Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, EHPAD du groupe

Sud Solidaires appelle les salarié-es Korian à la gréve et à l’action : Le mépris ça suffit, la Dignité n’a pas de prix !

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Solidaires

Salarié-es Korian :

Pour la Dignité, pour la Santé, pour l’Humain et pour ses Droits
soyons toutes et tous uni-es et déterminé-es le 15 mars 2018

Au nom de la dignité des personnes âgées, au nom de la dignité des personnels qui s’en occupent, au nom de la dignité de métiers dont le sens premier est de plus en plus bafoué au profit de profits insatiables, et contre la maltraitance institutionnelle que la loi du profit engendre sans limite, il n’est plus permis de laisser faire ni d’être de bons soldats dociles.


Pour que cela cesse, il faut agir !

C’est pourquoi Sud Santé Sociaux Solidaires appelle toutes et tous les salarié-es Korian AS, ASH, IDE, AVS, AMP, ASG, Psychologues, Ergothérapeutes, Animateurs, Psychomotriciens, Personnels administratif et d’accueil, Responsables techniques, Cuisiniers, Plongeurs, Serveurs, Chefs de service, Directrices et Directeurs, … , des EHPAD, des HAD, et des Résidences Services, ainsi que tous les salariés des sièges Korian ( Balzac, Paie, Devecey, DSI, et tous les SBF sans bureau fixe) à se mobiliser sans réserve, et à se faire entendre !


Depuis, le 16 février 2018, par communiqués et conférence de presse, SUD Solidaires, CGT, FO, UNSA, CFDT, CFTC, CFE-CGC, et d’autres appellent sans réserve une nouvelle journée de mobilisation le 15 mars 2018, encore plus forte que la première. Un salarié Korian était porte parole de cet appel pour Sud Santé Sociaux Solidaires.

Mobilisez-vous sans plus attendre, rejoignez-nous ! Et ensemble, nous ferons changer tout ça !

Sud Santé Sociaux Solidaires : 74 rue Philippe de Girard 75018 Paris
Collectif Sud Solidaires Korian :
https://korian.sudsantesociaux.org
Contacts : SudSolidairesKorian@gmail.com / Facebook SUD Santé Sociaux Korian

Salarié-es Korian :

Le 15 mars 2018, un nouvel appel unitaire est lancé en vue d’une énorme journée de mobilisation nationale pour tout le secteur EHPAD ainsi que l’Aide à Domicile, les Hôpitaux gériatriques et tous les autres établissements de personnes âgées.

10 fédérations syndicales du secteur Santé Social appellent, avec l’Association des directeurs d’EHPAD (AD-PA) à la gréve et à l’action, soutenues par 10 syndicats de retraités et des associations d’usagers.

Pour votre avenir et pour celui des résidents, cette journée a besoin du plus grand nombre ! Mobilisé-es, déterminé-es, préparez dés à présent des banderoles, affiches, chansons, slogans, etc. Informez vos collègues, et le 15 mars, décorez votre établissement, faites vous remarquer, faites vous entendre, et prévenez-nous !


Vous vous demandez comment faire gréve?

Les préavis de gréve sont officiels et déposés publiquement. Pour faire gréve il vous suffit donc de ne pas prendre votre poste ce jour-là. Il n’y a pas de formalité de prévenance, sauf si vous faites gréve en cours de journée, (il vous faudra dans ce cas informer votre chef lorsque vous cesser le travail, cette info peut se faire en groupe si vous êtes plusieurs à vous arrêter en même temps). Faites des photos.

Jusqu’au 15 mars (et tous les jours suivant) pour les personnes en postes qui ne veulent plus cautionner la maltraitance institutionnelle, PRENEZ LE TEMPS qui vous manque !
Prenez le temps de prendre soin, le temps de la bienveillance et des bonnes pratiques, le temps de ne plus courir, de prendre vos pauses et de ne plus bâcler au nom d’une organisation de travail inadaptée qui prend comme base un sous-effectif chronique. Privilégiez le résident et la qualité du soin plutôt qu’une organisation fautive. Vos résidents seront mieux traités quant aux retards de service ils ne seront pas de votre fait mais de celui de la direction qui tolère les pénuries de personnel et les énormes défaillances institutionnelles chroniques qui en découlent.

Ensemble, faisons changer tout ça !

Fédération Sud Santé Sociaux : 74 rue Philippe de Girard 75018 Paris
Collectif Sud Solidaires Korian : https://korian.sudsantesociaux.org
Contacts: SudSolidairesKorian@gmail.com Facebook SUD Santé Sociaux Korian

contact mobile sud

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Tract de Sud Santé Sociaux Solidaires Korian pour le 15 mars

Dossier Sud Santé Sociaux sur la mobilisation du secteur EHPAD / Aide à domicile contre la maltraitance institutionnelle

Tract EHPAD_Sud Santé Sociaux 15 mars

Communiqué intersyndical des 10 Organisations syndicales pour le 15 mars

Tract de cgt Korian pour la mobilisation du 15-mars dans les ehpad korian

 

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, EHPAD du groupe, mobilisation

Dignité en EHPAD : 15 Mars ça repart ! Mobilisation massive et nationale, 10 syndicats appellent à l’Action !

Le 15 Mars, dans tous les EHPAD, et HAD, du Groupe Korian et d’ailleurs, les salarié-es, les retraité-es, les usagers, sont appelés à se mobiliser massivement et dans l’unité : Pour la Dignité qui manque si cruellement.

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Après le succès de la mobilisation aussi massive qu’inédite du 30 janvier dernier, Sud Santé Sociaux Solidaires, faisait partie des 10 Organisations Syndicales de la Santé et du Social, qui tenait une conférence de presse hier pour annoncer et motiver la nouvelle journée de mobilisation massive du secteur EHPAD, Aide à Domicile, Hôpitaux gériatriques, ULSD, … le 15 MARS 2018 (ainsi que les nuits avant/aprés pour le personnel de nuit).

Voir le Communiqué intersyndical signé le 16.02.18 par 11 organisations

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Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, EHPAD du groupe, témoignage

Les salariés d’EHPAD indignés étaient plus de 10 000 mardi 31 janvier à se mobiliser !

Plus de 10 000 personnels d’EHPAD, du groupe Korian ou bien d’ailleurs. Ils étaient même probablement 2 à 3 fois plus nombreux, tant le nombre d’Ehpad est grand et qu’il est difficile d’avoir les chiffres au delà des actions sur les grandes villes.

Ce qui est sûr c’est que la mobilisation a été la plus importante au niveau nationale de toute l’histoire des EHPAD et aucune région, ni aucun département n’a été épargné.

Cette mobilisation, première dans l’histoire, mais juste un début pour pour l’avenir des ainés et de leur accompagnants, est à l’image d’une situation catastrophique qui va de mal en pis, et des conditions de travail indignes et lamentables qui se perpétuent dans la plus grande indifférence ou irresponsabilité public, sans parler de celle de grands groupe qui tant que l’état laissera continuerons de sacrifier nos ainés et leurs salariés sur l’autel du profit et du soin de leurs actionnaires.

Alors que les bénéfices des grands groupes battent chaque années des records, les recommandation nationale de 1 personnel pour 1 résident, émise par l’Etat (depuis 2003 !) reste depuis 15ans enfouie au fond des placards. 15ans de mépris, d’accidents, d’arrêts maladie, d’inaptitude et autres burn-out, parce que créer des postes et traiter mieux ça ferait moins gros dans la poche des actionnaires. Bien entendu, en finançant ses bénéfices avec de l’argent public, l’état est complice, sinon coupable.

Dans le groupe Korian, là où les salariés n’ont que trop l’habitude du service minimum, la mobilisation par la gréve a eu lieu mais d’autres formes de mobilisation ont aussi pris le dessus.

Le principe de la « gréve du zéle » initié à Korian Champ de Mars la semaine dernière, et qui consiste à appliquer consciencieusement toutes les bonnes pratiques et tous les protocoles sans rien bâcler, sans faire d’heures sup gratis ni rogner sur ses pauses., a été repris ici et là.

Sur toute la France, des retraités Solidaires ont décidé de communiquer sans censures, les raisons pour lesquelles ils et elles n’iront pas dans les établissements du Groupe Korian et pourquoi ils et elles n’y placeront pas leurs proches.

Nos Kits de visuels et de slogans ont une fois de plus bien servi, lesquelles étaient visibles dans bon nombre de manifestations aux 4 coins du pays et jusqu’aux banderoles d’autres syndicats actifs.

De nombreux rassemblements étaient organisés devant les siéges d’ARS, une semaine plus tôt un collectif de travailleurs sociaux et de militants Sud Solidaires avait envahit l’assemblée générale des Directeurs d’EHPAD.  Et bien d’autres actions de comm, qui ne sont pas prêtes de retomber…

Sans oublier les gréves à l’appel unitaire de toutes les organisations syndicales, même si dans le groupe Korian seuls la CGT, SUD et FO y ont répondu sans les autres.

Bravo à la CGT Korian, à SUD Korian, et à toutes et tous les salarié-es mobilisé-es :
Une spéciale dédicace chaleureuse et particulière envers toutes celles et ceux qui se sont mobilisé-es alors même que leur syndicat n’appelaient pas à le faire.

Parmis les dizaines d’EHPAD Korian mobilisés se sont illustrés notamment les salarié-es de :

Korian Gambetta, Korian l’île des Migneaux, Korian Villa Pégase, Korian l’âge bleu, Korian Villa Evora, Korian Magenta, Korian Porte Océanne, Korian Hameau de la Source, Korian Porte de Sologne, Korian Pastoria, Korian le Baron, Korian les Joncquiéres, et bien d’autres

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Voir aussi l’interview d’Albert Papadacci pour France Info :

https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/video-albert-papadacci-dans-certaines-maisons-de-retraite-une-infirmiere-doit-gerer-seule-jusqu-a-14-residents_2585288.html

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, EHPAD du groupe, mobilisation, témoignage

30 janvier / Journée nationale d’action pour les EHPAD : L’unité de tous les syndicats est à l’image de la gravité de la situation !

Dés le 30 janvier, à l’unanimité les syndicats de Salariés appellent à la gréve, à la mobilisation et à l’action ! (voire ici le communiqué de presse )

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Les Retraités aussi ont rejoint le mouvent et appellent eux aussi à se mobiliser massivement et partout, à l’image unitaire des 9 organisations syndicales de Retraités ! En soutien à la cause et aux salarié-es du Groupe Korian, l’Union Syndicales des Retraités Solidiaires a décidé d’une vaste opération de courriers à la Direction Générale de Korian pour lui notifier pourquoi, ni eux ni leurs proches ne seront client de Korian. Ci-suit quelque uns de leurs arguments :

  • conditions de vie au quotidien difficiles,

  • conditions de soins insuffisantes,

  • prix excessifs par rapport aux prestations effectives,

  • manque de personnels,

  • trop grand turn-over du personnel,

  • il apparaît que le groupe cherche principalement à faire des profits, sur le dos, finalement, des personnes résidentes et de leur famille,

  • il est net que le groupe cherche principalement la satisfaction de ses actionnaires plutôt que celle des personnes résidentes et celle de ses salarié-e-s.

  • que le ratio d’un emploi par résident est très loin d’être atteint,

  • que les pouvoirs publics, finalement, participent plus au financement des profits qu’au développement de la mission de service public d’aide aux personnes en perte d’autonomie,

  • etc.

    Vous aussi pouvez transmettre vos courriers à l’UNIRS 31 rue de la Grange aux Belles, 75010 PARIS ou à SUD Santé Sociaux, sections Korian 70 rue Philippe de Girard 75018 Paris

Dans le Groupe Korian, nous soutenons et soutiendrons toutes les actions de gréve et  d’actions et vous nous vous rappelons que des Kits (actions mobilisation ) en libre service sont >>>> disponibles ici <<< , faites nous aussi remonter vos expériences par ici

En plus de soutenir les diverses actions de mobilisation et d’actions, nous soutiendrons à quelque date que ce soit toutes les « gréves du zéle » menées par salariés non gréviste. Le tract Appels du 30 janvier (à partager et faites nous remonter vos expériences !!!) reprend l’exemple de Korian Champ de Mars où des salariés ont pendant deux jours fait la démonstration de l’impossibilité de bien prendre en charge tous les résidents sans un personnel en nombre plus important.

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Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, mobilisation, témoignage

Si tu n’EHPAD content-e, dis le plus fort !

Tout le monde est tarte quand le travail se fait dans de mauvaises conditions de travail, quand le travail sert de moins en moins l’Humain mais de plus en plus le pognon des patrons.
A l’occasion de la Journée Nationale d’Action, nous remettons donc à dispo les Kits de Slogans de l’été et du printemps dernier afin que le plus grand nombre puisse en profiter, les partager et les utiliser. Le 30 janvier, les retraités seront de la partie !

Kit de Slogans 1
Kit de Slogans 2

La plupart de ces slogans n’ont d’ailleurs pas pris une ride et sont toujours d’actualité. A vous d’en juger et libre à toutes et tous de compléter ces listes des slogans et de partager avec nous toutes vos initiatives.

Pour vous remémorez les dernières mobilisations, pour nous adresser vos témoignages, ou vos cartes postales, pour participer où et quand vous voudrez, les vidéos, et les liens se trouvent là : https://korian.sudsantesociaux.org/portfolio/videos-de-mobilisation-pour-les-salarie-es-korian/

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Actu sociale, BTHE, Conditions de travail

Les retraités soutiennent les personnels des EHPAD en grève !

Communiqué des Organisations Nationales de Retraités

(l’intégralité est donnée à lire sur le site fédéral de Sud Santé Sociaux : http://www.sudsantesociaux.org/les-retraites-soutiennent-les.html)

Les retraités soutiennent les personnels des EHPAD en grève !
Nous, retraités, sommes inquiets et scandalisés par la situation des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).
Alors que les dotations de fonctionnement sont en baisse, la suppression des emplois aidés va encore réduire les effectifs et augmenter les difficultés des agents en place et le stress des personnes âgées résidentes : moins de temps pour les repas, moins de temps pour la toilette, moins d’animations, etc.
Alors que la loi mettant en place le « plan de solidarité grand âge » promettait un ratio de 1 agent par résident, la moyenne est de 0,6 pour 1, voire 0,3 dans certains cas.
Alors que tout le monde, y compris à travers la « mission-flash » de Mme IBORRA pour l’Assemblée Nationale reconnait les besoins criants du secteur des EHPAD, le gouvernement met en place la « convergence des tarifs dépendance et soins », ce qui signifie en clair déshabiller Pierre pour habiller Paul, prendre un peu aux établissements soi-disant bien dotés pour donner peu aux établissements en déshérence. Et rien sur la nécessité d’avoir plus d’EHPAD publics !

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Actu sociale

Les retraités « maltraités » dans la rue

pour dénoncer la hausse de la CSG.

FRANCE-SOCIAL-PENSION-GOVERNMENT-UNIONS-DEMO

Dans plusieurs villes de France, les retraités s’indignent de la hausse de la CSG qui va les toucher sans compensation à partir de 2018.

Quelques milliers de retraités s’estimant « maltraités » ont manifesté jeudi à Paris et dans plusieurs villes pour protester contre la hausse de la CSG qui s’appliquera en 2018 à une majorité d’entre eux. A l’appel de neuf organisations et associations de retraités, les cortèges en province ont rassemblé « trois fois plus de monde » que lors des précédentes mobilisations annuelles des retraités, selon Gérard Gourguechon (Solidaires).

La hausse de la CSG ne passe pas. Environ 2.000 personnes ont manifesté à Bordeaux, 1.200 à Lille, 900 à Caen, 850 à Toulouse et 700 à Brest, selon les chiffres de la police, ou encore 1.000 à Rouen (chiffre des organisateurs). Ils étaient également quelques centaines à Rennes, Reims, Strasbourg et Besançon. A Paris, plusieurs milliers de personnes défilaient dans l’après-midi au départ de l’opéra Garnier, 10.000 selon les organisateurs. « Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, on n’en veut pas de cette société là », scandaient des manifestants.

Dans la capitale, les banderoles portaient les mentions de « voleurs » ou « CSG, retraite, Macron = racket ». Et sur des pancartes les messages suivants : « retraités maltraités » ou encore « Hé ! Jupiter, ne tond pas tous les moutons, tu risques d’avoir froid cet hiver ». « Avec la hausse de la CSG, le pouvoir d’achat des retraités va baisser brutalement« , dénonce Gérard Gourguechon, représentant du syndicat des retraités Solidaires. « Dans le même temps, le gouvernement supprime l’ISF, baisse l’impôt sur les sociétés, réduit les APL, ça ne passe pas du tout dans l’opinion publique », ajoute-t-il.

Perte de pouvoir d’achat. Près de 60% de retraités, soit 8 millions de personnes, seront touchés l’an prochain par l’augmentation de 1,7 point du taux normal de la CSG, destinée à financer la suppression des cotisations chômage et maladie des salariés du privé. Et même si au 1er octobre les pensions des retraités seront revalorisées de 0,8% pour rattraper l’inflation, « cela ne fait pas le compte », estime Martin Brun, ex-agent RATP de 66 ans. La hausse de la CSG « est la goutte d’eau qui fait déborder la vase car elle s’ajoute à des tas de mesures depuis des années », dit-il en évoquant notamment la suppression de la demi-part fiscale des veuves et veufs.

« Est-ce qu’avec 1.200 euros par mois, on est riche ? », demande Michel, 68 ans, retraité des transports routiers, qui raconte avoir « travaillé pendant 45 ans à raison de 45 heures par semaine », avec « des crédits sur le dos toute (sa) vie ». Dès la matinée, des défilés dans plusieurs départements avaient lancé cette journée annuelle de mobilisation des retraités à l’appel de neuf organisations syndicales de retraités (CGT, FO, CGC, CFTC, FSU, Solidaires, FGR) et associations (UNRPA, LSR).

Source Europe 1 :

http://www.europe1.fr/societe/environ-2000-retraites-maltraites-manifestent-a-paris-contre-la-hausse-de-la-csg-3449153

Actu sociale

Retraités en colére

On vous le disait la semaine dernière, les retraités de demain seront les fer de lance des luttes pour la Bientraitance des ainés. Mais demain a déjà commencé hier ! Salarié-es, Rétraité-es, Usagers même combat !

Pour tous nos lecteurs et toutes nos lectrices retraité-es, pour celles et ceux que vous connaissez autour de vous, ce site est pour elles, pour et pour tous les autres demain. http://www.retraitesencolere.fr/

Une initiative intersyndicale unitaire CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires,LSR et Ensemble

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail

Mobilisation nationale Korian : SUD organise la durée et l’amplification tout l’été

Ce blog permet l’échange et la collaboration entre les salariés de différents établissements ou sociétés. Si vous avez une question, ou une remarque, utilisez le formulaire dans la colonne de droite ou « commentaire » en fin d’article. Et pour trouver le syndicat SUD prés de chez vous, cliquez là

Rejoignez-nous, suivez-nous, Informez-vous avec nous,

contactez-nous

C’est dans le cadre de mobilisation nationale comme celle-ci où les échanges, les témoignages, sont très riches et très nombreux que la gravité de la situation faire ressortir tous ses reliefs :

Ici et là, depuis le début de la mobilisation de mesures soudaines ont été prise : les absences non remplacées, sont soudainement remplacée, les écarts de langages s’estompent, une meilleure attention est donnée au problémes quotidien des équipe MAIS rien de tout ça n’est formalisé par écrit, juste des promesse orales tout au mieux. Cela prouve que quand on veut on peut régler les problémes (quelque soit le TO, ou toute autre excuse habituelle) mais comme le carrosse de Cendrillon, faute d’accord, tout ça risque de s’envoler dés les 12 coups de la fin de la mobilisation auront sonné.

Nous resterons donc mobilisé, tant qu’il n’y aura pas de négociation et d’accord valable.

En l’absence de négociations sur des revendications légitimes et chères à tant de salarié-es, la mobilisation s’organise pour durer et s’amplifier tout juillet et tout août.

La situation passée, actuelle et venir, ne nous laisse pas le choix. Les expressions, de soutien, de sympathie, et d’attente manifestées par les salarié-es ces dernières semaines nous obligent à agir à la hauteur des nécessités, des enjeux et des dangers.

Nous appelons toutes et tous à nous contacter et nous rejoindre dans une mobilisation multi-forme que chacun-e peut soutenir et renforcer sur son site.

Cette mobilisation a démarrée le 22 juin et le préavis coure jusqu’au 23 juillet.
Mais  le ras-le-bol pluriel qui a motivé cet appel à la gréve et à l’action remonte à bien plus loin. Il suffit pour cela de lire et relire nos précédents articles pour refaire la chronologie du ras-le-bol, de ses raisons et de ses points de crises.

Si la direction fait le choix d’ignorer nos alertes, c’est son droit, et c’est sans doute à son image.

Que de nombreux syndicats présents dans le groupe ( CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, UNSA), ne manifestent pas plus de solidarité ni de soutien pour tous les salarié-es mobilisé-es, et pour toutes les causes urgentes portées et défendues c’est en revanche très préoccupant sur leurs rôle et leurs missions envers les salarié-es. Mais là aussi, c’est peut-être à leur image..
Rappelons que les syndicats dans les entreprises n’ont pas vocation à faire de l’accompagnement des directions, ils ne sont pas bons qu’à signer là où le veut la direction sur un texte rédigé par ses soins. Les syndicats doivent représenter et défendre les intérêts des salarié-es.

Or, les intérêts des salarié-es, comme ceux des résidents, sont de moins en moins au cœur des décisions et des orientations choisies même si la communication d’entreprise prétend le contraire.
Les droits des salarié-es, leurs libertés, leurs avantages et leurs marges de manœuvres qui étaient déjà mal en point, reculent de plus en plus, il est temps que cela cesse : OSONS dire non.

Tais Toi et Bosse

 

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, Métiers

Faire grève pour retrouver le côté humain de son métier.

Retour sur le mouvement de gréve et d’action de cette journée du 8 novembre 2016.

“L’hôpital est au bord de l’explosion (…) on a eu des dizaines de cas de suicides sur une années” alerte Jean Vignes, le secrétaire général de SUD Santé Sociaux (à euronews). “Aujourd’hui, nous allons de plans de retour à l‘équilibre en cure d’austérité, on a plus les moyens de fonctionner, donc on se bat pour la qualité des soins, pour la qualité de vie au travail.

Le ministère de son côté, n’est plus à 30% prés, et annonce une fourchette de 8 à 12% de grévistes, faisant la preuve qu’il est bien plus à l’aise et précis avec les chiffres des restrictions budgétaires qu’avec ceux du social et de l’humain…

C’est comme ça. Mais passons et citons ce témoignage d’une IDE qui a fait grève pour retrouver le côté humain de son métier, ( source NouvelObs ) :

Je ne veux plus être un pion

Le 8 novembre 2016, je serai à Paris avec mes collègues de la France entière car je ne veux plus rentrer chez moi après une journée de travail en me posant toutes ses questions et en pleurant.

Je veux retrouver le côté humain de mon métier. Je ne veux plus être un pion que l’on déplace au gré des besoins.

Je ne veux plus entendre parler de rentabilité et de tarification à l’acte. Je suis infirmière et je soigne des êtres humains, pas des machines. Je ne travaille pas dans une usine. Je m’occupe de personnes en fin de vie et je veux avoir le temps de leur tenir la main. Voudriez-vous que votre mère, votre père ou votre enfant meure seul à l’hôpital sans un professionnel formé à cet accompagnement à côté de vous ?

Depuis plusieurs années, et à mesure que la santé est marchandisée, Patients, Résidents, Personnel (soignants ou non), Aidants, tous trinquent et deviennent toujours un peu plus des variables de profits,

Mais pourquoi les pouvoirs publics laissent-ils faire et pourquoi que les dirigeants s’obstinent dans cette direction ?
La qualité de nos vies et celles de nos patients/résidents vaudraient-elles moins que la qualité des économies et des profits?

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C’est ainsi que le 8 novembre des gréves et des manifestations ont eu lieu sur l’ensemble du pays.  Une journée d’action pour résister à de nouvelles attaques contre la santé et pour résister à l’austérité galopante qui s’abat toujours un peu plus sur le personnel et sur la qualité du service.

SUD et Solidaires ont maintes fois constaté que :

Depuis que la Santé est cotée en bourse le service public se meurt.

Depuis que la Santé est cotée en bourse les métiers du sanitaire et du medico-social perdent souvent de leur sens et la souffrance des salariés augmentent.

Depuis que la Santé est cotée en bourse, les turn-over et les arrêts n’ont jamais été aussi importants.

Depuis que la fin de vie est cotée en bourse, nos aînés mangent moins bien, leurs douches sont plus courtes, plus rares, et en plus ils payent plus chers.

Depuis que la fin de vie est cotée en bourse, l’or gris a mis les soignants en sueur et en stress, prenant les soignés en otage.

Depuis que la fin de vie est cotée en bourse, les primes d’objectifs causent des déprimes aux cadres qui courent après et aux équipes qui payent le prix.

Pour les pouvoirs publics, et l’ensemble des dirigeants du secteur de la santé, n’est-il pas temps d’arrêter la casse du service public et de favoriser enfin un accès à du Soin digne de ce nom ? 

Actu sociale, Conditions de travail

8 novembre : Journée Nationale de Gréves et Actions pour la Santé

Aujourd’hui, Infirmiers, aides-soignants, agents administratifs et autres personnels hospitaliers sont appelés à se mobiliser « contre la dégradation de leurs conditions de travail et les pressions budgétaires », sources « d’un ras-le-bol grandissant ».

ras le bol - manifestation

« Les conditions de travail des salariés se dégradent considérablement », a expliqué à l’AFP Mireille Stivala, secrétaire générale de la fédération CGT Santé et action sociale. « Cela ne peut plus durer ».

« On est en compression budgétaire permanente depuis une dizaine d’années », renchérit Jean Vignes, son homologue de SUD Santé Sociaux.

« Il y a vraiment une exaspération prégnante à l’hôpital, partagée » par toutes les catégories de professionnels, souligne Denis Basset (FO), rappelant que l’intersyndicale de praticiens Avenir Hospitalier, entre autres, soutient le mouvement.

Les suicides de soignants dans tous les esprits

« On voit des gens en pleurs dans les services parce qu’ils ont peur de mal faire leur travail », témoigne Marie, aide-soignante de 38 ans dans le Loiret. « Cela devient de plus en plus dur de se concentrer sur les patients », déplore-t-elle, soulignant le décalage entre les exigences des directions et la réalité du terrain.

Les suicides de plusieurs soignants cet été, dont au moins cinq infirmiers, ont mis en lumière un malaise profond, selon l’intersyndicale, qui affirme que les drames « se multiplient », certains restant « sous silence ».

Elle réclame pêle-mêle « l’arrêt des fermetures de lits et des suppressions de postes », l’« abandon » du plan d’économies de « 3,5 milliards d’euros » sur trois ans d’ici 2017, ou encore « l’abrogation de la loi santé » qui a instauré les groupements hospitaliers de territoire (GHT), faisant craindre des restructurations. Autant de revendications déjà anciennes.

Étudiants et libéraux rejoignent le mouvement

De leur côté, 18 organisations d’infirmiers salariés, libéraux ou étudiants, ont choisi les mêmes date et parcours parisien pour « s’unir dans un même mouvement de colère », une première « depuis 1988 », selon le collectif. Là encore, « manque de reconnaissance » et conditions de travail « déplorables » font partie des griefs.

« On veut être entendu et on veut des annonces concrètes », résume Nathalie Depoire, la présidente de la Coordination nationale infirmière (CNI), déjà à l’origine d’un mouvement de grève en septembre, qui n’avait été suivie que par 1,45% des infirmiers hospitaliers, selon le ministère. Mme Depoire espère une meilleure mobilisation, rappelant toutefois les hôpitaux peuvent « assigner les personnels pour assurer la continuité des soins », ce qui les empêchera, de fait, de manifester.

De la même façon, les infirmiers libéraux ne « vont pas abandonner leurs patients », fait valoir Annick Touba, la présidente de leur syndicat national (Sniil).

Marisol Touraine sur la défensive

Jusqu’ici, la ministre Marisol Touraine a été relativement épargnée par la grogne du secteur public, malgré la situation « explosive » dénoncée par les syndicats. Une grogne qui s’est surtout traduite par des mouvements de grève catégoriels ou locaux.

Interrogée dimanche soir sur BFMTV concernant la mobilisation, Mme Touraine a rappelé que « depuis 2012, l’hôpital c’est 10 milliards d’euros de plus », et que « les infirmières, par exemple, ont eu des revalorisations qui vont de 250 à 500 euros par an ». Elle a aussi souligné qu’il y avait eu sur la même période « des postes en plus » avec « 31.000 soignants de plus à l’hôpital: 26.000 infirmières, 3.000 médecins, 2.000 aides-soignantes ».

Pour autant, a-t-elle ajouté, « je sais que des efforts considérables sont portés et que les conditions de travail sont parfois difficiles ».

« Je suis très attentive à ce qu’on mette en place des moyens d’accompagner au quotidien les professionnels de santé à l’hôpital », a ajouté la ministre, rappelant qu’elle « annoncera autour de la fin du mois une stratégie d’ensemble » en ce sens.

Source : Article France Info du 7/11/16 citant l’Agence France Presse
http://www.francetvinfo.fr/sante/politique-de-sante/greve-des-infirmiers-les-raisons-de-la-colere_1909341.html

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Accords et Actus CE - IRP, BTHE, Elections Korian 2016

Négociation d’entreprise : Le rôle des CE et des syndicats

En cette période électorale, plusieurs syndicats font et refont de belles promesses aux salarié-e-s et souvent en contradictions avec tout ce qu’ils font, ont fait ou n’ont pas fait dans les CE qu’ils occupent en nombre depuis des années.
Raison de plus pour s’intéresser de prés aux élections Korian, au fonctionnement des négociations.

Un grand nombre de décisions qui s’appliquent à l’ensemble du personnel des établissements sont définies par le code du travail et la convention collective. Mais, lorsque des syndicats majoritaires s’entendent avec la direction, des accords d’entreprise peuvent prévoir des disposions non permises par les deux premiers textes. Ca fait sens si c’est pour améliorer la loi mais de tels accord peuvent aussi la diminuer ce qui fait beaucoup moins sens…

Les raisons qui peuvent mener des syndicats à signer des accords dit défavorables aux salarié-e-s sont ambiguës et peuvent être diverses.

  • la complexité d’accord, dit « foure-tout » où un même texte prévoit de nombreuses dispositions, dont certaines qui intéressent tel ou tel syndicats où telle ou telle catégorie de personnel, là où d’autres font du tort aux intérêts collectifs. Or c’est tout ou rien et la signature de tel accord s’applique pour toutes les dispositions qu’il comporte.

  • la complexité d’accord dont tel ou tel syndicat qui le négocie ne mesure pas les conséquences, sinon bien plus tard lorsqu’on ne peut revenir en arriére.

  • Certains syndicats ou certain-e-s salarié-e-s qui les représentent privilégiant leurs intérêts personnels au détriment de ceux des salarié-e-s qu’ils représentent. Ceci est particulièrement à craindre lorsque les décisions reposent sur un petit nombre de personnes.

  • La direction qui négocient les accords avec les syndicats est généralement à l’initiative des projets et c’est elle qui rédige et propose les bases sinon l’ensemble du texte. Or, quelque soit la nature et la pertinence des discussions et des débats, c’est la valeur de l’écrit final qui fait loi, pour des textes qui font souvent plus de 10 pages.

    Nous estimons que beaucoup d’accords signés ces dernières années ont été mal négociés, au détriment des salarié-e-s, pour l’une ou l’autre de ces raisons.

Les accords d’entreprise traitent pourtant de choses essentielles pour les salariés (prime, formation, épargne, augmentations de salaires collectives, élections professionnelles, conditions de travail, etc.)

Des choix aussi importants que des réorganisations collectives de fonctionnement ou de services (plannings, horaires, etc.) sont souvent décidés plus haut que les établissements et les salarié-e-s les plus concerné-e-s sont souvent les derniers informé-e-s. Le personnel se voit ainsi très généralement imposé des choix décidés par d’autres.

Le Comité d’Entreprise (CE) a son mot à dire et parfois un rôle concret dans ces décisions s’il les valide par accord ou par laisser faire. Les syndicats « représentatifs » dans l’entreprise (ça a dire ceux qui ont obtenus plus de 10% au 1er tour des élections CE d’avant) ont aussi une grande responsabilité puisqu’ils ont négocié avec la direction de l’entreprise tous les accords d’entreprise existant. Des syndicats qui ont eu les plus gros scores à ces élections bénéficient même de la possibilité de valider à eux seul certains accords (les mêmes accords qui sont souvent les plus décevant auprès du personnel).

Les futur-e-s électeurs et électrices que sont les 20 000 salarié-e-s Korian doivent donc avoir connaissance de ça avant le vote et ne pas oublier que les délégué-e-s de site qu’ils éliront, et qu’ils connaissent souvent mieux que les candidats au CE, n’ont qu’un rôle très limités (voire insignifiant) dans les décisions et les négociations prisent au niveau du CE et qui s’appliqueraient pourtant à tous les établissements de ce CE.

Voilà pourquoi il est très important de ne pas suivre aveuglément des mirages et des publicités provenant de syndicats qui ne viennent vous trouver que pour vos votes, ou ceux dont les élu-e-s sont souvent proches voir très proches de vos directions. Une fois passées les élections, et en cas de mauvais vote, il sera trop tard pour changer d’avis ou pour changer de représentant…

Faire le choix des listes SUD Santé Sociaux Solidaires partout où elles sont présentées, c’est choisir un fonctionnent différent des autres syndicats dans la mesure où les décisions collectives chez nous ne sont pas prises par 1 individu. Les représentants qui signent ou négocient pour notre syndicat le font sur la base de concertations en amonts avec l’ensemble des adhérents. C’est un principe simple de démocratie, que les autres syndicats oublient trop souvent et qui motive de plus en plus d’élu-e-s ou d’adhérents à quitter leurs syndicats pour nous rejoindre.

S’il n’y a pas partout de candidat SUD Santé Sociaux Solidaires pour le 1er tour des élections des délégués de votre établissement, (on s’excuse au passage de ne pas avoir bénéficié des mêmes facilités que d’autres syndicats de la part de certaines directions pour accéder au personnel des sites)  ça n’empêche pas les salariés de voter SUD Santé Sociaux Solidaires au CE, bien au contraire !
Car si vous n’aviez pas de délégué de confiance sur votre établissement vous aurez besoin, encore plus que d’autres, de nous avoir au CE national.

8 syndicats ont pris part aux discussions du protocoles préélectorales Korian : La CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, la CGT, FO, le SAP, SUD Santé Sociaux Solidaires, et l’UNSA

SUD Santé Sociaux Solidaires et FO ont refusé de le signer contrairement aux 6 autres syndicats.
Pour nous, plusieurs clauses de cet accord sont illégales et défavorables à une représentation de proximité pour les salariés, raisons pour laquelle nous n’avons pas signé et saisi la justice, en faveur d’un accord préélectorale plus juste et plus favorable aux salariés.

Accords et Actus CE - IRP, Actu sociale, BTHE, EHPAD du groupe, Elections Korian 2016

Élections CE DP-CHSCT Korian 2016 : les perspectives

Une bonnes nouvelle pour toutes celles et ceux qui veulent du changement et qui veulent aller mieux : SUD Santé Sociaux Solidaires est engagé et partie prenante de ces élections dont le 1er tour de vote à lieu le 8 mars prochain.

votez SUD

Les salariés qui seront bientôt appelés à voter (et pour certains à se porter candidats) doivent comprendre les enjeux et les conséquences de ces élections qui poseront le cadre pour au moins 4 ans et qui devraient permettre :

– Soit se donner les moyens d’instances et de représentants du personnel pour améliorer les Conditions de Travail, l’Entreprise, les Salaires, les Carrières, l’Emploi, les Congés, la Santé, etc. Bref des instances et des élus qui pourraient concrètement améliorer la Vie des Salariés.

– Soit de ne rien changer et de continuer comme avant avec les mêmes syndicats et les mêmes représentant mollassons ou bruyant (mais juste pour faire du bruit avant de mieux s’arranger en coulisse).

Au travers du récent protocole préélectorale voulu par la direction de l’entreprise et par 6 organisations syndicales, ainsi qu’une série d’accords précédant *, une troisième perspective esquisse ce que nous assimilons à un sérieux recul du droit et de la représentation des salariés. C’est la raison pour laquelle nous avons refuser de signer cet accord, « du pire » dirons nous, signé par d’autres après que la direction et d’autres syndicats rangées du même côté n’aient pas retenues les meilleures possibilités permises par le droit que nous soutenions pour améliorer le représentation quotidienne des 20 404 salariés de l’entreprise ainsi que leurs conditions.

Certains syndicats, tel l’UNSA, sont fiers d’inonder chaque établissement d’un courrier de propagande par lequel ils se félicitent d’avoir soutenu et signé la proposition patronale, obtenant ainsi 4 CE pour toute la France au lieu d’un CE pour chaque site qui serait rattaché à un grand CE central.
Indirectement l’UNSA se félicite donc d’avoir détruit des dizaines de CE existant et empêché prés de 380 établissements de disposer du leur propre. Mais ils n’ont pas agit seuls.

Les syndicats CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, signataires eux aussi du protocole, sont tout aussi complices et responsables que l’UNSA quant à cette casse de proximité des moyens de défense du travail et de représentation des salariés.

La direction négociante, sensée être proche (géographiquement parlant) de ses collègues directes et de leurs conditions, sinon concernée par le sort plus général des 20 404 salariés de France, n’a pas eu non plus de scrupule à proposer la même chose, ni même à priver tous les sites des sièges et tous leurs salariés d’un CHSCT pour chaque site distinct… Les Burn-out, le Stress, et autres Risque Psychosociaux sur les sites des Sièges n’ont donc plus qu’à bien se tenir loin d’une instance qui ne sauraient les voir…

Ceci est à l’image à nos yeux de l’ensemble de ces négociations, sensées, dit-on, favoriser les salariés, alors qu’elles favoriseraient avant tout des syndicalistes pantouflards, confinés au rôle autrement glorieux de gérant de chèques cadeaux (ou des œuvres sociales comme on dit) plus gros, grande victoire promise par la fusion… Ce rôle, dans le droit français, n’est pourtant pas sensé éclipser ou diminuer la représentation dans son ensemble ou encore la capacité à agir au plus prés des salariés en faveur de meilleurs conditions, de meilleurs revenus et d’organisations meilleures pour tous et toutes

Pour SUD Santé Sociaux Solidaires, un autre monde du travail est possible et surtout il est nécessaire. C’est cette nécessité qui pour nous est et doit être au cœur des enjeux, et nous comptons sur chaque salarié pour jouer son rôle d’électeur dans cette perspective là et non en faveur des intentions patronales rampantes et distillées en filigranes au travers des séries d’accords récents.

Combien de salariés de l’entreprise trouvent aujourd’hui que le travail, son exercice et ses conditions sont meilleurs qu’avant la fusion ?

Combien aurait envie de prendre les mêmes et de recommencer dans les même conditions ou dans des conditions pires pour 4 ans?

Qui croirait qu’il suffit de se taire et d’attendre les bonnes grâces dirigeantes pour que le monde du travail aille mieux?

L’avenir digne de ce nom ne peut se faire sans vous, alors n’attendez plus, sentez concernés, acteurs, solidaires, unis et déterminés, force de proposition auprès d’un syndicat et de portes paroles de confiance.

* Les accords dits « des négociations Post Fusion », Dialogue Social », ‘Reconnaissance UES Korian » où n’ont d’ailleurs été conviés que 4 syndicats, ont été négociés pendants 2 ans suite à la fusion Korian-Medica avant de découler sur le protocole préélectoral actuel.

Il est nécessaire d’avoir des élections et des représentants mais les conditions dans lesquelles tout ça a été organisé et le modèle retenu sont très loin de nos attentes en faveurs des milliers de salariés Korian.

BTHE, Elections Korian 2016

Élections Korian le 8 mars 2016 : Toutes et Tous avec Nous pour un monde du travail meilleur !

Les scrutins du 8 mars 2016 concernent les élections des représentants des 4 CE Nationaux (qui regroupent de nombreux établissements) et des délégués DP-CHSCT (les élus auront la double missions DP et CHSCT et sont à élire pour chaque établissement Korian de France – sauf 1) .

Ce sont vos votes lors de ces élections CE DP-CHSCT qui détermineront notre capacité à agir au mieux pour un monde du travail plus juste et meilleur pour toutes et tous.

Si certains syndicats nous copient parfois dans le discours public, ne vous y tromper pas et choisissez l’original, sinon vous aurez les belles paroles mais pas les actes.

Nous signalons au passage que 6 syndicats qui prétendent défendre et représenter le personnel ont pourtant signé une accord d’entreprise de l’UES Korian qui entraine la suppression de plusieurs dizaines de CE qui existaient jusqu’à présent et qui entraine la disparition des délégués syndicaux d’établissement qui permettaient de faire le lien entre les établissements et les comités d’entreprise distants.
Pour nous cet accord est une trahison sociale qui tourne le dos aux meilleurs héritages des luttes sociales passées.
Sud Santé Sociaux et Fo sont les seuls syndicats au sein du groupe Korian à avoir critiqué cet accord et à ne pas avoir signé ce qui est pour nous à l’image de l’entreprise et de bien des orientations depuis la fusion Korian-Medica. 

Les 6 syndicats signataires de cet accord sont la CFDT, la CFTC, la CFE-CGC, la CGT, l’UNSA, et le SAP.
Ces syndicats présenteront des candidats aux élections, ils ne manqueront pas de communiquer, de s’auto satisfaire publiquement, et surement qu’ils voudront profiter directement de cet accord qui fait pourtant du tort aux salariés et à leur capacité d’être représenté et défendu au plus prés des besoins.

Si cet accord a dors et déjà affaiblit les moyens de représentation du personnel, raison de plus pour ne pas féliciter ou récompenser les syndicats qui ont voulu et signé ça mais au contraire c’est une occasion de comprendre qu’il est urgent de changer de modèle et d’élire enfin des représentants qui n’ignorent pas les besoins du personnel.

Important :
– Chaque salarié-e sera invité-e à voter plusieurs fois le même jour, 1) pour les DP-CHSCT et 2) pour le CE.
– Tous les représentants du personnel seront élus pour 4 ans.
– Les candidatures pour le 8 mars doivent obligatoirement être déposées en liste syndicale avant le 5 février.

Aussi, pour l’organisation et le dépôts de vos candidatures contactez nous sans attendre :

Soit en contactant
notre syndicat dans le département de votre établissement de travail (liste ici )

Par la messagerie de notre page Facebook :
https://www.facebook.com/SUD-Sante-Sociaux-Korian-1067353586650042/

Ou par le formulaire contact suivant
https://greveurschampdemars.wordpress.com/votre-avis/

Voici le calendrier électorale :

calendrier

Le détail des salarié-e-s à élire
comme délégué-e-s DP-CHSCT pour chaque établissement :

 

Repartitions des seiges DP CHSCT par collége

Et pour les CE Nationaux :

Nbre de sieges des CE

Accords et Actus CE - IRP, BTHE, CHSCT, Elections Korian 2016

Élections Korian 2016 : Cet accord préélectoral qui porterait atteinte au droit

Le groupe KORIAN MEDICA tente depuis des mois d’installer, avec certaines organisations syndicales, un système de représentation du personnel profondément dérogatoire à celui prévu par le droit commun.

À la limite de la légalité et contraire à l’ordre public, des accords signés par la direction et quelques organisations syndicales créeraient de gros établissements qui concentreront la défense des intérêts collectifs des salariés dans les mains de quelques élus qui seront très éloignés des problématiques de terrain.

La Direction du groupe ne s’est pas cachée que ces accords limiteraient ainsi le risque de vagues dans les établissements. En effet, quoi de mieux que de fabriquer des élus centraux et centralisés qui par l’éloignement de la base ne pourront gérer guère plus que des chèques cadeaux de noël ou faire du syndicalisme institutionnel et inefficace. En effet, pour la défense des intérêts des salariés des conditions de travail, des acquis sociaux, des salaires, etc.. que resterait-il?

La suppression du délégué syndical de site est encore plus attentatoire à la défense des salariés. Sauf renier sciemment tous les fondamentaux et l’héritage syndical, nous ne comprenons pas que les syndicats signataires puissent accepter de fragiliser à ce point la représentation du personnel et de remettre en cause ce lien de proximité avec les salariés. C’est leur existence même qui est aussi en jeu à terme. Doit-on rappeler le système ORPEA où la Direction du groupe est en train de faire disparaître les syndicats représentatifs nationalement au profit d’un syndicat maison (Arc en Ciel), est ce le souhait inavoué des syndicats représentatifs de chez Korian de vouloir devenir eux aussi, à l’instar d’Arc en Ciel, des syndicats « maison », cantonnés à signer encore et encore tout ce que la direction aura concocté ?

Ces accords actent la disparition de la diversité syndicale à commencer par les organisations syndicales qui n’atteindraient pas 10 %. La Direction du groupe ne tente-t-elle pas d’ailleurs de négocier directement avec certaines fédération syndicale lorsque des négociateurs seraient prés à ne signer cette mort programmée?

Le groupe est aussi en train d’initier un autre projet de fusion de sociétés (le projet Les BEGONIAS voulant fusionner 33 sociétés du groupe) pour des raisons fiscales et stratégiques. Dans ces conditions, ce projet oblige en application du droit commun le rattachement de tous les salariés à un comité d’entreprise y compris ceux appartenant à une petite structure. Dés lors nous comprenons que la Direction du groupe qui a vendu aux organisations syndicales ces accords en leur faisant valoir ce rattachement des salariés des petites structures à un CE, a trompé les signataires puisque en tout état de cause dans le cadre des fusions juridiques des sociétés, elle y aurait de fait été contrainte.

Elle a en fait anticipé l’application du droit commun de la représentation du personnel pour en faire une adaptation nettement plus défavorable pour les salariés. En effet la centralisation de l’instance Comité d’entreprise ou bien encore le déplacement de la représentation syndicale loin des communautés de travail auront pour effet là aussi d’affaiblir la défense des droits collectifs et individuels des salariés dans les différentes entités du groupe.

Pour toutes ses raisons, nous ne serons pas signataires et nous appelons toutes les organisations syndicales dignes de ce non à faire de même pour ne pas compromettre durablement les droits des salariés à leur protection.

Actu sociale

Gréve nationale du jeudi 9 avril 2015

Ce jeudi 9 avril à l’appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires-SUD, des centaines de milliers de salariés des secteurs publics et privés ont pris part à la gréve nationale interprofessionnelle et plus de 300 000 personnes ont manifesté Contre l’Austérité.

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L’austérité est le pire mal dont souffre le monde du travail, c’est non seulement contraire au progrès social et aux besoins de la société mais ça détruit ce qui a pu être gagné au fil des siècles. La lutte contre l’austérité doit se combattre à la racine et partout où elle s’insinue et se développe.

Les syndicats CFDT, CFE-CGC, CFTC, et UNSA qui n’ont pas appelé à la gréve le 9 avril seraient ils complices du gouvernement et du patronat ? Pourquoi sinon préférer laisser faire la Loi Macron et tous les reculs sociaux qu’elle contient plutôt que de participer à l’unité des salariés pour y faire face?

Ce n’était pourtant pas faute d’avoir lancé un appel à tous les gros syndicats dés le mois de janvier ! (voire le précédent article à ce sujet )

Il y a des syndicats qui préfèrent discuter avec le gouvernement et le patronat plutôt que de défendre les intérêts des salariés et de lutter contre la dégradation sociale. Il y a de soi disant représentants des salariés qui ne représentent que leur propres intérêts, c’est une triste réalité qui fait beaucoup de tort à l’ensemble du syndicalisme et aux luttes légitimes. Ce sont les mêmes travers qui minent les progrès et les droits dans telle ou telle entreprises.

Mais il y a d’autres syndicalismes qui méritent beaucoup plus d’attention. C’est pourquoi, les manques de solidarité et crédibilité regrettables ne doivent pas minimiser l’unité efficace que les syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires-SUD ont su trouvé en mettant de côté leurs différences et leurs désaccords pour servir l’intérêt collectif avant tout.

Les rassemblements et les gréves sont souvent dénigrés ou minimisés par des pouvoirs publiques ou des médias qui oublient ou veulent faire oublier aux salariés que si des choses aussi fondamentales que les congés payés, la sécurité sociale ou le droit du travail existent c’est parce que des luttes collectives importantes ont eu lieu et obligé les pouvoirs en place à la mettre en place.

Au fil des siècles, les salariés sont passés peu à peu d’une époque où le patron avait droit de vie et de mort sur son personnel à la création des initiatives collectives, des syndicats et du progrès social.

Aujourd’hui, les syndicats ont tellement à faire pour seulement empêcher la casse du service public, de la sécurité sociale, et du droit du travail que le progrès social est gelé comme le sont bien des salaires.

Les récents projets du gouvernement comme le « Pacte de Responsabilité », la « Loi Macron » et d’autres lois « foure-tout » des dernières années continuent à rallonger la liste des cadeaux aux entreprises sans garanties de contrepartie pour les salariés, l’emploi, les salaires, et autres avantages sociaux.

Actu sociale, BTHE

EHPAD le Cédre bleu, un rassemblement devant l’hôtel de ville de Paris

Le frein de la bientraitance s’appellerait-il finance?
5 syndicats protestent contre le projet de fermeture de l’EHPAD du CASVP et ont appelé à la grève.

Un ensemble acquis par la ville de Paris au début du XXème siècle à la suite d’une donation et qui pouvait être considéré comme un idéal de séjour pour des personnes âgées non fortunés pourrait fermer au profit d’opportunités plus rentables.

Le 2 avril 2015, un rassemblement d’une cinquantaine de salariés avait lieu devant l’hôtel de ville de Paris, en soutien à l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) du Cèdre bleu, à Sarcelles qui est menacé de fermeture.

Cette maison de retraite de la mairie de Paris accueille actuellement 162 résidents et emploie 175 salariés, c’est un taux d’encadrement de 1,08 personnel pour 1 résident, ce qui est très supérieur à ce qui se pratique dans bien des établissements. Elle est située au cœur d’un immense parc de 8 hectares dans le quartier du village. Coût du séjour 2000 à 3000 euros par mois.

La mairie de Paris va-telle obliger près de 200 personnes âgées à déguerpir de leur logement ? D’après les syndicats, le projet évoqué par la direction de cet établissement qui dépend du Centre d’action sociale de la Ville de Paris (CASVP), conforte des rumeurs persistantes depuis plusieurs mois.

  » D’autres établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ont été rénovés, pourquoi pas celui-là ? »

Pour la mairie de Paris, la maison de retraite serait vétuste, et pas assez rentable. La ville de Sarcelle s’intéresse quant à elle au rachat du parc. Bien que le député-maire assure que « L’objectif est de maintenir une maison de retraite à cet endroit », on voit bien qu’il y a des .

Un ensemble architectural central (surnommé le château) a été entièrement vidé il y quelques années. Puis ça a été le tour de plusieurs ailes du bâtiment principal. Qui dit moins de pensionnaires dit aussi moins de rentabilité. En janvier, le tarif journalier a donc augmenté de 10  euros, « On a l’impression que la direction veut inciter les gens à partir d’eux-mêmes en agissant de la sorte », soupire une aide-soignante. Une dizaine de départs aurait déjà été enregistrée depuis le début de l’année 2015.

Les syndicats ne baissent pas les bras. « Où sont le « Nouveau Paris Solidaires » et la « Lutte contre la grande exclusion » revendiqués par la municipalité ? » ont-ils demandé.

Mais, derrière cette fermeture pourrait se cacher une simple histoire d’argent car la mairie qui cherche coûte que coûte à économiser sur son budget de personnel, pourrait à cette occasion supprimer les 175 emplois publics du CASVP affectés à Sarcelles avec dans la foulée  « la dispersion contrainte des agents sur les postes vacants à Paris »,  affirme l’intersyndicale. D’ailleurs, des menaces pèsent aussi sur d’autres maisons de retraites (celles de Bondy et de Cachant), permettant de grapiller 450 emplois supplémentaires.

Mais il pourrait y avoir d’autres moyens pour renflouer les caisses municipales. « Sacrifier un patrimoine comme celui-ci, c’est du gâchis. Avec des moyens en plus, on en ferait un site exceptionnel »,  déclare amère une aide-soignante.

Évidemment si l’on fait partir des vieux sans le sou, le site de Sarcelles serait plus exceptionnel encore, non ? Dans ce cas, on imagine déjà que quelques promoteurs immobiliers pourraient se frotter les mains. L’argent de la vieille ?

http://www.dailymotion.com/video/x2logbz_la-maison-de-retraite-du-cedre-bleu-a-sarcelles-menacee-de-fermeture_news

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