BTHE, Conditions de travail

Korian : Nomination d’un DRH groupe

Rémi Boyer, fraichement nommé, intègre le Comité Exécutif du Groupe Korian en tant que DRH Groupe.

Parmi ses objectifs, la construction d’une marque employeur forte au niveau européen (France, Belgique, Allemagne, Italie), et la mise en œuvre d’une démarche de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Il aura aussi pour rôle de définir et déployer la stratégie RSE (Responsabilité Sociale de l’Entreprise) à l’ensemble du groupe pour promouvoir ses initiatives sociales, éthiques et environnementales.

La précédente nomination d’Isabelle Parthonnaud sur ce poste n’aura donc même pas durée un an et demi.

Pour avoir exercé au seins des Groupes PSA Peugeot Citroën et Arcelor Mittal, qu’est ce que son expertise des ressources humaines dans le secteur de l’automobile et de la sidérurgie peut nous laisser espérer ?

Mieux qu’une lubie stratégique, est ce que personnels et résidents seront définitivement à l’abri d’économie de bouts de chandelle sur les effectifs ou les équipements, et qu’en Ehpad, SSR, ou HAD jamais il n’y aura de travail à la chaine ?

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Conditions de travail, Métiers

Si le chef, c’était vous ? Sondage de Sud pour cette rentrée

C’est la rentrée et prochainement, la direction générale de Korian devrait faire la présentation d’un nouveau « plan stratégique » projeter sur plusieurs années.

Mais si la direction c’était vous, si les chefs ou les actionnaires c’était vous ? Quelles orientations voudriez vous pour votre établissement, pour votre entreprise, pour vos résidents, vos patients ?

La question est très sérieuse. Car le coeur de toute l’activité c’est vous, la santé, le social, le service, c’est vous. La base de tout profit et de tout soin, c’est encore vous.
On vous propose donc de répondre le plus sérieusement possible à ce sondage en considérant votre réalité quotidienne, votre établissement, votre métier et toute l’expertise que vous avez sur les besoins de l’entreprise : Les besoins des résidents, et vos besoins pour y répondre le mieux possible.

A partir de toutes les réponses concrètes que nous recevrons, les besoins les plus fréquents ressortirons alors et nous dessinerons à partir de là des grilles national de besoins, par activité et par métier.

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BTHE, CHSCT, Conditions de travail

A votre Santé !

Maladie, accident de travail, sont plus que jamais à l’épreuve des Primes de Présentéisme nouvelles formules (suite au NAO 2016).

Les accidenté-e-s du travail quant à eux sont fragilisés d’avantage du fait des conditions 2016 de cette prime, et seront beaucoup plus éjectables en cas d’inaptitude (effet de la Loi El Khomri).

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A votre Santé !
Nous allons donc
tâcher de décrypter tout ça même si un seul article ne suffira pas.

Quelques exemples pour bien comprendre (avec humour) la Prime de Présentéisme. Puis un éclairage important pour les salarié-e-s blessé-e-s, malades, accidenté-e-s qui seraient déclaré-e-s inaptes.

Prime de Présentéisme :
En 2016, tout peut y passer : maladie, accident de travail, événements familiaux, enfants malade, congés sans solde, … rien ne va plus pour la prime et c’est pire que ce qui était pourtant prévu pour 2016…

Des absences justifiées pour maladie d’un salarié peuvent pénaliser plus que toutes ses autres absences réunies.

En 2017, dans les cas d’arrêts maladie, le nouvelle formule de calcul pourra diminuer votre prime 2 fois si vous avez 4 arrêts (ou plus) sur la période de référence.
Voici donc une mise en situation imaginaire des nouvelles conditions réelles d’obtention de la prime en comparant 3 profils fictifs : Manuel V, Myriam E.K et François H. La comparaison de ces 3 profils démontre, que Myriam subirait un traitement discriminatoire par rapport à Manuel et François. Beaucoup moins absente qu’eux, elle toucherait pourtant beaucoup moins de prime de présentéisme car les absences justifiées pour maladie peuvent pénaliser plus que toutes les autres absences réunies.

Manuel V aurait été absent 4 fois : 3 jours pour son mariage avec le patron des patrons, 5 jours pour fêter la naissance d’Uneloi suite à ce même mariage, 3 jours sans solde pour aller soutenir un ami banquier victime d’une condamnation pour fraude fiscale, puis il a été 8 jours en accident de travail / arrêt maladie car blessé à l’oreille par les huées d’une foule en colère dans le cadre d’un déplacement professionnel pour convaincre que la dictature est très démocratique. Au total, 133h d’absences. Le SMIC de référence de sa prime sera pondéré en tenant compte des 133h heures d’absence mais il n’y aura pour lui aucune autre retenu sur sa prime.

Myriam E.K aurait été absente 4 fois. N’arrivant pas à convaincre que la dictature au travail c’est bien et nécessaire, trés critiquées et sous pression elle aurait fait 4 malaises avec 1 jours de maladie suite à chacun des 3 premiers malaises et un burn-out de 8 jours pour le 4eme. Au total 77h heures d’absences (presque 2 fois moins que son collègue et ami Manuel V) pourtant, en plus de la retenue des 77h, elle sera sanctionnée d’une 2éme retenue par un abattement de 20% ! à cause des 4 arrêts maladie déjà retenus. Sa prime sera donc beaucoup plus faible que son collègue alors qu’elle a été beaucoup moins absente que lui.

– François H n’est jamais là mais jamais absent non plus car ne rien faire ça correspond à son temps de travail normal. Il gagne plus que les autres sans rien faire et souvent il est obligé de se faire masser sur son temps de travail pour mieux le supporter et de manger trois fois plus au frais de la société pour tenir le coup. Mais il aurait bien sa prime à 100% sans aucune retenue.

Pour ne rien perdre de sa prime 2017, Myriam aurait du venir travailler malade ou évanouie, quitte à contaminer tout le monde par sa morosité et quitte à être totalement improductive au plus fort de son burn-out.

« Moralité » ? En esquintant sa Santé et en menaçant au passage celle des autres, la prime peut être plus importante qu’en se soignant d’abord et en préservant ses collègues et résidant au passage…

Mais les condition d’obtention de la prime 2017, (à condition seulement qu’elle ne changent pas d’ici là comme ont changé en cours d’année les conditions de prime pour 2016), pourraient être moins défavorables que celles prévues par les NAO pour le reste de l’année 2016.

Dans les 2 cas, chaque salarié pourrait se retrouver en situation de céder sa santé (voire celle des autres) contre une prime, ou bien d’avoir à accepter l’option précarité pour préserver sa santé et celle des autres. Ne prenons nous pas soin de la vie…?

Du coup la Subrogation, qui devrait soulager et faciliter la prise en charge des salariés malades, a été refusée par la direction en NAO, au motif que le dispositif de Prévoyance (que nous jugeons inadapté ou tout au moins trop défaillant, et depuis longtemps) serait presque enfin sur le point d’être à la hauteur…

Nous en appelons donc à la raison, afin que pour 2016 la direction s’engage à ne diminuer aucune prime des salarié-e-s comparativement à ce qu’ils percevraient dans le cadre de l’ancien dispositif de prime.

Plus généralement, nous appelons à protéger les salarié-e-s de tout ce qui au travail menace leur intégrité ou leur santé. Ou, lorsque cela n’a su être évité, à ne les priver, directement ou indirectement, d’aucun revenu, d’aucun soin, ni d’emploi. C’est le minimum à exiger d’une entreprise de Santé.   

    Inaptitude au travail et autres pertes de la protection de la santé au travail   

A l’aube de la mise en place du compte pénibilité (ou de son miroir aux alouettes), la Loi Travail ouvrirait une nouvelle porte pour licencier plus facilement des salarié-e-s usé-e-s ou esquinté-e-s par leur travail. Voire ici une alerte communiquée par des professionnelle de le médecine du travail et autres organismes protecteurs.
Ce qui est en cause avec les évolutions de la loi c’est le risque majeur d’une augmentation des salarié-e-s inaptes et donc une augmentation de licenciements des salariés blessés victimes de leur travail.  On peut s’inquiéter encore plus de l’effet pervers de la Prime de Présentéisme sur les accidents de travail (en 2016) et sur les arrêts maladie (en 2016 et 2017) dont la conséquence serait de pousser des salarié-e-s malades ou blessés à travailler quand même… Pour les personnel de santé, l’inquiétude est encore plus grande, alors que notre secteur est l’un des plus touché par les accidents de travail (en terme de fréquence et de gravité),  – plus même que le secteur du bâtiment ! – et que les taux d’invalidité y sont également important. Lire pour rappel un de nos précédents articles qui l’année dernière déjà sonnait l’alarme.

Hasard, coïncidence de calendrier, ou anticipation de loi pro patronale, de plus en plus de réunions de CE Korian reçoivent à l’ordre du jour des projets de licenciement pour des salarié-e-s en inaptitudes.

C’est pourquoi, une Prime de Présentéisme qui ferait la chasse à la maladie, un traitement de l’inaptitude au travail qui virerait des salarié-e-s victimes de leur travail au lieu de les protéger, de les réparer, ou d’en assumer la responsabilité, seraient autant de combles pour une entreprise de Santé dont plusieurs actionnaires sont par ailleurs des Assureurs de Santé. Sauf si tout cela y était lié et ne servait au contraire qu’à combler quelques manques à gagner sur le dos de notre Santé…

Accords et Actus CE - IRP, Conditions de travail, droit du travail, salaire

NAO : Négocations Annuelles Obligatoires Korian – détails et commentaires

    NAO Korian 2016      :
Dans les établissements Korian pendant ce temps les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) ont eu lieu. Nous n’y étions pas, le personnel a été globalement très peu informé en amont, et aussi peu mobilisé ou associé pendant.

Sans surprise les concessions de la direction n’ont pas été à la hauteur des attentes : Des miettes lâchées par-ci, des miettes retirées par là, et même parfois des miettes assez rassies selon nous. Les syndicats ont su malgré tout rester fermes pour éviter le pire et pour arracher des garanties nouvelles en faveur des plus bas revenus (notamment pour le personnel des SSR, et HAD). Mais la Santé est pour nous la grande perdante de ces négociations.

Pourtant, les sujets de mécontentement sont nombreux, voire intenses parfois : Revenus, surcharges, autoritarisme, « travail à la chaine », temps de travail, temps de repos, tensions, pressions, travail précaire, etc. presque chaque jour nous recevons des plaintes de salarié-e-s. Cela justifierait amplement la mise en place de droits nouveaux et de protections concrètes pour tout le personnel… Mais cet accord de NAO en est très loin.

Les syndicats ensemble ont tenté de pousser la direction à améliorer le contenu, et ne manquant pas d’arguments pour ça ils y sont parvenus en partie, ils ont évité que le résultat des NAO ne soit pire, mais quand même… Les salarié-e-s valent mieux que ça et la direction peut mieux faire.

Le refus de mettre en place la Subrogation est selon nous un choix irresponsable et indigne d’une entreprise de santé. Encore plus lorsque la Prime de Présentéisme discriminerait le personnel malade et les accidentés du travail…

Mais restons positifs ! Et parce qu’un salarié averti en vaut deux, informons nous toutes et tous ensemble pour obtenir plus la prochaine fois !

    Ce qu’il faut savoir des NAO :  
Ci dessous des extraits de l’accord NAO 2016 (en image) commentés par nos soins. L’intégralité de l’accord pourra être obtenu par mail sur demande.

 

    Quel avenir pour les Primes PASE et Stabilité ?
Ce ne sera pas bon pour tout le monde, ou alors ce ne sera pas pour tout suite..
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L’ancienneté est prise en compte et elle augmente le maximum de la prime. En dessous d’un an d’ancienneté on a la droit à rien (comme avant). A partir de 12mois on peut avoir 30%, 60% au bout de 2ans, 100% la 3éme année, 104% à 4ans d’anciennté, puis 1% de plus par année d’ancienneté supplémentaire.
Le montant se calcule en fonction de votre SMC (il est inscrit sur vos bulletins de paie). Pour le personnel de SSR, HAD, et Hopital voire le tableau ci-dessous
(qui intégre une augmentation négociée de la valeur du point).

Les conditions de calcul des primes ont été revues, pénalisant de façon ahurissante les absences pour maladie ou pour blessure au travail en comparaison des salarié-e-s bien portant. Une situation éminemment discriminatoire et grave pour la Santé (celle du personnel, mais aussi celle des personnes prises en charge). 
Attention donc : si vous êtes blessé-e, si vous ou vos enfants sont malades, alors cette prime vous aimera moins que les autres… Et en 2016, encore plus qu’en 2017…

Pour 2017 ce sera mieux, seulement si la direction ne revient pas sur l’ensemble des absences assimilées légalement à du temps de travail effectif (Exemples : accident de travail, maladie professionnelle, formation, congés payés, RTT ou heures de délégation) sont maintenues sans impacte sur la prime.

     Dimanches et Jours fériés travaillés, c’est mieux qu’avant par-ci c’est moins bien par là…    

La sujétion des dimanches et jours fériés va baisser pour les ex-Medica (7€ brut de moins pour un salarié en 10h) et augmente légèrement pour les autres (7€ de plus pour 10h)…

      Revalorisation salariale    

Par une augmentation négociée de la valeur du point, tout le personnel du Pôle Sanitaire pourra bénéficier désormais  d’augmentations de RAG, de Sujétion (dimanche, fériés) et des montant cible des Primes de Présentéisme. Une revalorisation bienvenue surtout pour les salarié-e-s de SSR, HAD ou Hopital qui à l’inverse des personnels d’EHPAD ne disposent pas des mesures de la convention collective en faveur de la majoration de l’ancienneté. Une mesure qui nous semble juste pour rattraper les retards et équilibrer les revenus minimum de tous les salarié-e-s des pôles Sanitaire et Sénior.

La vraie bonne nouvelle concerne les personnels de SSR, HAD, Hôpital et EHPAD qui ont le salaire minimum

Pour l’ensemble des salarié-e-s du groupe, 10€ brut par mois en plus sont prévus pour ceux dont le salaire ne dépasse pas le minimum conventionnel d’au moins 25€ brut. Tous ceux là seront augmentés mais pas les autres.

      Prime de diplôme pour les futures ASD et AMP     

Les AS ou AMP qui quitteraient l’entreprise avant le 7éme ou le 12éme mois ne toucheront pas les autres versements. La prime est de 750€, versée en 3 fois : 250€ après présentation du certificat à l’employeur / 250€ 7mois après / et 250€ 12mois après.
Cette prime ne concernera que les soignants qui auront leur diplôme après cet accord mais pas celle qui l’ont déjà eu avant.

      Prime médaille du travail      

En échange de cette Prime, les 27 Ehpad Medotels perdent la prime « anniversaires » qui valorisait autrement mieux les anciennetés dés 10ans.
Une généralisation de la prime anniversaire pour tous les établissements du groupe aurait été bienvenue…
Mais au lieu de ça, désormais, entre 20ans et 40ans de métier, chacun aura droit à une médaille (pas en chocolat mais pas en or non plus..) gravé à son nom, plus d’un certificat… Avouez que vous en rêviez. Les NAO l’ont fait et prévoient un chouilla plus, c’est à dire une prime financière, en fonction de l’ancienneté dans l’entreprise. 100 à 250€ peuvent être perçu ponctuellement + 15€ par année d’ancienneté à partir de 5année minimum


       Jours Enfants malades      

Chaque salarié-e du groupe qui a à charge un ou des enfants de moins de 16ans, dispose en cas de maladie d’un enfant de 12 jours de congés par an mais 4 seulement sont rémunérés comme temps de travail.

Les NAO prévoient que si votre enfant est reconnu en situation de handicap, vous bénéficierez de 2 jours supplémentaires en cas de maladie de l’enfant.

Un justificatif du handicap est nécessaire à remettre à l’employeur.
Dans tous les cas, handicap ou non, absence rémunérée ou non, pour toute absence pour enfant malade, un certificat médical doit être remis à l’employeur.

Retrouvez l’intégralité de l’accord NAO dans votre établissement au panneau d’affichage sinon demandez nous le fichier par mail.

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, droit du travail

Contre la Loi Travail : SUD Solidaires sont plus que jamais en lutte.

Cliquer pour accéder à autocollant-10×15.pdf

SUD Santé Sociaux, comme la plupart des syndicats SUD est hyper mobilisé depuis 4 mois contre cette loi et son monde, mobilisés avec Solidaires (notre Union Syndicale interprofessionnelle) et avec les autres organisations qui composent l’intersyndicale qui réclame le retrait de cette Loi.

A présent, nous adressons un nouveau sondage à nos lecteurs, pour recueillir vos propositions sur les moyens d’agir contre la Loi Travail et son monde, pour un autre monde du travail donc. Que chacun, chacune s’applique à nous proposer ses idées, celles que vous pourriez ou voudriez voir mené chez vous. Nous sommes convaincu que c’est en se posant les questions et en multipliant les initiatives que l’on arrive à faire changer les choses. Le formulaire est à la fin de cet article. Merci de donner votre avis.

Énormément d’actions ont été engagées ces 4 derniers mois. Des manifestions d’ampleur on rassemblées jusqu’à 1 300 000 personnes sur 1 seule journée. De nombreuses gréves spectaculaires et massives ont eu lieu. D’autres gréves moins spectaculaires mais tout aussi efficaces. Même si ce projet de Loi n’est pas encore du passé, plusieurs secteurs professionnelles en gréve ont déjà gagnés plusieurs acquis et ou garanties grâce à cette mobilisation (SCNF, Air France, Chauffeurs routiers, et plein d’entreprises moins visibles).

Les militants opposés à Loi ont redoublé d’inventivité et de symboles pour maintenir la pression : opérations péages gratuits, soutiens à des salariés et entreprises isolés, coupures d’électricité visant les élus du gouvernements qui cassent nos droits et nos acquis, ou coupure d’électricité encore visant le patron du patronat.

Après le secteur des raffineries, des centrales électriques, des ports et docks, des transports, d’autres secteurs ou entreprises rejoignent régulièrement la mobilisation et la lutte et les secteurs de la santé et du social connaissent de plus en plus de gréves ou autres actions en Ehpad ou dans des cliniques au cours de ces dernières semaines.

Une chose est sûre, malgré des ralentissements passagers, des pauses ou des réorientations stratégiques, le mouvement ne manque pas de souffle et est loin d’avoir dit son dernier mot. Avec l’ensemble des organisations syndicales en luttes, nous avons appelé à l’actions et à manifestation mardi 5 juillet, et surement que d’autres dates de rassemblement seront programmées durant l’été en fonction du choix des député qui vont se pencher sur la Loi Travail en début de semaine.

Sans surprise, l’appel à votation citoyenne que nous avons proposé au lecteurs de ce blog dans le cadre de la grande votation nationale a reçu des résultat similaires à ceux recueillis après le dépouillement de prés de 800 000 votes au niveau national. Parmi nos lecteurs comme au niveau national, une majorité écrasante souhaite le retrait de ce projet de Loi.

Pour Agir dans votre entreprise, dans votre établissement, donnez vos idées, donnez votre avis :

tout le monde deteste la Loi Travail

Actu sociale, Conditions de travail

Gréves à Korian Hauterive et Korian Chateau Lemoine

APPEL A SOUTENIR ET REJOINDRE LEUR LUTTE.

Depuis 3 jours les salarié-e-s de ces deux cliniques SSR Korian enchainent des gréves de débrayage de 2h sur le temps du déjeuner. Grosse participation et bonne ambiance sont au rendez-vous.

Alors que les NAO 2016 sont loin d’être à la hauteur des attentes, les salarié-e-s revendiquent des augmentation des salaires et de la sujétion des dimanche travaillés, et dénoncent : la suppression d’une prime, des restrictions budgétaires sur les établissements, le manque de moyens matériel, humain (remplacements), formation. Une pétition a été remise le premier jour.

Le Collectif SUD Santé Sociaux Solidaires des salarié-e-s Korian et le Collectif CGT Korian appellent l’ensemble des salarié-e-s à l’action.

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Pour rappel, la mobilisation et campagne de SUD Santé Sociaux est toujours d’actu contre la Loi El Khomri et son monde et pour : Plus de Sous de Sens, Moins de Stress et de Sueur pour les salarié-e-s du groupe Korian !

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Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, droit du travail

Des salarié-e-s Korian mobilisé-e-s et en action contre la Loi Travail et son monde

Face à une Loi Travail qui permettrait de nous retirer le peu de droit que l’on a encore, qui instaurait le chantage patronal comme principe d’entreprises, et devant le constat consternant des propositions de la direction du groupe Korian au NAO 2016 (Nego Annuelles Obligatoire) :

Des salarié-e-s d’établissements Korian se sont mobilisé-e-s ses dernières semaines et se mobilisent encore.

Moins de Stress, Moins de Sueur, Plus de Sens, Plus de Sous, voilà ce que veulent les salarié-e-s mobilisé-e-s au lieu d’une nouvelle Loi irresponsable.

De Korian Bleu Azur à Korian Samarobriva, en passant par Korian Le Baron, Korian Champ de Mars, Korian Villa Pegase et bien d’autres :

Nous disons NON à la Loi El Khomri et à son monde, nous disons NON aux pressions, aux intimidations et à la dégradation chronique de nos conditions. On Vaut Mieux que ça et la seule réforme qui vaille c’est celle qui reformera enfin le patronat !

Rejoignez nous pour dire NON, et vous aussi exprimez-vous, avant qu’il ne soit trop tard pour regretter de ne pas avoir agit à temps.

Un petit diaporama et quelques photos de cette mobilisation et de la campagne SUD Santé Sociaux

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Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, droit du travail

Appels à Gréve et manifestation le 14 juin 2016 : dans tous les établissements de santé

SUD Santé Sociaux avec notre Union Syndicale Solidaires et 6 autres organisations syndicale (CGT, FO, FSU, UNEF, UNL et FIDEL) : Appelle à la Gréve et Manifestation le 14 juin 2016. Un tract intersyndical CGT SUD est disponible ici, et un Tract CGT FO SUD est disponible par là.
En plus des secteurs du Transport, de l’Energie, des Déchets, etc. Le grand secteur de la Santé, le Sanitaire, le Social et le Medico-Social sont aussi mobilisés contre la Loi El Khomri (et son monde) bien sûr mais aussi contre la casse généralisée des acquis sociaux, contre la dégradation chronique des conditions de travail et de prise en charge, contre les malaises en cascades qui se banalisent au sein de nos professions et contre les maltraitances institutionnelles qui en découlent, tant à l’encontre des patients, résidents, ou personnes accompagnées, qu’à l’encontre des personnels.

Depuis 3 mois déjà, SUD Santé Sociaux est mobilisé contre la Loi Travail (et son monde). Le détail complet de la mobilisation est accessible ici : http://www.sudsantesociaux.org/mobilisation-contre-le-projet-de.html

tout le monde deteste la Loi Travail

Ci-dessous, extraits de l’article Publié le 08/06/16 – 16h34 – par HOSPIMEDIA sur un autre appel à gréve et mobilisation et les revendications pour les cliniques privées

Les syndicats CGT et FO appellent à faire grève dans les cliniques, devant le « refus catégorique » de la FHP d’augmenter la valeur du point relatif à la rémunération des salariés. Le président de la fédération confirme à Hospimedia le gel du point mais rappelle les contraintes tarifaires et économiques qui pèsent sur le secteur privé lucratif.

Les représentants de l’Union fédérale de la santé du privé CGT et de l’Union nationale de santé du privé FO appellent tous les personnels des établissements de santé privés « à organiser des délégations auprès des employeurs pour porter les revendications [et] à faire grève« , dans un communiqué le 1er juin. Elles appellent « à participer massivement à la manifestation nationale du 14 juin à Paris, afin d’obtenir le retrait de la loi El Khomri (lire ci-contre), une augmentation significative de la valeur du point CCU [1] ainsi que l’ouverture immédiate de véritables négociations sur les classifications« . Les organisations syndicales expliquent en effet que le 11 mai dernier s’est tenu une « ultime séance de négociation sur les salaires » mais que « la FHP refuse catégoriquement toute augmentation de la valeur du point« . Sollicité par Hospimedia, le président de la fédération, Lamine Gharbi, confirme ce 8 juin le gel de la valeur du point, déplore l’appel à la grève dans les établissements et motive économiquement cette impossibilité de revaloriser les salaires par le « joug financier, règlementaire et administratif qui pénalise les établissements ».

Des économies réalisées grâce aux restructurations

La CGT et FO se déclarent déterminées à mettre « tout en œuvre afin d’obtenir une revalorisation de salaire digne des efforts fournis par les personnels pour s’adapter aux évolutions structurelles de la branche« . Et ceci alors que la valeur du point, « élément essentiel de la rémunération des salarié(e)s […] n’a pas été réévaluée depuis 2012« . Elles affirment que la valeur du point FHP « est passée de 6,41 à 6,97 ce qui représente une augmentation de 8,7% » sur 2003-2016, alors que le Smic (9,67 €/h) aujourd’hui est supérieur de 34,5% à sa valeur de 2003 (7,19 €/h). « L’ensemble des organisations syndicales représentatives de la branche (CFTC, CFDT, CFE-CGC, FO et CGT) a manifesté son indignation et réfuté les motifs économiques évoqués par le patronat« , soulignent la CGT et FO. En effet, s’il y a bien une diminution des remboursements, elle est « largement compensée » par les mesures d’allègement de charges gouvernementales et les réorganisations structurelles, estiment les organisations. Et d’affirmer en outre que les cliniques « bénéficient effectivement du crédit impôt compétitivité emploi (CICE), des allègements de cotisations sur les salaires, du pacte de responsabilité et surtout, avec le virage de l’ambulatoire, ont réorganisé, souvent brutalement, le temps de travail, faisant des gains de productivité considérables« . De plus, entre 2004 et 2015, « un regroupement très important d’établissements a eu lieu, aboutissant à la fermeture de 35% d’entre eux, pour passer de 900 à 550« , avancent les syndicats. Une toute autre analyse de la situation, sans surprise, est donnée par les représentants des employeurs. Pour la FHP, les contraintes imposées par le Gouvernement sont telles qu’au-delà du gel salarial, ce sont même des destructions d’emploi qui semblent se profiler à l’avenir…

La FHP prête à rediscuter, si la ministre s’engage à une dotation

Le président de la FHP tient à rappeler que le secteur privé lucratif, qui emploie 150 000 salariés, s’est engagé, aux côtés des partenaires sociaux, « auprès des plus hautes sphères de l’État » à créer, en contrepartie du pacte de responsabilité, 5 000 emplois dès cette année. Or, martèle Lamine Gharbi, le Gouvernement « poursuit sa politique de destruction lente » du secteur privé à statut commercial. Il cite la reprise, pour la deuxième année consécutive, aux cliniques et hôpitaux privés des allègements de charges du pacte de responsabilité, soit 42 millions d’euros (soit -0,42% de tarifs), dans le cadre d’un abaissement plus global des tarifs et de la reprise du CICE, etc. Sur 2005-2015, les tarifs des cliniques ont baissé de 1% et les charges ont augmenté de 56%, sans compter une inflation de 16%, ajoute-t-il. De plus, la difficulté tarifaire s’est accentuée ces deux dernières années. Conséquence, en 2013, « nous avions créé 4 000 emplois sur la branche, en 2014 près de 500 seulement et, en 2015, plusieurs milliers de destructions d’emploi se profilent, même si les chiffres ne sont pas encore stabilisés…« , déplore Lamine Gharbi. Il explique pourtant que la FHP serait prête à poursuivre des discussions sur plusieurs de ses propositions : par exemple, celle visant à revaloriser les salaires ayant des coefficients au dessous du Smic, « à hauteur du Smic plus 1%« , ainsi qu’à revaloriser le métier de brancardier « à 6 points au-dessus du salaire réel« . Lamine Gharbi explique plus globalement que si la ministre des Affaires sociales et de la Santé s’engage à accorder une dotation aux établissements de par la sous-exécution de l’Ondam (2), il affirme qu’il reprendra les discussions sur les salaires. « J’avais clairement expliqué aux organisations syndicales que si nous avions encore une baisse de tarifs, […] il n’y aurait pas d’évolution du point. Ce n’est juste techniquement pas possible !« , poursuit-il. Enfin, Lamine Gharbi déplore cet appel à la grève pour deux raisons. « En premier lieu, parce que l’écoute, l’empathie et le dialogue prodigués par la commission sociale de la FHP sont réels. Ensuite parce qu’il ne faut pas rajouter de la difficulté à la difficulté. De nombreuses cliniques sont à ce jour en danger et chaque mois, chaque semaine, certaines d’entre elles ferment leurs portes« , souligne-t-il.

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail

Gréve et mobilisation intersyndicale SUD CGT aux EHPAD de Semblançay et La Membrolle et , jusqu’au 1er juin

Une gréve - train peut en cacher une autre

En plein contexte de révolte sociale pour un retrait total de Loi Travail, contre la casse du Code du Travail, avec des mouvements de mobilisation, gréves et blocages, sans précédent au niveau national, les 50 salariés et représentant-e-s SUD et CGT, représentants des familles, et résidents ont manifesté la semaine dernière dans la ville de Semblançay vers la mairie avec les résidents, familles et de nombreux soutiens.

Scandant haut et fort leur colère, face à la dégradation de leurs conditions de travail : manque d’effectifs, contrats précaires, turn-over répété, et les attentes de titularisation depuis plusieurs années…

Près de 95 % du personnel à Semblançay est en grève la semaine dernières et les grévistes ont voté la poursuite du mouvement jusqu’au 1er juin. La grève débutée lundi à Semblançay (soutenu par SUD) et mercredi le personnel de La Membrolle les a rejoint soutenu par la CGT. Les deux EHPAD ont la même direction.

Pascal Michaud, représentant syndical SUD Santé Sociaux, explique : « Quand on dégrade les conditions de travail des salariés, on dégrade les conditions de vie et d’accueil des résidents… La gestion des ressources humaines est complètement déconnectée, il n’y a pas de dialogue et surtout un manque de respect des salariés. ».

La maison de retraite est un lieu de vie pour les résidents qui voient également l’impact de ces restrictions budgétaires directement sur leur quotidien comme en témoigne Éliane Pacheffe, résidente depuis quatre ans. « A cause du manque de personnel, je les vois courir pour nous ramener dans les chambres, ce n’est pas normal, ça me fait du mal de les voir travailler comme cela. »

Après insistance, M. Trystram, Maire et président du Conseil d’Administration a reçu les représentants du personnel.

A suivre,  l’examen de la situation sur les EHPAD, et l’examen aussi de cas particuliers avant un prochain RDV.

Nous relayons et mettons en lumière la situation de ces deux EHPAD car les conditions que déplorent et dénoncent ces grévistes et leurs soutiens sont malheureusement de plus en plus fréquents ailleurs ; Et les victimes (tant personnel que résidents) sont de plus en plus nombreuses. La généralisation des logiques d’hyper marchandisation ou économie de la vieillesse et de la fin de vie, la particularité de fusions ou de regroupements inter-établissement (voire aussi la récente Loi Santé – GHT) bouleversent encore davantage les conditions de travail et de prise en charge avec des moyens encore plus comprimés.

semblancay - manif à  l'ehpad - 26/05 - 1

Au programme de la 2éme semaine de grève :

Mardi 31 mai : Nouvelle réunion de négociation avec Mme Aubin, 14h

Mercredi 1er juin : Heure d’Information Syndicale pour les 2 sites

Lundi 6 juin : Rdv avec le maire de Semblançay

Mercredi 15 juin : Rdv à l’Inspection du Travail, 15h30

Un RDV avec le Conseil Départemental et le maire de Membrolle est en attente.

Le 1er juin, les nombreuses personnes qui soutiennent les grévistes se sont données RDV devant l’EHPAD de La Membrolle.

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2016/05/27/Semblancay-greve-a-l-Ehpad-jusqu-au-1-er-juin-2728895

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, droit du travail

A trop rentrer dans leur moule, on devient tarte ! Mobilisation contre la Loi El Khomri

« La Loi El Khomri et son monde

n’ont pas leur place dans notre monde »

Déterminé-e-s à ne pas subir ? Alors tous et toutes Agissons !
(cliquez ici pour le tract à partager aux collègues)

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Appel à mobilisations, actions, AG, gréves, et réflexions, dans la rue et dans tous les sites Korian de France

NON à toute dégradation des conditions de travail et de service au profit d’exigences commerciales.

Mieux que des carottes, on veut une reconnaissance salariale !

Zéro précarité : Des CDI au lieu de CDD en cascade, mise en place de la subrogation avant l’été (pour une avance par l’employeur à la sécurité sociale des prises en charge lors d’arrêts maladie),


Des effectifs réels en quantité optimale : 100% des postes pourvus, remplacements systématiques quelque soit le Taux d’Occupation (TO), ne plus faire porter au personnel présent la charge de travail des personnels absents.

NON à la corvéabilité induite ! Chaque fois que des absences ne sont pas remplacées, chaque fois que des imprévus au planning obligent des salarié-e-s à grignoter sur leurs temps de pause faute d’un plus grand nombre de personnel au regard des exigences de service.

Plannings, Congés : Pas d’entraves à l’organisation de nos Vies Privées.

Profits : Moins aux actionnaires, moins aux dirigeants, mais PLUS aux Personnels de terrain !

 

A trop rentrer dans le moule,

on devient toutes et tous des tartes !

Osons dire Non, Osons Mieux Que ça !

Fédération Sud Santé Sociaux Solidaires, 70 rue Philippe de Girard 75018 Paris
Contacts :
SudSolidairesKorian@gmail.comhttps://greveurschampdemars.wordpress.com
https://www.facebook.com/SUD-Sante-Sociaux-Korian-1067353586650042/
messenger_code_1067353586650042

Actu sociale, Conditions de travail, droit du travail

Mobilisation interprofessionnelle : Pousser jusqu’au retrait total de la Loi « Travail » !

Contre toutes ces mesures pro-patronale qui veulent précariser et opprimer encore plus la population qui travaille. Mobilisation le 12 mai et tant qu’il faudra jusqu’au retrait !

Avant même cette loi, on notera au passage que nombreux salarié-e-s de Korian, subissent déjà certaines habitudes quant au temps de travail (les durées quotidienne ou hebdo), les modifications dans des délais très courts de leurs plannings ou de leurs prises de congés, …
Mais, si au lieu d’améliorer les conditions telles qu’elles existent dans nos établissements et dans l’ensemble de la société, on laisse au contraire passer cette Loi, alors après ça ce sera quoi l’étape suivante de casse sociale que l’état légalisera ?  

Diffusez largement le tract ci joint

http://www.sudsantesociaux.org/12-mai-2016-mobilisation-interpro.html

La mobilisation depuis plus d’un mois a permis d’obtenir des reculs partiels sur le projet de loi initial. C’est déjà une première victoire qu’il ne faut pas mini-miser. Mais le gouvernement s’arc-boute sous la poussée du MEDEF et avec la complicité des syndicats réformistes.

Il est nécessaire que la mobilisation s’amplifie pour obtenir le retrait de cette loi. Nous en subirons toutes et tous les conséquences quel que soit notre secteur, privé dans un premier temps et public dans un second, selon la stratégie rodée des gouvernements pour diviser les salariè-es. Si le gouvernement restait sourd au désaveu de plus de 70% de la population il faudra sérieusement envisager la grève totale interprofessionnelle. Bloquer tout ! jusqu’au retrait total !

Articles retirés du texte

- Les apprentis mineurs pourront travailler 10 heures par jour et 40 heures par semaine
- La durée du congé en cas de décès d’un proche (enfant, conjoint-e, …) n’est plus garantie par la loi
- La durée maximale de travail de nuit augmentée
- Un recours facilité au temps partiel
- Plus de minimum de dommages et intérêts en cas de licenciement injustifié
- Augmentation du nombre de semaines consécutives où l’on peut travailler 44h (ou 46h)

Articles modifiés du texte

- Le dispositif « forfaits-jours », qui permet de ne pas décompter les heures de travail, est étendu
- Modulation du temps de travail sur… 3 ans !
- En cas de licenciement illégal, l’indemnité prud’homale est plafonnée à 15 mois de salaire
- Les 11 heures de repos obligatoires par tranche de 24 heures peuvent être fractionnées

Articles maintenus dans le texte

- Une entreprise peut faire un plan social sans avoir de difficultés économiques
- Une mesure peut être imposée par référendum contre l’avis de 70% des syndicats
- La durée de congé en cas de maladie ou de handicap d’un-e proche n’est plus garantie par la loi
- Changement de mission des médecins du travail
- La durée du congé pour catastrophe naturelle n’est plus garantie par la loi
- La durée et les modalités du congé sabbatique ne sont plus garantis par la loi
- Le contrat de professionnalisation ne sera plus forcément qualifiant
- Les Négociations annuelles sur les salaires pourront être organisées tous les 3 ans
- Financement des Centres de Formation des Apprentis privés hors contrat par la taxe d’apprentissage
- La loi facilite les licenciements en cas de transfert d’entreprise
- Temps partiel : des heures complémentaires moins payées
- Des horaires pouvant être modifiés 3 jours à l’avance pour les temps partiels
- Congés payés : des changements de dates au dernier moment rendus possibles
- Les accords d’entreprise auront maintenant une durée de 5 ans maximum
- Trop perçu : Pôle emploi peut prélever directement sur les allocations chômage
- Les temps d’astreinte peuvent être décomptés des temps de repos
- Licenciement économique déclaré nul : baisse des indemnités pour les salarié-e-s
- Moins d’indemnités pour les malades et les accidenté-e-s licencié-e-s
- La visite médicale d’embauche transformée en une… visite d’information
- Par simple accord on peut passer de 44h à 46h de travail maximum
- Une entreprise peut, par accord, baisser les salaires et changer le temps de travail
- Il suffit d’un accord d’entreprise pour que les heures supplémentaires soient 5 fois moins majorées
- Après un accord, un salarié qui refuse un change-ment dans son contrat de travail peut être licencié
- Par simple accord on peut passer de 10h à 12h de travail maximum par jour

Si le secteur social, le medico-social et le sanitaire privé sont déjà mobilisé dans notre champ, nous sommes loin d’avoir fait le plein. Il faut amplifier la mobilisation, les agent-es de la Fonction Publique Hospitalière doivent s’impliquer réellement. L’inversion des normes imposée par la loi El Khomri finira par s’imposer aussi sur la FPF !
Ce serait une illusion de se croire à l’abri.

La stratégie des gouvernements depuis plusieurs décennies est de jouer sur la division. On l’a vue à l’œuvre pour les retraites.

Nous ne devons pas être dupes. Une fois la loi El Khomri, le tour du Service Public viendra et à ce moment-là ses agent-es seront isolé-es.

C’est maintenant qu’il faut toutes et tous s’y mettre !

Gagner contre la loi El Khomri nous ouvrira les portes sur d’autres dossiers brûlants qui détruisent nos droits sociaux et affaiblissent notre rôle social.

Assèchement des crédits sur le secteur social ac-compagné de fermeture de structures (CHRS, hé-bergement des mineurs isolé…), mise en œuvre de la loi « de modernisation de la sante » avec son cortège de Groupements Hospitaliers de Territoire et la création de déserts médicaux.

Révision à venir du décret de 2002 sur le temps de travail dans la FPH et la fin des 35h. Mise en route du PPCR (Parcours Professionnel Carrières et Ré-munération), Loi NOTRe sur la réforme territo-riale… la liste est longue.

Gagnons contre la loi travail, Gagnons pour construire une autre société ! Toutes et tous dans la rue et en grève le 12 mai pour une étape décisive !

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail

« L’esclavage moderne » : coups de gueule en direction de plusieurs établissements Korian

Korian Saint-Charles à Sceaux (92), Korian Les Parents à Marseilles, ou encore Porte de Paris à Lille au point de départ du cortège : Par banderoles et mobilisations c’est ainsi que la Confédération Générale du Travail a réagi jeudi 28 avril lors de la gréve nationale contre la Loi Travail (El Khomri) après les appels à actions des 26 et 27 avril lancés par la CGT et SUD Solidaires.

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Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif

Gréve Nationale du 28 avril : Appel aux salarié-e-s Korian

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« La Loi El Khomri et son monde
n’ont pas leur place dans notre monde »

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Appel à mobilisation, AG, réflexion
dans tous les établissements Korian de France
dés le 28 avril 2016

NON à toute dégradation des conditions de travail et de service au profit d’exigences commerciales.

L’augmentation de la qualité de service exige l’amélioration des conditions de travail (et non des surcharges de travail) et ça exige une meilleure reconnaissance du travail y compris salariale.

Zéro précarité :
Des
CDI à la place de CDD en cascade, mise en place de la subrogation avant l’été (pour une avance par l’employeur à la sécurité sociale des prises en charge lors d’arrêts maladie),


Des effectifs réels en quantité optimale : 100% des postes pourvus, remplacement systématiques quelque soit le Taux d’Occupation (TO), ne plus faire porter au personnel présent la charge de travail des personnels absents.

NON à la corvéabilité induite ! Chaque fois que des absences ne sont pas remplacées, chaque fois que des imprévus au planning obligent des salarié-e-s à grignoter sur leurs temps de pause faute d’un plus grand nombre de personnel au regard des exigences de service.

Oui à une meilleure répartition des profits générés vers le personnel : moins aux actionnaires et aux dirigeants, et plus aux personnel de terrain.

Déterminé-e-s à ne pas subir ? Alors tous ensemble, agissons !

Fédération Sud Santé Sociaux Solidaires, 70 rue Philippe de Girard 75018 Paris
Contacts : SudSolidairesKorian@gmail.comhttps://greveurschampdemars.wordpress.com

Lien du tract à télécharger :
https://greveurschampdemars.files.wordpress.com/2016/04/tract-korian-sud-28-et-mai.pdf

Lien vers la CGT Korian qui appelle à l’action du 28 avril au 3 mai

 

Actu sociale, Conditions de travail

Projet de Loi « travail » « El Khomri » : la grogne, l’action, et la gréve pour ne pas accepter l’inacceptable

Rendez-vous Unitaire et Interprofessionnel : Jeudi 28 avril 2016  pour le Retrait pur et simple du projet El Khomri.

La loi du marché, c’est comme la loi de la jungle : hors de question qu’elle fasse sa loi et ses dents sur notre dos !

Alors que les salariés ne cessent de perdre des droits et des acquis sociaux au fur et à mesure que se poursuivent les projets de casse du Code du Travail, les mesures d’austérité, et les complicités entre grands patrons et Etat, de nombreuses manifestations d’ampleur ont eu lieux depuis début mars, amplifiées depuis par le mouvement populaire Nuit Debout . Ce mouvement né à Paris fin mars dans une volonté de Convergence des Luttes ne cesse de grandir, jusqu’à faire des petits dans la plupart des grandes (ou moins grandes) villes de France et dans plein d’autres villes d’Europe et d’ailleurs.

Dans ce mouvement qui réunit les lycéens, étudiants, chômeurs, précaires et travailleurs sont en train de comprendre que leurs maux découlent des mêmes sources, plusieurs organisation syndicales ont déjà déposé nombreux préavis de gréve.

Pour le secteur de la Santé, du Social et du Medico-Social, Sud Santé Sociaux en dépose chaque jour jusqu’au 9 mai : http://www.sudsantesociaux.org/en-greve-du-17-mars-au-9-mai-et.html

Ainsi chaque salarié-e du secteur est libre de se mettre en gréve et de rejoindre les manifestations régulières qui se tiennent lors de ces journées de gréve (le mode d’emploi ici)

Oui, « Il se passe quelque chose », tout le monde s’accorde à le dire et cet énorme mouvement solidaire et démocratique de contestation constructive n’en est qu’à ses débuts.
Un projet de loi aussi inique et méprisable qui a besoin d’autant de CRS, de gaz et de matraques pour s’imposer à la population est très révélateur de l’état de notre « démocratie » réelle… Mais la force et la répression n’ont aucunement arrêté le mouvement et la contestation. Bien au contraire puisque beaucoup y voit là le vrai visage de la Loi « Travail et son monde » qui n’est que l’incarnation d’une violence « ordinaire » grandissante entre les dominants (c’est à dire le patronat et son bras droit l’Etat qui signe ses lois) et la population qui subit tout.     

Le Code du Travail comme les convention collectives ont été créée pour garantir les droits des plus vulnérables (c’est à dire les salarié-e-s) face au pouvoir de requinerie du patronat. On comprendre vite à qui profiterait le crime de cette casse.

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Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, Elections Korian 2016

Journée internationale de la Femme = Journée électorale : Tous avec SUD et tous Solidaires pour plus de soleil !

Hyper majoritaires dans l’entreprise comme dans le secteur de la santé en générale : les Femmes ne doivent pas être en reste !

Pour la Santé, pour le Droit, pour les Revenus, et pour l’Avenir… Autant de raisons de penser à Vous, autant de raisons d’être avec Nous.

Solidaires - elections Korian

BTHE, Conditions de travail

11éme jour de gréve et camping à Korian la Venise Verte – Pot commun de solidarité

Face à une direction qui campe sur ses positions, les grévistes de Korian La Venise Verte on reconduit le mouvement de gréve pour une 11éme journée consécutive en campant eux aussi mais devant l’établissement.

Les grévistes et leurs soutiens déplorent des conditions de travail dégradés depuis la reprise de l’établissement par Korian mais, au regard de la dépendance, de la pénibilité, et de la qualité de prise en charge attendue, le nombre de postes prévu par la direction n’est pas acceptable pour les grévistes.

Les grévistes quant à eux, ont été reçus jeudi par la préfecture et par la direction du travail afin de dresser un état des lieux des griefs relevés dans l’établissement, évoquant des « comportements managériaux d’un autre temps ».

Face à l’enlisement du conflit, les manifestants ont décidé d’interpeller directement la direction générale du groupe Korian sur les difficultés de la maison de retraite de Niort et aujourd’hui, ces derniers envisagent de sensibiliser également le public en distribuant des tracts.

Pour soutenir les salariés en gréve,

Par solidarité avec les grévistes de Korian La Venise Verte à Niort, qui sont en gréve depuis plus de 10 jours, nous venons de créer un pot commun : cliquez dessus et à votre bon coeur pour soulager ces salariés.

Pour les soutenir vous aussi de votre don, placer ce que vous voulez dans ce pot commun qui leur sera intégralement reversé.

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BTHE, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif

Korian La Venise Verte : 1 semaine de gréve

en greve

« La situation n’était pas celle-là avant le rachat par le groupe Korian. »

Lundi 22 février au soir, après le rejet du protocole de sortie de conflit la grève, entamée il y a une semaine, a été reconduite pour le 23 février où une rencontre est prévue dans la matinée avec des représentants de l’Agence régionale de la santé (ARS).

 Le personnel de Korian La Venise Verte (ex Le Doyenné) à Niort est en grève depuis mardi 16 février 2016 soutenu par plusieurs syndicats. Cet établissement accueille 74 résidents dépendants, il a été racheté par le groupe Korian. Le personnel en gréve se plaint de ne plus avoir le temps de prodiguer des soins dignes aux résidents.

Pour Sud Santé Sociaux Solidaires, il est urgent que pouvoirs publics et décideurs prennent enfin la mesure des situations déplorables causées par des logiques de rendement ou de chiffres en matière de santé, de dépendance ou la de fin de vie… Pour nous il n’y a pas à tergiverser, l’Humain passe et doit passer avant les chiffres.

Les grévistes nombreux de la maison de retraite privée dénoncent la dégradation des conditions de travail, des manques de moyens et de personnel et s’opposent à la réorganisation de leur temps de travail . Les grévistes ont reçu le soutien des familles et des résidents.

AS et IDE en grève dénoncent la réorganisation de leur temps de travail qui se fait selon eux « au détriment des patients » et qui dégrade leurs conditions de travail. Ils réclament la création de 10 postes, 9 d’aides soignantes et un poste d’infirmière.

Les familles et résidents qui soutiennent le personnel soulignent les difficultés auxquelles aides-soignantes et infirmières sont confrontées dans leur travail quotidien et les répercussions sur leur santé alors que les grévistes évoquent même en conséquence une « maltraitance institutionnelle » vis à vis des résidents.

Les aides-soignantes pointent principalement les conditions de travail et le manque de moyens, tout en refusant le projet de refonte de la grille de travail préconisant une amplitude de 12 h, rémunérées sur la base de 10 h.

La direction a présenté un protocole de fin de conflit, texte reprenant les principales revendications et qui a été repoussé par les représentants des personnels : « Inacceptable, confie une représentante syndicale. La direction ne met pas le résident au centre de la négociation ». Les grévistes ont également reçu le soutien de familles de résidents et de résidents eux-mêmes : « Nous avons journellement l’occasion de voir le personnel sous pression, confie une octogénaire. Les aides soignantes sont très attentives mais elles ne peuvent pas faire des miracles. Il y a des répercussions, mal de dos et santé. La situation n’était pas celle-là avant le rachat par le groupe Korian. Nous payons un service qui n’est pas fait, que ce soit le retard dans les toilettes ou les repas. »
Propos identiques de la part d’une fille de résidente, qui a pu être reçue avec d’autres dans le bureau de la direction pour faire part « leur souci » et « leur mal-être », pointer « la baisse de la qualité de la prise en charge » :
Une assemblée générale du personnel devait avoir lieu ce jeudi soir à l’Ehpad afin de décider de la suite du mouvement. L’on s’orientait vers une reconduction de la grève.

Sources presse :

La Nouvelle République : http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2016/02/19/Korian-La-Venise-Verte-le-conflit-s-enlise-2628020

Reportage France 3 : http://m.france3-regions.francetvinfo.fr/poitou-charentes/deux-sevres/niort/niort-greve-la-maison-de-retraite-korian-la-venise-verte-931925.html

 

BTHE, Conditions de travail, Elections Korian 2016

Bonne et heureuse année à toutes et tous les salarié-e-s Korian

Après une année chargée et surchargée pour beaucoup, SUD Santé Sociaux avec l’Union Syndicale Solidaires tient à adresser ses vœux d’une année meilleur à l’ensemble des salarié-e-s du groupe Korian,comme à l’ensemble des salarié-e-s de la Santé en générale.

Il y a plus que jamais besoin d’air frais et de vent nouveau dans les CE et les instances représentatives du personnel de l’entreprise.

Notre résolution syndicale pour l’année 2016 est donc d’Agir :

  • Avec une détermination intacte pour un Monde du Travail Meilleur.

  • Pour des conditions de travail et de salaire plus dignes et acceptables

  • Pour que les milliers de femmes et hommes qui, chaque jour se dépensent pour une entreprise qui veut toujours gagner plus, aient enfin la reconnaissance et la juste rétribution qu’elles et ils méritent pour l’ensemble de leur travail.

  • Pour que ce travail se fasse dans des conditions Meilleures, plus Justes, plus Saines, plus Equitables et plus Humaines.

  • Pour que la Santé soient synonyme de relations humaines plus riches et non de cases à remplir plus nombreuses.

Pour toutes celles et ceux qui partagent comme nous ce souhait, vous aurez prochainement la possibilité de l’exhausser en votant pour les listes SUD lors des prochaines élections professionnelles qui auront lieu en 2016 sur vos établissement.

votez SUD

Ce blog permet l’échange et la collaboration entre les salariés de différents établissements ou sociétés. Pour vous syndiquer et trouver votre syndicat cliquez ici. Si vous avez une question, une suggestion ou une remarque, utilisez le formulaire ci-dessous

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le syndicat c'est nous

Accords et Actus CE - IRP, BTHE, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif, EHPAD du groupe, Elections Korian 2016, Politique groupe

KORIAN : Fusion / CE uniques… Quelles conséquences et quelles perspectives pour 2016

Ce site permet l’échange et la réflexion entre les salariés et le syndicat SUD Santé Sociaux toutes vos remarques sont les bienvenues.

A l’approche des élections dans tous les établissements du groupe * il nous semble essentiel de considérer certaines conséquences de la fusion Korian Medica et de la fusion des IRP (Instances Représentatives du Personnel) sur les conditions de représentation des salarié-é-e quant à leurs droits, leurs conditions de travail, leurs salaires, etc.

  1. La volonté du groupe Korian depuis la fusion tend vers « l’harmonisation ».

    Un joli mot mais en pratique qu’est ce que ça veut dire?

    Cette « harmonisation » s’apparente à un même modèle d’entreprise pour tous. C’est une des raisons des nombreuses procédures en cascades que toutes et tous ont du adopter (souvent dans l’urgence) dans leurs établissements.

    Au lieu d’harmonisation, qui évoque l’harmonie, de bonnes relations et conditions de travail, nous voyons plutôt une uniformisation : des pratiques, des directives, etc.

  2. Les accords d’entreprise (« Dialogue Social », ‘Reconnaissance UES », et l’accord « préélectoral UES Korian ») dirigent selon nous cette uniformisation vers l’ensemble des établissements du groupe et de leurs personnel. C’est à notre sens une négation de ce que chaque établissement peut avoir de singulier, de part son cadre, son histoire, son infrastructure et sa clientèle, pour mieux se fondre, après réorganisations, protocoles, procédures, et autres lissages dans un moule made in Korian. Or ce moule jusqu’à présent n’a selon jamais su prendre en compte les nécessités les plus fondamentales du terrain ni les besoins tout aussi fondamentaux des professionnels de terrain. Au contraire, nous n’avons eu de cesse d’y voir un effort porté avant tout vers la profitabilité (consistant à tirer le plus de profit possible que chaque établissement, de chaque poste et donc de chaque salairé-e).

  3. La rentabilité est normal. Mais les efforts de profitabilité poussifs que nous avons constaté et déplorés ne servent selon nous que les actionnaires et font du mal aux salarié-e-s comme à la qualité. Ces efforts, font reculer de plus en plus la part du social et la part de l’humain. Soignants et non soignants sont de plus en plus confrontés à des cadences et des surcharges de travail qui ne laissent plus assez de place à la relation humaine avec le résident. La course contre la montre et la validation de procédures se font au détriment de la Relation dont le résident est souvent le plus en quête. Sans parler des conséquences de la profitabilité sur le plan matériel côté salarié-e-s comme côté résidents.

  4. La création de CE uniques pour un florilège d’établissements qui n’auraient plus de caractère distinct renvoie à une centralisation des moyens de représentation du personnel calquée sur la centralisation des directives groupes. La perte d’autonomie dans la représentation locale suivrait donc celle d’une perte d’autonomie des directions d’établissements. Plus les décisions et les représentations sont lointaines moins le terrain n’est représenté et moins il a d’autonomie.

Mais l’harmonie-uniformisation aura une autre conséquence indirecte, sur la plan des ressources humaines.

Auparavant, les directions d’établissements qui disposaient d’une autonomie relative quant à la gestion de leur site, étaient de fait responsables de tout et souvent seules fautives en cas d’affaires en justice. Dorénavant, dés lors qu’une politique d’entreprise stricte déciderait de la plupart des marches à suivre, ce sont les directions du groupe et non celles des établissements qui pourraient se voir attaquées et condamnées, que ce soit sur fond d’atteinte au salaire, de souffrance au travail, d’entraves, etc.

Mais ça ne change guére le sort des salarié-e-s.

En revanche, les élections à venir donneront à chaque salarié-é un nouveau cadre de représentation de leurs intérêts. Les conditions développer plus haut ne nous semblent pas du tout idéales pour favoriser le mieux mais c’est à chaque salarié-e de s’emparer des élections à venir pour définir le meilleur cadre possible. Chacun et chacune peut nous appuyer dans notre tâche et peut candidater auprès de nous. Pour nous soutenir et nous aider à représenter le plus grand nombre nous avions d’ailleurs donner la parole aux salarié-e-s sur ce site à travers un sondage anonyme et qui reste ouvert à toutes et tous jusqu’à la proclamation des résultats.

* sauf clinique des Grands Chênes.

Accords et Actus CE - IRP, BTHE, Conditions de travail, droit du travail, Elections Korian 2016

Élections et droits du travail : Les textes à votre disposition

Le syndicat met à disposition de qui veut, l’accord préélectoral des élections Korian (DP CHSCT CE ) ainsi que les 2 conventions collectives Synerpa et FHP en vigeur dans le groupe, respectivement pour les salariés d’Ehpad et des établissements sanitaires.

Ces documents peuvent vous être adressé par mail sur simple demande. NOUS CONTACTEZ (en haut à droite de ce blog)

Même procédure pour nous adresser vos demandes de candidatures aux élections ou vos demandes pour vous syndiquer avec nous.

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BTHE, Conditions de travail

Respect du personnel : ça se passe comme ça à Korian Villa d’Azon

Le 5 décembre dernier, le personnel en poste a pu découvrir sur le tas et heure par heure un changement soudain d’organisation des services sans en être prévenu autrement qu’au fil de l’eau et sans plus de respect ou de considération malgré les circonstances.

Dans cet établissement les horaires de service habituel inscrites au planning en 3 services sont :

7H00 – 17H00 Avec une pause de 11h00 à 11h10 et une de 14h00 à 14h30

7H30 – 14H00 et 17H00 – 20H30 avec une pause de 11h00 à 11h10

10H30 20H30 Avec une pause de 14h15 à 14h 45 et de 17h00 à 17h10

En temps normal, il y a donc 2 options de planning : 30min de pause pour récupérer et manger, ou perdre 3 pleines heures. Quant à une pause de 10min dans nos EHPAD c’est comme de gonfler sa joue et d’appuyer dessus avec son doigt si vous voyez ce qu’on veut dire…

Mais voici l’option 3, aux faux airs de punition, expérimentée lors de la journée du 05 décembre 2015 :

Horaire de service découvertes par les soignants au fil de la journée :

7H00 – 17H00 avec une « pause » de 14h 55 à 15h15 (déjeuner compris)

7H30 – 14H00 (+ rab de 45min) et 17H00 – 20H30 pas de pause de la matinée mais au lieu une prolongation surprise de service jusqu’à 14h45 et sans rien dans le ventre.

10H30 – 20H30 avec une pause de 15h à 15h30 (déjeuner compris)

Précisons qu’il s’agit là d’horaires d’EHPAD et de travail de soignants, avec le lot quotidien de levers, toilettes, changes, transferts, couchers, etc..

« Merci les filles, vous avez été top. On sait qu’on vous en a demandé beaucoup aujourd’hui mais franchement heureusement que vous étiez là » Ce sont là des paroles que beaucoup penseraient à leur place en la circonstance mais pourtant, elles n’ont pas été prononcé sur place.

Dommage, à la place certaines se sont entendues rabâcher l’interdiction de manger ou boire pendant le service sous peine de sanction grave. Ou encore mieux, le coup de fil précautionneux de l’IDEC à 15h15 pour savoir où en est le repas car : «se serait bien de vous magner pour venir aider »… sic.

Est ce à l’image de l’entreprise moderne et humaine que l’on est en droit d’exiger?

Bref ça nous inspire un lien de rappel vers notre récent tract  …

et aussi un gros coup de gueule :

Nous Sommes des Humain-e-s qui travaillent avec des Humain-e-s !
Nous ne sommes pas des chiens dans un chenille !
Nous avons le Droit au Respect de nos Personnes, au Respect de notre Travail, au Respect de notre Santé et au Respect de nos Vies !
Et si ces Droits ne nous sont pas accordés, nous les prendrons nous mêmes des mains de toute personne qui illégalement et par abus d’autorité tente de nous en priver.

Et sinon concrètement, l’ensemble du personnel a signé l’émargement des horaires et des « pauses » conformément à leur journée et l’inspection du travail a été saisie.

 

BTHE, Conditions de travail, Elections Korian 2016

Tract SUD Solidaires aux salarié-e-s Korian

Les salarié-e-s de certains établissements ont récemment reçu avec beaucoup d’intérêt un de nos tracts qui (coïncidence?) est tout a fait en phase avec la grande majorité des premiers retours de salariés sondés.  

Aux vues du sens pratique de l’entreprise pour l’équité syndicale et le respect de certains droits fondamentaux, une expression anti entrave intégralement consacrée au droit syndical nous semble également indispensable.

Mais nous souhaitons bien distinguer ces atteintes de celles exprimées dans les tracts aux salarié-e-s qui sont indirectement très concernés par les conséquence mais peu au fait des formes que cela prend.
C’est pourquoi nous préférons privilégier les voies de presse, et les inspections du travail, une fois rassemblés les agissements épars.

tract SUD Santé Sociaux Korian

BTHE, Conditions de travail, droit du travail, Elections Korian 2016, Métiers, témoignage

Korian : Travail et conditions de travail 2016 ? La parole aux salarié-e-s

En prévision d’élections professionnelles 2016 pour plus de 21 000 salariés de Korian en France, et attaché à notre fonctionnement syndical démocratique, nous souhaitons associer le plus grand nombre de salarié-e-s possible à nos réflexions pour améliorer le monde du travail. Nous remercions d’avance toutes celles et ceux qui prendrons le temps de répondre et de relayer à leurs collègues, dans leur propre intérêt comme dans celui de l’ensemble des salarié-e-s du groupe.

Vous êtes donc invité-e-s à participer aux réflexions avec nous en adressant vos pistes, vos remarques et vos attentes, qui forgeront les revendications collectives 2016 à venir et les changements que la majorité d’entre vous peut attendre. SI vous souhaitez vous engager d’avantage, vous pouvez aussi nous rejoindre, nous soutenir ou proposer votre candidature à nos côtés lors des prochaines élections professionnelles.

Ci-dessous 2 sondages en 1 :

Un 1er sondage par métier pour améliorer la reconnaissance, la place, le sens de chaque métiers et les conditions dans lesquelles bien les exercer.
Un 2ème sondage collectif, quelque soit vos métiers, pour indiquer vos attentes concernant les avantages sociaux d’entreprise (salaire, prime, santé, congés, formation, etc). A indiquer par les options commentaires ou formulaire de ce blog.

Accords et Actus CE - IRP, autres - divers, BTHE, Conditions de travail, EHPAD du groupe, Elections Korian 2016, Politique groupe, témoignage

Élections Korian 2016 : Que souhaitent les salariés ?

Très peu de salariés sont au courant, mais des négociations sont en cours depuis 2 semaines pour préparer l’organisation d’élections à Korian dans toute la France et pour tous les établissements Korian *. Ces élections fixeront pour 4 ans la représentation du personnel de plus de 21 000 salariés Korian.

*Sauf la clinique SSR Korian Les Grands Chênes

Ce blog permet l’échange et la collaboration entre les salariés de différents établissements ou sociétés. Pour vous syndiquer et trouver votre syndicat cliquez ici. Si vous avez une question, ou une remarque, utilisez le formulaire prévu ou « commentaire » en fin d’article.

En réalité, et de manière moins officielle, ces négociations ont déjà connu une année de réunions préparatoires entre direction des relations sociales et 4 syndicats (27 séances de négociations baptisées « les rendez vous du mardi »), à l’issue de quoi plusieurs accords on été conclus sur ce qui devrait définir les moyens des représentants du personnel nationaux. Mais l’entreprise n’avait pas jugé nécessaire de nous inviter à ces réunions, pas même une seule fois, ni de nous transmettre de compte rendu, conclusions, ou les accords qui ont été signés…

Aujourd’hui, les négociations en cours sont balisées par des propositions de l’entreprise qui nous laissent perplexes et nous amènent à sonder sur le sujet l’ensemble des salariés que nous représentons et qui sont, selon nous, les grands oubliés de ce qui est en train de se décider.

Les salariés ne le savent souvent pas mais la négociation du protocole préélectoral c’est le moment de définir les moyens et d’une certaines manière les conditions dans lesquelles les salariés seront élus et pourront les représenter.

La dernière proposition de l’entreprise pour les CE est de faire élire 50 titulaires pour représenter plus de 21 000 salariés répartis sur 379 établissements dans toute la France. Ce qui équivaut en moyenne à plus de 7 sites et plus de 400 salariés pour chaque représentant…

Avis aux salariés: est ce que ces moyens de représentations vous semblent réalistes et conformes à vos besoins pour vos conditions de travail et l’ensemble de vos préoccupations professionnelles?

C’est en tout cas très largement inférieur aux moyens déjà existant sur l’ensemble de la France.

Comment comprendre alors que pendant un an de réunions préparatoires entre la direction sociale de l’entreprise et des représentants des syndicats CFDT, UNSA, CGT, et FO, les accords et les orientations retenues puissent être si faibles, sinon ridicule, pour la représentation des salariés compte tenus des besoins au sein d’une telle entreprise?

Certains accords signés * sans notre présence et sans même nous en avoir avisé, peuvent donner une explication :

D’après ces accords les 50 futurs élus aux CE et les syndicats représentatifs bénéficieraient de moyens et d’avantages très généreux qui affaiblissent considérablement au passage les moyens d’autres syndicats comme le nôtre souvent moins bienvenue auprès des directions.

carte france perimetre CE korian

*Précisons que 4 syndicats étaient sollicités pour signer ces accords (CFDT, UNSA, CGT et FO) mais seuls la CFDT et l’UNSA ont signé, là où les 2 autres syndicats (à raison) ne l’ont pas fait.
(De mémoire d’ailleurs nous n’arrivons pas à trouver chez korian un seul accord que la CFDT ou l’UNSA aient refusé de signer.., mais c’est peut être parce que les accords qui proposeraient des améliorations sans rabais pour l’ensemble des salariés n’ont pas été soumis par les directions jusque là..)

Pour bien comprendre de quoi il en retourne et à titre d’exemple, si les accords déjà conclus s’appliquaient aujourd’hui en l’état à l’ensemble des établissements du groupe, le syndicat SUD disposerait « royalement » pour toute la France d’un seul représentant et de 4h par mois pour les 5248 salariés des 80 établissements sanitaires, et de 2 représentants disposant de 4h chacun par mois pour les 15 514 salariés des 292 EHPAD…

La logique du droit du travail classique prévoit pourtant généralement la possibilité d’1 représentant par établissement dotée d’une section syndicale.
Au contraire de nous, et dans la même configuration, les syndicats représentatifs disposeraient eux de 10 représentants pour les EHPAD et 5 pour le sanitaire avec pour effectuer leurs missions 35h disponibles au moins pour chacun, et même 60h pour 3 d’entre eux. Un même accord qui permet des moyens augmentés pour les uns, et des moyens diminués pour d’autres…
Bref n’y aurait-il pas, côté employeur, un certain favoritisme grossier entre tels ou tels syndicats..?

Loin de favoriser les intérêts des salariés, il semble au contraire que l’affaiblissement des moyens qui se profilent ne rencontre pas ou peu de résistance, peut être à cause des gros avantages concédés à certains syndicats et qui au lieu de se partager le gâteau devraient normalement négocier pour le mieux les intérêts collectif de tous les salariés…

Avis aux salariés du groupe : que souhaiteriez vous à l’issue de ces négociations?

Et qu’attendez vous de vos élus?

Merci d’avance à toutes celles et ceux qui prendront le temps de renseigner le plus précisément le sondage ci-dessous pour nous aider à confirmer ou modifier nos positions.


Pour nous adressez vos avis, vos remarques, pour nous aider, nous questionner, nous rejoindre, etc.  :

utilisez le formulaire ici ou « commentaire » en fin d’article. Et pour trouver le syndicat SUD prés de chez vous, cliquez là

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif

Korian – Medica : Rassemblement de salariés le 25 juin / AG des actionnaires

En marge de l’intersyndicale et de la mobilisation massive attendue sur toute la branche santé le 25 juin prochain, les forces de cet intersyndicales présentent dans le groupe Korian sont invitées par la CGT Korian/Medica à un rassemblement à l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires Korian.

Rdv devant la maison des centraliens (lieu de l’AG) – 8, rue Jean Goujon Paris 8ème – le 25 juin à 9h00.

Parce que dans ce secteur du privée lucratif, cliniques et maisons de retraite sont trés rentables en France. La santé et les personnes âgées constituent un marché où de trés gros profits sont réalisés sur le dos des salariés et des aînés. Cet « or gris » a aussi ses spéculateurs.

Le 25 juin, les actionnaires de Korian-Medica se réuniront en vue de décider notamment de rebaptiser l’entreprise de Korian-Medica en Korian. 46 Millions d’euros de dividendes attendent aussi les actionnaires.

400 Millions d’euros, sont disponibles pour de nouvelles acquisitions.

Et pour les salaires, pour les conditions de travail..Combien ?

Pour cette rentabilité spéculative insatiable, les salarié-e-s paient le prix fort :  à travers la dégradation des conditions de travail d’abord puis au travers des cotisations sociales dés lors que la sécurité sociale finance les dividendes des actionnaires/fonds de pension avec nos cotisations (Quid du financement de la prise en charge).

L’intégration de Korian et de Medica, en France comme ailleurs en Europe, est terminée et bien des salariés l’ont senti passer dans leur travail, de même qu’ils ont senti peser la hausse du profit… Dorénavant, au lieu d’acquisitions nouvelles, il serait grand temps de sentir aussi la redistribution et le partage en faveur de l’Humain.

Actu sociale, BTHE, CHSCT, Conditions de travail, droit du travail, témoignage

Discrimination et « Dialogue sociale »

Ou comme un syndrome patronale du « fais ce que je dis et non ce que je fais », et sinon… Gare toi !

Nous exigeons, dans toutes les entreprises de tous les secteurs d’activité, partout et tout le temps, que la discrimination soit combattue avec une fermeté sans faille et surtout avec la même volonté et la même intransigeance qu’est combattue l’escroquerie ou la fraude.

Nous exigeons que tout dirigeant ou décideur qui aurait connaissance de tels faits mais qui ne les dénoncerait pas ou n’agirait pas pour les faire cesser soit considéré comme un complice à part entière avec tout la fermeté que cela impose.

Nous exigeons la même fermeté et la même intransigeance pour toute personne se livrant à de la répression ou de l’intimidation contre un-e salarié-e qui dénoncerait de tels agissements.

Pour tout Salarié-e, est intolérable et révoltante l’idée de pouvoir se retrouver en procédure disciplinaire, mis-e à pied, ou licencié-e, pour avoir osé exprimer un refus de subir une discrimination ou un contexte de harcèlement discriminatoire, pour avoir prévenu sa hiérarchie ou direction au sujet de problémes graves, ou pour avoir envisagé de faire valoir ses droits.

Il est inacceptable que des informations erronées ou des accusations mensongères puissent servir à une direction d’opportunité à sanction contre des salarié-é exprimant des problémes que la direction concernée ne voudrait pas reconnaitre ni entendre.

Trop de salarié-e-s malheureusement connaissent ça et « Ca suffit ces méthodes managériales d’un autre temps !!! » (pour reprendre les termes d’un des nombreux commentaires posté récemment).

Les lecteurs assidus connaissent notre attachement au Droit et à la lutte contre les mauvaises conditions de travail. Sur ce terrain, discrimination et harcèlement comptent parmi les pires conditions de travail. Depuis que ce blog existe, vous êtes des centaines de lecteurs un peu partout en France à nous avoir déjà adressé vos témoignages, documents etc. pour dénoncer des situations anormales et contribuer au recensement des problémes. Force est de constater, que les dénonciations de harcèlements et ou de discriminations sont en nette augmentation et dans certaines entreprises plus que dans d’autres. Beaucoup se trouvent souvent démuni-e-s et désarmé-e-s pour y faire face, les moyens humains étant peu nombreux, les salarié-e-s, y compris dans les instances représentatives, étant souvent mal formé-e-s pour faire face à ce type de problème alors que les méthodes sont de plus en plus rodées voir organisées. Pire, celles et ceux qui alertent ou dénoncent peuvent se retrouver pressurisé-e-s à leur tour ou font l’objet de représailles. L’évolution des remontées est telles que notre capacité à conseiller ou réorienter les personnes en détresses a ralenti au fil des mois.

C’est la raison pour laquelle l’action syndicale évolue elle aussi vers des moyens moins lents, plus collectifs, plus interprofessionnels, plus efficaces et plus combatifs. Il y a un an déjà, nous avions écrit : Le Droit (du travail) n’existe que si on le fait valoir dans lequel beaucoup se sont suffisamment reconnus pour nous aider à évoluer encore et à tisser des liens utiles, car aux grands maux les grands remèdes.
Car nous ne pouvons tolérer que des petits ou grands chefs, que des dirigeants d’entreprises, puissent accepter, laisser faire, cautionner, étouffer, minimiser des situations aussi abjectes.

Nous n’accepterons donc jamais les raccourcis qui consisteraient à ce que des salarié-e-s qui subissent, ou refuses de subir, n’aient d’autres choix que d’accepter l’inacceptable, de démissionner ou de se faire virer.

Sur des sujets et des procédés aussi graves, SUD Santé Sociaux et Solidaires n’ont jamais transigé et ne transigerons jamais car rien ni personne ne saurait jamais justifier ou excuser de telles pratiques.

Les salariés n’ont pas à faire les frais des défauts de solution de leur employeur ou de leur entreprise, ni à être réprimés en conséquence de ces mêmes défauts, ni à subir de discrimination d’aucune sorte.

Notre ténacité n’a d’égal que les abus d’autorité profitables irresponsables qui causent souffrance sur souffrance, qui déshumanisent la relation sociale et le soin et qui créent inexorablement du conflit au lieu de progrès et d’améliorations.

L’augmentation des risques psychosociaux et autres facteurs de conflit social qu’amplifient de telles pratiques ne peuvent produire aucune forme de bientraitance institutionnelle. Les belles paroles et les écritures dont se parent régulièrement le « dialogue sociale » ne doivent priver personne de saines méthodes de travail.

Le syndicat ne peut malheureusement ouvrir les yeux de dirigeants qui ne le veulent pas ou même à défaut d’être plus humain les forcer à être honnête contre leur volonté.

Mais il peut, et même a le devoir, d’alerter les pouvoirs publics sur tout agissement illégal, abusif, et dangereux portant atteinte aux personnes dés lors que les pouvoirs publics ont aussi leur part de responsabilité dans le laisser-faire de tout un tas de dérives sociétales.

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Actu sociale, BTHE, Champ de mars, Conditions de travail

Pétition de soutien à Régine et Angélique salariées de Korian Champ de Mars

Une petite signature pour l’internaute, un grand pas pour la dignité des Salarié-e-s

Après l’appel à solidarité financière lancé pour soutenir les grévistes de Korian Champ de Mars, nous appelons à la solidarité par vos signatures en soutien à deux salariées grévistes dont l’emploi est menacé par l’employeur.

Par la signature de cette pétition :

Je demande l’arrêt, sans sanction, des procédures disciplinaires engagées contre ces deux soignantes ; j’exprime mon refus inconditionnel de toute forme de discrimination au sein de l’entreprise Korian-Medica ; et j’exprime le souhait que des dysfonctionnements, des souffrances et des difficultés professionnelles au travail puissent être communiquées librement.

Résumé de la situation : le 7 mai 2015, peu de temps après que de nombreux salarié-e-s du Champ de Mars se soient mis en gréve pour revendiquer notamment des pratiques managériales assainies, deux de ces salariées ont fait l’objet de procédures disciplinaires (dont une avec mise à pied conservatoire) juste après avoir fait remonter des problémes managériaux pour l’une et de santé pour l’autre qui est travailleuse handicapée.

Pour signer cette pétition en ligne, cliquez sur le lien ci-dessous :

http://goo.gl/forms/TgCQe1veEk

Ne pas hésitez à repartagez le lien de cette pétition par e-mail, via les réseaux sociaux, ou à nous contacter si vous souhaitez l’héberger sur votre site.

Nous vous rappelons aussi une autre pétition toujours accessible en soutien à une salariée licenciée à l’EHPAD Korian Jardins d’Alesia

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BTHE, Champ de mars, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif

Korian-Medica : Le chiffre d’affaires progresse, là où côté social le bât blesse

Nous citons (  » « ) et commentons ici un récent article d’Hospimedia

« Les trois premiers mois de l’année ont été notamment marqués pour le groupe Korian-Medica par l’absence d’ouverture de lits. À cela s’est ajouté tout particulièrement dans l’Hexagone « un épisode grippal sévère qui a pesé sur l’activité Ehpad« , signale-t-il dans sa dernière note d’information financière, datée du 6 mai. Dans ce contexte, son chiffre d’affaires (CA) — sur une base pro forma — a toutefois progressé de 2,8% à 628 millions d’euros (M€) dont 378 M€ en France et 250 M€ à l’international. »

Alors qu’il n’y a pas eu d’ouverture de lit, on comprend mieux chez SUD le lourd tribu à la charge du personnel pour réaliser ces millions de progression. Les salaires n’ont pas augmenté, les effectifs non plus, mais au contraire les ajustements des (non) remplacements des absences laisse régulièrement à désirer… Il ne fait aucun doute pour nous que les conditions de travail que nous étudions à la loupe et que nous ne manquons pas de dénoncer régulièrement jouent un grand rôle dans la bonne santé financière du groupe.

A l’épreuve par exemple du conflit social à Korian Champ de Mars où le frais du séjour, levier du profit, est l’un des plus élevé de France, comment ne pas y voir un lien entre la souffrance du personnel qui se retrouve en étaux entre le profit à produire et des attentes de clients qui légitimement en veulent pour leur argent ? Dans un contexte de grande promiscuité entre résidents, familles et salariés, loin du mieux vivre ensemble qui devrait être la voie empruntée, et faute d’une meilleur gestion sociale de l’entreprise, il y a à notre sens un cercle vicieux délétère grandissant entre les différentes catégories d’usagers dont les souffrances s’opposent à cause de dysfonctionnements sur lesquels ni les uns ni les autres n’ont de prise. Les chefs auraient toujours raison (et surtout lorsque les problémes sont grands), le client est roi, et le personnel aurait toujours tort, c’est pourquoi en plus d’un salaire ras de pâquerette et d’endosser les torts de ses chefs il devrait avoir bon dos et payer tous les pots cassés . Le malaise social traduit par des alertes multiples puis par une gréve faute de meilleur moyen de se faire entendre, se voit désormais amplifié par 2 procédures disciplinaires concomitantes sur des grévistes, dont une mise à pied conservatoire d’au moins 12 jours pour une salariée handicapée.

Le jour où dialogue et progrès sociaux seront côtés en bourse on pourra peut être espérer un profit pour l’Humain proportionnel à celui de l’entreprise ?

« Cette année là, Korian-Medica est devenu le n° 1 de la dépendance sur le secteur privé commercial avec un CA pro forma de 2,4 milliards d’euros (Md€). Le groupe ne semble pas vouloir s’arrêter là. Après trois mois d’exercice, il vient de confirmer un objectif de CA 2015 voisin de 2,6 Md€ . À plus long terme, Korian-Medica envisage d’atteindre 3 Md€ en 2017. »

Référence Hospimedia : http://www.hospimedia.fr/actualite/articles/20150507-finance-le-chiffre-d-affaires-de-korian-medica

Actu sociale, BTHE, Champ de mars, Conditions de travail

Sur la gréve d’avril 2015 à Korian Champ de Mars

Pourquoi SUD n’est pas signataire du protocole de fin de conflit ?

Parce que notre fonctionnement est démocratique, que nos revendications sont légitimes et qu’il est hors de question de les taire ou d’y renoncer.

Nous agissons avec et pour les salarié-e-s mais ne décidons pas à leur place. D’accord ou pas d’accord, c’est une affaire collective avant tout, et avant nous.
Aussi, lorsque autant de salarié-e-s sont en gréve, c’est avant tout parce qu’elles et ils recherchent de bonnes raisons de ne plus l’être. Et ces raisons ce sont des garanties que leurs problémes sont bien compris et seront solutionnés. Or, la majorité des grévistes attend de vraies garanties à la place des « propositions » sensées résoudre leur conflit.

Plus d’un mois après le débrayage du 4 mars, de celui du 14 avril 2015, aux jours de gréve du 15, 16, 17, 18, 19 et 20 avril 2015, de 8h à 20h00, 38 salarié-e-s titulaires ont pris part au mouvement de gréve sur Korian Champ de Mars. Seuls 15 titulaires en poste sur la même période n’y ont pas pris part. Soit une participation à 72%.

Ce mouvement à concerné notamment 100% des titulaires aides-soignant-e-s, serveurs, animateur, cuisiniers et plongeurs disponibles et 75% des ASH.

C’est ce que la direction de l’établissement qualifie de « mouvement de gréve de certains membres du personnel » dans son annonce affichée à l’intention des familles et résidents (mais pas au personnel).

Malgré cette mobilisation hyper majoritaire et la légitimité des attentes, la direction n’a jamais accepté de garantir aux salariés des rémunérations plus décentes, ni des embauches inconditionnelles sur les 2 postes de soins créés en juin mais non pourvus ou pour des postes supplémentaires au restaurant, ni pour une prime de compensation pour des centaines d’heures de pauses non prises, travaillées ou dérangées. Sur le besoin de confiance et de sérénité du personnel en gréve, les problémes graves de management que salarié-e-s et représentant-e-s rapportent et dénoncent depuis au moins 2 mois, et alors que la notion de « harcèlement » a été abordé plusieurs fois, c’est en terme de « ressenti exprimé sur la communication de la direction » que le problème nous a été présenté dans le protocole d’accord.

Dans ce contexte, la direction de l’entreprise a donc préféré la fermeté voir l’entêtement, laissant sa clientèle et les non grévistes dans la situation qu’ils ont connu, plutôt que de satisfaire aux demandes des grévistes qui n’avaient pourtant rien d’excessives.

Car, nous n’en démordrons pas : 1100 ou même 1300 euros ce n’est un salaire pour un personnel d’EHPAD à temps plein, avec des journées de travail de 8h à 20h.
Comment une entreprise aussi prospère que Korian peut proposer à des salarié-e-s titulaires un salaire inférieur à celui de certain-e-s vacataires sur le même poste ?

Oui, les attentes du personnel sont légitimes, humaines, normales et saines. Il ne devrait même pas y avoir à réclamer là dessus, encore moins à mener plusieurs jours de gréve. Ces problémes ne devraient pas exister dans une entreprise où croissance et bénéfices ne cessent d’augmenter dans des proportions aussi fulgurantes.
La direction devrait récompenser l’effort et l’engagement de tout son personnel, et respecter le courage qui pousse à dire les choses en face dans l’intérêt de tous. L’argent ne devrait pas être plus tabou quand il s’agit de le redistribuer que lorsqu »il est question de recettes.
Quant à saisir le salaire des heures de gréve, quelque soit la partialité du prétexte, c’est pour toutes et tous les grévistes un signe de plus qu’elles et ils ne sont clairement pas compris ou qu’elles et ils valent moins que ce qu’on leur retire.

Bonnes conditions de travail et bonnes conditions de séjour ne peuvent être dissociées. Du côté des familles d’ici comme pour les salariés d’ailleurs, la majorité des retours qui nous sont adressés approuvent nos revendications et témoignent du choc considérant le décalage énorme entre frais de séjour/profits et salaires.

Comme en Ile de France, dans l’Indre et Loire et dans bien d’autres départements où se trouvent des établissements du groupe, la solidarité aux grévistes n’a donc pas tardé à se manifester et l’appel à la solidarité financière est aussi bien suivie, bien mieux que ne l’a été l’appel à la générosité et à l’humanité de l’entreprise. Un suivi d’autant plus concerné que les solutions attendues, nous dit on, ne peuvent se prendre au niveau du seul établissement du Champ de Mars, ce serait « prétentieux » pour ses salarié-e-s que de prétendre là-bas à l’exclusivité des difficultés et des besoins.

Mais notre refus de signer, n’empêchera pas l’entreprise de dors et dejà respecter ses propositions qui n’auraient d’ailleurs jamais dû attendre une gréve pour arriver.

Notre refus de signer tient au fait que les revendications initiales justifiées et longuement argumentées lors de la gréve ne peuvent se balayer comme ça, que la reconnaissance et la détermination des salarié-e-s ne se bradent pas et que nous continuons d’exiger les solutions legitimes attendues par les salarié-e-s.

Il ne peut y avoir de sortie de crise sans qu’il y ait de solution à la plupart des raisons de la crise.

 

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Actu sociale, BTHE, Conditions de travail

La Femme en EHPAD

Dépendance / pénibilité, coûts / salaires, lucratif / humanité : Des résidentes aux soignantes, quelle est la réponse sociétale proposée à la Femme en EHPAD ?

Pour les résidentes, le privilège de vivre plus longtemps que les hommes s’accompagnent souvent de dépenses plus importantes car plus longues pour financer une fin de vie en établissement. Avant d’entrer en établissement la femme a déjà bien souvent supporté plusieurs années, en tout ou en partie, la dépendance et la fin de vie d’un mari, ce qui souvent précipite pour elle sa propre diminution et l’entrée en institution.

Pour le personnel, ont y trouve des salaires inférieurs à d’autres secteurs, une précarisation et une pénibilité plus importante, et une plus grande exposition aux risques professionnelles.

Ultra majoritaire du côté du personnel comme du côté des résidents, EHPAD et Femmes méritent de faire meilleur ménage.

 

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BTHE, Conditions de travail, droit du travail, Elections Korian 2016

Pourquoi des syndicats en EHPAD ?

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Pourquoi il faut des syndicats en EHPAD ?

Parce que se syndiquer c’est faire entendre sa voix, c’est se rassembler pour agir dans l’unité et qu’en EHPAD il est urgent d’agir.
Le syndicalisme ces dernière années en France ça séduit moins qu’avant parce que trop de salarié-e-s ont été trahi-e-s par des syndicats ou des représentant-e-s du personnel ou parce qu’ils ont été divisés ou poussés à l’individualisme par leurs entreprises.

La France est l’un des pays développé où le taux de syndication est le plus faible (7%) contre 68% en suède… En Suède ou dans les pays où la syndication est forte, les employeurs ne baladent pas leur personnel, elles les écoutes et négocient (vraiment!) du coup les conditions de travail s’améliorent et les moyens du progrès sont meilleurs.

Dans la santé privée en France le taux est encore plus faible (- de 5%). En conséquence, le patronat fait à peu près ce qu’il veut.

A vous, Salarié-e-s de tirer vos professions, vos salaires, votre secteur d’activité et vos conditions de travail vers le haut. Le Syndicat ce n’est pas 1 personne ou un bureau qui parle à votre place, à votre insu, sans tenir compte de vos attentes. Le Syndicat doit être démocratique, le syndicat c’est l’ensemble de ses adhérents, là est sa légitimité, là est sa force. Le Salarié seul ne peut se défendre sans se faire écraser.

SUD est Solidaire Unitaire et Démocratique. A SUD, les salarié-e-s sont respectés et écoutés dans leur majorité et chaque fois qu’il en va de l’intérêt collectif des salarié-e-s une alliance intersyndicale est recherchée.

Les syndicats doivent savoir s’épauler et se renforcer pour tous les intérêts communs.

L’individualisme ne pousse qu’à la mise en concurence et au favoritisme et fragilise le progrès social. Le collectif, c’est l’entraide, l’organisation, le partage des expériences et des savoir faire. Le collectif et l’unité, le syndicalisme, sont les moyens démocratiques et humains qui permettent de résister aux abus et de construire les progrès.

  Soyez Solidaires et ne restez plus jamais isolé : Rejoignez nous, Soutenez nous, et même Critiquez nous, mais bref, Améliorez vous !

 

 

Actu sociale, BTHE, Champ de mars, Conditions de travail

Le conflit social à Korian Champ de Mars vu par Hospimedia

article publié le 20/04/2015 sur Hospimedia


http://www.hospimedia.fr/actualite/articles/20150420-dialogue-social-au-coeur-de-la-greve-la

Les salariés de l’Ehpad du Champ-de-Mars entament leur 6e jour de grève

Alors que SUD appelait dès le 14 avril à une grève illimitée, à Paris, les salariés de l’Ehpad du Champ-de-Mars de Medotels, filiale du groupe Korian, n’ont toujours pas repris le travail. Au 3e jour de la mobilisation, SUD évoquait dans un communiqué 85% de grévistes. Le lendemain (le 18 avril), la CGT détaillait : 100% d’aides-soignants titulaires, 75% d’agents hospitaliers et 100% des agents de service de restauration participaient au mouvement.

Au-delà du non-versement de la prime d’intéressement, les salariés de l’Ehpad dénoncent les pratiques managériales de mise au sein de la structure. Sont évoquées par la CGT notamment, des méthodes proches du harcèlement, de la pression au chiffre et une organisation du travail inadéquate. Aussi les salariés demandent-ils la renégociation de deux postes supplémentaires — consentis lors du dernier mouvement de grève avant d’être supprimés — ainsi qu’une prime de pénibilité. Pour l’heure, circonscrite à l’établissement, cette demande, précise Albert Papadacci, pourrait être reprise au niveau du groupe tout entier, voire à l’ensemble du privé lucratif. Et d’assurer que la question sera posée lors des commissions paritaires du Synerpa.

Également contactée par Hospimedia, la direction de l’Ehpad du Champ-de-Mars n’a pas donné suite.

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif, EHPAD du groupe, Politique groupe

Korian : défilé de la colère devant le siège

Salaires « Korian-misère », penibilité, non remplacements volontaires d’absences suivant la météo du TO, effectifs serrés, salariés pressurisés, etc.. Ca suffit!!

À l’appel de la CGT et de SUD, ce rassemblement invite à faire entendre sa voix pour que l’entreprise daigne enfin mieux traiter son personnel, base 1ère de la prise en charge des aînés.

– Salaires minimum à 1500€ net. – l’abolition des corveabilités non rémunérées. _ La subrogation pour tous les salariés (car la santé du personnel ca se respecte aussi et surtout lorsque le travail l’use) _ Prime de penibilité _ Remplacement des absences à 100% _ 13ème mois

Vus les bénéfices énormes réalisés par l’entreprise sur le dos des personnes âgées et des salariés qui en prennent soin : il est grand temps de reverser les profits vers la base de l’humain pour améliorer le travail quotidien.

Nous ne sommes pas actionnaires mais les véritables acteurs de la santé et de la dépendance c’est nous ! Entendez nous, considérez nous, respectez nous, la dignité n’entend pas les histoires de coût.

jeudi 23 avril 2015, à 12h00 : 32 rue de Guersant, 75017 Paris, Rassemblement devant le siège de Korian Medica

Rejoignez nous et soyons Solidaires Unitaires Démocratiques : SUD !

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Une centaine de militants y étaient rassemblés au moment de la réunion du comité d’entreprise Medica France

 

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D’autres image du rassemblement par ici

Actu sociale, BTHE, Champ de mars, Conditions de travail

Conflit social Korian Champ de Mars : Confiance et reconnaissance perdues

La gestion déplorable des négociations par l’entreprise, la stigmatisation systématique de notre syndicat, de notre rss et par la même de toutes celles et ceux qu’ils représentent, et le double jeu odieux d’une représentante CGT à l’insu de l’ensemble des salarié-e-s, ont abimé encore plus la confiance envers la sincérité du dialogue et les sentiment de confiance et reconnaissance si nécessaire aux salarié-e-s.

Quelle genre de collaboration de travail pourrait naître de tout ça ?

Alors que la méthode de gestion du conflit des dirigeants est plus efficace pour l’offense syndicale  que pour l’effort salariale, comment le personnel pourrait croire à une volonté d’apaisement de la part des dirigeants et retrouver confiance ?

Comment, avec une si mauvaise gestion et autant d’obstination patronale, croire à la mise en place efficace  d’une méthode managériale plus saine et plus juste?

Non, les conditions ne sont vraiment pas réunies pour que le personnel retrouve confiance envers des dirigeants qui les baladent.
L’effort à décourager étant plus motivé que celui à donner espoir, le désaccord prend racine, l’entreprise l’arrose et la trahison le cultive.

Conclusion :
Or de question que nous ne cautionnons cela. Pas de fin de conflit dans ces conditions là.
Quand le DRHO bouge le conflit ne dépasse pas 3 jours, mais avec le trio qu’on a vu l’obstination dure et le conflit perdure.

Actu sociale, BTHE, Champ de mars, Conditions de travail

Caisse de solidarité en soutien au personnel en gréve de Korian Champ de Mars

Ce blog permet l’échange et la collaboration entre les salariés de différents établissements ou sociétés. Si vous avez une question, ou une remarque, utilisez le formulaire dans la colonne de droite ou « commentaire » en fin d’article. Et pour trouver le syndicat SUD prés de chez vous, cliquez là

Caisse de solidarité

en soutien au personnel en gréve de Korian Champ de Mars

Face à l’inefficacité ou l’indifférence du trio direction régionale, RRHO et directeur d’établissement qui n’ont pas su ou pas voulu résoudre les problémes graves et générateurs de souffrance, signalés bien des fois au fil des mois, le personnel de Korian Champ de Mars n’a pas eu d’autre choix que de se mettre en gréve illimitée pour faire reconnaitre son mal être et réclamer une plus digne considération salariale.

Partageant pleinement la responsabilité des problémes, ce trio dirigeant n’accepte pas de reconnaitre la gravité réelle du malaise de ces salariés, se bornant à minimiser la nécessité des solutions proposées par les représentants des grévistes.

Il est pourtant évident que des salaires de 1100€ à même pas 1300€ net par mois ne peuvent pas être acceptables compte tenu de la qualité de travail et de service attendu sur un établissement de ce standing et de la pénibilité. Très nombreuses pourtant sont les personnes dont c’est le « salaire ».

Il est évident aussi qu’un directeur dont les méthodes managériales agressives qui sont à l’origine de tant de souffrance ne peut être porteur de la mise en place d’une méthode se voulant plus respectueuse du personnel. C’est pourtant ce que propose la direction régionale.

Il est évident enfin qu’il n’est pas admissible que l’entreprise qui a profité depuis des années durant de son personnel, en ne lui payant pas certaines parties de son travail, refuse aujourd’hui toute compensation salariale.

Korian préfère donc la continuité de la gréve, laissant tourner son établissement dans des conditions déplorable, plutôt que d’accéder à des attentes aussi nécessaires que juste.

Parmi les titulaires en poste lors des 5 premiers jours de gréve et malgré les efforts considérables pour dissuader des salariés de faire gréve, 100% des aides soignantes (18), 100% des serveurs (2), 75% des agents de service hôtelier (9), 1 infirmier, 1 cuisiner, 1 plongeur, et 100% du service animation (1).

Pour ses 33 salariés, une caisse de solidarité a été mise en place par SUD Santé Sociaux 75 et une par la CGT.

Si vous souhaitez les soutenir, vous pouvez donner, à l’une, à l’autre ou encore aux deux.

Pour SUD, libellez votre chèque à l’ordre de SUD Santé Sociaux 75 et ajoutez une mention « soutien aux grévistes de Korian champ de mars » au dos du chèque.

 Adresse postale :

SUD Santé Sociaux 75 85 Rue Charlot 75003 Paris

 Si toi aussi tu as un salaire « Korian-Misère » et que tu comprends notre colère alors soit Solidaire !

Si vous préférez adresser votre don via la CGT c’est par ici : http://data.over-blog-kiwi.com/0/70/16/65/20150421/ob_df9235_appel-a-la-solidarite-korian-champs-d.pdf

 

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Korian Champ de Mars : Les grévistes determinés à continuer le temps qu il faudra

À défaut d’un livre pour conter leur histoire, les grévistes occupent leurs journées en mettant l’histoire en chansons : Ici les premiers jets modestes du cahier de chansons :

https://m.facebook.com/FedeSudSanteSociaux

 

Actu sociale, BTHE, Champ de mars, Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif

5ème jour de grève à Korian Champ de Mars

Hier, les directions de l’établissement et régionale ont communiqué par voix d’affichage un courrier aux familles et résidents de l’établissement disant qu’un certain nombre de mesures concrètes applicables rapidement avaient été présentés et que la direction attendait la levée du mouvement de gréve pour pouvoir les mettre en application.

Mais les dites mesures, que nous ne rejetons pas, sont beaucoup trop peu au regard de la gravité de la situation qui a justifié cette gréve.

Rappelons que sur l’effectif présent depuis le début de la gréve 100% des Aides-Soignants titulaires ont pris part à cette gréve, 75% des Agents de Service Hôteliers et 100% des serveurs titulaires (entre autres..). Les solutions et les réparations concrètes que les salariés daignent escompter doivent être à la hauteur de la gravité des causes de la gréve. Des causes dont l’entreprise a toute sa part de responsabilité ce qui justifie d’autant plus notre insistance d’aujourd’hui.

Or, et alors que très nombreux sont les personnels qui touchent moins de 1300€ net par mois, la direction régionale refuse toute compensation immédiate que ce soit pour le grand nombre de temps de travail régulièrement effectué en plus mais qui n’est pas rémunéré ou sous forme de prime de pénibilité. Elle refuse également de maintenir le nombre de personnel au niveau constant de ce qui existait fin juin 2014 au motif qu’il y a quelques chambres vides.

Nos demandes ne sont pourtant pas excessives mais normales, légitimes, il en va de la dignité des salariés comme de la qualité et du sens de leur travail.
Plutôt qu’une direction qui en soutienne une autre envers et contre toutes nos évidences, nous revendiquons nous aussi le droit à être d’avantage reconnus et soutenus par une direction régionale qui est aussi garante de nos conditions de travail.

Nos problémes d’aujourd’hui ne sont pas nouveaux, mais les solutions sont juste à la traine. Seule la gréve est nouvelle mais face aux refus patronaux, les salariés refusent de lever la gréve.

D’autant plus que l’information la plus concrète présentée par les directions aux représentants du personnel lors des discussions de la veille, touchant à la principale cause de la gréve et qui laissait le plus espérer aux grévistes l’arrêt des dérives dénoncées, n’a jamais été portée à l’écrit et ne semble même plus d’actualité.

Les salariés sont en droit d’attendre un minimum de gages de confiance, quant aux remèdes à leurs maux !

Après avoir tellement subis et endurés depuis des mois déjà, les grévistes sont bien décidés à ne rien lâcher. La reconduction pour dimanche de la gréve et l’amplification du mouvement a donc été voté à l’unanimité.

Nous le disons : Les quêtes de profits effrénés sont causes de souffrance et de forte pénibilité pour ceux-là même qui les produisent. A un moment il faut accepter que tout ne monte pas toujours vers le haut sans que ça redescende un peu parfois. L’action pour nous ne rime pas avec dividende, mais juste avec dignité.

 

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Korian Champ de Mars – 17 avril 2015 – 19 salariés en gréve

« Quoi!? Vous n’êtes pas payé plus que ça? Mais c’est scandaleux, au prix qu’on paye c’est une honte! » Ainsi s’est exprimée une famille auprès des grévistes aujourd’hui.

Korian Champ de Mars est l’un des EHPAD les plus lucratifs de France, les clients y dépassent souvent les 6000€ par mois. Mais les profits ont vocation à partir ailleurs.

Et pourtant on y trouve un très grand nombre de salariés avec moins de 1 300€ versés par l’entreprise chaque mois.

En cause, la politique du groupe: Maximiser toujours plus les profits mais en dépensant le moins possible.

S’il est évident qu’un client qui paye bien plus cher qu’ailleurs attend en retour beaucoup plus de service et de qualité, le personnel n’est pas payé plus qu’ailleurs mais écope de beaucoup plus de sollicitation et d’exigences auxquelles il faut répondre. Et faute d’avoir plus de collègues il lui faudrait 4 bras et le don d’ubiquité.

Malgré cela toute compensation salariale de la pénibilité est rejetée, comme est rejeté le moindre euro ou le moindre poste supplémentaire pour ces salariés. Les millions des actionnaires passent d’abord.
Qu’importe qu’ils soient des dizaines de salariés à régulièrement pas prendre leurs pause ou à commencer le travail en avance pour pouvoir finir toilettes et préparation des résidents à temps pour le déjeuner.. L’entreprise sait profiter de ce travail gratuit qui participe à la satisfaction d’une clientèle qui le vaut bien mais ne serait pas en mesure de le récompenser.

La politique de groupe serait plus forte que tout autre raison. Peinture, moquette ou assiette Guy Degrenne, oui mais pour des salaires plus décents… Comment ne pas être révolté?

Non seulement le personnel du Champ de Mars a du subir des mois durant des méthodes managériales inqualifiables, sans que la direction de l’entreprise n’intervienne en faveur du personnel avant cette gréve, mais en plus il faudrait que le personnel soit toujours plus performant sans que la paie ne bouge et en acceptant que l’effectif soit ajuster à la baisse selon le taux d’occupation.
Le Salarié doit-il satisfaire à ses dépends des caprices économique toujours plus gourmands ?

Oui les salariés ont un coût mais ils sont bien conscient des profits que leur travail rapporte.
Nous doutons fort que les millions versés aux actionnaires ou les revenus du PDG M Coléou à plus de 660 000€ l’an soit plus justifiés que les chiffres nettement mois avides de zéros que nous réclamons pour le personnel de l’établissement.

L’entêtement de l’entreprise à refuser des demandes aussi légitime n’a pas plus de bon sens selon nous que n’en a la composition du budget animation de l’établissement où les dépenses pour fleurs d’obsèques occupent plus du tiers des dépenses. Si pour l’entreprise tout cela est logique et sensé, alors pour nous la reconduite de la gréve durera autant qu’il faudra.

Une caisse de solidarité est déjà mise en place et toute personne qui souhaite adresser un don ou un petit message de soutien peut nous contacter par là

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Actu sociale, BTHE, Champ de mars, Conditions de travail

Korian Champ de Mars – 16 avril 2015 – 22 salariés en gréve

Satisfaire les actionnaires c’est bien pour eux, mais satisfaire les salariés et les résidents c’est mieux !

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La gréve à Korian champ de mars qui avait été reconduite la veille après l’absence de concession annoncées la veille s’est déroulée de 8h00 à 20h00 le 16 avril 2015 : 11 AS / ASG (100 % du service), 9 ASH / lingere, 1 Infirmier, et 1 Serveur y ont pris part.

Une fois encore, malgré de longues discussions entre grévistes et dirigeants, le personnel insatisfait reconduit son mouvement pour la journée du 17 avril 2015.

Il est évident pour nous que l’entreprise peut et doit faire mieux pour garantir des relations de travail saines et dignes de ce nom pour tout son personnel, qu’elle peut et doit faire mieux contre la pénibilité de toutes et tous et en faveur du pouvoir d’achat des plus mal payé-e-s, qu’elle peut et doit créer un poste supplémentaire en salle de restaurant.

Il est tout aussi évident pour nous qu’une partie des problémes ayant entrainé cette gréve, et qui avait déjà été rapportés aux dirigeants, notamment par une gréve de débrayage début mars, n’ont pas cessé pour autant depuis, aussi nous nous interrogeons sur des responsabilités ou des contrôles qu’il y aurait ou non pour des dirigeants sièges quant au management agressif exposé lors de ces 2 derniers jours.

Il est tout aussi évident qu’un salarié que le bien être du résident est lié à celui du personnel qui s’en occupe et qu’un salarié heureux est aussi plus productif (il n’y a pas que nous qui disons ça !), or si l’amélioration de la performance est une des orientations phare du groupe Korian, alors la réponse aux attentes des salariés doit faire partie de l’équation.

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Korian Champ de Mars – 15 avril 2015 – 17 salariés en gréve

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17 salariés en gréve, le 15 avril 2015 rue de la fédération devant l’EHPAD Korian Champ de Mars.
( 9 ASD et ASG (90% des titulaires) 6 ASH 1 Serveur et 1 Animateur ).

La gréve illimitée à Korian Champ de Mars

Soutenue par les syndicats SUD et CGT a été reconduite

Pour: des relations managériales à assainir et plus humaines, un travail moins dans l’urgence et moins sous pression, une meilleur prise en compte des représentants du personnel locaux et plus de moyens pour les instances, une réelle reconnaissance des postes et des métiers, une prise en compte et une reconnaissance réelles de la pénibilité (physique et psychique cumulés), pour un nombre de personnel constant et plus important (titularisations de CDI au lieu de CDD de vacations temps plein, 1 serveur supplémentaire au restaurant, occupation des postes d’AS volantes mi-temps créées en juin 2014 mais inoccupés depuis plus de 6 mois…remplacement de toutes les absences), pour le respect des cahiers des charges et ou procédures des unités PASA / Eiffel et des postes de leur personnel, pour la mise en place de la subrogation, pour une revalorisation salariale des postes serveurs/serveuses, plongeurs et hôtes/hôtesses d’accueil, pour une revalorisation salariale de tous les personnels par la mise en place d’un 13ème mois, pour la considération à 100% de toutes les années travaillées des salariés à temps partiel dans le clacul de la majoration de l’ancienneté, pour l’application inconditionnelle de la convention collective et l’octroi des jours de CP supplémentaires dans le cas de congés payés fractionnés.

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Pas facile pour le gréviste ou sympathisant de gérer le dilemme de la bientraitance.. Entre faire gréve en laissant les résidant ou ne pas le faire et se résigner à ce que les améliorations ne viennent pas.
Heureusement, pour déculpabiliser le gréviste bien traitant sachez qu’en période de gréve les remplaçantes viennent travaillez en plus grand nombre qu’en temps normal ! Comme quoi, l’entreprise sait trouver des alternatives ou des ressources pour ne pas laisser des soignants se débrouiller seuls quand leur collègues viennent à manquer. Faut-il faire gréve longtemps pour pérenniser la pratique?

Un grand merci aux résidents d’ailleurs qui ont dû sacrifier une partie de leur dotation en personnel et de leur prise en charge en prêtant au Champ de Mars un peu de leur personnel.

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, Politique groupe, salaire

Korian : SUD Santé appel à la grève illimitée le 15 avril

http://www.sudsantesociaux.org/greve-illimitee-au-sein-du-groupe.html

Communiqué de Presse
Grève illimitée au sein du Groupe Korian

Un an après le mariage fusionnel qui a conduit à l’absorption de Medica par Korian, le cours de l’action en bourse s’est envolé, les bénéfices ont coulé à flot et les actionnaires ont été arrosés de dividendes.

Du côté des salarié-es le constat n’est pas le même et on est bien loin de l’idylle.
Salaires, conditions de travail, reconnaissance professionnelle, reconnaissance de la représentation du personnel tout est à la traine. La pression sur le personnel est à son comble, il faut faire plus mais toujours avec moins de moyens et moins de reconnaissance.

Les chiffres sont là et trahissent la véritable vocation du groupe, soigner le capital !
Ainsi, le chiffre d’affaire a grimpé de 64% et les bénéfices ont gagné plus de 116% en 1 an. Près de 30 Millions d’euros ont été distribués aux actionnaires. Alors que de son côté le PDG affiche un revenu de 658 788 €, le personnel fait ceinture avec pour seule augmentation celle, infime, liée à la majoration conventionnelle pour ancienneté.

Le personnel en a assez de la politique du groupe Korian qui consiste à faire toujours plus de croissance en augmentant la « performance ». Il en a assez de trimer pour enrichir toujours plus les actionnaires. Il n’accepte plus que la recherche d’économie à tout prix pénalise aussi les personnes âgées et les malades par des conditions d’accueil et de prise en charge dégradées.

Les capitalistes nous coûtent cher ! Chaque mois, les salarié-es sont dépossédé-es d’une partie de la richesse produite par leur travail. Il est légitime qu’une autre politique sociale et salariale et qu’un réel partage des richesses voient le jour à Korian.

C’est en ce sens que la Fédération SUD Santé Sociaux lance un appel à la grève illimitée à l’ensemble des personnels du groupe à compter du mercredi 15 avril 2015.
Elle exige dès à présent l’ouverture de négociations, en particulier sur les salaires, la reprise d’ancienneté, les congés pour jours fractionnés, etc.

A Paris
Le 14 avril 2015.

Pour la Fédération SUD Santé Sociaux
Jean- Louis ROTTER
Secrétaire fédéral

La CGT avait appelé à l’Action le 15 avril 2015 :
http://www.le-fruit-des-amandiers.com/2015/04/medica-france-tous-dans-l-action-le-15-avril.html

Et un communiqué de presse a également été diffusé aujourd’hui par la fédération CGT :
http://data.over-blog-kiwi.com/0/70/16/65/20150414/ob_4de6b4_cp-18-korian-medica-pub.pdf

Suite aux appels CGT et SUD, des gréves et actions ont eu lieu dans plusieurs EHPAD du groupe comme :

Korian Champ de Mars à Paris (débrayage le 14 avril et une gréve les 15 avril et suivants)
Korian Les Catalaunes à Chalons en Champagne et Korian Sarmatia (ex Les Jardins De Sermaize) dans la Marne (gréve et manif)
Korian L’île de Migneaux (ex Mapi) à Poissy dans les Yvelines (débrayage)
Korian Clairière aux Chênes (ex Doyenné) à Chasseneuil-du-Poitou dans la VienneKorian le Carmel (ex Doyenné) à Tarbes dans les hautes Pyrénées


Les salariés de Korian-Medica entament un mouvement de grève sur une cinquantaine d’établissements

Les premiers débrayages ont débuté hier soir. Soutenus par la CGT Korian-Medica France et la fédération Sud santé sociaux, les salariés de Korian-Medica participeront ce 15 avril à un mouvement de grève nationale. Suivie sur une cinquantaine d’établissements de Paris, Lille, Roanne, Nice, Le Havre, Chambéry ou encore Lyon et le Cannet, la mobilisation entend dénoncer l’enrichissement des actionnaires du groupe au détriment des salariés.

Point de départ du mouvement social, l’annonce à l’occasion du comité d’entreprise (CE) du 3 avril du non-versement de la prime d’intéressement malgré un résultat net part groupe (RNPG) en hausse de 116,3% (lire ci-contre). « Ce que nous dénonçons, explique le secrétaire fédéral de Sud Jean-Louis Rotter à Hospimedia, c’est avant tout cet affichage des profits et du salaire astronomique du directeur général [658 788 euros à en croire le Journal du Net, NDLR] quand rien ou quasiment rien n’est accordé au personnel. » Un constat partagé par Cynthia Mouyombo, déléguée centrale pour la CGT qui le rappelle : déjà pénalisés par l’absence d’augmentation de la valeur du point à 6,98, les salaires du personnel n’ont pas été revus depuis juillet 2013*.

« Au-delà des demandes salariales, les revendications portent sur la reconnaissance du personnel dans un secteur qui les maltraite dans sa recherche de rentabilité à tout crin« , reprend Jean-Louis Rotter. Aussi les syndicats exigent-ils l’ouverture de négociations sérieuses relatives à la reconnaissance des métiers, aux remplacements à 100% ou encore aux conditions de travail, ainsi qu’au versement de la participation — de l’ordre de 300 € — et à la revalorisation salariale.

Si Yann Coléou, directeur général de Korian-Medica, a consenti à participer à un CE extraordinaire le 23 avril prochain pour revenir sur les doléances des salariés — chose dont se satisfait la CGT —, la situation a poussé Sud à lancer un appel à la grève illimitée au sein du groupe Korian. Et d’anticiper sur les suites du mouvement : « Nous avons bon espoir que la direction générale entende enfin raison, mais il n’est pas exclu qu’un mouvement plus large prenne corps pour dénoncer l’austérité imposée à l’ensemble du secteur sanitaire et médico-social. » Si elle ne s’est pour l’heure pas associée à l’action en cours, la CGT DomusVi a quant à elle d’ores et déjà fait connaître son soutien.

Agathe Moret

* Exception faite des salariés de Medica ayant moins de cinq ans d’ancienneté, soit 68% des effectifs. Ces derniers, ont pu bénéficier, dans le cadre des négociations salariales de décembre 2014, d’une augmentation de 15 à 20 euros bruts. À noter qu’aucun syndicat ne s’est porté signataire de ces négociations. Du côté de Korian, une augmentation de 5% a par ailleurs été consentie pour la majoration conventionnelle d’ancienneté.

BTHE, Conditions de travail

L’amélioration des conditions de travail : une condition essentielle de la qualité de service aux résidents et à leurs familles

Comment prévenir les risques professionnels dans les EHPAD ? Et pourquoi les Risques Psycho-Sociaux sont-ils à ce point ignorés ?

Face au dénie patronal de ses obligations, le devoir syndical

Infirmiers (IDE), aides soignants (ASD), agents de service hôtelier (ASH), aides médico-psychologiques (AMP), auxiliaires de vie sociale, lingères, agents d’accueil, etc… sont parmi les différents métiers qui œuvrent au cœur des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).

La volonté de maintenir le plus longtemps possible les personnes âgées à leur domicile engendre pour ces établissements la prise en charge de résidents de plus en plus dépendants et/ou atteints de pathologies de plus en plus nombreuses ce qui se traduit par des prises en charges de plus en plus lourdes ou compliquées et par une augmentation des pénibilités.

ARS et CARSAT font le constat de conditions de travail beaucoup plus difficiles en EHPAD que dans bien d’autres secteurs.

En 2012:
– le taux de fréquence des accidents avec arrêt en EHPAD était plus de 2,3 fois supérieur à celui d’autres secteurs toutes activités confondus.
– le taux de gravité était quant à lui 2,6 fois supérieur.

Même le secteur du bâtiment n’atteint pas de tels chiffres. L’EHPAD est un secteur hyper féminisé et à très forte pénibilité. Exemple d’un tableau comparatif de données 2012 d’une région.

fréquence gravité accidents EHPAD

Les conditions de travail en EHPAD sont caractérisées par des contraintes physiques importantes, une forte charge de travail, des injonctions paradoxales…
Dans un secteur déjà fortement contraint par le contexte social / réglementaire / financier, d’autres difficultés viennent alors impacter le travail des salariés : un turn-over et un absentéisme parfois conséquents, des difficultés de recrutement, de nombreuses inaptitudes…

Face à ce constat, la prévention des risques professionnels est un enjeu majeur pour l’amélioration des conditions de travail des salariés, conditions essentielles de la qualité de service aux résidents et leurs familles. Bien que sous employés, de plus en plus d’outils et de recommandations ont vu le jour depuis pour lutter contre certains risques professionnels.

Mais aussi préoccupant que puissent être les chiffres ci-dessus et le constat, seuls les accidents physiques sont pris en compte par les études et les outils de mesures. L’impact des conditions de travail sur les Troubles Musculo Squeletiques (TMS) peut ainsi être observé mais la place des Risques Psycho-Sociaux (RPS) est dangereusement occultée. Lesquels RPS pourraient bien pourtant s’avérer plus fréquents voire plus graves que les TMS.
Le stress, les troubles du sommeil, les dépressions, les burn-out, etc. sont autant de réalités qui coûtent chers à la société (salariés et résidents). Pourtant contrairement aux blessures physiques, ces blessures psychiques n’ont pas le même droit à la reconnaissance d’accidents du travail ou de maladie professionnelles. Faute des les mesurer ou de les considérer elles ne font pas ou très peu l’objet de prévention.

Les cadences et les amplitudes de temps de travail, la charge émotionnelle, des effectifs souvent insuffisants pour faire face à certains troubles du comportement, l’alternance entre des charges de travail lourdes et des sollicitations intenses, la souffrance contagieuse des aidants, les contradictions institutionnelles, les pressions liées à la performance ou au rendement, les paradoxes entre les besoins humains et l’exigence économique, etc.

Autant de facteurs de RPS que la société n’est pas prête à combattre. Mais nous si.

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail

EHPAD Omeris Part-Dieu : Gréve et manifestation

Dans un climat très tendu les salariés de l’EHPAD privé Omeris Part-Dieu ont manifesté et fait gréve les 16, 17 et 18 mars pour protester contre la mise à pied de trois de leurs collègues. Cet établissement du réseau Omeris (groupe privé gestionnaire d’EHPAD) compte 104 lits, il est situé dans le 3ème arrondissement de Lyon, en plein coeur du quartier de la Part Dieu.

La dégradation des conditions de travail et les comportements vexatoires de certains supérieurs hiérarchiques semblent avoir fortement impacté l’ambiance de l’établissement qui avait procédé à plusieurs mises à pied de salariés.

« La maltraitance des salariés doit cesser. C’est l’intérêt de tous. »

Le 16 mars, avant la gréve du lendemain, ils étaient des dizaines de salariés à s’être rassemblés devant l’établissement pour dire pour dire stop :

 »

– Stop à la dégradation continue des conditions de travail

– Stop aux propos et comportements vexatoires de certains hiérarchiques

– Stop au soupçon permanent

– Stop aux humiliations et aux maltraitances des salariés

– Stop à la pression et à l’intimidation

– Stop à l’abus de pouvoir

– Stop aux manoeuvres de division des salariés

– Stop au chantage à l’emploi

– Stop aux congés accordés à la dernière minute

– Stop aux procédures dégradées permanentes

– Stop aux accusations montées de toutes pièces

– Stop à la vidéosurveillance

– Stop aux avertissements injustifiés et infondés

– Stop aux mises à pied

– Stop aux licenciements

[…]

Contre le harcèlement, Contre la violence au travail, Contre les sanctions et les licenciements. »

Aprés 3 jours de gréve et des négociations entre la CGT et la direction, les salariés semble avoir été bien entendu dans leur demande d’une confiance à restaurer. Ils ont notamment obtenus :

– La fin des mises à pied et des procédures engagées, jugées injustifiées par les grévistes, les périodes de mise à pied étant payées.
– La direction demande aux représentants du personnel de jouer un rôle actif dans la reconstruction du dialogue social dans l’établissement ;
– Dns le cadre de la mise en place des entretiens annuels d’appréciation sur lesquels le CE et le CHSCT seront consultés, la direction s’engage à donner la priorité à l’écoute des salariés sous le coup de sanctions non prescrites.
– Les heures de grève seront pour une moitié payées et pour l’autre moitié rattrapées.
– La direction s’est par ailleurs engagée à annoncer les prochaines élections de CHSCT, les élus de la Délégation Unique du Personnel (DUP) pouvant établir le protocole électoral en toute indépendance dans le respect des dispositions légales.


Actu sociale, BTHE, Conditions de travail, droit du travail

Harcèlement moral : Un ex-directeur d’EHPAD de l’Aveyron accusé

Le 18 février 2015, le tribunal correctionnel de Rodez jugeait un ancien directeur d’EHPAD du Sud-Aveyron pour des faits de harcèlement moral.

Serge B., ancien directeur d’un EHPAD du sud-Aveyron, comparaissait hier devant le tribunal correctionnel de Rodez pour des faits de harcèlement moral, survenus entre le 1er janvier 2009 et le 13 septembre 2011, envers plusieurs de ses ex-employés.

Changement d’horaires sans préavis, ordres et contre-ordres, tâches ne correspondant pas aux postes, temps de travail diminué pourtant, Serge B. nie formellement tout harcèlement, et ne comprend pas ce qu’il fait là.

A la barre ce jour là, se sont succédé 6 des 13 victimes qui se sont portées partie civile.

L’une d’elle, une ergothérapeute, est restée 3 mois et demi dans l’EHPAD, avant d’être licenciée. Elle raconte devant le tribunal qu’elle avait en charge un petit groupe de personnes, tous les jours de 9 heures à 17 heures, très vulnérables, et ne pouvant en aucun cas être laissées seules. Lorsqu’elle prend ses fonctions, elle a avec elle deux aides-soignantes. Tous les midis, il faut aller chercher les plats et les amener aux résidents, ce dont sont chargées les aides-soignantes, pendant que l’ergothérapeute s’occupe des patients. Quinze jours après sa prise de poste, un des postes d’assistante se trouve supprimé, et puisque l’EHPAD est en sous-effectif, la deuxième est envoyée dans un autre service. La plaignante explique alors qu’elle se retrouve seule avec des patients qu’elle ne peut pas laisser livrés à eux-mêmes, tout en devant s’absenter pour leur amener leur repas. Elle fait part de ce problème à Serge B., qui lui répond qu’elle n’a qu’à «savoir s’organiser». Elle raconte ensuite qu’elle part systématiquement après l’heure normalement prévue, notant ses heures supplémentaires sur sa fiche de paie. Elle explique que Serge B., le lui reproche, elle ne doit pas faire d’heures en plus sans son accord. Elle est finalement licenciée, un licenciement reconnu comme abusif devant les Prud’hommes.

Les autres plaignantes défilent à leur tour, racontent la «pression insupportable», l’une est soupçonnée de vol, l’autre de dormir pendant son travail de nuit, l’une doit «se démerder toute seule», l’autre est «mise au placard».

Tant pour les conseils des parties civiles, pour la défense, ou pour le procureur, les cas de harcèlement sont «toujours délicats à juger». Du côté des parties civiles, Serge B. ne harcèle pas pour le plaisir, mais, «ça va tant que ses employés vont où il veut, sinon il pousse à la démission ou licencie de manière injustifiée. Ses agissements sont répétés, c’est du harcèlement moral, il a un comportement inqualifiable».

Au total, ce sont 130 000 € de dommages et intérêts qui lui sont demandés. Pour le procureur, il s’agit de faits «manifestement d’atteinte aux droits voire à la dignité». Il a requis à l’encontre du prévenu 1 000 € d’amende.

Du côté de la défense, on plaide la relaxe : «Vous ne pouvez pas raisonner en harcèlement de masse sur les seules déclarations de ceux qui l’accusent et qui se sont constitué partie civile», ces derniers étant venu, selon l’avocat, «battre monnaie». Délibéré le 1er avril prochain.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/19/2051856-l-ex-directeur-d-un-ehpad-accuse-de-harcelement.html

Conditions de travail, Economie Santé Privé Lucratif

Vitalia : La clinique de l’Orangerie de Strasbourg est en grève, les patients transférés

Plus de 30% du personnel est gréve pour réclamer le retour « à des conditions de travail décentes » et pointent une réorganisation des services qui fragilise leur bonne tenue et compromet la sécurité des patients.

 Depuis mardi 11/03/15 au soir, plus d’une centaine de salariés de la clinique de l’Orangerie sont donc en grève: une première.

Il s’agit essentiellement de personnel soignant, infirmiers, agents de service hospitalier, aides soignants, administratifs.

Les opérations programmées ont été annulées et les patients sont transférés dans d’autres établissements. Il n’y a pas de service minimum dans le secteur privé.

Une rencontre a eu lieu mercredi 12/03/15 dans l’après-midi entre une délégation syndicale et la direction mais n’a pas abouti et les salariés ont voté pour une reconduction de la grève le lendemain.

https://i0.wp.com/s-www.dna.fr/images/BA66639A-906D-4124-ACDC-A511D1929E28/DNA_03/des-personnels-de-la-clinique-de-l-orangerie-manifestent-devant-l-etablissement-photo-dna-christian-lutz-sorg.jpg

Les conditions de travail sont de plus en plus au coeur des mouvements sociaux dans les établissements de santé.

Actu sociale, BTHE, Champ de mars, Conditions de travail

Débrayage à Korian Champ de Mars

Suite à des tensions qui montaient crescendo, amplifiées par un sentiment d’injustice et par le risque de licenciement pesant actuellement sur un collègue très largement apprécié, un débrayage d’1h, discipliné et organisé pour être imperceptible pour les résidents, a eu lieu mercredi 4 mars 2015 à Korian Champ de Mars.
La quasi totalité des titulaires (20 au total) en poste ce jour sur les services ASH (8), AS (6), ASG (3), IDE (2), animation (1) y a pris part, des salariés qui en avaient lourd sur la patate et un gros besoin de se retrouver pour en discuter en vue de trouver des améliorations pérennes et concrètes.

Le travail a repris après 1h et un compte rendu a été réalisé et transmis pour restituer les problémes des salariés et les axes d’améliorations attendues.

Texte de débrayage déposé en amont et autour duquel les salariés se sont réunis :

La bientraitance et le respect du personnel au travail ainsi que les moyens de les garantir importent autant que la bientraitance et le respect des résidents : Ce n’est pas dissociable.

Pour un travail moins dans l’urgence et plus serein, avec une organisation plus stable, plus équilibrée, plus cohérente et plus respectueuse de tous les salariés et de leurs tâches propres.

Pour plus de démocratie sur le lieu de travail.

Pour de meilleurs prises en compte des demandes, des besoins, ou des problémes exprimées par les salariés.

Pour un management non partial, plus équitable et plus juste.

Pour une reconnaissance des pénibilités.

Pour plus de communication.

Pour harmoniser les demandes et réponses orales avec celles écrites.

Contre toute forme d’augmentation quantitative du travail directe ou induite.

Contre toute baisse directe ou indirecte d’effectif dans aucun service.

Pour redonner au travail humain le temps dont il a besoin.

Nous ne voulons pas de bouc-émissaire, de sanction, de situation où le Salarié ferait les frais de vengeances, de peau de banane, de mauvaises organisations ou des problémes de TO.

Il appartient à chacune et chacun de se concerter pour prévenir toute dérive et d’agir vers le mieux.

 

Mise à jour du 10/03/15

Suite à cette gréve de débrayage, notre RSS a été longuement interrogé vendredi 6 mars dans le cadre d’une réunion extraordinaire du CHSCT en présence notamment de cadres du siège. Certains se disaient surpris par cette gréve, et l’interrogatoire semble avoir beaucoup porté sur la forme textuelle et sur certains mots contenu dans l’appel au débrayage et dans sa restitution par compte rendu, le rôle même du DP au sein de l’établissement a été discuté. Cela revient selon nous a concentrer plus d’attention sur le représentant du personnel, sur l’expression et sur la restitution de problèmes collectifs que sur leurs causes.

Pourtant, les remontés de salariés, les réunions DP des derniers mois, ainsi que 2 tracts récents portés par les 2 syndicats de l’établissement rendaient déjà compte de préoccupations similaires.

Pour éviter tout malentendu, quant à la validité représentative du personnel de cet appel à débrayer et de son compte rendu de restitution, les 20 salariés ayant pris part au mouvement du 4 mars 2015 ont signé l’appel et son compte rendu en signe de leur approbation.

D’autres salariés qui ne travaillaient pas ce jour là mais qui se sont reconnus dans l’appel comme dans ses conclusions ont souhaité eux aussi signifier leur approbation quant à l’expression des malaises et aux améliorations attendues.

On ne peut pas faire d’une situation douloureuse pour les salariés un texte de réclamation joyeux, néanmoins il convient de ne pas oublier que cette heure de débrayage et sa conclusion écrite ont été voulus par l’ensemble des salariés concernés comme une alternative à un mouvement beaucoup plus important: Reprise du travail et pas d’appel à la gréve mais à condition que les attentes des salariés quant aux améliorations attendues puissent être entendues par la direction et que des améliorations trouvent leur place. Ce qui, pour la direction de l’établissement, pour celle de l’entreprise, comme pour n’importe quel salarié devrait être préférable aux autres issues qui n’ont pas été retenues par le personnel et leurs représentants.

 

 

Actu sociale, Conditions de travail

ARS : Politique d’amélioration des conditions de travail et modernisation sociale

Sans doute conscientes des sérieuses problématique des conditions de travail et des besoins de modernisation sociale dans le secteur, les ARS ont lancé depuis plusieurs mois des appels à projets auprès des établissements.

VOICI QUELQUES EXTRAITS DU CAHIER DES CHARGES DE SÉLECTION DES PROJETS RELATIFS AUX POLITIQUES D’AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL ET A LA MODERNISATION SOCIALE CONFORMÉMENT A LA CIRCULAIRE N°DGOSlRH3IMElMMSI2013/410 DU 17 DÉCEMBRE 2013

L’appel à projets concerne l’aménagement des locaux et des postes de travail, les formations-actions, les prestations d’assistance consultant conseil, de pilotage et d’accompagnement des démarches visant à améliorer les conditions de travail.

Sont éligibles : Les établissements publics et privés de santé

Le projet doit être impérativement réalisé dans le délai de 4 ans correspondant a la prescription quadriennale (au plus tard le 31/12/2018).

Le dossier doit impérativement comprendre l’ensemble des éléments prévus a la circulaire N°DGOSlRH3IMElMMSI2013/410 DU 17 DECEMBRE 2013 :
_ La présentation détaillée du projet et de contexte (y compris diagnostic approfondi),
_ L’avis des instances,
_ Le document unique,
_ Le calendrier prévisionnel (phasage du projet),
_ Le budget prévisionnel,
_ Le montant de la subvention sollicitée et, le cas échéant, des co-financements
envisagés,
_ Le projet de contrat,
_ les modalités d’action et d’évaluation.

Les crédits ne seront attribués qu’apres vérification par l’ARS du service fait. En effet, les bénéficiaires d’un financement FIR doivent adresser a l’ARS les pièces justifiant la réalisation de l’action.
Les projets qui bénéficieront de subventions dans ce cadre devront rendre compte de manière régulière au moins annuellement a l’ARS et s’engagent à participer au dispositif d’évaluation. Des revues de projets pourront également être organisées.

Les dossiers sont instruits par l’Agence régionale de santé a l’issue de l’appel à projets.

Priorité

_ aux projets portés dans le cadre d’actions innovantes pouvant associer plusieurs établissements et permettre des mutuallsations,
_ aux projets susceptibles de concourir à une réorganisation de l’offre territoriale de soins,
_ aux projets en relation avec des mesures inscrites dans le plan de redressement (PRE) ou
le contrat de retour à l’équilibre financier (CREF) de l’établissement promoteur.

Peuvent candidater au soutien financier en accompagnement, les projets s’inscrivant dans l’une des 4 finalités suivantes :
1. Le développement d’une politique de prévention des RPS
2. Le développement d’une politique de prévention des troubles musculo-squelettiques
3. La mise en place de processus expérimentaux d’organisation susceptibles d’améIiorer les rythmes de travail et les relations de travail dont la réduction de l’absentéisme
4. L’accompagnement des mobilités fonctionnelles et professionnelles

Actu sociale, BTHE, Conditions de travail

Trop de travail, pas assez d’effectifs: les syndicats menacent de grève dans les maisons de repos Orpéa de Belgique

Ce blog permet l’échange et la collaboration entre les salariés de différents établissements ou sociétés. Si vous avez une question, ou une remarque, utilisez le formulaire dans la colonne de droite ou « commentaire » en fin d’article. Et pour trouver le syndicat SUD prés de chez vous, cliquez là

d’après RTL info Belgique, article en ligne ici :

Et l’extrait vidéo du JT du 13h00 : http://www.rtl.be/videos/video/525303.aspx

Un préavis de grève a été déposé par les représentants syndicaux du groupe de maisons de repos Orpea. En cause ? Le refus de la direction de créer une vingtaine de nouveaux emplois subsidiés.

Les syndicats ont déposé un préavis d’action et de grève d’une durée illimitée pour les maisons de repos et de soins du groupe Orpea. Au cœur des revendications : une augmentation du pouvoir d’achat et une diminution de la charge de travail, mais également la création d’une vingtaine de nouveaux emplois.

« Dans un premier temps, la création de ces emplois était souhaitée, tant par la direction que par les travailleurs, expliquent les représentants syndicaux. Mais la direction s’est rétractée en dernière minute, alors que ces emplois auraient permis davantage de confort pour les personnes âgées ».

Des alèses en papier remplacés par des sacs poubelles

Une atmosphère tendue et des conditions de travail difficiles qui ont des répercussions directes sur les résidents. Les langes par exemple sont comptés pour éviter un maximum les coûts, et cela ne s’arrête pas là.

« Les employés ne peuvent plus utiliser des alèses en papier pour que les urines ne transpercent pas, parce que ça aussi ça a un coût, indique Nathalie Snakkers, secrétaire permanente CNE. Certains doivent même utiliser des sacs poubelle tellement l’urine transperce. »

« On nous demande de faire plus »

« On ne sait pas trop bien faire notre travail du moment qu’on n’a pas le matériel nécessaire, adéquat, ajoute John, employé de l’entreprise. Un matériel a ses limites, et on nous demande de faire plus. Or on ne sait pas aller au-delà, et quand on ne sait pas aller au-delà, on se fait taper sur les doigts ».

La direction a réagi

La direction n’a pas souhaité s’exprimer devant les caméras de RTL TVI mais a réagi par communiqué: « Les demandes syndicales ne sont compatibles ni avec la volonté du maintien de l’emploi existant, ni avec la création de nouveaux postes prévue en 2015. »

Une situation d’autant plus étonnante que le groupe ne connaît pourtant pas la crise. Son chiffre d’affaire s’élevait en 2013 à 1,6 milliards d’euros, avec un bénéfice de 116,9 millions d’euros. Le groupe gère aujourd’hui une chaîne de 58 sites en Belgique (soit 6.765 lits) et emploie 2.600 personnes.

Comble de l’ironie, le groupe ne cesse d’ouvrir de nouvelles maisons de repos.

Le tract , le préavis de gréve des 6 syndicats

Et une réaction RH localement :

lettre direction fév15

Actu sociale, CHSCT, Conditions de travail

Santé au travail : un appel collectif pour ne plus perdre sa vie à la gagner

L’union syndicale Solidaires (union des syndicats SUD et d’autres syndicats) et les premiers signataires de ce texte appellent l’ensemble des travailleuses et travailleurs et toutes les actrices et acteurs de la santé au travail à signer massivement la pétition désormais en ligne :

 http://pourneplusperdresaviealagagner.wesign.it/fr 

L’union syndicale Solidaires avec les actrices et acteurs du mouvement syndical et de la santé au travail (syndicats, représentants du personnel au CHSCT, médecins du travail, inspecteurs du travail, experts CHSCT, psychologues du travail, ergonomes, chercheurs en santé au travail, etc.) appelle à une mobilisation et à l’organisation d’états généraux pour défendre et améliorer les droits collectifs des travailleurs en matière de santé au travail.

Un appel collectif pour ne plus perdre sa vie à la gagner !

Des acteurs et actrices du mouvement syndical et de la santé au travail ont rendu public dans plusieurs média (Alter Eco Plus, Basta !, Politis,etc) le jeudi 15 janvier un appel intitulé «Pour ne plus perdre sa vie à la gagner ! ».

Cet appel a receuilli les premières signatures d’Annie Thebaud Mony, Directrice de recherches honoraire à l’INSERM, Daniele Linhart,Sociologue, Directrice de recherches émérite au CNRS, Eric Beynel, porte parole union syndicale Solidaires, Christophe Godard, Secrétaire national de l’UGFF-CGT (responsable Santé-Travail), Jean-Michel Sterdyniak président du SNPST, Dominique Huez pour l’Association Santé Médecine du Travail, Alain Carré pour le SMTIEG-CGT, Arnaud de Broca pour la FNATH, Secrétaire général de la FNATH Julien Lusson pour Attac, Louis-Marie Barnier pour la Fondation Copernic, les syndicats CGT, FSU et Sud de l’inspection du travail, un Collectif de 27 cabinets, experts CHSCT ou intervenants en santé au travail et les associations Henri Pezerat, Ban Asbestos et Robin des toits.

Face aux menaces graves pesant sur l’existence même des CHSCT dans le cadre de la négociation dialogue social, aux dangers de la loi Macron en ce qui concerne entre autres sujets l’indépendance et les moyens de l’inspection du travail ou la suppression du délit d’entrave, aux nouvelles attaques contre la médecine du travail, l’’urgence d’agir et de s’unir.

La santé au travail est au cœur de l’activité de tous les acteurs impliqués dans la prévention des risques et l’amélioration des conditions de travail. Dans le contexte actuel, tous devraient voir leurs conditions d’intervention favorisées et améliorées : CHSCT, médecins du travail, inspecteurs du travail, contrôleurs Carsat, experts CHSCT, intervenants en prévention de la mutualité, tous interagissent de façon complémentaire au sein d’un ensemble devenu cohérent, celui de notre système de prévention. C’est lui qui, morceau par morceau, est progressivement défait depuis quelques années ; c’est lui que nous voulons préserver et renforcer.


Actu sociale, BTHE, Conditions de travail

Sur le « burn out » du personnel des Ehpad

Un article du mois de décembre, s’est intéressé au sujet pour la région du Limousin.

Première cause selon le journaliste et les syndicat : Le manque de personnel dans les Ehpad qui se répercute sur le temps accordé à chaque résident.

« Manque de temps, de moyens et d’argent. Dans les Ehpad, le personnel est poussé à bout par les conditions de travail. L’absentéisme s’envole, au rythme des maladies et des défaillances humaines ».

Source : http://www.lepopulaire.fr/limousin/actualite/2014/12/04/le-burn-out-du-personnel-des-ehpad_11245522.html

Les différents services de gérontologie connaissent en effet des taux d’absentéisme supérieur à ceux des autres établissements de santé.

Selon nous, il y a un sérieux manque de reconnaissance de la pénibilité des professionnels en charge de la dépendance, et de fait les moyens nécessaires ne suivent pas ce qui accentue le malaise sociétal.