Actu sociale, BTHE, Conditions de travail

Les sections Sud Santé Solidaires Korian soutiennent les mobilisations nationales qui ne font que commencer et y apporteront leurs meilleurs soutiens

Notre offre cœur ne vaut que pour les bonnes et les justes causes !

19 avril, 1er mai, 5 mai, 15 mai et après :
Reprenons notre avenir et nos droits !

 

Infos luttes / gréves – manif – mobilisations – rassemblement : trouvez ICI les vôtres !

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Retraités, EHPAD, Hôpitaux, Santé, Social, services publics, étudiants, éducation, … et bien sûr cheminots : Nous sommes toutes et tous dans le même bateau d’un système qui prend l’eau à mesure que l’argent règne en maitre pour prendre le large et pour couler dans son sillage l’avenir, et la vie à tout âge.

En plus des souffrances et du délabrement général, quel est le point commun central de toutes ces luttes ?

C’est que les réformes et les restructurations sont toutes motivées par des intérêts économiques qui ne servent ni la qualité des services, ni les humains qui les produisent ou qui en bénéficient. Bien au contraire ! Réformes et restructurations dégradent les conditions de travail autant que les services. Ensembles, elles précarisent et peu à peu détruisent.

La dégradation des conditions de travail des personnels soignants, va de pair avec la dégradation de la prise en soin des malades ou des personnes âgées, tous souffrent des mêmes maux, alors que les profits progressent inlassablement sur leur dos.

La réforme SNCF nuit gravement aux cheminots mais autant au service public et aux usagers qui au final paieront plus cher à mesure que la SNCF ferment ces petites gares moins rentables ou les remplacent par des cars. Tout cela alors que c’est l’argent public (nos impôts) qui a financé la construction du réseau.

Social et éducation sont sur le même tableau, moins de qualité, plus de précarité, plus de souffrance des professionnels alors qu’en parallèles les coups de la vie augmentent.

Bien se soigner, bien étudier, bien se former, bien voyager serait un luxe réserver aux élites. Nous disons non ! Et c’est pourquoi nous convergerons comme autant de grains de sables pour stopper l’absurdité destructrice de cette machinerie.

Si vous aussi vous soucier de votre avenir, de celui de vos enfants et de vos ainés, alors rejoignez nous et vous aussi convergez !

1 +1 +1 + ……………. = des millions !
Et ensemble nous sommes bien plus efficace et bien plus forts que les quelques dirigeants qui vous envoient dans le mur et nous pesons bien plus lourds que tout leur argent.
Les solutions ne manquent pas mais seul votre engagement manquera si vous ne soutenez pas, si vous ne convergez pas.

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Pour donner votre avis, pour nous trouver : cliquez nous dessus https://wordpress.com/page/korian.sudsantesociaux.org/164153

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Actu sociale

Convergence des hopitaux en lutte : La mobilisation national du 18 novembre, fera étape à l’Assemblée Nationale

Le 18 novembre, des professionnels de santé de toute la France, issuent des divers établissement de santé et du social, publics et privés, seront en gréve à l’appelle de l’Union Syndicale Solidaires dont SUD fait partie. Syndiqués, non syndiqués, associations d’usager-e-s, comité de défenses et autres collectifs seront aux rendez-vous pour interpeller la population et les pouvoirs publics sur les dérives de notre système.

L’intersyndicale CGT FSU Solidaires de la Fonction Publique appelle aussi à une mobilisation devant l’Assemblée Nationale.

Plus la rentabilité s’invite au chevet de la santé et du social, plus santé et social s’appauvrissent. En pleine crise, les groupes privés qui exploitent la santé n’ont jamais connus de croissance aussi importantes.

Les tracts et un article plus détaillés sont sur le site de la fédération SUD Santé Sociaux : http://www.sudsantesociaux.org/maj-le-18-novembre-convergence.html

Actu sociale, Conditions de travail

Contre l’Hôstérité : des centaines de « SUDiqués » devant le ministère

Mardi 23 septembre 2014, 1200 personnes* , infirmières, psychologues, sages femmes, aides-soignantes, personnel technique ou administratif, etc. se sont rassemblées devant la ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes et devant aussi quelques rangées de CRS pour montrer et faire entendre leur indignation.

* Chiffre d’après la police…

D’autres s’étaient rassemblés dans leurs établissements, ou encore à Bruxelles ou même à Tunis tant l’effort de convergence initié depuis des mois à su fédérer autour des causes communes (le profit, le capital, la privatisation et la complicité d’état).

Cette convergence des établissements de santé en lutte (Hôpitaux, cliniques, EHPAD, MCO, etc. s’accordent notamment contre les restrictions budgétaires de 10 milliards d’euros annoncées dans le secteur de la santé d’ici 2017, contre le manque de dialogue social au sein des établissements et avec le gouvernement ainsi que sur le rejet du projet de loi de santé qui devrait être présenté en octobre par Mme Touraine en conseil des ministres et l’anti-syndicalisme dont use de plus en plus les directions dans le secteur.

L’état est le complice d’une privation qui profite d’établissements en déficit, complice d’une qualité de service en berne parce qu’un mauvais service rapporte plus dés lors qu’il est moins coûteux.

Un « sentiment de mal travailler »

http://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/video-les-personnels-hospitaliers-battent-le-pave-contre-des-des-restrictions-budgetaires_701319.html

« SI L’HÔPITAL CONTINUE DE TOURNER, C’EST GRÂCE À NOUS ! »

« Partout nous subissons des attaques en règle de nos professions. Ce n’est pas normal d’être rappelé le soir ou le weekend pour gérer la pénurie de personnel ! Nos services ne sont plus hospitaliers, ils sont maltraitants ! » A la tribune, l’énumération des efforts imposés au secteur de la santé se succèdent : suppression de RTT, non-remplacement des congés maternité ou arrêts maladie, gel des salaires, urgences saturées, conditions d’accueil et de soin des patients dégradées…

Un peu partout en France, plus de 100 établissements hospitaliers ont participé !

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/09/23/la-grogne-monte-chez-les-hospitaliers_4493090_3224.html

Pour nous rejoindre ou nous soutenir toi aussi viens ou clique pour te SUDiquer !

 

 

Actu sociale, Conditions de travail

Santé en danger : Convergence des luttes et insurrection des consciences

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Le lien du tract à partager : http://www.sudsantesociaux.org/IMG/pdf/tract_face_a_oppression_juillet_2014.pdf

Zélés serviteurs d’un pouvoir politique soumis à un état lui-même aux ordres de la finance et du MEDEF, des directions d’établissements n’hésitent pas à considérer leur personnels et la qualité des soins comme « variables d’ajustement », à adopter des mesures illégales et à considérer avec mépris les salarié-es et leur professions.

« La résistance à l’oppression est la conséquence des autres Droits de l’Homme. Il y a oppression contre le corps social lorsqu’un seul de ses membres est opprimé. Il y a oppression contre chaque membre lorsque le corps social est opprimé. Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ». Constitution du 24 juin 1793

Quand l’administration fait violence à ses salarié-es et les traîne devant les tribunaux…

Quand les avocats de la direction du CH Paul Guiraud à Villejuif écrivent dans l’introduction du mémoire qui vise à faire condamner les organisations syndicales et 40 salarié-es : « la dotation annuelle de financement de l’ARS, s’est élevée à 0,7%, ce budget est très inférieur aux dépenses de personnels etc… et se trouve contraint… ».

Croyez-vous que la direction conteste le budget alloué, fait grève, se bat pour maintenir la qualité de vie de ses salariés et la qualité des soins ? Bien sûr que non, elle s’attaque aux effectifs et aux temps de repos !

Et quand les personnels se révoltent, elle les poursuit en justice, alors qu’ils se battent pour faire entendre la menace qui pèse sur leurs conditions de vie et le devenir des soins.

Quand la direction du CH de Caen, dans son « plan de modernisation » considère : « générer une économie de 800 000€ grâce à une nouvelle modalité d’aménagement de la réduction du temps de travail (- 5jours de RTT) » et s’interroge sur une organisation du travail en 12 heures (horaires illégaux en usage courant) et qu’elle « dispose en interne de marges sur les effectifs… » les estimant « supérieurs à la plupart des établissements ».
Là encore, croyez-vous que le directeur fait grève, s’insurge, bien sûr que non. Pire il anticipe même, sans en avoir la nécessité, de futurs déficits et illustre par là même la politique de nivellement par le bas des droits et prouve que les accords locaux ne sont qu’un piège.

A Caen comme à Villejuif, face à la révolte des personnels, croyez-vous que les directions s’appuient sur les mobilisations pour obtenir les moyens nécessaires à la qualité et au confort des soins ? Non, ils les traînent devant les tribunaux pour leur couper tous moyens d’actions dans un secteur où le droit de grève est quasi inopérant.

A Caen la direction a obtenu la menace d’astreinte de 500€ par agent qui se réunira « à proximité » d’une instance. À PGV, l’évacuation des locaux de la direction, obtenue sous la menace d’une même pénalité.

Et pourtant la résistance perdure !

Quand les administrations méprisent la loi et les salarié-es…

Quand, à Marseille, le Tribunal Administra-tif, le 20 février 2014, annule l’organisation d’un service en 12 heures considérant l’administration dans l’illégalité, celle-ci persiste et signe avec un projet de fusion de services d’urgences pour aboutir à un service à 100.000 passages par an (aberrant) ! Et avec des agents travaillant en 12h… !
Elle en rajoute une couche en écrivant : « …la ré-duction du nombre de relèves réduit le risque de pertes d’informations » .
C’est un mépris des personnels et l’ignorance crasse de professions pour lesquelles le temps de transmission n’est pas un simple temps de passage d’information, mais un temps d’élaboration de la pensée qui permet de revisiter une séquence de soin en équipe et fait partie à part entière du processus de la clinique soignante.

Quand, au CHGR de Rennes, la direction prévoit de supprimer 22 postes d’infirmiers (1/3 de l’effectif) dans les services d’hospitalisation enfant et adolescent pour financer le coût de construction d’un nouveau bâtiment et qu’elle soutient que cela va améliorer la qualité des soins, on se dit que ces directions ont perdu le sens de la réalité.

Quand, au CHS G. Marchant à Toulouse, l’administration enquête pour tester un bracelet d’identification pour les patients afin d’éviter « des erreurs » de traitement, ignore-t-elle qu’en psy-chiatrie la dimension du soin est avant tout rela-tionnelle. Si les soignants dans un CHS ne connais-sent pas les personnes qu’elles soignent c’est que quelque chose ne tourne plus rond dans l’organisation du travail, sans parler de la dimen-sion infantilisante et attentatoire à la dignité des patient-es.

A croire, à travers tous ces exemples que depuis que les personnels sont devenus des ressources humaines, ils ne sont plus considéré que comme des objets, du minerais. Que depuis que les patients sont classés en groupes homogènes ils ne sont plus que quantité et que la maîtrise comptable des soins conduit progressivement à l’inhumanité.

Les exemples qui précédent illustrent la régression de la pensée qui gouverne nos secteurs aujourd’hui.

Pour des soins de qualité effectués par des soignant-es en capacité d’exercer leur métier dans des conditions propres à assurer la qualité de leur pratique et une vie personnelle équilibrée, la fédération SUD Santé Sociaux soutient les révoltes en cours à Caen, PGV, Marseille, mais aussi à Rennes, Meaux, Vitré, Evry, Blain…
Régression à l’œuvre aussi bien dans les EHPAD, dans le social et le médico-social.

Il faut faire de ces révoltes une « insurrection pacifique » de nature à en finir avec les politiques d’Hôstérité qui nous sont imposées et redonner du sens aux pratiques soignantes, éducatives et d’accompagnement au service de la population.

La fédération SUD Santé Sociaux s’associe pleine-ment à la « convergence des Hôpitaux en luttes contre l’Hôstérité », pour dénoncer cet état de fait.

Cette « insurrection » se prépare en accompagnant et en informant sur les luttes en cours, en mettant à profit l’Eté pour créer les conditions d’une mobilisation massive et unitaire le 23 septembre qui soit en capacité d’influencer le débat qui aura lieu à l’automne sur la Loi de Financement de la Sécurité Sociale et déterminera l’évolution de nos budgets.

Pour une progression du financement de notre secteur d’activité en capacité, de faire face à l’évolution des besoins de la population et respectueuse des droits des salarié-es de la santé et du social.

La révolte, la résistance c’est maintenant, c’est tous les jours, pour préparer la convergence des luttes le 23 septembre, salariés, usagers et des autres secteurs en lutte contre l’austérité qui nous est imposée.

Toutes et tous mobilisés le 23 septembre !

Actu sociale, Conditions de travail

La convergence des hôpitaux en lutte contre l’Hôstérité

 

convergence

Partout c’est la galère : conditions de travail et conditions de soins dégradées. Le Gouvernement, la Cour des Comptes, l’IGAS, la FHF pointent les « avantages acquis » comme une survivance illégitime d’une époque révolue. Alors que le fonctionnement des hôpitaux ne tient qu’aux efforts consentis quotidiennement de toutes et tous, les ARS, les directeurs en demandent toujours plus. Comme certains le disent : « Il y a encore de la viande sur l’os ». Face à cette attaque frontale nous ne pouvons gagner seul-e-s.

La force et la détermination des camarades en lutte, Sarlat, Angers, Maison Blanche, Guillaume Régnier à Rennes, Saint-Avé, PGV, Korian, EPSM et CHU de Caen, St Jean d’Angely, Marseille , Plaisir-Grignon… et tous les autres… nous convainquent qu’il est plus que temps que ces luttes débouchent sur des actions coordonnées.

C’est ce qui ressort aussi des débats de l’Assemblée Générale des hôpitaux en lutte. Celle-ci a réuni le 18 juin dernier à Caen 200 participant-e-s (CGT, SUD, UFAS, non syndiqué-e-s) suite à une manifestation de soutien de 700 personnes venues de plus d’une cinquantaine d’établissements malgré les problèmes de transport. http://www.youtube.com/watch?v=dXUt…

Cette Assemblée Générale a pris plusieurs décisions dont celle d’une mobilisation nationale devant le ministère de la santé le 23 septembre, trois semaines avant les débats sur le financement de la Sécurité So-ciale qui conditionneront pour l’année suivante les moyens financiers dont disposeront les établissements.

L’AG a voté la création d’un comité de liaison chargé d’assurer l’information sur les luttes en cours (page FaceBook : https://www.facebook.com/pages/H%C3... et la coordination d’actions locales durant l’été, actions tournées vers la population, les usagers et l’ensemble de nos collègues, un jeudi tous les 15 jours.

Un nom a été retenu après vote de l’assemblée :
Convergence des hôpitaux en lutte contre l’Hôstérité .

Un logo sera choisi dans l’objectif de pouvoir identifier le mouvement partout en France.

L’AG de Convergence des hôpitaux en lutte appelle les équipes déjà mobilisées à mettre à profit l’été pour contacter les établissements environnants, départe-ment ou région pour préparer la mobilisation du 23.
L’AG où étaient présents des établissements du social et du médico-social appelle à l’extension de « convergence » à ces secteurs.
Enfin des représentant-e-s des comités de défense des hôpitaux ont aussi appelé à relier la mobilisation à leurs combats.

SUD Santé Sociaux, inscrit dès le début dans la dynamique de cette mobilisation, a décidé à l’unanimité :

• De travailler sur la convergence public/privé et de l’ensemble de notre secteur.
• De travailler à l’extension du mouvement avec les usager-e-s et des organisations comme Notre Santé en Danger.
• De solliciter les autres organisations syndicales afin qu’elles rejoignent à leur tour Convergence et s’inscrivent ainsi dans cette perspective de mobilisation.
• De travailler à des propositions pour une plate-forme revendicative « temps de travail, effectifs, salaire ».
• De suivre et accompagner tous les mouvements de revendication de notre secteur et de l’interprofessionnel durant l’été qui s’annonce des plus difficiles.

L’été sera chaud chô chô dans nos hôstos !

N’hésitez pas à télécharger et à partager le tract via ce lien.

Actu sociale, Conditions de travail

Campagne SUD Santé Sociaux dans la Fonction Publique Hospitaliaire ( FPH )

Là où il existe des différences entre santé privée et santé publique (conventions, acquis, droits, etc..), il existe malheureusement des points communs inquiétants : les quêtes de productivité / rentabilité qui affaiblissent l’attachement au travail et sa qualité.
Parce qu’il nous semble essentiel de ne pas enclaver d’un côté les luttes du public et de l’autre celles du privé qui devraient au contraire, par convergence, trouver satisfaction auprès des même décideurs, et parce que nous sommes toutes et tous concerné-e-s en tant qu’usager-e-s d’un « service » public en déclin, nous relayons ci dessous, l’appel de SUD préalable aux élections à venir dans la FHP

Le jeudi 4 décembre ont lieu les élections de vos représentant-e-s dans les différentes instances, Comités Techniques d’Établissement (CTE) et Commissions Administratives Paritaires (CAP) pour les quatre prochaines années. Dans le contexte actuel, il est primordial de voter massivement pour vos candidat-e-s SUD qui auront ainsi plus de poids pour vous défendre au quotidien, individuellement et collectivement, face aux directions.

Le secteur sanitaire, médico-social et social subit toujours de plein fouet les conséquences des politiques d’austérité et de démantèlement des services publics menées depuis des années.

Pour les personnels de la Fonction Publique Hospitalière, de la santé, du médico-social et du social, la situation est de plus en plus critique.

Les attaques sont multiples et aggravent les conditions de travail de toutes les professions hospitalières.
Ces attaques concernent toutes les filières, soignantes, ouvrières, administratives ou socio-éducatives…

La course à la productivité balaye tout l’attachement du personnel à un travail de qualité.

A l’épuisement professionnel, aux accidents de travail, aux arrêts maladie qui se multiplient, s’ajoutent une crise morale et professionnelle, un profond sentiment d’abandon et un ras le bol général.

Les directeurs, aux ordres des Agences Régionales de Santé (ARS), au seul motif de la rentabilité de leurs établissements, acceptent et cautionnent les dégâts humains de leurs décisions. Ils provoquent la fuite de milliers de collègues.

Des conditions de travail dégradées !
La remise en cause de la RTT, les horaires de plus en plus flexibles, les heures supplémentaires imposées, les rappels à domicile, le travail en 12 h participent à l’épuisement professionnel et à la démotivation des agents.

L’emploi précaire se développe !
L’embauche massive de personnel précaire en CDD sur des postes permanents ou en emploi aidé est, pour les directions, une source d’économie : salaires bloqués au 1er échelon et non paiement de la prime de service. C’est un moyen de pression sur des agents à statut fragile qui ne se risqueront pas à oser dire NON et que l’on forcera à accepter toutes les réorganisations, y compris celles nuisibles à la santé. L’emploi précaire, qui peut être supprimé à tout moment, sert de variable d’ajustement pour les directions.

Pour les titulaires
Le seul espoir face au blocage des salaires et des revalorisations, c’est la progression de carrière. Celle ci, aujourd’hui, est fortement ralentie par les directions.
En imposant la prime au mérite, les employeurs mettent les personnels en concurrence.
La notion d’équipe hospitalière s’effrite et l’individualisme grandit !

OSONS DIRE OUI A UN SYNDICALISME DE LUTTE

Notre Sécurité Sociale, système solidaire mis en place par le Conseil National de la Résistance à la libération, est continuellement mise en péril par les exonérations faites aux patrons. L’assurance privée, à sa grande satisfaction, peut enfin mettre la main sur une partie importante de nos cotisations sociales.

Pour les usagers, l’accès aux soins se restreint année après année avec la baisse des remboursements et la multiplication des franchises médicales.
Une partie de la population exposée à la misère et la précarité, privé-es d’emploi et salarié-e-s pauvres, renonce aux soins dentaires, optiques, et a de moins en moins accès aux soins de base.

Le recours aux assurances complémentaires, de plus en plus chères, pour compenser les restes à payer, devient inaccessible pour de nombreux salarié-es.

L’accès aux soins devient aussi de plus en plus difficile avec les fermetures d’établissements et/ou de services hospitaliers. La pénurie, médicale et paramédicale planifiée, accélère ces restructurations et certains « bassins de vie » deviennent des déserts médicaux.

Pour l’hôpital général, ministres et directeurs d’ARS s’en accordent, l’hospitalisation doit être partielle. Médecine et chirurgie sont alors ambulatoires et les lits d’hospitalisation deviennent hospitalo-hôteliers voire hôteliers tout court. On fait croire à une demande de la population en ce sens. Le tour est joué. Des économies seront réalisées mais au détriment de la sécurité, de la santé des patients et des personnels…

Habile, mais nous ne sommes pas dupes !

La fermeture massive de maternités de proximité met en danger la vie des femmes et des bébés. La disparition de nombreux centres IVG, souvent associés aux maternités, remet en cause la liberté des femmes à disposer de leur corps(en 1975, 1369 maternités et 750 000 naissances, contre seulement 535 maternités en 2013 et 792 000 naissances).
Dans le secteur psychiatrique, la loi sur les soins sans consentement de 2011 a augmenté les charges de travail et stigmatisé une population fragile.

La réduction des moyens rend de nombreuses équipes incapables de répondre aux besoins des populations concernées.

Dans les EHPAD / maisons de retraite, les usagers font les frais du désengagement des pouvoirs publics.
Le report de la loi sur le financement de la dépendance maintient une pression forte sur les personnes âgées et les familles, qui n’ont plus les moyens de faire face à l’augmentation des coûts.

Les restructurations sont également à l’oeuvre dans les Foyers de l’Enfance, qui, suite à la loi de 2007 réformant la Protection de l’Enfance, remplissent de moins en moins leurs missions de service public.

La loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires(HPST), en retirant aux élu-es locaux, aux professionnels et aux usagers toute voix au chapitre, laisse les mains libres aux seules ARS et aux directions d’établissements.
Les grands projets de reconstruction sont l’occasion de réorganisations du travail imposées par des choix architecturaux délibérés.

L’usine à soins devient le modèle !

L’intrusion en force du privé à travers les groupements de coopérations sanitaires, mais aussi avec des partenariats public-privé (PPP) imposés (exemple avec Eiffage pour l’hôpital de Saint Nazaire) renforce la mise en coupe réglée du service public au bénéfice du privé commercial qui détourne l’argent public.

SUD Santé Sociaux, syndicat de lutte, membre de l’union syndicale Solidaires, fait la preuve depuis des années de son indépendance vis à vis des directions et de sa transparence vis à vis des salarié-es.

Opposé-es au clientélisme, les militant-es SUD Santé Sociaux assistent les salarié-es individuellement et collectivement dans les litiges et conflits du travail qui les opposent aux directions.

L’implication des élu-es et des militant-es SUD dans la défense des revendications collectives nationales (retraites, emploi, salaires, droit et conditions de travail…) fait partie de nos engagements fondamentaux.

En CAP, le seul critère de choix pour la progression de carrière, c’est l’ancienneté.
Cela doit le rester afin de permettre à chacun-e d’aller en fin de carrière pour bénéficier d’une pension la moins mauvaise possible lors du départ en retraite. L’information des salarié-e-s passant en CAP est pour nous un principe primordial.

En CTE et en Comité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT), nous travaillons en concertation avec les personnels concernés. C’est par la mobilisation des personnels que nous construisons le rapport de force indispensable pour porter ses revendications et les faire aboutir.

Il n’y a pas de fatalité à la régression sociale, pour SUD Santé Sociaux c’est dans la construction d’un rapport de force à travers la grève générale qui pourra se dessiner, qu’un autre monde est possible.

Osons le construire ensemble !
Un engagement différent, l’exemple des salaires. Les revendications de SUD Santé-Sociaux sont basées sur trois axes :

L’indexation des salaires sur les prix, que l’on appelait il y a trente ans l’échelle mobile des salaires, est toujours d’actualité.
Pour SUD Santé Sociaux, chaque fois que les prix augmentent, la mise en place de cette échelle mobile permettrait aux salaires d’augmenter de la même façon afin de garantir un niveau de vie décent.
Le point d’indice sert à calculer notre salaire de base.
SUD Santé Sociaux, pour rattraper les pertes de salaires cumulées depuis des années, revendique une augmentation de 300 € net par mois pour tous immédiatement et le dégel de la valeur du point.
Les progressions de carrières sont inégales selon les catégories.
SUD Santé Sociaux revendique une grille unique pour toutes et tous avec des échelons de même durée, un temps de passage avec un échelon égal pour toutes et tous, un début de carrière à 1700 € net. Une carrière linéaire sans barrage (quotas, ratios….) donc sans promotion à la « tête du client ».

Retraites : Les reculs successifs de l’âge de départ à la retraite et l’accroissement de la durée de cotisation sont particulièrement pénalisants pour des personnels épuisés, et pour celles et ceux qui ont eu des interruptions de carrière (disponibilités, congé parental …).

L’odieux chantage de la perte de la catégorie active qui s’est produit pour les infirmier-es (contre un modeste reclassement) s’applique aussi pour l’ensemble des personnels avec la mise en place du LMD (Licence Master Doctorat). Le risque est grand que l’ensemble de la catégorie active soit rapidement confronté au même dilemme.

SUD Santé Sociaux revendique la reconnaissance de la pénibilité par la catégorie active pour tous les hospitaliers, la possibilité de départ en retraite à 55 ans pour tous et toutes, la suppression des décotes.

4 DECEMBRE : ELECTIONS CTE & CAP

Le Comité Technique d’Établissement (CTE)

Le CTE est une instance où les représentants du personnel sont majoritaires.

Il émet un avis consultatif sur tous les sujets d’ordre collectif :

les créations, suppressions ou modifications de service, de pôles ou d’activités.

L’élection au CTE détermine la représentativité de chaque organisation syndicale et définit le nombre de représentant-e-s au Comité d’Hygiène, Sécurité et Conditions de travail (CHSCT).

Les personnels titulaires, stagiaires, contractuels en CDI et CDD, contrats aidés sont électeurs au CTE.

Les Commissions Administratives Paritaires (CAP locales ou départementales)

Elles sont constituées pour moitié par des représentants de l’administration et pour moitié par les élu-es du personnel.

Ces commissions traitent de toutes les questions concernant les carrières individuelles : titularisation, révision de note, avancement d’échelon, promotion de grade, recours en cas de refus de temps partiel, disponibilité ou détachement… La situation individuelle de chacun-e y est donc examinée plusieurs fois tout au long de sa carrière.

En cas de procédure engagée pour faute par le directeur, elles siègent en tant que Conseil de Discipline.
La Commission de Réforme est issue des CAPD, elle donne un avis sur la retraite pour invalidité, et en cas de litige avec la direction, sur la reconnaissance des maladies professionnelles et des accidents de travail.
Les commissions ont un avis consultatif.

Seuls les personnels titulaires sont électeurs aux CAP

Notre présence dans ces instances permet de vous donner une information régulière des projets et des attaques à venir.

Pour SUD Santé Sociaux, c’est dans la construction du rapport de force, dans l’action et dans l’unité de tous les salariés, non syndiqués, syndiqués, que nous pourrons mettre en échec la politique de régression sociale, et arracher de nouveaux droits.

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