BTHE, CHSCT, Conditions de travail

Un Collectif est né pour assurer Justice et Protection au Personnel KORIAN (Just & Pro PK )

La famille (la vraie) s’agrandit ! Car on n’en peut plus de ces poignées de personnes qui voudraient vivre au dessus de NOS moyens et qui nous en font payer le prix.
C’est pourquoi on est très fier-e de vous présenter le nouveau bébé syndical, frangin du Collectif Sud Santé Sociaux des Salarié-es Korian :

Le bien vaillant et bienveillant Collectif Just&Pro PK
(abréviation de Justice & Protection pour le Personnel KORIAN).

La devise du Collectif Just & Pro PK :

Si l’institution ou certain-es de ses managers nous cassent ou nous abiment,
Si des couches de déni par dessus nous détruisent,
Toutes celles et ceux qui laissent faire ou tentent d’en cacher les traces ou les débris
sont soit des criminels soit leurs complices.  

La vocation du Collectif Just & Pro PK :
:
– Protéger toutes et tous les salarié-es malmené-es, pressurisé-es, maltraité-es, abimé-es, discriminé-es et ou harcelé-es.

La methode du Collectif  Just & Pro PK :
:
– Empêcher de nuire, dénoncer, et faire condamner, les responsables et leurs complices !

Y en a marre d’être victimes,
y en a marre de voir sévir celles et ceux qui détruisent et font souffrir.

Si on ne les arrêtait pas qui le ferait ?

Pour rejoindre le Collectif et pour agir avec  :


Actu sociale, BTHE, Conditions de travail

Répression, discrimination, Maltraitance institutionnelle, … quand c’est non, c’est NON !

prendre soin VS limonger

Les sections SUD KORIAN apportent et apporteront leur soutien actif aux actions en cours et se joignent aux initiatives de la CGT KORIAN :

  • Soutiens à Fatima de Korian Brune, victime d’un simulacre de procédure en vue d’un licenciement trop volontariste : Venez en nombre au rassemblement prévu le 7 avril 2017 à 9h30 devant l’établissement Korian Brune 117, boulevard Brune 75014 Paris.
  • Soutiens à aux salariés de Korian les Parents qui pour avoir dénoncé la maltraitance institutionnelle en font les frais deux fois plus.
  • Soutien par pour les moyens possibles, contre toute forme de discrimination ou  harcèlement : actions de sensibilisation, presse, tractage, gréve, etc.
  • Soutien à la pétition en ligne contre les pressions, répressions et / ou manipulations contre des salarié-es ou leurs représentant-es dans le groupe Korian, à signer et partager : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeI0hia6OVUlMwMDiqEo3dciUQI-7CThuXO_bvbyOVomdnSSA/viewform?c=0&w=1
  • Nous exigeons pour l’ensemble des salarié-es du groupe Korian d’avoir des pratiques à la hauteur du discours (bientraitance, transparence, empathie, etc..) y compris dans les Relations Sociales.
  • Nous rappelons l’appel nationale à la gréve et à l’action du 7 avril 2017 et invitons le personnel Korian à y prendre part de toutes les manières possibles.

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BTHE, Conditions de travail, droit du travail, Métiers, témoignage

Pression, discrimination, menace, sanction-harcelante : Un guide pour se défendre

Vous vous sentez harcelé-e par des pressions et ou des menaces répétés, par des répétitions de procédures disciplinaires injustifiées et ciblées contre vous ? Alors ce guide est fait pour vous, pour vous apprendre à vous défendre et pour nous aider à vous aider (partager le avec tous vos collégues concerné-es).

Exemple typique de situation :

Vous avez un jour signalé un dysfonctionnement ou une maltraitance relevant de la responsabilité de votre direction mais votre direction vous l’a reproché. En représailles et pour vous dissuader de recommencer, elle, ou un-e autre, vous met régulièrement sous pression * dans votre travail et ou en dehors.

Pour celles et ceux qui subissent de telles traitements, il y a plusieurs orientations  et nous soutenons ici la 3éme :

  • Se résigner,  ne plus rien dire, au risque de devenir complice de dysfonctionnement ou de maltraitance
  • S’épuiser, souffrir, craquer, se faire virer ou claquer la porte.
  • Résister, se défendre, alerter collectivement, faire entendre raison, virer toute forme d’oppression et réhabiliter la liberté d’expression et la bientraitance dignes de ce nom.   

Pour vous aider à Résister, à vous défendre, à alerter collectivement, à faire entendre raison, à virer toute forme d’oppression et à réhabiliter la liberté d’expression et à la bientraitance aidez nous à vous aider et ensemble soyons plus nombreux à pousser dans le même sens. 

Toute sanction disciplinaire injustifiée doit être contestée par écrit.
Toute forme de suspicion de discrimination ou harcèlement doit être signalée par écrit.

Pour pouvoir vous accompagner et vous aider dans ces démarches, envoyez-nous tous les écrits et les réponses déjà reçus jusque là (ceux de la direction et les vôtres) : les notifications de sanction, les compte rendu d’entretien préalable, les contestations écrites de sanction, les alerte écrites à la direction, etc.

Tous ces documents sont à nous adresser uniquement par mail à cette adresse
Pour chaque document, il est indispensable de préciser le nom de votre établissement dans le titre du mail ! Sinon nous ne pourrons pas vous aider.

process signalement

Pour scanner facilement vos document avec votre téléphone, il existe plein d’appli gratuite :
– Pour téléphones Android
– Pour téléphone Iphone  (chercher « scanner »)

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Actu sociale, BTHE, CHSCT, Conditions de travail, droit du travail, témoignage

Discrimination et « Dialogue sociale »

Ou comme un syndrome patronale du « fais ce que je dis et non ce que je fais », et sinon… Gare toi !

Nous exigeons, dans toutes les entreprises de tous les secteurs d’activité, partout et tout le temps, que la discrimination soit combattue avec une fermeté sans faille et surtout avec la même volonté et la même intransigeance qu’est combattue l’escroquerie ou la fraude.

Nous exigeons que tout dirigeant ou décideur qui aurait connaissance de tels faits mais qui ne les dénoncerait pas ou n’agirait pas pour les faire cesser soit considéré comme un complice à part entière avec tout la fermeté que cela impose.

Nous exigeons la même fermeté et la même intransigeance pour toute personne se livrant à de la répression ou de l’intimidation contre un-e salarié-e qui dénoncerait de tels agissements.

Pour tout Salarié-e, est intolérable et révoltante l’idée de pouvoir se retrouver en procédure disciplinaire, mis-e à pied, ou licencié-e, pour avoir osé exprimer un refus de subir une discrimination ou un contexte de harcèlement discriminatoire, pour avoir prévenu sa hiérarchie ou direction au sujet de problémes graves, ou pour avoir envisagé de faire valoir ses droits.

Il est inacceptable que des informations erronées ou des accusations mensongères puissent servir à une direction d’opportunité à sanction contre des salarié-é exprimant des problémes que la direction concernée ne voudrait pas reconnaitre ni entendre.

Trop de salarié-e-s malheureusement connaissent ça et « Ca suffit ces méthodes managériales d’un autre temps !!! » (pour reprendre les termes d’un des nombreux commentaires posté récemment).

Les lecteurs assidus connaissent notre attachement au Droit et à la lutte contre les mauvaises conditions de travail. Sur ce terrain, discrimination et harcèlement comptent parmi les pires conditions de travail. Depuis que ce blog existe, vous êtes des centaines de lecteurs un peu partout en France à nous avoir déjà adressé vos témoignages, documents etc. pour dénoncer des situations anormales et contribuer au recensement des problémes. Force est de constater, que les dénonciations de harcèlements et ou de discriminations sont en nette augmentation et dans certaines entreprises plus que dans d’autres. Beaucoup se trouvent souvent démuni-e-s et désarmé-e-s pour y faire face, les moyens humains étant peu nombreux, les salarié-e-s, y compris dans les instances représentatives, étant souvent mal formé-e-s pour faire face à ce type de problème alors que les méthodes sont de plus en plus rodées voir organisées. Pire, celles et ceux qui alertent ou dénoncent peuvent se retrouver pressurisé-e-s à leur tour ou font l’objet de représailles. L’évolution des remontées est telles que notre capacité à conseiller ou réorienter les personnes en détresses a ralenti au fil des mois.

C’est la raison pour laquelle l’action syndicale évolue elle aussi vers des moyens moins lents, plus collectifs, plus interprofessionnels, plus efficaces et plus combatifs. Il y a un an déjà, nous avions écrit : Le Droit (du travail) n’existe que si on le fait valoir dans lequel beaucoup se sont suffisamment reconnus pour nous aider à évoluer encore et à tisser des liens utiles, car aux grands maux les grands remèdes.
Car nous ne pouvons tolérer que des petits ou grands chefs, que des dirigeants d’entreprises, puissent accepter, laisser faire, cautionner, étouffer, minimiser des situations aussi abjectes.

Nous n’accepterons donc jamais les raccourcis qui consisteraient à ce que des salarié-e-s qui subissent, ou refuses de subir, n’aient d’autres choix que d’accepter l’inacceptable, de démissionner ou de se faire virer.

Sur des sujets et des procédés aussi graves, SUD Santé Sociaux et Solidaires n’ont jamais transigé et ne transigerons jamais car rien ni personne ne saurait jamais justifier ou excuser de telles pratiques.

Les salariés n’ont pas à faire les frais des défauts de solution de leur employeur ou de leur entreprise, ni à être réprimés en conséquence de ces mêmes défauts, ni à subir de discrimination d’aucune sorte.

Notre ténacité n’a d’égal que les abus d’autorité profitables irresponsables qui causent souffrance sur souffrance, qui déshumanisent la relation sociale et le soin et qui créent inexorablement du conflit au lieu de progrès et d’améliorations.

L’augmentation des risques psychosociaux et autres facteurs de conflit social qu’amplifient de telles pratiques ne peuvent produire aucune forme de bientraitance institutionnelle. Les belles paroles et les écritures dont se parent régulièrement le « dialogue sociale » ne doivent priver personne de saines méthodes de travail.

Le syndicat ne peut malheureusement ouvrir les yeux de dirigeants qui ne le veulent pas ou même à défaut d’être plus humain les forcer à être honnête contre leur volonté.

Mais il peut, et même a le devoir, d’alerter les pouvoirs publics sur tout agissement illégal, abusif, et dangereux portant atteinte aux personnes dés lors que les pouvoirs publics ont aussi leur part de responsabilité dans le laisser-faire de tout un tas de dérives sociétales.

 Ce blog permet l’échange et la collaboration entre les salariés de différents établissements ou sociétés. Si vous avez une question, ou une remarque, utilisez le formulaire dans la colonne de droite ou « commentaire » en fin d’article. Et pour trouver le syndicat SUD prés de chez vous, cliquez là

 

Actu sociale, BTHE, Champ de mars, Conditions de travail

Pétition de soutien à Régine et Angélique salariées de Korian Champ de Mars

Une petite signature pour l’internaute, un grand pas pour la dignité des Salarié-e-s

Après l’appel à solidarité financière lancé pour soutenir les grévistes de Korian Champ de Mars, nous appelons à la solidarité par vos signatures en soutien à deux salariées grévistes dont l’emploi est menacé par l’employeur.

Par la signature de cette pétition :

Je demande l’arrêt, sans sanction, des procédures disciplinaires engagées contre ces deux soignantes ; j’exprime mon refus inconditionnel de toute forme de discrimination au sein de l’entreprise Korian-Medica ; et j’exprime le souhait que des dysfonctionnements, des souffrances et des difficultés professionnelles au travail puissent être communiquées librement.

Résumé de la situation : le 7 mai 2015, peu de temps après que de nombreux salarié-e-s du Champ de Mars se soient mis en gréve pour revendiquer notamment des pratiques managériales assainies, deux de ces salariées ont fait l’objet de procédures disciplinaires (dont une avec mise à pied conservatoire) juste après avoir fait remonter des problémes managériaux pour l’une et de santé pour l’autre qui est travailleuse handicapée.

Pour signer cette pétition en ligne, cliquez sur le lien ci-dessous :

http://goo.gl/forms/TgCQe1veEk

Ne pas hésitez à repartagez le lien de cette pétition par e-mail, via les réseaux sociaux, ou à nous contacter si vous souhaitez l’héberger sur votre site.

Nous vous rappelons aussi une autre pétition toujours accessible en soutien à une salariée licenciée à l’EHPAD Korian Jardins d’Alesia

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Actu sociale, BTHE, Champ de mars

Korian Champ de Mars : Bulletin Syndical ( BuSy SUD)

Ce blog permet l’échange et la collaboration entre les salariés de différents établissements ou sociétés. Si vous avez une question, ou une remarque, utilisez le formulaire dans la colonne de droite ou « commentaire » en fin d’article. Et pour trouver le syndicat SUD prés de chez vous, cliquez là

 Chers lectrices, chers lecteurs,

Ce blog est né d’une situation où le climat social là-bas et la confiance y étaient particulièrement détériorés. Depuis ça s’était lentement mais progressivement amélioré notamment du fait de prises de conscience groupe et d’une discrimination un peu moindre à l’encontre de notre représentant de section, une section qui a largement contribué en deux ans à pacifier des équipes pourtant très divisées et à informer sur leur droits un grand nombre de personnels en manque de repères.
Notre espace d’actualité en ligne s’était donc tout naturellement intéressé peu à peu à d’autres sujets et horizons enrichissant considérablement aux quatre vents notre réseaux de salariés sympathisants comme nos sources d’informations et le nombre de nos réflexions, si bien qu’une réelle concertation citoyenne entre des salariés de l’entreprise ou d’ailleurs a pu émergée au niveau national et même européen via ce blog comme au sein de l’organisation syndicale et intersyndicale, un réseau qui ne cesse de croitre et nous amène à diversifier nos focus d’actualité.

Mais face à de nouvelles dégradations de climat qui nous inquiètent au sein de l’EHPAD Korian Champ de Mars et du risque lattant d’une nouvelle gréve en conséquence, nous nous sentons obligé de revenir aux sources.

Ca s’améliorait au Champ de Mars. Ca avait été laborieux, pas de tout repos et non sans embûches pour nos élus, adhérents et sympathisants là-bas, jusqu’à ce que tout ce qui avait mis si longtemps à être consenti (en premier lieu la prise de conscience de certains besoins) porte enfin ses fruits, mais ça avançait. Même le « dialogue social » commençait à ressembler à quelque choses. Au point que les intéressés proches de nous réagissaient moins à certaines actions patronales perçues comme injustes, inadaptées, opposées à nos valeurs, voire hostiles.

Mais peut être mal leur en avait pris… Puisque depuis quelque temps, et peut être dû à un certain relâchement revendicatif, des tensions de plus en plus contagieuses grandissent. Comme si le naturel initial tant décrié que nos élus et adhérents avaient cru chasser devait inexorablement revenir au galop, amplifier par la circonstance du poids commercial anxiogène du fait d’un taux d’occupation en baisse. Et c’est de plus en plus de personnels qui se sentent mis sous pression ou injustement menacés.

Alors que la direction ne souhaite sans doute pas une gréve, on a pourtant de plus en plus l’impression ces derniers temps que malgré les appels à l’apaisement, bien des interventions hiérarchiques quasi omnipotentes, touchant à l’organisation, la communication, le management, le personnel ou encore au plus reconnus de nos représentants, perturbe considérablement la sérénité des agents sinon leur travail, amplifie les tensions et pousse au conflit social.

Nos représentants SUD avec ceux de la CGT ont plusieurs fois alerté la direction sur des problémes et des risques pour prévenir ces regains de tensions ou pour éviter toute dérive. Non seulement les demandes ont été trop peu voire pas du tout satisfaites mais il semble au contraire que l’expression de certaines revendications positives soit reprochée à l’un des DP SUD. C’est ce que semble révéler les nouveaux qualificatifs exprimés contre lui, entendus et rapportés par plusieurs salariés.

Porter à la connaissance de la direction les demandes individuelles ou collectives des salariés est pourtant la première mission des DP et en recevoir réponse écrite fait partie des obligations ordinaires d’un employeur. C’est même essentiel au bon fonctionnement d’un établissement que de permettre la prise de connaissance de problématiques plutôt qu’elles ne s’aggravent par méconnaissance ou non prise en compte. Il n’y a donc là rien de personnel, et ça ne devrait jamais porter à conséquence contre tel ou tel délégué du personnel.

Pourtant, dans le monde du travail d’aujourd’hui, les représentants du personnel les plus efficace se voient souvent reprocher par leurs employeurs un formalisme parfois inconditionnel d’autant plus que certains problémes des salariés vont de pairs avec certaines optimisations de profits. Mais aussi parce que ces employeurs ne comprennent souvent pas que le recours à ce formalisme et à tout l’arsenal légal n’est souvent que la conséquence d’une indifférence patronale face aux autres formes de demandes. C’est ce que constatent tous les salariés qui s’adressent à nous ou à nos représentants du personnel faute de prise en compte ou de solution à leurs problémes.
L’indifférence à l’égard même du droit du travail est également en hausse du fait des affaiblissements successifs de notre système de droit et ou par un certain zèle résultant de la hausse des budgets que les entreprises provisionnent en anticipé en faveur du juridique. Ce qui là encore appelle syndicats, salariés, voire même usagers et clients, à innover également dans d’autres formes d’actions pour faire entendre leur voix et valoir leurs droits,

Vendredi 30 janvier, à Korian Champ de Mars, au lendemain de la réunion DP mensuelle, l’IDEC voulait faire porter à notre représentant la responsabilité d’une visite de l’inspection du travail sur le site ce jour là. Vérification prise, il n’y était pour rien, mais bon.
L’IDEC s’agaçait aussi qu’en conséquence de demandes DP discutées en réunion la veille et portant sur les pauses obligatoires, la direction allait lui demander de fliquer le personnel soignant qu’il ne voyait pas son rôle comme ça, qu’il en avait ras le bol, que ce serait à cause d’Olivier à qui les AS pourront dire merci, (sic.). Ce n’est pas la première fois qu’est évoqué tout haut, à tort, et sur un ton pas très neutre « le DP » ou « le syndicat » en réaction à des mesures ou des propositions prises (ou même pas encore prises) par la seule direction sinon par lui-même, et non par « le DP » ou « le syndicat » mais passons…

D’une simple demande DP comme une autre, cette problématique pause suscite une réaction inadaptée et anormale qui recueille toute notre attention. Dommage que les réponses qui semblent pour l’heure envisagées ne s’assimilent surtout à notre avis qu’à remplacer des manques de temps effectif (de pauses) par des pertes du temps effectif (de pauses). Ce malgré d’autres propositions des DP, pourtant sans frais et plus efficace mais rejetées.

Le même jour, les salariés de la cuisine étaient conviés à une réunion dans le cadre du projet de leur reprise à venir par Korian. En jeu pour ces salariés, un changement d’employeur, une révision contractuelle à suivre donc et dans tout ça beaucoup d’inconnus pour eux bien que le projet de reprise ne date pas d’hier. C’est dans ce contexte de doute, de questionnement voire d’inquiétudes qu’ils avaient souhaité qu’Olivier, en qualité de DP, les assiste à cette réunion. Mais la direction l’a refusé, là où le chef de secteur représentant Restalliance se disait quant à lui sans avis sur la présence ou non d’Olivier.

Il n’y avait pas d’obligation pour l’entreprise à inviter un DP de l’établissement. Pas plus qu’il n’y avait d’obligation pour le futur employeur à refuser que ses futurs salariés soient assistés d’un DP de l’établissement dont la présence ne gênait en rien une réunion sans contenu confidentiel.
Ca n’a pas empêché le DP de satisfaire à l’autorité de son employeur en respectant le souhait de ce dernier et en n’assistant pas à cette réunion. Toutefois, cet interdit difficilement compréhensible nous semble préoccupant et peu compatible avec l’idée d’une réelle « démocratie » dans l’entreprise.
C’est aussi à notre avis un signe de plus de recul par rapport à ce que l’évolution du « dialogue social » laissait auparavant espérer. L’attitude de l’employeur dans ce contexte (encore) nous semble l’illustration d’une autorité bien particulière et significative.

Tout cela nous semble donc très regrettable et déplorable d’autant plus que jusqu’à quelques semaines de ça, les remontées de situations pouvant être constitutifs d’entraves semblaient diminuer progressivement et que les contributions précédentes de SUD et de la CGT au profit d’une vraie cohésion sociale des personnels dans l’établissement montraient de bons résultats.

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La Boétie a dit : ‘’Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux : levons-nous !’’

Ici comme ailleurs
2015 ne sera que
ce que nous en ferons

Conditions de travail, droit du travail

Le Droit ( du travail ) n’existe que si on le fait valoir

« Moralisation du capitalisme », « responsabilité patronale », de belle paroles sans aucune garantie d’acte, qui font la part belle à des capitalistes irresponsables ou dénués de morale.

Vous travaillez et vous avez des droits ?
Encore vous faut il le savoir et les connaître.

Il ne sont pas appliqués et vous ne trouvez pas ça normal ?
Alors il vous faudra donc vous en plaindre aux « intéressés » en espérant vous faire entendre.

Vous vous êtes déjà plaint ? Plusieurs fois même.
Ah mais c’est que les capitalistes n’entendent pas toujours bien, leurs oreilles sont très sélectives.

Bon, finalement ils ont fini par vous entendre, (juste avant la crise de nerf), mais au lieu alors d’appliquer le droit ils vous reprochent de vous énerver… Après des mois et des mois ils ont finis, sans excuse, par respecter un droit très amoindri par leur retard. Entre temps, vous vous êtes fatigué, votre santé en a pris un coup, et vous êtes moins motivé, moins performant et moins confiant qu’avant vis à vis d’eux.
Malheureusement, il n’est pas dans la nature du capitaliste de se remettre en question et trop souvent à notre goût il préfère faire porter la responsabilité des conséquences au plaignant. Harceler pour mieux discriminer c’est d’ailleurs souvent la première intention de ce genre de patron car que vous vous incliniez, vous résigniez, ou craquiez, c’est pour eux autant de façon de gagner.

Quelles solutions alors ?

D’abord ne pas tomber dans le piège de la dépréciation. Ces critiques là ne sont qu’un moyen de pression, elles cherchent souvent la corde sensible sans avoir le besoin de raisons objectives. Ne pas non plus céder à la peur ou l’intimidation que recherchent les accumulations tels reproches, sanctions ou autre menace.
Avoir conscience des intentions et des manipulations propre à leur mécanisme aide à y faire face.

Surtout, ne jamais renoncer à son droit ! Ce serait le meilleur encouragement pour eux de généraliser encore plus le procédé, sur vous comme sur d’autres, et on ne peut éthiquement accepter que la démocratie s’arrête à la devanture du lieu où l’on travail.

Au contraire, et chaque fois que l’on est dans son droit, on devrait donc, au moins pour l’ordre moral :

1) Solliciter ou saisir les compétences légitimes :
– l’inspection du travail, le Défenseur des droits (ex Halde), le syndicat, la médecine du travail, les tribunaux, la police, etc.

2) Fuir l’isolement, Communiquer, et s’organiser collectivement
_ Les représentants du personnel, le syndicat, la section syndicale, les collègues, les soutiens extérieurs, des associations, organismes ou presse spécialisées, vos élus locaux, départementaux, régionaux, … et bien sûr les ministres concernés, le président de la République, etc.
_ Le collectif au sens large peut quant à lui décider d’un comité de soutien, d’actions / mobilisations diverses, de gréves, etc.

3) Innover ! Dans un champ où l’essentiel du droit reste encore à conquérir par des moyens à découvrir…

Et après ?

Une bataille juridique potentiellement longue peut s’engager sur un terrain encore imparfait mais où le droit à fait d’énorme progrès ces dernières années et connu des victoires aussi conséquentes qu’exemplaires. Dans cette optique, il vous faut néanmoins consigner le maximum d’éléments concrets, et ce dés les premiers signes de agressivité patronale envers vous.

L’issue à plus court terme pour vous diffèrera notamment selon les formes et l’efficacité solidaire de l’expression et de la manifestation collective en votre faveur.

Peut être vous « perdrez », Peut être vous Gagnerez.
Dans les deux cas, vous Existerez dignement et bien plus qu’en tendant l’autre joue et bien plus que celui qui voudrait vous asservir ou vous domestiquer.
Les procédés abjectes résumés plus haut, auxquels se livrent de plus en plus de dirigeants ne visent la plupart du temps qu’à casser ou à faire partir des salariés dont l’engagement dérange. En procédant ainsi, l’employeur ne réalise souvent pas la prise de conscience durable et la résistance collective qu’il peut ainsi faire émerger malgré lui au sein du personnel, voire au delà. Il ne réalise pas le retour de bâton délétère et la perte qu’il peut en récolter quant à son capital confiance. Et il réalise encore moins, pas plus que ses complices, l’image qu’il peut donner de lui et de son entreprise dés lors qu’un certain nombre voient claire dans son jeu.

Moralité

Au singulier mais surtout au pluriel: Plus on se laisse faire, plus on subit. Mieux on résiste et mieux on vit !

Pour aller plus loin quelques mots d’un militant voisin :

http://vimeo.com/87105007

Et d’autres morceaux choisis du dernier colloque de l’Obeservatoire de la Reprression et de la Discrimination Syndicale dont l’US Solidaires est un des membres fondateurs.