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Fiche Métier : L’Assistant de Soins en Gérontologie – ASG

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A lire aussi : la fiche métier de l’AS et la fiche de l’ASH en EHPAD.

L’Assistant de Soins en Gérontologie ( ASG )

Suivant la classification des emplois de la convention collective du 18 avril 2002, au 1er avril 2014, le métier d’ASG se rattache à la filière Soin du diplôme précédent d’ASD ou AMP déjà acquis, Position 1, niveau 2 – Employé-e-s Qualifié-e-s – coefficient 222, + prime de formation ASG soit un salaire minimum conventionnel (SMC) brut mensuel de 1549,56€ +1%(par année d’ancienneté) + 90€ 
Ce salaire peut augmenter selon des accords d’entreprise ou d’établissement et à chaque augmentation de la valeur du point (6.98 au 1er avril 2014).

Depuis le Plan Alzheimer 2008-2012 et les mesures 6 et 20, la mise en place d’une nouvelle fonction accessible par la formation continue a vu le jour : « Assistant de Soins en Gérontologie » ( ASG ) destinée aux Aides-Soignants ( ASD ), Aides-Médico-Psychologiques ( AMP )  et intervenants auprès des personnes atteintes de la maladie Alzheimer et de maladies apparentées.
La mesure 20 du Plan Alzheimer prévoyait la formation de 4000 ASG à l’horizon 2012. Une fonction qui s’avère aujourd’hui indispensable dans des établissements confrontés à des besoins de prise en charge de plus en plus adaptés.
En plus d’acquérir de nouvelles aptitudes, la formation qualifiante ASG offre au soignant une prime mensuelle (fixé par décret) à 90€.

La fonction d’ASG consiste en une assistance dans les actes de la vie quotidienne des personnes fragilisées par la maladie d’Alzheimer et de leur entourage. Les activités réalisées visent à la stimulation sociale et cognitive des capacités restantes.

Dans ce cadre, l’ASG contribue à l’évaluation des besoins, à la surveillance, à la prévention des complications et au soutien de personnes âgées présentant des déficiences sensorielles, physiques ou psychiques ou des troubles du comportement, et de leurs aidants. Il contribue ainsi à restaurer ou préserver leur autonomie et à maintenir ou restaurer l’image d’eux-mêmes.

En mobilisant les connaissances disponibles, il réalise les soins d’hygiène et de confort adaptés, il accompagne et aide les personnes dans les actes essentiels de la vie, participe à l’organisation de la vie quotidienne et à la réhabilitation et la stimulation des capacités, établit une relation d’empathie, attentive et sécurisante pour limiter les troubles du comportement et prévenir les complications et rompre l’isolement.

La fonction d’ASG est exercée en qualité de salarié au sein d’une équipe pluridisciplinaire dans le cadre :

– soit des équipes spécialisées dans les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) et dans le cadre de formule de coopérations formalisées visées au L. 312-7 du code de l’action sociale et des familles comprenant des SSIAD ou des SPASAD ;

 – soit des unités spécialisées (UHR et PASA) au sein des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes et des unités de soins de longue durée ;

– soit des unités cognitivo-comportementales des services de soins de suite et de réadaptation.

Conformément à l’article R. 4311-4 du code de la santé publique et à l’article D. 312-2 du code de l’action sociale et des familles, l’aide-soignant et l’aide médico-psychologique formés à la fonction d’assistant de soins en gérontologie exercent sous la responsabilité de l’infirmier, dans le cadre de son rôle propre, les actes visant à compenser partiellement ou totalement un manque ou une diminution d’autonomie d’une personne ou d’un groupe de personnes.

Dans le cadre d’une prescription médicale qui permet à l’ergothérapeute et au psychomotricien de réaliser des actes de bilan et de réadaptation, l’aide-soignant et l’aide médico-psychologique formés à la fonction d’assistant de soins en gérontologie peuvent apporter leur concours à l’accomplissement de ces actes dans les structures concernées.

Ainsi, ils contribuent à l’élaboration, la mise en oeuvre et l’évaluation du projet individualisé de soins de réhabilitation et d’accompagnement.

Qui peut accéder à cette fonction ?

Les Aides-soignants ( ASD ) et les aides-médico-psychologiques ( AMP ) en situation d’exercice effectif auprès de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de pathologies apparentées et exerçant soit :

  • au domicile de personnes au sein d’un service de soins infirmiers à domicile (SSIAD)
  • en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) notamment dans les unités spécifiques ( unité protégée UP, cantou, Pôle d’activité et de soin adapté PASA, accueil de jour,
  • à l’hôpital dans les services de soins de suite et réadaptation (SSR) ou dans des unités cognitivo-comportementales et les unités de soins de longue durée (USLD).

CONTENU de formation ASG

La formation s’organise autour de 5 domaines correspondant aux domaines de compétences attendus d’un Assistant de Soins en Gérontologie :

  • Concourir à l’élaboration et à la mise en œuvre du projet individualisé dans le respect de la personne
  • Aider et soutenir les personnes dans les actes de la vie quotidienne en tenant compte de leurs besoins et de leur degré d’autonomie
  • Mettre en place des activités de stimulation sociale et cognitive en lien notamment avec les psychomotriciens, ergothérapeutes ou psychologues
  • Comprendre et interpréter les principaux paramètres liés à l’état de santé
  • Réaliser des soins quotidiens en utilisant les techniques appropriées.

Durée de formation : 140 heures

droit du travail

Le métier d’Aide Soignant(e) et son évolution vus à travers les textes de loi

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Voici une liste chronologique de textes de loi régissant le statut, les missions, la formation, le salaire, etc de l’Aide Soignant(e) – Ce sont ces textes qui définissent notamment ce peux et ne peux pas faire une aide soignante, ce que l’employeur peut ou ne peut pas lui demander, le cadre d’exercice du métier, etc.

Autre information utile la fiche métier de l’Aide Soignant(e)

(vous trouverez le détail de chaque texte, avec un copier coller dans google du texte concerné)

Si vous avez un autre texte qui n’est pas dans la liste ou si vous subissez régulièrement des glissements de tâches illégaux vous pouvez nous en infomrer par ce formulaire.

– La revalorisation de la formation du décret du 22 juillet 1994, modifié par l’Arrêté du 05 janvier 2004.

– Circulaire d’Etat relative aux rôle et missions des Aides-soignants, en date du 19 janvier 1996.

– Reconnaissance du diplôme d’Aide-soignant(e) à dater du 12 août 1996 dit DPAS.

– Réorganisation du corps des Aides-soignants (J.O du 31/12/98) en trois grades, classe normale, supérieure et exceptionnelle.

 -Arrêté du 27 mai 1999 relatif à la formation des personnes habilitées à effectuer des aspirations endo-trachéales

– Décret n° 2004-240 du 18 mars 2004 relatif à la prise en compte de la prime spéciale de sujétion au regard du droit à pension des agents du corps des aides-soignants de la fonction publique hospitalière .

  -Dans la limite de 10 % du traitement indiciaire, la prime spéciale de sujétion est prise en compte dans le calcul du supplément de pension ainsi que des retenues et contributions susmentionnées pour 20 % de son montant en 2004, 40 % en 2005, 60 % en 2006, 80 % en 2007 et 100 % à partir de l’année 2008.

 – La DHOS (Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins), la D.G.S (Direction Générale de la Santé) et les Associations ont travaillé sur la Validation des Acquis de l’expérience (VAE), afin de valider ses compétences et connaissances pour l’obtention du DPAS. Arrêté sorti le 3 janvier 2005, Journal Officiel N° 28 du 3 février 2005 page 1776, texte N° 7, NOR SANH0520299A. Vous pouvez vous procurer les annexes à la DRASS de votre région.

-Les candidats qui peuvent accéder à cette validation sont les personnes ayant réalisé des soins d’hygiène et de confort en établissement ou au domicile.
Soi auprès de personnes dépendantes ou inconscientes.
Soi auprès de personnes ayant un certain degré d’autonomie.

– L’inscription du Diplôme au Répertoire National.

-Une reconnaissance professionnelle de la profession aide-soignant, par une nouvelle qualification un référentiel d’activités du métier, de compétences, de certification et référentiel de formation du diplôme. Arrêté sorti le 22 octobre 2005, Journal Officiel N° 264 du 13 Novembre 2005 page 17752, texte N° 16 NOR:SANP0523995A.  Vous pouvez vous procurer les annexes à la DRASS de votre région

Une reconnaissance professionnelle par un diplôme d’état le 31 août 2007, Décret n° 2007-1301 du 31 août 2007 relatif aux diplômes d’aide-soignant, d’auxiliaire de puériculture et d’ambulancier et modifiant le code de la santé publique (dispositions réglementaires).

 –  Arrêté du 31 juillet 2009 : Relatif au diplôme d’Etat d’infirmier. DISPENSES DE SCOLARITÉ pour le AS et AP .

 –  Arrêté du 16 juillet 2009 relatif à la formation d’adaptation à l’emploi des aides-soignants et des agents de service mortuaire chargés du service des personnes décédées

  – Arrêté du 31 décembre 2009 relatif à la procédure applicable aux protocoles de coopération entre professionnels de santé.

   – Arrêté  du 23 juin 2010 relatif à la formation préparant à la fonction d’assistant de soins en gérontologie.

   – Arrêté du 20 décembre 2010 relatif à l’agrément de certains accords de travail applicables dans les établissements et services du secteur social et médico-social privé à but non lucratif.

 

BTHE, Conditions de travail, droit du travail, Politique groupe

Pour travailler heureux, soyons organisés !

osons dire non - sud

Quel est le point commun entre des salariés de la Direction du Service Informatique (DSI) de Korian, des salariés de ses EHPAD (du Champ de Mars et d’ailleurs), de ses SSR, de ses sièges de Guersant, Devecey ou Massy ?

Tous ont des conditions de travail dont l’état n’est pas étranger à une certaine politique du groupe.

Une politique de profitabilité que nous trouvons particulièrement exagérée, et qui n’accepterait sa limite quoi qu’il en coûte aux salariés et au service client. Une politique qui pèse du poids de ses objectifs sur tous les niveaux hiérarchiques de l’entreprise. Et chacun, pour « bien faire » faisant redescendre la pression du résultat et des économies aux salariés en dessous de lui.

Pourtant, à quelque rang que l’on soit, et si nombreux soient les obstacles : IL N’Y A PAS DE FATALITÉ !
La loi du plus fort qui voudrait nous faire croire qu’un patron a toujours raison, ne vaut que pour des employés isolés, méconnaissant leur droit et surtout ignorant qu’ils peuvent s’organiser en nombre.

Face aux réorganisations de travail qui ne serviraient que des dividendes, face aux effectifs insuffisants, face aux prestataires, aux équipements ou aux services trop bas de gammes, face aux retards ou escamotages de paie, face à tout ce qui n’est pas normal : Soyons Solidaires et ensemble Osons dire Non.