Manifestation le 14 juin 2016. Un tract intersyndical CGT SUD est disponible ici, et un Tract CGT FO SUD est disponible par là.
En plus des secteurs du Transport, de l’Energie, des Déchets, etc. Le grand secteur de la Santé, le Sanitaire, le Social et le Medico-Social sont aussi mobilisés contre la Loi El Khomri (et son monde) bien sûr mais aussi contre la casse généralisée des acquis sociaux, contre la dégradation chronique des conditions de travail et de prise en charge, contre les malaises en cascades qui se banalisent au sein de nos professions et contre les maltraitances institutionnelles qui en découlent, tant à l’encontre des patients, résidents, ou personnes accompagnées, qu’à l’encontre des personnels.

Depuis 3 mois déjà, SUD Santé Sociaux est mobilisé contre la Loi Travail (et son monde). Le détail complet de la mobilisation est accessible ici : http://www.sudsantesociaux.org/mobilisation-contre-le-projet-de.html

tout le monde deteste la Loi Travail

Ci-dessous, extraits de l’article Publié le 08/06/16 – 16h34 – par HOSPIMEDIA sur un autre appel à gréve et mobilisation et les revendications pour les cliniques privées

Les syndicats CGT et FO appellent à faire grève dans les cliniques, devant le « refus catégorique » de la FHP d’augmenter la valeur du point relatif à la rémunération des salariés. Le président de la fédération confirme à Hospimedia le gel du point mais rappelle les contraintes tarifaires et économiques qui pèsent sur le secteur privé lucratif.

Les représentants de l’Union fédérale de la santé du privé CGT et de l’Union nationale de santé du privé FO appellent tous les personnels des établissements de santé privés « à organiser des délégations auprès des employeurs pour porter les revendications [et] à faire grève« , dans un communiqué le 1er juin. Elles appellent « à participer massivement à la manifestation nationale du 14 juin à Paris, afin d’obtenir le retrait de la loi El Khomri (lire ci-contre), une augmentation significative de la valeur du point CCU [1] ainsi que l’ouverture immédiate de véritables négociations sur les classifications« . Les organisations syndicales expliquent en effet que le 11 mai dernier s’est tenu une « ultime séance de négociation sur les salaires » mais que « la FHP refuse catégoriquement toute augmentation de la valeur du point« . Sollicité par Hospimedia, le président de la fédération, Lamine Gharbi, confirme ce 8 juin le gel de la valeur du point, déplore l’appel à la grève dans les établissements et motive économiquement cette impossibilité de revaloriser les salaires par le « joug financier, règlementaire et administratif qui pénalise les établissements ».

Des économies réalisées grâce aux restructurations

La CGT et FO se déclarent déterminées à mettre « tout en œuvre afin d’obtenir une revalorisation de salaire digne des efforts fournis par les personnels pour s’adapter aux évolutions structurelles de la branche« . Et ceci alors que la valeur du point, « élément essentiel de la rémunération des salarié(e)s […] n’a pas été réévaluée depuis 2012« . Elles affirment que la valeur du point FHP « est passée de 6,41 à 6,97 ce qui représente une augmentation de 8,7% » sur 2003-2016, alors que le Smic (9,67 €/h) aujourd’hui est supérieur de 34,5% à sa valeur de 2003 (7,19 €/h). « L’ensemble des organisations syndicales représentatives de la branche (CFTC, CFDT, CFE-CGC, FO et CGT) a manifesté son indignation et réfuté les motifs économiques évoqués par le patronat« , soulignent la CGT et FO. En effet, s’il y a bien une diminution des remboursements, elle est « largement compensée » par les mesures d’allègement de charges gouvernementales et les réorganisations structurelles, estiment les organisations. Et d’affirmer en outre que les cliniques « bénéficient effectivement du crédit impôt compétitivité emploi (CICE), des allègements de cotisations sur les salaires, du pacte de responsabilité et surtout, avec le virage de l’ambulatoire, ont réorganisé, souvent brutalement, le temps de travail, faisant des gains de productivité considérables« . De plus, entre 2004 et 2015, « un regroupement très important d’établissements a eu lieu, aboutissant à la fermeture de 35% d’entre eux, pour passer de 900 à 550« , avancent les syndicats. Une toute autre analyse de la situation, sans surprise, est donnée par les représentants des employeurs. Pour la FHP, les contraintes imposées par le Gouvernement sont telles qu’au-delà du gel salarial, ce sont même des destructions d’emploi qui semblent se profiler à l’avenir…

La FHP prête à rediscuter, si la ministre s’engage à une dotation

Le président de la FHP tient à rappeler que le secteur privé lucratif, qui emploie 150 000 salariés, s’est engagé, aux côtés des partenaires sociaux, « auprès des plus hautes sphères de l’État » à créer, en contrepartie du pacte de responsabilité, 5 000 emplois dès cette année. Or, martèle Lamine Gharbi, le Gouvernement « poursuit sa politique de destruction lente » du secteur privé à statut commercial. Il cite la reprise, pour la deuxième année consécutive, aux cliniques et hôpitaux privés des allègements de charges du pacte de responsabilité, soit 42 millions d’euros (soit -0,42% de tarifs), dans le cadre d’un abaissement plus global des tarifs et de la reprise du CICE, etc. Sur 2005-2015, les tarifs des cliniques ont baissé de 1% et les charges ont augmenté de 56%, sans compter une inflation de 16%, ajoute-t-il. De plus, la difficulté tarifaire s’est accentuée ces deux dernières années. Conséquence, en 2013, « nous avions créé 4 000 emplois sur la branche, en 2014 près de 500 seulement et, en 2015, plusieurs milliers de destructions d’emploi se profilent, même si les chiffres ne sont pas encore stabilisés…« , déplore Lamine Gharbi. Il explique pourtant que la FHP serait prête à poursuivre des discussions sur plusieurs de ses propositions : par exemple, celle visant à revaloriser les salaires ayant des coefficients au dessous du Smic, « à hauteur du Smic plus 1%« , ainsi qu’à revaloriser le métier de brancardier « à 6 points au-dessus du salaire réel« . Lamine Gharbi explique plus globalement que si la ministre des Affaires sociales et de la Santé s’engage à accorder une dotation aux établissements de par la sous-exécution de l’Ondam (2), il affirme qu’il reprendra les discussions sur les salaires. « J’avais clairement expliqué aux organisations syndicales que si nous avions encore une baisse de tarifs, […] il n’y aurait pas d’évolution du point. Ce n’est juste techniquement pas possible !« , poursuit-il. Enfin, Lamine Gharbi déplore cet appel à la grève pour deux raisons. « En premier lieu, parce que l’écoute, l’empathie et le dialogue prodigués par la commission sociale de la FHP sont réels. Ensuite parce qu’il ne faut pas rajouter de la difficulté à la difficulté. De nombreuses cliniques sont à ce jour en danger et chaque mois, chaque semaine, certaines d’entre elles ferment leurs portes« , souligne-t-il.

Actu sociale

Gréve nationale du jeudi 9 avril 2015

Ce jeudi 9 avril à l’appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires-SUD, des centaines de milliers de salariés des secteurs publics et privés ont pris part à la gréve nationale interprofessionnelle et plus de 300 000 personnes ont manifesté Contre l’Austérité.

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L’austérité est le pire mal dont souffre le monde du travail, c’est non seulement contraire au progrès social et aux besoins de la société mais ça détruit ce qui a pu être gagné au fil des siècles. La lutte contre l’austérité doit se combattre à la racine et partout où elle s’insinue et se développe.

Les syndicats CFDT, CFE-CGC, CFTC, et UNSA qui n’ont pas appelé à la gréve le 9 avril seraient ils complices du gouvernement et du patronat ? Pourquoi sinon préférer laisser faire la Loi Macron et tous les reculs sociaux qu’elle contient plutôt que de participer à l’unité des salariés pour y faire face?

Ce n’était pourtant pas faute d’avoir lancé un appel à tous les gros syndicats dés le mois de janvier ! (voire le précédent article à ce sujet )

Il y a des syndicats qui préfèrent discuter avec le gouvernement et le patronat plutôt que de défendre les intérêts des salariés et de lutter contre la dégradation sociale. Il y a de soi disant représentants des salariés qui ne représentent que leur propres intérêts, c’est une triste réalité qui fait beaucoup de tort à l’ensemble du syndicalisme et aux luttes légitimes. Ce sont les mêmes travers qui minent les progrès et les droits dans telle ou telle entreprises.

Mais il y a d’autres syndicalismes qui méritent beaucoup plus d’attention. C’est pourquoi, les manques de solidarité et crédibilité regrettables ne doivent pas minimiser l’unité efficace que les syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires-SUD ont su trouvé en mettant de côté leurs différences et leurs désaccords pour servir l’intérêt collectif avant tout.

Les rassemblements et les gréves sont souvent dénigrés ou minimisés par des pouvoirs publiques ou des médias qui oublient ou veulent faire oublier aux salariés que si des choses aussi fondamentales que les congés payés, la sécurité sociale ou le droit du travail existent c’est parce que des luttes collectives importantes ont eu lieu et obligé les pouvoirs en place à la mettre en place.

Au fil des siècles, les salariés sont passés peu à peu d’une époque où le patron avait droit de vie et de mort sur son personnel à la création des initiatives collectives, des syndicats et du progrès social.

Aujourd’hui, les syndicats ont tellement à faire pour seulement empêcher la casse du service public, de la sécurité sociale, et du droit du travail que le progrès social est gelé comme le sont bien des salaires.

Les récents projets du gouvernement comme le « Pacte de Responsabilité », la « Loi Macron » et d’autres lois « foure-tout » des dernières années continuent à rallonger la liste des cadeaux aux entreprises sans garanties de contrepartie pour les salariés, l’emploi, les salaires, et autres avantages sociaux.