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La bataille des Congés contre les agressions fiscales : à Korian comme ailleurs le droit des CP vaut plus que le bon vouloir des DG !

Il y a des lois, il y a des droits et pourtant les partons ne les respectent pas toujours… Nous lançons donc un vaste appel à action pour toutes celles et ceux qui en sont ou seront victimes.

En cas de non respect de la loi en matière de congés payés, l’employeur encourt un lourde amande pour chaque cas concerné.

Vous êtes concerné-es ? Voici le mode d’emploi :

Si vos congés sont mal traitées, si on vous a abusivement imposé de poser 18 jours cet été ou refusé le droit à en poser moins, vous avez jusqu’à la fin de l’année pour nous en informer en complétant ce formulaire suivant dédié aux salarié-es Korian

Détaillez votre situation dans la case commentaire qui se trouve en fin de formulaire et envoyez nous par e-mail une photo lisible ou une copie scanée de la réponse écrite donnée à votre demande de congés.

Attention : Seuls les refus écrits comptent, si votre direction ou votre chef vous a refuser abusivement vos congés oralement, ce refus n’a pas de valeur et vous pouvez librement prendre vos congés tel que demandés par écrit. En cas de refus, votre employeur doit vous notifier par écrit la raison du refus. L’obligation de poser 18jours en été (au lieu de 12), ne saurait être un motif légal valable pour refuser des congés, et le motif « raison de service »D est beaucoup trop imprécis pour être acceptable.

De tels refus écrits s’ils nous sont transmis, seront donc rassemblés et transmis aux services des inspections du travail compétents.

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Congés annuels 2017 Korian : une campagne qui campe.. sur ses positions

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Alors que la campagne 2016 avait suscité une émotion telle que cela nous a valu une quantité de sollicitations sans précédents, motivant plusieurs actions auprès d’inspections du travail, voici qu’une nouvelle note de campagne a été présentée sur certains sites pour les congés annuelles 2017.

La pétition en ligne que nous avons lancée l’an dernier sera bientôt désactivée et toutes les remarques et propositions que vous nous avez adressées par ce biais, et qui nous parviennent encore, seront prises en compte pour des alternatives à la nouvelle campagne CP Korian qui n’est guère mieux que la précédente. Si vous n’avez pas déjà signé la pétiton, elle est ici et il n’est pas trop tard . Et pour un rappel de ce qu’on appelle chez nous « l’affaire Allo mes CP » c’est par là.

Est ce par résolution 2017 que la direction s’obstine à vouloir imposer à ses collaborateurs la pose de 18 jours de CP? Seul bémol cette fois ci comparativement à l’an passé, la direction a ramené à fin octobre, au lieu de fin septembre, la fin de période pour la prise du congés annuels. Pour autant, sans raison apparente, et alors que la période « été (au sens de la convention collective) démarre au 1er mai, Korian entend la réduire en la faisant démarré au 1er juin.  Autrement dit, le projet de l’entreprise conduit à faire poser 70% des CP acquis sur une période de 5 mois.
Pour qui voudrait prendre des congés après le 31 octobre il ne restait plus que 12 jours maximum avant juin.

Dans le même temps, la politique CP 2017 n’apporte aucune amélioration pour le mode de décompte des CP posés. Non seulement le décompte reste en jours ouvrables, ce qui revient à décompter des jours de repos, autant dire une aberration pour nous vu le grand nombre de temps partiel ou de personnels en longues journées qui ont ainsi un grand nombre de jours de repos décomptés de leurs CP. Mais la note ou la forme de sa rédaction propose d’aller plus loin en restreignant encore certaines possibilités de cumule de CP et de recup ou de jours fériés.

Voilà qui promettrait encore bien des tensions et incompréhensions entre les chefs de services et leurs équipes. Tout aussi irresponsable serait, sous cette forme, la gestion des remplacements des absences, plus nombreuses sur une même période.

Quelque soit la motivation avancée par le groupe en matière de CP, nous ne sommes pas dupe que c’est encore une fois l’intérêt financier qui prévaut et qui contraindrait une nouvelle fois les conditions de prise en charge et de séjour, ainsi que les libertés individuelles des collaborateurs.

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