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On parle de nous dans l’Obs

Nous évoquions à plusieurs reprises le cas « Korian Villa d’Azon ». Korian essaye de nous museler avec des procédures bidons avec le soutien d’autres organisation syndicales. Une de nos déléguée Syndicale est toujours menacée de licenciement.

L’Obs a consacré un article à cette situation. Voici quelques morceaux choisis :

Elle a dénoncé la souffrance au travail et la « maltraitance institutionnelle » 

Une douche par semaine […] des personnes démentes sont laissées par terre […] la journée entière avec la même protection [couche]

Le CHSCT vote une enquête externe […] l’enquête confirme un effectif insuffisant […] cette situation conduit aussi à des tensions au sein de l’équipe

Elles ont même reçu une lettre contenant des menaces à peine voilées

Cette histoire vous la connaissez grâce à ce blog et à SUD Santé Sociaux. La procédure est toujours en cours car Korian persiste et signe en demandant l’autorisation du licenciement à la ministre du travail. Il est intéressant de voir à quel point nos échanges avec les journalistes ont sidéré la rédaction d’un magazine.

Dans l’Ehpad où je travaille, on donne des produits périmés. Et la direction ne réagit pas

Retrouvez l’intégralité de l’article sur le site de l’Obs

Et maintenant et bien : relayez, relayez, relayez ! Dans vos organisations, sur les réseaux sociaux, dans les établissements, dans les panneaux syndicaux !

Le dernier épisode : l’inspection refuse, Korian s’entête

sur cet article de notre blog

Et à très vite, on a une excellente nouvelle sur le front juridique avec Korian… #teasing


C’est les élections pro à Korian ! Renseignez-vous ! discutez-en avec les collègues et relayez l’info !
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SUD première organisation syndicale de Korian… sur Facebook !

Notre page Facebook vient de dépasser les 1000 abonné-es. Merci à toutes et à tous et en route vers les 10000 !

Avec ce blog korian.sudsantesociaux.org , nos tracts et les panneaux syndicaux dans les établissements, la page facebook complète nos canaux d’information. Nous utilisons aussi un système de messagerie instantanée pour nous organiser et nous entraider dans toute la France !

L’accès à l’information est essentielle, SUD vous relaye les informations en toute transparence. Savoir que vous êtes à notre écoute, c’est faciliter la mise en réseau et la diffusion de nos analyse, positionnements et nos dénonciations. Tout cela contribue à améliorer notre rapport de force !

D’ailleurs, pour une fois, prenez exemple sur nos patrons. C’est bien souvent eux les premiers à s’abonner ;-).

Vous voulez vous tenir au courant et nous aider à vous aider ?

  • Abonnez-vous à notre page facebook et incitez vos collègues et vos connaissances à faire de même,
  • Ne manquez aucun de nos article et inscrivez-vous à notre lettre d’info avec les derniers articles publiés sur ce blog – formulaire en bas de cette page,
  • Devenez correspondant-e de SUD dans votre établissement. Contactez-nous pour qu’on vous explique comment faire !
  • Adhérez à SUD, participez à la réflexion et à organiser l’action pour nos droits !

C’est les élections pro à Korian ! Renseignez-vous ! discutez-en avec les collègues et relayez l’info !
autres - divers, CHSCT, Conditions de travail

Non à la discrimination Syndicale et l’acharnement contre les élus

Cette déclarations des élu-es SUD-CGT-FO-CFDT a été lue au Comité d’Entreprise de Korian le 17 janvier 2019. Nous vous invitons à solliciter vos représentant-es du personnel de proximité afin d’avoir des explications.

Vous pouvez aussi nous contacter directement pour exprimer votre soutien avec notre formulaire de contact.


Nous, représentants·e·s des salarié·e·s au Comité d’Entreprise de Korian des syndicats CGT, SUD SANTE SOCIAUX, CFDT, FO et les ex-représentants UNSA constatons :
  • Que des alertes ont été effectuées par des déléguées de site sur des problématiques de maltraitances dans l’établissement Korian Villa d’Azon depuis plus de 8 mois.
  • Qu’une tentative d’effraction du bureau de ces mêmes déléguées de site a eu lieu.
  • Qu’un courrier de menaces anonyme a été envoyé à ces délégués de site.
  • Que l’employeur n’a pas réagi à ces faits.
Par contre la direction a diligenté une enquête CHSCT accompagnée d’un seul élu de la commission du CHSCT et que celui-ci a profané des menaces à l’encontre d’une des déléguées de site.
  • Que dans le cadre de cette «enquête CHSCT» l’employeur n’a pas sollicité l’ensemble de la commission CHSCT du CE EHPAD Nord soit 5 représentants syndicaux mais uniquement un seul.
  • Les délégués de site ont informé l’ensemble de cette commission pour un complément d’information. Les membres de cette commission sollicités par les délégués du site se sont déplacés le matin de l’enquête sur site malgré le rappel à la loi par deux syndicats (Cgt,Sud), l’employeur a refusé d’intégrer “l’enquête CHSCT ».
  • L’employeur refuse que les salariés qui le souhaitent soit accompagnés par un représentant du personnel lors des entretiens.

Pour nous, il ne fait aucun doute que cette enquête est menée illégalement.
Que si elle va à son terme elle conduira sans doute au licenciement de la collègue concernée.
Cela s’est déjà produit au sein de Korian lorsque des collègues ont témoigné pour dénoncer de la maltraitance.
Des procédures aux Prud’Hommes sont d’ailleurs en cours.

Nous décidons donc :
  • d’exprimer notre solidarité envers notre collègue et dénonçons l’acharnement qu’elle subit.
  • d’interpeller le syndicat UNSA de Korian qui participe seul à cette mascarade “d’enquête CHSCT”,
  • de demander à l’employeur de stopper cette “enquête CHSCT ” illégale
  • Qu’une action immédiate soit mise en place suite à l’alerte effectuée par les représentants du personnel, dénonçant la maltraitance au sein de l’établissement Villa d’Azon.
Tant que KORIAN n’agira pas pour la protection des résidents et des salariés dénonçant la maltraitance nous ne cesserons de dénoncer ces faits.
Nous attendons une réponse écrite et officielle express de la part du président du CE pour pouvoir assister à la séance sereinement.

lettre-intersyndicat ce korian janvier 2019

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NAO Korian : SUD dresse la liste des priorités

Suite à notre étude qui a recueilli une large participation, voici une première liste les points noirs et les inquiétudes qui nécécitentent des engagements et avancées concrétes.

– La pérenisation de la prime de 13éme mois, au plus prés d’un vrai revenu mensuel brut quelque soit l’ancienneté ou pratisé pour les salarié-es de moins d’un an dans l’entreprise.

– Les congés payées : trop de contraintes et trop peu de souplesse de la part de la direction, un mode de décompte en jours ouvrable trés défavorables aux salariés en journées de 12h et aux temps partiels.

– Des taux d’effectifs trés insuffisants et des taux de dépendance trés sous estimés qui couplé aux logiques profits/économie priduisent des cocktails désastreux sur les conditions de travail et la prise en charge.

– Des directives et pratiques manageriales de plus en plus autoritaristes et des respects du cadre legal qui semble devenus optionnel ou à la carte.

– Une nécessaire reconnaissance de la pénibilité et l’instauration d’une prime.

– Une ancienneté pas assez valorisée dans les salaires. Un salaire minimum qui doit être réhaussé pour toute la catégorie Employé (AS, ASH, Accueil, Serveurs, etc)

– Un excés de procédures nouvelles, de projets et directives siéges qui n’ont pas fait leurs preuves mais pésent intégralement et lourdement sur les établissement et le personnel de terrain, et occasionnent beaucoup de dysfonctionnements au quotidien.

– De nombreux salarié-es « faisants fonction de soignants », qui endossent charge de travail et responsabilité mais pour des salaires trés inférieurs aux soignants diplômés.

Les syndicats invités par la difection à négocier ( CFDT, CGT , FO , UNSA ) doivent faire mieux que que d’obtenir des mots, des intentions ou des accords sans garantie ! Et la direction doit renoncer à voir dans les économies de masse et de charges salariales des leviers de profits.

A bons entendeur.

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Sondage aux Salariés du Groupe Korian sur le versement de la Prime de 13éme mois

Pour les salariés du Groupe Korian sur le versement de la prime de 13éme mois, voici un sondage à l’initiative de Sud et de la CGT Korian. Merci de bien vouloir répondre au plus vite. Votre anonymat est garanti. https://goo.gl/forms/uC2DsScs4D72lDUs2

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Korian : L’action en bourse frise le plus bas de ce qu’elle a été ces 6 derniers mois

Mais l’action syndicale est toujours au plus fort pour dénoncer les dégradations des conditions de travail, de prise en charge et de séjour !
Car depuis 6 mois en effet, nous n’avons pas vu la moindre mesure patronale qui favoriserait une amélioration.

graph bourse.JPG

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Notre Santé n’est pas à vendre MAIS à défendre !

Santé Privé, Santé Publique, Santé Sociale : en Ehpad, en cliniques, dans les hostos, comment changer les choses ?

Il faut d’abord désigner, sinon accuser, les responsables des problémes et des dégradations sans fins que rencontrent les secteurs de la Santé et du social et qui frappent sans cesse le.personel et les résidents / patients :

– Les politiques publiques et d’entreprises qui mutuellement, et main dans la main, se nourrissent.
– les dirigeants des groupes privés de Santé et les membres de leurs conseils d’administration qui profitabilisent et avilissent tout,
– les directions de leurs d’établissements qui exécutent, en propageant les conséquences sur les personnels et les résidents ou patients,
– les ministres et leurs présidents, les ARS, les Conseils Régionaux, qui au lieu de financer et controler la qualité du Soin et du Service, les rationnent et remplissent les caisses de celles et ceux qui les dégradent,
– des syndicats ou syndicalistes complices actifs et/ou passifs.
– les pauvres personnels, résidents, patients, usagers, clients, (et même les préstataires) qui en ne se révoltant pas pérenisent le cercle viscieux d’un systéme dont ils subissent inexorablement les conséquences (économies d’echelles, économies de bouts de chandelles sur leur dos, rendement, rentabilité, profitabilité.. déshumanisation, indignité –> maltraitance/harcélement institutionnels , pression, sanction, repression, etc.)
Le constat :
Dans les établissements de Santé, de plus en plus de personnel se suicident et les patients/résidents y sont de plus en plus mal pris en charge, accueillis, traités.. Avant de dire comment les choses peuvent changer, il faut commencer par dire pourquoi elles ne changent pas. La réponse est simple comme bonjour. Elle s’appelle « Profit » dans le secteur privé lucratif, ou « économie » dans le public. Mais les 2 sont trés liées ! Dans le privé, l’argent public aide concidérablement et scandaleusement leurs profits. Et les manques de moyens du secteur public profitent de façon trés déloyale au concurent privé. Par un systéme de vase communicant (ou par métaphore des fonds publics) plus le public va mal, plus le privé propére. Alors, pourquoi soins et prise en charge sont si mauvais? Parce que l’état s’en fout et que que le buisness fonctionne mieux comme ça. Ca ne changera donc pas tant qu’un résident/patient mal traité/soigné continuera de rapporter plus qu’un résident/patient bien traité/soigné. Pour les bureaucrates et les chasseurs de primes qui financent et ou dirigent les établissements, soigner et traiter mieux est synonyme de manque à gagner, sauf quand le personnel acceptent de sacrifier gratuitement son temps de pause en échange de la perte de sa Santé. Pour le gouvernement, les directions, les patrons, tout est normal et le systéme serait à la hauteur. D’ailleurs les résidents/patients continuent de payer de plus en plus cher et les « Usines Santé » prospérent. Beaucoup d’études alarmantes ont été menées sur le sujet. Mais pour les solutions, les gouvernements, grands complices des causes, savent laisser trainer pour que le crime profitent toujours plus aux exploitants qui lorgnent les marchés de l’Or Gris et de la Silver Economie mieux que n’importe quelle autre poule aux oeufs d’or. Macron lui même durant sa campagne, a exulté plusieurs fois, comme à son habitude, devant la formidable opportunité économique du secteur.. Pour gagner du fric, les bras s’agitent, mais pour créer les conditions de la bientraitance, pour lutter contre la maltraitance et le harcelement institutionnelle, le gourvernement et les patrons, refusent main dans la main de se mouiller pour cette formidable opportunité pour sauver la vie des gens. Pour les « usines à vieux » ou les « usines à malades », il y a trop de fric en jeu… Et ne pas parler des problémes ça leur évite de perdre du profit pour les régler.

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Une mamie anarchiste qui n’aurait jamais permis l’omerta actuelle sur le buisness irresponsable de la dépendance

Les retraités de demain seront les fer de lance de nos luttes pour la Bientraitance des ainés ! Le reportage ci-dessous dresse le portrait d’une personne âgée qui était seulement trés en avance sur ces contemporain-es.

Portrait de May Picqueray 1/2

 

Portrait de May Picqueray 2/2

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La CGT constate que tous les accords d’entreprise Korian ne sont pas respectés sur tous les sites… Mais elle signe la 1ere un nouvel accord bon marché !

Nous faisons référence à l’annonce et au communiqué ci-dessous, publié sur le site de la CGT Korian.

Après cet accord, le cours du kleenex risque de grimper encore en flèche au détriment des salarié-es, mais l’accord est bon d’après les signataires.

http://www.le-fruit-des-amandiers.com/2017/07/cgt-korian-communique-de-presse-la-cgt-signe-les-nao-2017.html

dialogue-social

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Cet été, envoyons des cartes postales aux dirigeants du Groupe Korian

En guise de témoignage aujourd’hui on a reçu une idée !
Cet été, pourquoi ne pas envoyez des cartes postales aux dirigeants du Groupe Korian pour leurs dire avec des mots et des images pourquoi Nous ou Nos proches refuserons d’être client chez eux ?

Parce que vous êtes de futur-es aidant-es, de futur-es résidents, ou de futur-es patients potentiels, et parce que vous vous reconnaissez dans nos coups de gueules et nos valeurs, on vous invite, dés à présent et pendant tout l’été, à décliner nos revendications sous forme de carte postale.

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A suivre !

A ça marche aussi pour écrire aux organisations syndicales qui négocient et signent des accords pourris !

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Korian : Inauguration de la maison de retraite Korian Parc des Dames et de la crèche Babilou à Saint-Germain-en-Laye

Bon courage au personnel rescapé de l’Hôpital des Courses, cette autre très grosse opération qui avait été célébrée en grande pompe non loin de là avant de finalement tourné au plan social quelque temps après.

On souhaite à tous les futurs résidents et à leur personnel d’être épargnés par une politique commerciale qui a fait tant de dégâts ailleurs et dont les effets poussent aujourd’hui tant de salarié-es aimant leur travail à se photographier derrière un slogan en guise de SOS…

Pour lire sur cette inauguration le communiqué d’entreprise c’est ici : http://www.zonebourse.com/KORIAN-37408/actualite/Korian-Inauguration-de-la-nouvelle-maison-de-retraite-Korian-Parc-des-Dames-et-de-la-creche-Babilo-24645792/

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Une patiente de 89 ans agressée dans sa chambre par un autre patient de 87 ans à la clinique Le Pont de Bezons

En Clinique de soin de suite, comme en EHPAD, les comportements dangereux existent envers d’autres patients résidents mais aussi fréquemment envers le personnel.
L’incident violent cité en titre et qui est survenue à la clinique SSR Korian Le Pont nous renvoie à un questionnement légitime quant à l’adaptation ou non de ce type de structure pour des personnes dangereuses ou pour certains cas psychiatriques.

violence.JPG

Source  : http://www.leparisien.fr/bezons-95870/bezons-un-patient-agresse-violemment-une-octogenaire-21-06-2017-7073436.php

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Pas de messe patronale pour le CE Korian Ehpad Nord

Jeudi 27 avril, plus de 30 représentant-es du personnel Korian étaient convoqué-es pour traiter 25 sujets importants de la réunion mensuelle du Comité d’Entreprise.

Pour cette réunion, la direction a choisi les caves du cloitre du Couvent des Dominicains, un lieu rattaché à l’Ordre des Prêcheurs. Pour la direction un autel surélevé, et pour les représentant-es du personnel des rangées de chaises sans table..Comme à la messe.

A force de comparer le capitalisme à une religion que les dirigeants d’entreprises ou leurs sbires imposent aux masses et aux salarié-es par une communication de matraquage ou par la force, peut-être que notre direction pensait rendre le point de vue de l’entreprise plus convaincant…

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Bien entendu les membres du CE ont refusé de travailler dans ces conditions et obtenu un report le 2 mai dans des conditions normales. Sinon la prochaine fois ça aurait été quoi ? Dans les locaux du Grand Orient de France ? Dans ceux du Medef ?

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Les salarié-es de la Santé n’aiment pas Le Pen, Macron, Fillon selon les réponses à notre sondage

Dans le cadre de notre sondage du 22 avril : Qui peut changer ta vie ? Sondage inter-salarié-es sur la politique présidentielle. Les salarié-es sondé-es ont donné les réponses suivantes :

Sond elecKoriansond elecSante

 

Toutes ces réponses ont été recueilli avant l’annonce des résultats du 1er tout de la présidentielle. Le sondage reste ouvert à celle et ceux qui veulent y participer ; https://greveurschampdemars.wordpress.com/2017/04/22/qui-peut-changer-ta-vie-sondage-inter-salarie-es-sur-la-politique-presidentielle/

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Une sanction de 200 000€ infligée à un ancien cadre de Korian, et 450 000€ pour un de ses proche.

Une sanction de 200.000 euros a été prononcée pour 2 manquements d’initiés contre un ancien directeur financier de la société Korian par la commission de sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Le gendarme boursier a aussi condamné un proche de l’ancien Directeur Financier, Gérard Damiani, à une sanction de 450.000 euros pour avoir utilisé ces informations privilégiées.

Les faits se sont déroulés entre le 11 septembre et le 12 novembre 2013 dans le cadre de l’acquisition par le numéro un européen des maisons de retraite Korian de la société Medica, puis entre le 24 avril et le 16 juillet 2014 lors de l’opération de fusion-acquisition de la société allemande Curanum AG par Korian.

Il est reproché au directeur financier d’avoir communiqué une information privilégiée sur le projet d’absorption de Medica sous la forme d’une OPE amicale, M. Damiani ayant ensuite acheté 56.160 actions Medica entre le 23 octobre et le 12 novembre 2013. La fusion-acquisition avait finalement été réalisée le 18 mars 2014.

(AFP) Paris, 20 avr 2017

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Retour sur les Interviews de AlloKorian

leader europeen

Nous vous livrons ici des citations tirées de ce que des salariés nous ont fait remonter dans le cadre des interviews AlloKorian auxquelles chacun-e de vous peut participer. Ces interviews ont touché des salarié-es KORIAN d’ehpad ou de SSR, de jour ou de nuit, soignants et non soignants, et elles ont inspiré plusieurs de nos slogans repris dans le cadre de notre campagne de sensibilisation en cours.

Des réponses claires, plutôt unanimes mais bien différentes du déni que certaines directions ressassent trop souvent aux personnels ou à leurs représentant… (Une seule salariée nous a faire part d’une situation positive pour son service de nuit).

Qu’est ce que vous voyez le plus changer dans votre travail quotidien et dans celui de vos collègues en général ? Quel regard portez vous sur les conditions de travail de votre établissement ?

« La charge de travail de plus en plus importante »

« Le non remplacement en cas de congés ou arrêt maladie »

« La cadre nous demande de récupérer nos heures si le taux d’activité est faible certaines refusent et se font mal voir d’autres acceptent. Nous manquons de matériels (chaises percées) les lits électriques sont vétustes , ainsi que les chambres »

« Plus de stress plus de brun out »

« on nous demande toujours plus avec beaucoup moins de personnels! Les conditions de travail sont difficiles aux quotidiens . Manque de respect, de valorisation de notre travail ».

« Épuisement professionnel, économie sur tout »

« Effectif réduit de plus en plus pour absentéisme et démission »

D’après vous, quelle est l’incidence de ces évolutions pour vos résidents ou patients ? Quelle influence cela a-t-il sur la qualité du service client ?

« On tombe dans la maltraitance »

« Moins de temps passé auprès des résidents »

« Le travail à la chaîne »

« Plaintes régulières des patients »… « Manque d’hygiène dans les douches collectives »

« moins de temps, moins de disponibilité pour les résidents, sentiments d’insatisfaction du personne »

« Une moins bonne prise en charge à tous niveau, moins de temps à leur consacré même pour parler tout simplement »

« l’utilisation de matériel ergonomique  nous aide aux transferts des patients mais on n’en a pas usage quand on est en sous effectifs, il faut aller vite… la prise en soin n’est pas faite dans sa globalité (petite toilette, pas de brossage des dents….), absence de discussion avec les résidents ».

« Manque de temps pour faire plaisir au résident »

« Soins de nursing réduit
Manque d attention
Manque d humanisme »

Quelle incidence cela peut-il avoir sur votre métier ou carrière ?

« Irritabilité entre collègues
Fatigue
Burn out
Arret maladie »

« Cela rabaisse notre travail »

« Obligé de compléter des postes non remplacés »

« Accident de travail , envie de changer, ras le bol général »

« Un écœurement du métier , manque de motivation, augmentation du nombre d’accident de travail. Dépression. Maltraitance »

« Insatisfaction de ce que je fais »

« Un dégoût de la profession »

« on est démotivée,on fini par bacler notre travail on est quasiment des robots »

« Démission , burn out »

Comment vivez vous les objectifs commerciales et financiers de l’entreprise dans votre quotidien professionnel ?

« Difficilement quand les conditions de travail se dégrade pour faire des économies »

« Très mal, ne pensent qu’à eux »

« Très mal, si baisse d’activité on nous fait comprendre qu’il ne faut rien demander »

« non en adéquation avec les missions de prendre soins et d’accompagnement des résidents »

« Mal, l’argent est au centre de tout »

« Tais toi et bosse »

« Mal, travailler a moindre cout et donner de plus en plus »

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Déduction d’impôts de vos cotisations syndicales

Les syndicats sont d’utilité publics, voilà pourquoi les cotisations syndicales des adhérents sont déductibles de vos impôts au même titre que les dons à certaines associations caritatives. Une ligne spéciale est donc prévue sur les déclarations d’impôts pour y indiquer les cotisations verser dans l’année.

L’adhésion a un syndicat est un engagement, une démarche citoyenne et militante pour des idées, des valeurs et des principes inhérents à la démocratie. En agissant avec son syndicat, chaque adhérent contribue à porter plus haut la démocratie et donne plus de poids pour le changement.

Pour rappelle, la France est l’un des pays d’Europe avec les taux de syndicalisation les plus bas. Les pays scandinaves sont ceux qui ont le taux de syndicalisation le plus haut. Voilà pourquoi il n’y a chez eux quasi jamais de gréve et que chez nous les changements sont si laborieux… Car lorsque les syndicats des pays scandinaves négocient, ils ont avec eux le poids de 65% de la population, en conséquence Patron et dirigeants les écoutent. En France, les syndicats n’ont avec eux le poids que d’à peine 10%, et les patrons s’en foutes comme les gouvernant, sauf quand ça chauffe vraiment.

En conclusion, si vous voulez du changement, vous savez ce qu’il vous reste à faire ? Syndiquez vous massivement ! Echauffez-vous vraiment ! Ou les deux en même temps ! Vous serez en forme, vous serez mois seul-e-s, et ensemble vous serez plus fort-e-s !

lutter-ou-subir

  En rouge le Taux de syndicalisation (la France a le plus bas), en bleu la conflictualité (la France a le plus haut)

taux_de_syndicalisation-vs-conflictualit

Notre gazette, AlloKorian recueille vos témoignages.

Informez-vous avec nous, contactez-nous, Rejoignez-nous, suivez-nous,

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Devoir de vigilance de l’entreprise : une loi est passée, elle nous concerne.

Pour les conditions de travail, des risques sanitaires ou chimiques  on peut espérer que cela se traduise par quelques efforts supplémentaires visant à protéger les salariés.

Une loi modeste mais tout de même, à l’aube du Plan de « Modérnisation » de l’Entreprise qui ne promet rien de bon on ne sera pas mécontent d’avoir au moins un garde fou (peut être..). Même si concernant des entreprises de santé, on aimerait que le devoir de vigilance puisse faire barrage à la casse de la protection sociale, et à l’accès à tous les soins par tous.

Les entreprises multinationales devront dorénavant s’inscrire dans une démarche de responsabilité sociale pour les conditions de travail, le respect de l’environnement et empêcher les atteintes aux libertés et droits fondamentaux des salarié-es, que celles-ci soient organisées dans des filiales, sous-traitées ou le fait des fournisseurs réguliers, sur le territoire français ou à l’étranger.

La loi sur le devoir de vigilance des multinationales vient d’être adoptée en dépit des pressions menées jusqu’au bout par des parlementaires très réceptifs aux lobbys, Emmanuel Macron lorsqu’il était ministre de l’économie et un Medef vent debout…

Dans ce but, elles doivent rédiger un plan de vigilance destiné à la prévention de ces atteintes aux droits et libertés et à l’amélioration des conditions de travail. En cas d’absence de plan ou de non application, la justice pourra prononcer à leur encontre une amende jusqu’à 10 millions d’euros, voire 30 en cas de graves dommages.

Cette loi fait suite à une campagne d’associations, d’ONG et de syndicats dans laquelle Solidaires s’est inscrite avec le collectif Ethique sur l’étiquette et Amnesty international.

Vous pouvez télécharger ici le communiqué de notre union syndicale Solidaires

Accords et Actus CE - IRP, autres - divers, CHSCT, Conditions de travail, droit du travail

Négociations Accords Korian

Des négociations se poursuivent pour notamment un accord QVT (Qualité de Vie au Travail) et un accord BDES (Base de Données Économique et Sociale).

dialogue-social

Sur l’accord QVT, l’attention est palpable et l’enjeu clair pour les salarié-e-s : Faire que cet accord ne soit pas comme tant d’autres (juste un faire valoir, un papier remplis de mots inconséquents ou d’améliorations de pacotilles) mais que au contraire les problématiques de remplacements, d’augmentation de charge de travail, d’insuffisances d’effectifs, de moyens de prises en charge, de subrogation, de prévoyance, etc. (en bref les conditions de travail et de vie) occupent plus de place que l’avènement du télé-travail ou la couleur des vestiaires…

L’accord BDES est moins parlant pour beaucoup et pourtant… Il peut conditionner à lui seul la capacité ou non pour chaque représentant du personnel de pouvoir ou non exercer correctement ses missions pour les salariés.

La direction peut voir son intérêt à concentrer l’essentiel des moyens d’information entre les mains d’une poignée d’élu-e-s centraux et à en réduire l’accès aux plus grand nombre des autres élu-e-s. Bien que se soit contraire au principe de transparence, les directions de Site elles mêmes pourraient (si elles ne le sont déjà) se trouver limiter dans leur accès aux données de leur propre site au profit d’une centralisation siége.

On comprendrait moins en revanche que les 4 syndicats négociateurs (CFDT, CGT, FO et UNSA) cautionnent ce principe et qu’ils acceptent une telle baronnie dans la gestion des données, en privant les CHSCT, DP ou mêmes les CE de toutes les données que le code du travail permet de leur accorder.

Les missions de Délégué-e-s de Site sont très difficiles au quotidien, la quantité de probléme de droit ou de conditions de travail à contrôler est énorme et dépasse de loin les crédits d’heures mensuels dont ils et elles disposent. Même constat pour les élu-e-s des CE.

Alors que depuis plus de 2 ans ces bases de données devraient être en place partout, alors que constamment les élu-e-s doivent faire des pieds et des mains pour obtenir les infos auxquelles ils et elles ont droits (sans y arriver bien souvent). Nous ne saurions accepter que les élu-e-s disposent d’encore moins d’infos que celles prévues actuellement par la loi, nous exigeons au contraire que toutes ses informations leurs soit rassembler sur chaque site et sur chaque instance avec une total indépendance d’accés pour les élu-e-s.

C’est le travail et la responsabilité des directions Rh et des relations sociales que de permettre l’exercice des missions des élu-e-s et de veiller activement à ce qu’aucune forme d’entrave ne s’ancre ou ne s’insinue.

Les syndicats CFDT, CGT, FO et UNSA qui négocient cet accord en portent toute la responsabilité. Ils doivent donc veiller à ce que l’accord ne fasse pas fonction de contention pour les élu-e-s des sites ou des CE.

Voici pour rappel ce que prévoit le code du travail sur l’accès à la BDES par le CHSCT  :
(la liste est longue mais les salarié-e-s et leurs élus le valent bien !)

L2323-9 Code du travail

« Les éléments d’information transmis de manière récurrente au comité d’entreprise et au comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail sont mis à la disposition de leurs membres dans la base de données mentionnée à l’article L. 2323-8 et cette mise à disposition actualisée vaut communication des rapports et informations au comité d’entreprise, dans les conditions et limites fixées par un décret en Conseil d’Etat.

Lorsque les dispositions du présent code prévoient également la transmission à l’autorité administrative des rapports et informations mentionnés au premier alinéa, les éléments d’information qu’ils contiennent sont mis à la disposition de l’autorité administrative à partir de la base de données et la mise à disposition actualisée vaut transmission à cette autorité.

Les consultations du comité d’entreprise et du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail pour des événements ponctuels continuent de faire l’objet de l’envoi de ces rapports et informations. »

L2323-8 Code du travail

« Une base de données économiques et sociales, mise régulièrement à jour, rassemble un ensemble d’informations que l’employeur met à disposition du comité d’entreprise et, à défaut, des délégués du personnel ainsi que du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail.

La base de données est accessible en permanence aux membres du comité d’entreprise ou, à défaut, aux délégués du personnel, ainsi qu’aux membres du comité central d’entreprise, du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail et aux délégués syndicaux.

Les informations contenues dans la base de données portent sur les thèmes suivants :

1° Investissements : investissement social (emploi, évolution et répartition des contrats précaires, des stages et des emplois à temps partiel, formation professionnelle et conditions de travail), investissement matériel et immatériel et, pour les entreprises mentionnées au sixième alinéa de l’article L. 225-102-1 du code de commerce, les informations en matière environnementale présentées en application du cinquième alinéa du même article ;

1° bis Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes au sein de l’entreprise :

diagnostic et analyse de la situation respective des femmes et des hommes pour chacune des catégories professionnelles de l’entreprise en matière d’embauche, de formation, de promotion professionnelle, de qualification, de classification, de conditions de travail, de sécurité et de santé au travail, de rémunération effective et d’articulation entre l’activité professionnelle et la vie personnelle, analyse des écarts de salaires et de déroulement de carrière en fonction de l’âge, de la qualification et de l’ancienneté, évolution des taux de promotion respectifs des femmes et des hommes par métiers dans l’entreprise ;

2° Fonds propres et endettement ;

3° Ensemble des éléments de la rémunération des salariés et dirigeants ;

4° Activités sociales et culturelles ;

5° Rémunération des financeurs ;

6° Flux financiers à destination de l’entreprise, notamment aides publiques et crédits
d’impôts ;

7° Sous-traitance ;

8° Le cas échéant, transferts commerciaux et financiers entre les entités du groupe.

Ces informations portent sur les deux années précédentes et l’année en cours et intègrent des perspectives sur les trois années suivantes.

Le contenu de ces informations est déterminé par un décret en Conseil d’Etat et peut varier selon que l’entreprise compte plus ou moins de trois cents salariés. Il peut être enrichi par un accord de branche ou d’entreprise ou, le cas échéant, un accord de groupe, en fonction de l’organisation et du domaine d’activité de l’entreprise.

Les membres du comité d’entreprise, du comité central d’entreprise, du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, les délégués syndicaux et, le cas échéant, les délégués du personnel sont tenus à une obligation de discrétion à l’égard des informations contenues dans la base de données revêtant un caractère confidentiel et présentées comme telles par l’employeur. »

Article R2323-1-4 Code du travail

« Dans les entreprises de moins de trois cents salariés, la base de données prévue à l’article L. 2323-7-2 comporte une présentation de la situation de l’entreprise, notamment le chiffre d’affaires, la valeur ajoutée, le résultat d’exploitation, le résultat net et les informations suivantes :

A.-Investissements :

1° Investissement social :

a) Evolution des effectifs par type de contrat ;

b) Evolution des emplois par catégorie professionnelle ;

c) Situation en matière d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et mesures prises en ce sens ;

d) Evolution de l’emploi des personnes handicapées et mesures prises pour le développer ;

e) Evolution du nombre de stagiaires ;

f) Formation professionnelle : investissements en formation, publics concernés ;

g) Conditions de travail : durée du travail dont travail à temps partiel et aménagement du temps de travail ;

2° Investissement matériel et immatériel :

a) Evolution des actifs nets d’amortissement et de dépréciations éventuelles (immobilisations) ;

b) Le cas échéant, dépenses de recherche et développement.

B.-Fonds propres, endettement et impôts :

1° Capitaux propres de l’entreprise ;

2° Emprunts et dettes financières dont échéances et charges financières ;

3° Impôts et taxes.

C.-Rémunération des salariés et dirigeants, dans l’ensemble de leurs éléments :

1° Evolution des rémunérations salariales :

a) Frais de personnel y compris cotisations sociales, évolutions salariales par catégorie et par sexe, salaire de base minimum, salaire moyen ou médian, par sexe et par catégorie professionnelle ;

b) Pour les entreprises soumises aux dispositions de l’article L. 225-115 du code de commerce, montant global des rémunérations visées au 4° de cet article ;

c) Epargne salariale : intéressement, participation.

D.-Activités sociales et culturelles : montant de la contribution aux activités sociales et culturelles du comité d’entreprise, mécénat.

E.-Rémunération des financeurs, en dehors des éléments mentionnés au B :

4

1° Rémunération des actionnaires (revenus distribués) ;

2° Rémunération de l’actionnariat salarié (montant des actions détenues dans le cadre de l’épargne salariale, part dans le capital, dividendes reçus).

F.-Flux financiers à destination de l’entreprise :

1° Aides publiques ;

2° Réductions d’impôts ;

3° Exonérations et réductions de cotisations sociales ;

4° Crédits d’impôts ;

5° Mécénat.

G.-Sous-traitance :

1° Sous-traitance utilisée par l’entreprise ;

2° Sous-traitance réalisée par l’entreprise.

H.-Pour les entreprises appartenant à un groupe, transferts commerciaux et financiers entre les entités du groupe :

1° Transferts de capitaux tels qu’ils figurent dans les comptes individuels des sociétés du groupe lorsqu’ils présentent une importance significative ;

2° Cessions, fusions, et acquisitions réalisées. »

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Résolution du 1er Janvier

Bien résolus et Solidaires avec tous les Pères Noël en colère et encore plus Solidaires avec tous les lutins et les rennes.1er-janvier-resolution

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SUD Santé Sociaux Solidaires Korian

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autres - divers, droit du travail, Elections Korian 2016

Élections professionnelles : de l’obligation de neutralité de l’employeur

votes

Au cours des 3 dernières semaines, le contexte électorale, l’annonce d’élections sur sites, certains dépôts ou réceptions de candidatures, des accueils sur site à certaines actions de campagne, etc. nous ont valu sur ce blog quantité de remarques ou questions, et beaucoup de retours ou demandes de salariés portant sur des attitudes ou réactions de leurs directions ou de proches de directions.
Généralement l’essentiel de ces retours tournent autour de notions de droit et principalement à celles qui encadrent l’obligation de neutralité de l’employeur. Nous n’avons pu répondre à chaque demande mais nous avons chercher à vérifier tant que possible auprès de salariés de même sites.

Pour que chacun chacune puisse apprécier par soi-même la régularité d’une situation, voici une sélection non exhaustive de citations de droit et de jurisprudences constantes sur le sujet ainsi qu’une définition de ce qu’est la « Neutralité de l’employeur ». Le syndicat ne peut être juge, mais au regard du droit, tout salarié confronté à une situation qui lui semble irrégulière ou anormale peut consigner les faits précis et le cas échéant en attester par écrit en respectant un certain formalisme pour qu’une attestation puisse être recevable d’un juge. (voir modèle d’attestation à recopier et compléter d’un pièce d’identité) – Les salariés qui le souhaitent peuvent nous transmettre copie de leur attestation en bon et du forme par e-mail à l’adresse : upload.d__posi.v1a23rkkr8@u.box.com (cette adresse vaut uniquement pour l’envoi de document au syndicat, pour tout autre contact utilisez le formulaire habituel du blog).

L’obligation de neutralité de l’employeur est un principe essentiel du droit électoral. L’employeur doit observer une neutralité absolue lors de la propagande électorale. Il ne doit ni favoriser un candidat, ni inciter à l’abstention ou au vote nul. De telles interventions seraient susceptibles d’entraîner, soit l’annulation des élections, soit des poursuites pour délit d’entrave. La hiérarchie des employeurs doit également veiller au respect de la neutralité.

 

  • Il est interdit à l’employeur ou à ses représentants d’employer un moyen quelconque de pression en faveur ou à l’encontre d’une organisation syndicale.

    (Source: C. Trav. L2141-7)

  • Les irrégularités directement contraires aux principes généraux du droit électoral constituent une cause d’annulation des élections indépendamment de leur influence sur le résultat des élections. L’obligation de neutralité de l’employeur est un principe essentiel du droit électoral.

    (Source: Soc. 10 mai 2012)

  • L’employeur est tenu à l’occasion des élections professionnelles à une stricte neutralité. Les pressions exercées par l’employeur ou son manque de neutralité ou de loyauté affectent la sincérité, la loyauté et la liberté du scrutin et entraînent l’annulation des élections, sans qu’il soit exigé que la preuve soit rapportée de ce que ces agissements aient faussé les résultats des élections

    (Source: Soc. 31 mai 2011)

  • L’employeur qui essaie de discréditer une liste syndicale au premier tour des élections viole son obligation de neutralité. Une telle attitude justifie l’annulation des élections.

    (Source : Soc. 10 mai 2012)

  • Les manquements de l’employeur à son obligation de neutralité sont de nature à justifier l’annulation du scrutin.

    (Source: Soc. 23 janvier 1991)

  • L’employeur qui a une obligation de neutralité ne doit pas favoriser, même de manière indirecte, les candidats libres.

    (Source: Soc. 7 novembre 2012)

  • L’employeur peut, de façon unilatérale, prendre les mesures afin de pallier l’inégalité de traitement entre les syndicats non représentatifs présentant des candidats aux élections et les syndicats représentatifs afin qu’ils bénéficient des mêmes moyens de communication et de propagande électorale.

    (Source: Soc. 14 janvier 2014)

C. Trav = Code du travail – Soc. = Cassation sociale

Dans plusieurs autres situations qui nous ont été rapportés, c’est l’attitude de candidats auprès d’autres ou l’influence de certains chefs sur leurs équipes qui motivaient la sollicitation. Ce n’est pas alors la responsabilité de l’employeur sauf si ce dernier en a connaissance et qu’il laisse faire. Les salariés qui seraient témoins de situations anormales ne peuvent s’en faire juge mais doivent en alerter leur direction et ou leur service RH.

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Question du Figaro à M Coléou PDG du Groupe Korian : Qui bénéficie de la croissance? Les actionnaires? Les salariés? Vos clients, les personnes âgées?

Yann Coléou: La fusion nous a permis de devenir le numéro un européen du bien vieillir. Notre objectif est de croître pour répondre aux besoins du marché car les personnes âgées seront de plus en plus nombreuses.

Qui bénéficie de la croissance? Les actionnaires? Les salariés? Vos clients, les personnes âgées? demande Le Figaro

Réponse de monsieur Coléou :

« Nous voulons croître pour répondre à des attentes contradictoires. Les actionnaires veulent plus de bénéfices. Les salariés plus de salaires et de meilleures conditions de travail. Les clients plus de qualité pour le moins cher possible ».

Bon…

Le moins qu’on puisse dire c’est que les actionnaires ont gagné avant tout le monde…

Pour les augmentations des salaires, c’est pas encore ça et même au contraire les salaires bruts vont être impactés prochainement parce qu’un des actionnaires à mal gérer au niveau de la Prévoyance et que maintenant c’est nous qui payons ses erreurs à sa place… C’est ballot…

Si un dirigeant faisait une erreur pareil avec le parc des Ehpad ou des cliniques, on lui dirait au revoir tout de suite mais quand c’est un actionnaire… là on lui en veut tellement qu’on lui laisse le marché de la Prévoyance d’entreprise pour tous les salariés du groupe…
On croise les doigts pour qu’il gère moins mal…

Ça nous inspire d’ailleurs ce petit adage en passant qui ne coûte rien, tant qu’il y a intérêts y a pas de conflits.

L’article du Figaro poursuivait avec les propos du PDG nous livrant sa solution pour répondre aux attendent de tous mais l’offre du journal est payante et on a pas encore été augmenté donc on est resté sur notre faim..

Comme le dit notre PDG, il s’agit de « croître pour répondre à des attentes contradictoires », parce qu’en effet la volonté des actionnaires d’augmenter encore et encore leurs bénéfices, est contradictoire avec les attentes largement plus légitimes des salariés et des personnes âgées.

Accords et Actus CE - IRP, autres - divers, BTHE, Conditions de travail, EHPAD du groupe, Elections Korian 2016, Politique groupe, témoignage

Élections Korian 2016 : Que souhaitent les salariés ?

Très peu de salariés sont au courant, mais des négociations sont en cours depuis 2 semaines pour préparer l’organisation d’élections à Korian dans toute la France et pour tous les établissements Korian *. Ces élections fixeront pour 4 ans la représentation du personnel de plus de 21 000 salariés Korian.

*Sauf la clinique SSR Korian Les Grands Chênes

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En réalité, et de manière moins officielle, ces négociations ont déjà connu une année de réunions préparatoires entre direction des relations sociales et 4 syndicats (27 séances de négociations baptisées « les rendez vous du mardi »), à l’issue de quoi plusieurs accords on été conclus sur ce qui devrait définir les moyens des représentants du personnel nationaux. Mais l’entreprise n’avait pas jugé nécessaire de nous inviter à ces réunions, pas même une seule fois, ni de nous transmettre de compte rendu, conclusions, ou les accords qui ont été signés…

Aujourd’hui, les négociations en cours sont balisées par des propositions de l’entreprise qui nous laissent perplexes et nous amènent à sonder sur le sujet l’ensemble des salariés que nous représentons et qui sont, selon nous, les grands oubliés de ce qui est en train de se décider.

Les salariés ne le savent souvent pas mais la négociation du protocole préélectoral c’est le moment de définir les moyens et d’une certaines manière les conditions dans lesquelles les salariés seront élus et pourront les représenter.

La dernière proposition de l’entreprise pour les CE est de faire élire 50 titulaires pour représenter plus de 21 000 salariés répartis sur 379 établissements dans toute la France. Ce qui équivaut en moyenne à plus de 7 sites et plus de 400 salariés pour chaque représentant…

Avis aux salariés: est ce que ces moyens de représentations vous semblent réalistes et conformes à vos besoins pour vos conditions de travail et l’ensemble de vos préoccupations professionnelles?

C’est en tout cas très largement inférieur aux moyens déjà existant sur l’ensemble de la France.

Comment comprendre alors que pendant un an de réunions préparatoires entre la direction sociale de l’entreprise et des représentants des syndicats CFDT, UNSA, CGT, et FO, les accords et les orientations retenues puissent être si faibles, sinon ridicule, pour la représentation des salariés compte tenus des besoins au sein d’une telle entreprise?

Certains accords signés * sans notre présence et sans même nous en avoir avisé, peuvent donner une explication :

D’après ces accords les 50 futurs élus aux CE et les syndicats représentatifs bénéficieraient de moyens et d’avantages très généreux qui affaiblissent considérablement au passage les moyens d’autres syndicats comme le nôtre souvent moins bienvenue auprès des directions.

carte france perimetre CE korian

*Précisons que 4 syndicats étaient sollicités pour signer ces accords (CFDT, UNSA, CGT et FO) mais seuls la CFDT et l’UNSA ont signé, là où les 2 autres syndicats (à raison) ne l’ont pas fait.
(De mémoire d’ailleurs nous n’arrivons pas à trouver chez korian un seul accord que la CFDT ou l’UNSA aient refusé de signer.., mais c’est peut être parce que les accords qui proposeraient des améliorations sans rabais pour l’ensemble des salariés n’ont pas été soumis par les directions jusque là..)

Pour bien comprendre de quoi il en retourne et à titre d’exemple, si les accords déjà conclus s’appliquaient aujourd’hui en l’état à l’ensemble des établissements du groupe, le syndicat SUD disposerait « royalement » pour toute la France d’un seul représentant et de 4h par mois pour les 5248 salariés des 80 établissements sanitaires, et de 2 représentants disposant de 4h chacun par mois pour les 15 514 salariés des 292 EHPAD…

La logique du droit du travail classique prévoit pourtant généralement la possibilité d’1 représentant par établissement dotée d’une section syndicale.
Au contraire de nous, et dans la même configuration, les syndicats représentatifs disposeraient eux de 10 représentants pour les EHPAD et 5 pour le sanitaire avec pour effectuer leurs missions 35h disponibles au moins pour chacun, et même 60h pour 3 d’entre eux. Un même accord qui permet des moyens augmentés pour les uns, et des moyens diminués pour d’autres…
Bref n’y aurait-il pas, côté employeur, un certain favoritisme grossier entre tels ou tels syndicats..?

Loin de favoriser les intérêts des salariés, il semble au contraire que l’affaiblissement des moyens qui se profilent ne rencontre pas ou peu de résistance, peut être à cause des gros avantages concédés à certains syndicats et qui au lieu de se partager le gâteau devraient normalement négocier pour le mieux les intérêts collectif de tous les salariés…

Avis aux salariés du groupe : que souhaiteriez vous à l’issue de ces négociations?

Et qu’attendez vous de vos élus?

Merci d’avance à toutes celles et ceux qui prendront le temps de renseigner le plus précisément le sondage ci-dessous pour nous aider à confirmer ou modifier nos positions.


Pour nous adressez vos avis, vos remarques, pour nous aider, nous questionner, nous rejoindre, etc.  :

utilisez le formulaire ici ou « commentaire » en fin d’article. Et pour trouver le syndicat SUD prés de chez vous, cliquez là

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Augmenter plus les salaires pour gagner plus de bénéfices : voici pourquoi et comment ça marche même avec un salaire minimum à 5000€ par mois!

Augmenter le pouvoir d’achat et le bonheur de ses salariés ce n’est pas seulement une histoire de dépenses dans les caisses de l’entreprise.

Bien au contraire, en considérant la chose de manière autrement plus intelligente et moins pécuniaire, il y a matière à augmenter considérablement la qualité des services et les profits tout autant. Pour ça il faut d’abord bien vouloir penser différent.

L’article en lien ci dessous parle du cas de ce patron américain qui, sans y être obligé, a fixé le salaire minimum de son personnel à 75.000 dollars par an et qui est sur le point de réussir son pari : http://www.slate.fr/story/108793/patron-social-reussir-demonstration

En France aussi on a le droit de le faire. Et chez Korian l’ensemble du personnel qui touche moins de 1500€ serait bien sûr hyper enthousiaste à l’idée que nos dirigeants relèvent un aussi ambitieux défi.

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Manifestation de soutien au peuple grec, toutes et tous sommes concerné-e-s

Beaucoup ne comprennent pas qui sont les gentils et qui sont les méchants, ou ne comprennent en quoi et comment le sort de la Gréce les concerne, et pourtant…

Le diktat de la finance qui au mépris de l’humain s’abat sur la Gréce et qui n’hésite pas à affamer un peuple pour satisfaire à l’appétit des créanciers, suit les mêmes logiques qui existent en France ou ailleurs. Ce diktat qui à travers la commission européenne devant laquelle s’incline les dirigeants des grandes « démocraties », s’incarne aussi en France à travers la Loi Macron et prochainement le projet de loi Rebsamen pour faire reculer les libertés et les acquis sociaux. (bien que sans commune mesure avec les mesures drastiques imposées aux Grecs depuis des années)

Si les capitalistes nous coûtent chers, c’est que le monde de la finance, la bourse, les politiques et grosses entreprises néoliberales (les capitalistes) sont directement à l’origine de ces tendances anti-sociales et austères qui cassent (entre autres) : la protection sociale, le droit du travail, la justice, le service public, les conditions de travail, le sens et la qualité du travail et des services, etc…

Le monde des finances et les politiques d’austérité n’ont pas de frontière, et seul les profits, la croissance et les dividendes priment quand les gouvernements ne savent que dire amen et préparer le terrain en bourrant le crane aux citoyens.

Si vous être contre ce système là, vous êtes naturellement solidaire avec le peuple Grecs :

Manifestation de soutien au peuple grec
jeudi 2 juillet 18h30
Place de la Bastille

Les Unions régionales CGT – FO – FSU et Solidaires appellent à participer à la manifestation de soutien au peuple grec et au respect de sa souveraineté le jeudi 2 juillet à 18h30.

La Grèce est aujourd’hui dans une situation catastrophique, parce qu’elle a été un des laboratoires de l’application des politiques d’austérité imposées par le FMI, la Commission Européenne et la Banque centrale.

Vendredi dernier, ces mêmes institutions sont restées intransigeantes dans les négociations : application des politiques néolibérales ou rien. Le gouvernement grec ayant décidé de soumettre le projet d’accord au vote, l’Eurogroupe a réagi immédiatement en coupant les vivres le 30 juin, qualifiant le référendum grec de  » coup de force  » et en excluant le ministre grec des finances de la réunion !

Les masques sont tombés. Les dirigeants européens sont prêts à tout, y compris au mépris de l’expression populaire, pour empêcher la mise en place d’autres politiques que celle de l’austérité.

Les forces syndicales qui mènent la lutte contre l’instauration de politiques libérales qui remettent en cause les droits sociaux, détricotent les droits du travail et privilégient la finance au détriment des salarié-es et des privé-es d’emploi, ne peuvent rester passives.

Déjà le 9 avril, lors de la manifestation unitaire CGT – FO – FSU – Solidaires, nous avions installé un calicot géant  » d’Athènes à Paris, dans toute l’Europe, non aux politiques d’austérité  »

Manifester notre soutien au peuple grec qui s’est clairement prononcé le 25 janvier dernier pour refuser l’étranglement des politiques d’austérité, c’est refuser un nouveau déni de démocratie en Europe après ceux rejetant le vote contre le projet de traité constitutionnel européen en France en Irlande et aux Pays Bas.

Mais c’est aussi vital pour le mouvement syndical qui se bat pour couper le cou aux matraquages idéologiques, sans fondements, laissant entendre qu’il n’y a pas d’autres choix possibles, en France comme partout en Europe.

Respect des choix démocratiques des peuples et refus des politiques d’austérité sont deux mots d’ordre que portent les unions régionales d’Ile de France, CGT – FO – FSU – Solidaires.

Elles appellent à participer massivement à cette manifestation.

autres - divers, Economie Santé Privé Lucratif, Politique groupe

Korian – Medica publie un chiffre d’affaires 2014 en hausse de 64%

Korian- Medica a publié ses résultats pour 2014 (2,5 milliard d’euros) et confirmé le cap des 3 milliards de chiffre d’affaires pour 2017.

+ 64% de chiffre d’affaires 2014 consildé (73% pour la partie France)

Une croissance qui s’explique par l’intégration de Medica au 1er avril 2014, celle de Curanum en Allemagne et celle de Kinetika Sardegna en Italie.

+ 3,6% de chiffre d’affaires 2014 pro forma (4,3% pour la partie France)

 Le chiffre d’affaires de Korian – Medica pro forma a été préparé avec les hypothèses suivantes :
• prise en compte du groupe Curanum par Korian au 1er janvier 2013,
• prise de contrôle du groupe Senior Living Group par Medica au 1er janvier 2013,
• cession du pôle psychiatrique de Korian avant le 1er janvier 2013,
• rapprochement des deux groupes Korian et Medica au 1er janvier 2013,
• intégration de 100% du chiffre d’affaires de Kinetika au 1er janvier 2013. Kinetika était intégré à hauteur de 28% en 2013 et sur le 1er trimestre 2014.

Source : http://www.capgeris.com/les-groupes-de-maison-de-retraite-327/korian-medica-publie-ses-resultats-pour-2014-conformes-aux-objectifs-a34072.htm

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Guide pratique de facturation des prestations pour exigences particulières du patient à destination des établissements de santé.

Voici un nouveau guide pratique publié par la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS) du ministère des Affaires Sociales de la Santé et des Droits des Femmes intitulé :

Guide pratique de facturation des prestations pour exigences particulières du patient à destination des établissements de santé.

Cliquez pour le consulter ou le télécharger – Le guide pratique

Pour les usagers voir aussi :

– Le guide du Ministére de la santé et du Défenseur des droits (ex HALDE) sur les droits des usagers de la santé

– Le guide de 120 de la santé Bucco dentaire pour les établissements de personnes âgées

 

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Hopital Privé Villeneuve d’Ascq (HPVA) – Groupe Ramsay : Élections DP CE, votez SUD

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Le 20 février 2015, les salariés sont invités à élire leurs représentants DP CE à l’Hopital Privé Villeneuve d’Ascq (HPVA) du Groupe Ramsay Health Care. SUD Santé Sociaux sera bien sûr présent pour représenter au mieux les salariés.

Ci-dessous, le tract et les professions de foi de SUD Santé Sociaux.

Les professions de foi HPVA – RAMSAY

 Le tract SUD Solidaires sur vos instances

Ne délaissez pas vos intérêts, ne laissez pas vos instances entre de mauvaises mains, soyez Solidaires et le 20 février 2015, votez pour SUD !

Complément d’article du 23/02/2015
Résultats des élections professionnelles

1 mois après sa création, SUD est représentatif !
Au CE, SUD remporte 2 sièges de titulaires et 2 de suppléants (1 tiers des sièges)

En DP, SUD obtient aussi 1 titulaire et 2 suppléants 

  CE
  Collège 1 Collège 2
  Titulaires Suppléants Titulaires Suppléants
  nb voix % nb voix % nb voix % nb voix %
SUD 27 33% 36 45% 21 22% 27 28%

Lire la suite « Hopital Privé Villeneuve d’Ascq (HPVA) – Groupe Ramsay : Élections DP CE, votez SUD »

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Soupçons de maltraitance et perquisitions policière à l’EHPAD Saint-Nicolas-de-Port

Une quinzaine de policiers, – la plupart en civil mais équipés d’un brassard orangé « police » – ont investi par surprise la structure et plus précisément l’Établissement hébergeant des personnes âgées dépendantes (EHPAD), du centre hospitalier public. Une juge d’instruction de Nancy et deux médecins légistes accompagnent cet important dispositif.

C’est une enquête de la Brigade de sécurité urbaine (BSU) du commissariat de Dombasle, suite à une plainte déposée le 6 juin pour « maltraitance sur personne vulnérable ». « J’avais remarqué que ma mère hospitalisée depuis six mois à l’EHPAD, présentait d’importants bleus au niveau des mains et avant-bras, sans explication précise », expliquait ce policier à la retraite domicilié à Dombasle.

 « Certains personnels m’avaient précisé qu’elle devait probablement se cogner contre les montants du lit. Je me suis contenté de cette version… »

Une autre version sera dénoncée par la direction du centre hospitalier (CH) et portée à connaissance du fils.

Une maltraitance le plus souvent nocturne, sur le lit de de la personne immobilisée sur les draps par des entraves réalisées avec des gants jetables et de l’adhésif. Deux soignantes sont suspectées.

Le 28 mai, cette maltraitance était constatée en flagrant délit par un médecin et un cadre de santé. Une deuxième plainte avec constitution de partie civile pour des faits similaires survenus au sein de l’EHPAD, sera déposée le 11 juin à l’hôtel de police du boulevard Lobau, à Nancy.

Le parquet de Nancy a ensuite ouvert une information judiciaire les enquêteurs ont mené leurs perquisitions sur commission rogatoire de la juge d’instruction.

Plusieurs documents ont été saisis et les patients entendus et auscultés dans leur chambre par les policiers, en présence des médecins légistes missionnés par la justice. Mais en l’absence du personnel médical de l’établissement afin de garantir la neutralité des entretiens. Des légistes garants d’une audition (quand elle était possible) avec l’état de santé des résidents mais également chargés de s’assurer que d’éventuelles traces suspectes ne puissent relever d’actes de maltraitance.

Après quelques 7 heures de perquisitions/auditions menées derrière les murs du CH, le dispositif était levé. Pour l’heure, aucune garde à vue ni mise en examen n’ont eu lieu. Les investigations se poursuivent hors les murs et aujourd’hui, les enquêteurs et la justice veulent s’assurer qu’il n’existe pas d’autres cas semblables au sein de l’EHPAD de Saint-Nicolas-de-Port. Car il semble que depuis ces deux plaintes, des langues commencent à se délier. « C’est l’établissement qui a fait le signalement », observe Bruno Blaison, le directeur adjoint et responsable du CH. « Le juge mène son instruction et nous transmettrons en toute transparence les pièces demandées. Nous n’avons rien à cacher ».

La mère du policier retraité, elle, ne connaîtra pas l’épilogue de cette enquête. « Elle est décédée le 3 août, emportée par un cancer mais je reste intimement persuadé que maman a été traumatisée parce qu’elle a subi là-bas… »

Source : http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/11/24/saint-nicolas-de-port-perquisitions-a-l-ehpad-du-centre-hospitalier

 

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3 salariées de la résidence d’Automne, licenciées après un défi Facebook

D’après un article de l’Union l’Ardennais du 23 septembre 2014

CHALONS-EN-CHAMPAGNE (51) : Suite à un challenge sur le réseau social, trois salariées qui ont perdu leur emploi cet été à la résidence d’Automne du groupe Korian-Medica envisageraient de saisir le conseil des Prud’homme. La direction de la maison de retraite assume pleinement son choix. L’article ci-dessous résume les faits et les deux points de vue.

L’effet est immédiat. «  J’ai été mise à pied le 27 juin et licenciée le 15 juillet pour faute grave  », assure-t-elle, le ton sévère. Celle qui a jeté le seau d’eau ? Virée. Celle qui filmait ? Son CDD a été rompu. «  Nous n’avons rien fait de mal. Une collègue nous a dénoncées  », lâche-t-elle en colère.

Pire, elle pointe directement une cadre de santé qui aurait placé ces aides-soignantes au centre de la cible. «  Il y a eu des propos diffamatoires, du harcèlement moral. On peut le prouver  », embraye-t-elle.

Du côté de la direction de la Résidence d’automne, on préfère également conserver l’anonymat. Preuve que le sujet est sensible. «  Nous avons vu la fameuse vidéo et notre aide-soignante attachée à un fauteuil roulant, avec des bas de contention. D’autres personnes sur les images étaient encore sur leur temps de travail. Nous parlons donc d’un abandon de poste. Nous y avons vu une atteinte à la dignité de la personne âgée. Les faits ont été remontés auprès de Korian-Medica, qui détient ce site. Les avertissements ont été fixés selon la gravité des faits et certaines personnes ont ainsi perdu leur emploi  », détaille un représentant de la Résidence d’automne.

Quant aux accusations de harcèlement moral et les propos diffamatoires, les dirigeants donnent une toute autre version des faits. «  Chaque salarié a été convoqué pour que la décision soit expliquée, détaillée. Leur histoire est cousue de fils blancs. Le gros souci, c’est que leur ligne de défense, c’est attaquer la direction. C’est du niveau des caniveaux  », tire-t-on à boulets rouges dans la rue Bichat.

Erreur de jeunesse, décision abusive, l’histoire devrait trouver son épilogue au conseil des Prud’hommes. Les licenciés sont en phase de constitution de leurs dossiers. «  Nous n’avons pas peur  », rétorque-t-on à la résidence. Pour l’un des deux camps, cela sera la douche froide. Et sans défi.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/trois-salariees-licenciees-apres-un-defi-facebook-ia0b0n412242

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Salaire du directeur général de Korian-Medica : 658 788 € en 2013

En 2013 Yann Coléou a touché une rémunération globale de 658 788 € en tant que directeur général de Korian-Medica. Il obtient ainsi la 100ème place au rang des patrons les mieux payé pour l’année 2013.

Et sinon vous, votre salaire, ça va ?

Source : http://www.journaldunet.com/business/salaire/patron/yann-coleou

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Des familles d’usagers en colère à l’Ehpad Amaltides de Châlon, groupe Orpea

http://www.lejsl.com/edition-de-chalon/2014/07/04/exasperation-a-la-maison-de-retraite

Les familles des résidents, mais également le personnel de la maison de retraite, dénoncent des « dysfonctionnements ». Le directeur régional a promis du changement.

De son propre aveu, le directeur régional d’Orpea, groupe qui possède 345 établissements en France dont les Amaltides, ne s’attendait pas à une soirée aussi houleuse. Mardi soir, en effet, une réunion, comme il s’en tient régulièrement, était organisée avec les familles des résidents. Et cette fois, le ton était loin d’être courtois. Car depuis plusieurs semaines déjà, des familles, très inquiètes pour leurs proches tentent d’alerter la direction (elles ont aussi écrit à Marie Mercier, maire de Châtenoy-le-Royal, au conseil général et au député Thomas Thévenoud) au sujet de ce qu’ils appellent des « dysfonctionnements ».
Cette réunion tombait donc à point nommé pour leur permettre d’exposer leurs griefs. Et ils sont nombreux : des résidents encore au lit à 11 heures ou qui attendent jusqu’à 22 heures pour être couchés, changés trop peu souvent – deux fois par jour seulement aux dires du personnel présent à la réunion et également très remonté. À cela s’ajoutent des plaintes sur la qualité des repas et sur la propreté des lieux. « La situation se dégrade de plus en plus », signale la belle-fille d’une pensionnaire, « les résidents sont en droit d’attendre, en honorant une facture mensuelle d’environ 3 000 € par mois, soins et dignité ». Certaines familles ont d’ailleurs signalé qu’elles avaient suspendu les prélèvements automatiques « en attendant que ça change ».
Ces problèmes, aussi bien pour les familles que pour les employés, découleraient d’un manque criant d’effectif qui « entraîne des situations alarmantes ». Aides-soignantes et auxiliaires de vie seraient tellement débordées qu’elles ne parviendraient pas à assurer ni les tâches qui leur incombent, ni la sécurité des patients. Certaines ont pu témoigner de leurs conditions de travail et n’ont pas mâché leurs mots, évoquant des problèmes de remplacement et s’insurgeant contre les propos tenus par le directeur régional à leur encontre : « On n’est pas des robots. »
Mais pour Thierry Haas, le directeur régional, les problèmes exposés ne résultent pas d’un manque de personnels : « Le nombre de personnels soignants est déterminé par une convention tripartite entre l’établissement, l’ARS et le conseil général. 24 aides-soignantes et 15 auxiliaires de vie nous sont octroyés pour 88 résidents. Le problème vient de l’organisation du travail et d’un manque d’encadrement. » Depuis le départ de l’ancien directeur, en mars 2013, le poste, occupé un temps par la directrice adjointe, est en effet resté vacant pendant un an. « Recruter n’est pas simple, a expliqué Thierry Haas, d’abord parce qu’il faut trouver quelqu’un qui a bac +5, qui a la connaissance du secteur sanitaire et médico-social et… qui accepte de venir dans le bassin de Chalon. » Avec cette dernière phrase, le directeur régional, s’est attiré les foudres de la salle. « Comment expliquez-vous que d’autres établissements chalonnais trouvent des directeurs alors ? »
« J’ai reçu beaucoup de CV, une douzaine de candidats, mais je préférais attendre d’avoir une personne qui corresponde aux critères
», a répondu le directeur.
C’est visiblement chose faite, puisque Thierry Haas a présenté mardi à l’assemblée une nouvelle directrice, Sophie Janot, qui prendra ses fonctions le 4 août. À sa charge de revoir tous les plannings, pour une meilleure organisation du personnel, « pour mettre les bonnes personnes, au bon moment, au bon endroit. » Des plannings qui seront opérationnels au 1er septembre, d’après Thierry Haas.
« En attendant, il y a juillet et août », ont protesté les familles. « C’est stupéfiant qu’un groupe comme le vôtre mette un an à s’apercevoir de ce genre de dysfonctionnements », s’est désolé quelqu’un dans l’assistance mettant en parallèle les excellents résultats financiers du groupe Orpea, réalisés selon lui grâce à des économies faites sur le fonctionnement. Le personnel de l’Ehpad n’est pour l’instant pas plus rassuré : « On sait ce qu’on a à faire, mais on n’est pas assez nombreux ! Si c’était à cause des plannings, ils auraient dû être refaits depuis longtemps ! » Quant au directeur régional, il est confiant : « Il n’y a pas de raison que ça ne s’améliore pas. » « Nous serons extrêmement vigilantes », ont prévenu les familles.

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Gros score des élues SUD dans les EHPAD Korian Clos du Murier et Croix Perigourd

Les élections des représentants du personnel (déléguées du personnel et comité d’entreprise) ont eu lieu au Clos du Murier (Fondettes) et à la Croix Perigourd (Saint Cyr), Indres et Loire.

Les salariées de Fondettes notamment, parce qu’elles connaissaient bien l’implication et la fiabilité des candidates élues suite aux récents problèmes rencontrés au Murier et la gréve passée, ont voté en grand nombre pour les listes SUD.

Résultat : 62% des voix côté employé pour l’élection des DP titulaire au Clos du Murier, et au CE commun avec la Croix Périgourd, 2 sièges de titulaires obtenus (sur 4 à pourvoir) côté employé dans un scrutin qui comptait pas moins de 10 candidates.

Les élues FO, victorieuses elles aussi constituent l’autre force syndicale de ce CE.

Nous félicitons toutes les élues du Clos du Murier et de la Croix Perigourd, SUD, FO ou non syndiquée : Sophie, Irene, Isabelle, Monique, Nathalie et leurs suppléantes qui ensemble vont pouvoir se consacrer aux améliorations souhaitées par les salariés des deux EHPAD.

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Combien coûte une place en EHPAD ?

Une étude menée à la demande de la DGCS et de la CNSA estime le coût total moyen d’une place d’hébergement permanent en Ehpad à 2.892 euros par mois, partagé entre les résidents ou leur famille, les départements et l’assurance maladie.

Il existait déjà des études sur le coût des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), mais elles émanaient jusqu’alors de cabinets d’audit comme KPMG ou portaient sur les coûts d’investissement plutôt que sur ceux de fonctionnement. Le sujet est pourtant très sensible, puisque le chef de l’Etat n’a pas hésité à pointer, l’an dernier, le coût excessif des Ehpad.

1 place en EHPAD installée coûte en moyenne 34.707 euros par an

Cette étude présentée récemment par l’ATIH, l’Agence Technique de l’Information sur l’Hospitalisation concerne les données 2012 à partir d’un échantillon de 50 établissements, représentant toutes les situations, et sélectionnés à partir d’un panel de 821 Ehpad.
On y apprend que le coût total moyen d’une place en Ehpad (soins de ville inclus) est estimé à 34.707 euros par an, soit 2.892 euros par mois en 2012. Ce coût est partagé entre les résidents ou leur famille, les départements et l’assurance maladie.

Les charges immobilières et financières pesant beaucoup sur les coûts des Ehpad de grandes villes n’ont pas été pris en compte pour cette étude.

La répartition des coûts :

Dans les 34.707 euros, les coûts liés aux soins dispensés sont de 11.844 euros. C’est un tiers du coût total, et 17% de ces coûts pour les soins correspondent à des soins de ville pris en charge par l’assurance maladie. Un autre tiers est constitué des coûts liés à l’hôtellerie avec 11.616 euros. Vient ensuite l’accompagnement qui avec un coût de 8.500 euros compte pour un quart du total. 8% du total, soit 2.745 euros concerne l’activité de vie sociale.
Pour comprendre les variations de coûts entre établissements deux éléments sont à considérés :
_ Le périmètre couvert par le tarif (global ou partiel)  pouvant être à l’origine d’écarts de coût allant jusqu’à 9%
_ L’existence ou non d’une pharmacie à Usage Intérieur (PUI), faisant varier les coûts de 2 à 3%.

Après combinaison de ces deux éléments, on distingue alors quatre coûts moyens :
_ 2.782 euros pour un Ehpad sous tarif partiel avec PUI
_ 2.835 euros pour un tarif partiel sans PUI
_ 2.958 euros pour un tarif global sans PUI
_ 3.058 euros pour un tarif global avec PUI.

Une étude nationale des coûts :

L’ATIH compte publier prochainement l’intégralité de ces résultats portant sur les coûts de 2012. Une deuxième enquête sera aussi menée, dans la foulée et portera sur les coûts de 2013 à partir d’un échantillon d’EHPAD plus important.
Cette année, la même agence lancera également une étude nationale des coûts, s’intéressant cette fois aux données 2015. L’ATIH ménera cette enquête en y associant de nouveau la DGCS et la CNSA mais aussi la CNAM, des représentants de conseils généraux et d’agences régionales de santé (ARS), et des représentants d’établissements.
Cette étude plus conséquente devrait permettre « de connaître les dépenses de l’établissement en fonction des typologies de résidents (pathologies et degré d’autonomie des résidents), c’est-à-dire en fonction des besoins des personnes accompagnées ».
L’étude cherchera ainsi à définir le coût moyen journalier d’un résident par typologie. Les résultats ne seront toutefois pas disponibles avant 2017.

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Cotisation syndicale = Réduction d’impôt

Si vous adhérez à un syndicat, par exemple à SUD Santé Sociaux, sachez que vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt.

La défense des salariés et le dur travail syndical est d’utilité publique, pour faire face à des logiques d’entreprise souvent loin du progrès social et à la passivité de l’Etat sur le sujet.

Pensez y avant de renvoyez vos déclarations d’impôts!

Les adhérents à SUD ayant transmis une adresse mail, devraient déjà avoir reçus leur attestation par e-mail.

Si pas de mail ou si pas reçu, contacter votre responsable de section ou le bureau de votre syndycat départemental

Qui peut en bénéficier ?

Vous pouvez bénéficier de cette réduction d’impôt si vous faites parti d’un syndicat de salariés ou de fonctionnaires, du secteur privé ou public. La réduction d’impôt s’applique aux salariés, aux fonctionnaires mais également aux retraités, si ces derniers continuent d’adhérer à un syndicat.
Par contre, elle ne s’appliquera pas si vous avez déjà déduit les cotisations que vous versez, en cas d’option pour la déduction de vos frais réels.
Sachez que les organisations pour lesquelles vous cotisez doivent être des syndicats professionnels dotés de la personnalité civile, garantissant la défense des salariés, des fonctionnaires et représentatifs.

Quel est le montant de cette réduction d’impôt ?

Le montant de cette réduction d’impôt s’élève à 66% des cotisations versées sur l’année, dans la limite de 1% du montant des traitements, des salaires, des pensions et des rentes viagères à titre gratuit perçus sur l’année et diminués des cotisations sociales déductibles.
Lorsque vous faites votre déclaration, n’oubliez pas de joindre un reçu du syndicat indiquant la somme des cotisations versées et la date de ce paiement.

Actu sociale, autres - divers

Maisons de retraite : un établissement sur deux serait en fraude

http://www.rtl.fr/actualites/info/article/maisons-de-retraite-un-etablissement-sur-deux-en-fraude-7770510592

D’après les derniers chiffres de la Directions Générale de la Répression des Fraudes les abus auraient diminué mais resteraient importants.

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GRÈVE NATIONALE INTERPRO DU 18 MARS : emploi, salaire, protection sociale…

Lieu de consignation des revendications et des tracts syndicaux et intersyndicaux :

http://paris.demosphere.eu/rv/31297

Tract et communiqué de presse de la Fédération SUD Santé Sociaux :

http://www.sudsantesociaux.org/18-mars-journee-de-greve-et-de.html

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Notre soutien aux usagers du Fil du Temps suite au décès tragique d’une résidente

Un drame est survenu le 8 mars dernier, à l’EHPAD Korian Au Fil du  Temps (ex Ophéliades) de Meaux où une résidente s’est jetée par la fenêtre du deuxième étage de l’établissement.

Nous imaginons le choc que cela peut représenter pour l’ensemble des usagers, et nous souhaitons, dans ce moment très difficile et perturbant, manifester notre meilleur soutien au personnel de l’établissement qui avait déjà vécu un drame similaire 3 ans plus tôt.

Nous souhaitons également, afin que de tels drames aient le moins de chances possibles de se reproduire, ici ou ailleurs, attirer toute l’attention nécessaire des décideurs sur l’importance qu’il peut y avoir à augmenter les moyens d’encadrement en EHPAD – notamment le nombre de postes – et à prendre en compte toutes les difficultés ou les problèmes que le personnel peut régulièrement signaler au quotidien sur la prise en charge, les conditions ou l’organisation du travail.

On se souvient que vers avril 2013, des inquiétudes quant à des dysfonctionnements au « Fil du temps » de Meaux » avait vu naitre un blog tenu par un collectif qui entendait « faire avancer les problématiques de dysfonctionnements ».

Un blog ne suffit pas pour améliorer un établissement, mais son contenu peut notamment témoigner d’un malaise qui n’aurait pas trouvé suffisamment de considération localement. L’expression en ligne aurait ainsi le mérite d’encourager la réflexion et l’échange, de façon plus réfléchie, plus claire et moins conflictuelle, tout en favorisant une prise en compte, et donc une force de proposition, plus nombreuse. Nous croyons donc e

D’ailleurs, on sait chez SUD que l’évocation de ces mêmes dysfonctionnements au « Fil du Temps » avait été mentionnée l’été dernier comme principal élément de reproche envers une psychologue, lors de son entretien préalable à sanction et dans son courrier de licenciement. La solidarité de cette salariée envers le personnel en grève du Champ de Mars figurait également tout prés des reproches.
Dans la foulée d’une mise à pied soudaine, elle avait été virée pour « faute grave » ou plus précisément, d’après la direction elle-même, pour une « participation active à l’alimentation d’une page publique Facebook dénigrant l’établissement Korian Au Fil du Temps, la direction et le groupe Korian »…

Ce licenciement, « son motif » et le cas de cette salariée qui avait déjà évoqué à plusieurs reprises et en vain des dysfonctionnements à sa hiérarchie, caractérisent pour nous un cas d’école syndicale de paradoxe institutionnel ou d’entreprise :
L’autocritique que pourrait faire une salariée de son propre établissement serait assimiler à du dénigrement sans autre forme de considération. D’un côté nous trouvons que les moyens sont souvent insuffisants pour assurer une prise en charge à la hauteur ; de l’autre côté, et faute selon nous de réponse appropriée, il en résulte parfois des troubles psychosociaux (liste ici) pouvant aussi entrainer de la maltraitance. Et pourtant, celle qui résisterait ou tenterait de résister à ce paradoxe n’aurait d’autre choix qu’un statut de mouton noir ou une lettre de démission.

Heureusement que le syndicalisme existe pour proposer d’autres alternatives.

Enfin d’après de récentes informations sur le « Fil du Temps », l’établissement  s’était séparé d’une autre psychologue recrutée, ce juste avant la fin de sa période d’essai.  Il n’y avait donc plus de poste de psychologue lors de ce terrible événement.

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La carte des « casseuses de stages » : Ces cliniques qui nuisent gravement aux éléves infirmiers et donc à l’avenir de la santé

Par crainte d’une baisse de leurs tarifs, des établissements privés refusent de prendre les élèves infirmiers en stage à partir du 1er mars 2014.
Ces stages qui représentent la moitié du temps de formation, sont obligatoires pour valider le diplôme.
Beaucoup d’étudiants ont déjà retrouvé un terrain de stage notamment dans le public mais les services où ils ont été placés risquent d’être surchargés et les étudiants craignent un diplôme au rabais.

80 % des cliniques de la FHP sont concernées, en tout 820 de ses 1100 établissements adhérents.
Pour justifier son action, la FHP ose prétendre que ses cliniques assurent une mission de service public… Nous invitons clientèle et personnel à participer au débat sur ce que leur inspire ces trois mots « missions » « service » et « public » voir si ensemble ou même indépendamment ils peuvent être employés ici.

Le fidèle lecteur ne sera pas surpris de trouver les noms de grosses entreprises côtés en bourse parmi les cliniques participantes à ce chantage contre un gouvernement qui voudrait toucher à leurs tarifs.

Pourtant de deux choses l’une : soit service public et dans ce cas les cliniques n’ont rien à dire sur un contrôle de l’état, soit non service public mais dans ce cas qu’elle ne viennent pas réclamer les subventions…

 

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Par son boycott des stages infirmiers dans les cliniques privées, la FHP a déjà raté son bras de fer.

L’intention et la méthode (que nous trouvons pitoyables) témoignent malgré tout de ce qui caractérise le mieux actuellement les dérives éthiques dont souffre selon nous le secteur français de la santé du fait de la pression qu’y exerce le secteur privé et les profits miroités.

Les établissements concernés par l’hospitalisation privée étant des hôpitaux, des cliniques ou  encore des maisons de retraites (EHPAD), l’humain, le social et le sanitaire devraient passer avant tout le reste.

Or, malheureusement, le secteur privé lucratif ne l’entend pas cette oreille. Acteur privé avant tout quand ça l’arrange pour faire valoir son droit à la libre concurrence voire à fixer lui-même les tarifs, ou d’utilité publique quand il s’agit d’aller piocher dans les subventions de l’état, il veut le beurre et l’argent du beurre en sommes. Il faut reconnaitre aussi que le gouvernement est rarement contrariant sur ces sujets.

Pourtant, et comme nous l’observons depuis des années, plus les activités de la santé ou du social deviennent lucratives plus le service sur le plan national s’y détériore.

Pour résumer ce qui chiffonne la FHP au point d’utiliser des étudiants et leurs diplômes en guise de boucliers, les cliniques privées redoutent une baisse des tarifs (fixés chaque année par le gouvernement) pour compenser le Crédit d’impôt compétitivité (CICE) dont elles bénéficient, contrairement aux hôpitaux.

Avec 820 établissements sur les 1100 que regroupe la fédération de l’hospitalisation privée (FHP), participant au mouvement de boycott ou « de grève » de l’accueil des stagiaires infirmiers, nous voyons bien jusqu’où est capable d’aller la logique du profit :

– Pénaliser la qualité de sa propre activité en empêchant l’aide pourtant précieuse prévue par quelques 10 000 stagiaires infirmiers.

– Compromettre la formation des infirmiers d’aujourd’hui et du même coup la compétence de ceux qui postuleront demain.

La Fédération étudiante y voit « la résultante d’un conflit politique entre la gauche et la droite dont les étudiants infirmiers sont les victimes », pour elle la crise actuelle pourrait se résumer par le fait que la FHP « amie du précédent gouvernement, sacrifie les étudiants ».

Heureusement ce chantage du privé lucratif ne prendra pas.

Marisol Touraine indique que « près de 90% des étudiants ont obtenu un nouveau stage à ce jour »

« La mobilisation générale des agences régionales de santé (ARS) et de l’ensemble des établissements publics et privés à but non lucratif se poursuit dans l’ensemble des régions pour garantir à chaque étudiant en soins infirmiers la continuité et la qualité de leur formation pratique »

La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) maintient son boycott des stages à partit du 1er mars. Mais la Fédération nationale des étudiants infirmiers (FNESI) et Marisol Touraine qui se sont rencontrées jeudi 27 février ont pu évoqué des parades au chantage sans pour autant le rendre excusable.

Vivement une moralisation généralisée du capitalisme dans les services de la santé.

 

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« Réseau Européen contre la commercialisation et la privatisation de la santé, de l’action sociale et de la protection sociale »

Si vous aussi trouvez que la commercialisation nuit gravement à la santé : téléchargez et diffusez le Manifeste du « Réseau européen contre la privatisation et la commercialisation de la santé et de la protection sociale »

Ci dessous, le communiqué de presse :

Bruxelles le 8 février 2014

Une campagne Européenne pour la défense de la santé et la protection sociale du 7 au 25 mai !

Les 7 et 8 février 2014 a eu lieu à Bruxelles le lancement d’une campagne coordonnée au plan Européen jusqu’au 25 mai, date des élections Européennes.
Ce lancement a consisté à rendre public le 7 février à 9 h 30 un Manifeste européen qui a été remis par des délégations venues de toute l’Europe, auprès du 1er ministre Belge et simultanément auprès de 11 ambassades européennes en leur demandant de le transmettre à leur gouvernements respectifs.
Ces délégations ont ensuite convergé devant le siège de l’Unesco à Bruxelles ou a été déposée une demande de reconnaissance au Patrimoine Mondial de l’ Humanité des systèmes de santé et de protection social publics,
égalitaires, solidaires et accessibles à toutes et tous . L’UNESCO a accusé réception par mail de notre demande !
La manifestation s’est ensuite rendue au siège de la Commission Européenne où une délégation représentative de 8 pays a été reçue et a déposé le manifeste Européen en demandant une réponse à nos analyses et revendications aux commissaires Barnier, Andor et Borg.
Ces initiatives ont été suivies le 7 Février après midi et le samedi 8 par la 6ème Conférence du « Réseau Européen contre la commercialisation et la privatisation de la santé, de l’action sociale et de la protection sociale » regroupant des associations, syndicats, partis et plateformes de lutte.
Elle a permis d’enrichir la compréhension et l’élaboration d’alternatives aux politiques libérales à partir des témoignages et de réflexions menées dans une douzaine de pays européens : Portugal, Grèce, Etat Espagnol, Italie, Grande Bretagne, Pologne, Belgique, France, Allemagne, Pays Bas, Irlande, Slovénie.
Cette 6° Conférence s’est conclue par un appel à l’action des citoyens, associations, syndicats, partis, plateformes unitaires nationales ou régionales de défense de la santé, par une semaine d’action du 2 au 8 avril avec un temps fort le 7 avril date de la Journée Mondiale de la Santé. Les formes en seront décidées dans chaque pays, voire chaque région.
La conférence appelle tout au long de la période du 8 février au 25 mai :
- A assurer une diffusion massive des analyses et revendications du manifeste, et à en débattre avec tous. A cet effet un document court, illustré de témoignages et d’arguments sera publié.
- A s’adresser aux professionnels et personnels de santé, qui subissent durement les conséquences de la commercialisation et de la privatisation de la santé.
- A rendre visible cette campagne internationale à l’occasion de toutes les initiatives unitaires qui se dérouleront notamment le 8 mars (journée internationale des femmes), le 1er mai, mais aussi dans les domaines de l’immigration, de l’extrême droite, des aînés, des jeunes,… Il s’agit d’y inscrire les dégâts causés par la commercialisation de la santé.
- A interpeller les candidats aux élections Européennes à partir du manifeste à travers notamment la tenue de réunions publiques où seront invités les candidats pour répondre au manifeste.
- A s’opposer à la construction du « partenariat transatlantique » qui menace particulièrement la santé, l’action sociale et la protection sociale.
- A élargir le réseau Européen au maximum de pays et au plus grand nombre d’associations, syndicats, partis ,… qui combattent la privatisation par la mobilisation citoyenne.
La victoire de la « Marea Blanca » espagnole, qui a mis en échec la privatisation de 6 hôpitaux de Madrid autour du mot d’ordre « la salud no si vende, se defiende », montre la voie pour toutes les citoyennes et citoyens d’Europe.
Il est possible de gagner face à l’appétit des multinationales de la santé, de la pharmacie, des assurances privées grâce à la mobilisation citoyenne et unitaire.

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Grève de l’accueil des stagiaires infirmiers dans les cliniques de la FHP, honteux : Ils prennent en otage des étudiants pour presser le gouvernement

La FHP (fédération de l’hospitalisation privée) a publié une carte de France de ses 1100 cliniques et hôpitaux privés « rebelles », invitées à « une grève de l' »accueil des stagiaires infirmiers ».

La FHP a déclarée être « entrée en résistance », le 5 février, elle a menacé de différer le recrutement de près de 3 000 personnes et de suspendre l’accueil des stagiaires (plus de 32 000 formations seraient concernées).
Diantre ! Pourquoi être si méchant envers l’embauche et la formation ?
C’est parce que la fédération s’inquiète de la dégressivité tarifaire et de l’absence de récupération du Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE). Voilà pourquoi.

Et c’est des larmes plein sa plume, sans doute, que la FHP aura justifié son cri de désespoir aux établissements qu’elle fédère :

«  la Fédération contrainte et forcée d’envisager une telle mesure serait heureuse de ne pas la mettre en oeuvre. Mais l’hospitalisation privée subit trop de brimades et d’iniquité de traitement pour ne pas réagir. Nous sommes les otages du gouvernement au détriment de l’efficacité du système de santé français« .

Pauvre hospitalisation privée, obligée de suspendre 3000 recrutements et de compromettre la réussite de milliers d’élèves infirmiers, des élèves qui souvent d’ordinaire sont pourtant très bien exploités dans leurs cliniques, une hospitalisation forcée d’user d’agressivité sanitaire pour dénoncer la dégressivité tarifaire et la non récupération du CICE.

La FHP ne l’a pas dit mais au vu de la réalité (pitoyable) du sort de l’hospitalisation privée, on imagine que l’étape d’après, si le gouvernement ne cédait pas, ce serait une grève illimitée des chefs d’établissements (trop coûteux) et à terme l’abolition de la privatisation de la santé qui, bien plus que le gouvernement, prend trop souvent en otage le client au détriment de l’efficacité du système de santé français.

D’un autre côté, la FHF (la Fédération des hopitaux de France, secteur public) a dénoncé “un chantage irresponsable” appelant le gouvernement à en tirer les conséquences et ajoutant que “les hôpitaux publics suppléeront si nécessaire, comme ils le font dans d’autres domaines, les carences du secteur privé commercial”:

Bref, un vrai feuilleton en perspective qu’on pourrait appeler Santé : Clash / Debat avec Marisole Tourraine dans le rôle de l’animatrice.

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Pour l’Aide à l’autonomie des personnes fragilisées – un syndicalisme Solidaires

http://solidaires.org/article46824.html

Quatre pages de l’UNIRS – Union Nationale Interprofessionnelle Retraités Solidaires

Nous rêvons tous d’une vie de quiétude, par « un esprit sain dans un corps sain » comme l’idéalisait déjà Juvénal au 1er siècle. Mais la réalité est autre. Nos héritages génétiques et nos conditions de vie peuvent nous apporter chaque jour, et à tout âge, l’angoisse de l’accident, de la maladie, du handicap.
C’est dans cet environnement que, chacune et chacun, nous devons vivre. Nous avons conscience que l’âge nous fragilise progressivement et qu’en tout être il y aura, tour à tour, du jeune et du fort, du vieux et du fragile, comme le caricature si souvent notre société.
Il nous est difficile de sortir de cette situation, face à la panique générée par des statistiques qui mettent en avant des problèmes liés au vieillissement de la population. En réalité l’avancée en âge, qui peut être une difficulté pour certains, est souvent présentée comme un problème social en occultant les derniers acquis, économiques, humains et sociaux qui permettraient d’y répondre favorablement.
L’UNIRS a ouvert ce champ de recherche pour contribuer à l’émergence d’un syndicalisme Solidaires utile pour toutes les générations.

[…]

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Joyeux Noël

SUD CT SAINT-HERBLAIN

Nous vous souhaitons un joyeux Noël et de joyeuses fêtes de fin d’année !

Joyeux noël 2013

Voir l’article original

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Grève de 8 jours pour la dignité ! – SUD Santé-Sociaux – Fédération Nationale

Ça nous rappel quelques choses..

http://www.sud-sante.org/+Greve-de-8-jours-pour-la-dignite+.html

Les salarié(e)s du Centre de Soins de Suite et de Rééducation de Saint Sébastien (banlieue de Nantes) ont mené une grève durant 8 jours, pas
pour demander une augmentation de leurs salaires, pourtant bien bas, mais pour défendre la qualité de
la prise en charge des patients accueillis. Ils exigent juste des moyens pour assurer aux patients
une prise en charge décente
* Parce que la rentabilité de l’établissement prime sur la qualité des soins due aux patients
* Parce que les personnes en fin de vie ont le droit de vivre dans le respect et la dignité jusqu’à leur
mort.
* Parce que les conditions de travail et la souffrance au travail sont devenues intolérables.
En effet, en raison des budgets insuffisants alloués chaque année au CSSR par les pouvoirs
publics (l’Agence Régionale de Santé), les effectifs sont très insuffisants dans cet établissement qui accueille des personnes malades, âgées, dont plusieurs en fin de vie.
Nous sommes tous concernés soignant(e)s et usagers !
Les négociations avec leur employeur la direction d’Harmonie Soins et Services se sont ouvertes
mardi 18 décembre mais les personnels estiment les propositions de la direction insuffisantes : 25%
environ des postes demandés (Postes demandés par les salariés = 1 d’infirmière par jour, 3 d’aides-
soignantes par jour et 3 d’Agents de services hospitaliers par jour) .
Les discussions et les débats se sont prolongés entre les salariés, dans des groupes de travail.

Jeudi 20 décembre à 22h un accord a été ratifié entre la direction et l’organisation syndicale SUD
santé sociaux, même si tous les emplois revendiqués n’ont pas été obtenus.

Après 8 jours de lutte ce conflit s’achève, mais le combat continue pour une amélioration de la prise
en charge des patients, notamment, ceux en fin de vie.

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Le blog de sud-chu-caen

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Notre dernier article solidaire avait oublié un lien vers un autre CHU qui montre bien l’État du système de santé en France.

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Des structures Alzheimer de mieux en mieux intégrées

Des structures Alzheimer de mieux en mieux intégrées, selon un récent rapport. 3500 établissements et services pour les malades d’Alzheimer viennent d’êtres passés au crible par la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA) et la direction générale de la cohésion sociale (DGCS): Accueils de jour, structures d’hébergement temporaire, équipes spécialisés Alzheimer (ESA) pôles d’activités et de soins adaptés (PASA) et unités d’hébergement renforcées (UHR).
D’après leurs conclusions, ces structures sont bien intégrées dans leur environnement.

La CNSA et la DGCS publient une analyse détaillée des établissements et services pour les malades d’Alzheimer : accueils de jour, structures d’hébergement temporaire, équipes spécialisées Alzheimer, pôles d’activité et de soins adaptés, unités d’hébergement renforcées.

La Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) publient une analyse statistique des données issues des rapports d’activité des établissements et services médicosociaux intervenant dans la prise en charge de la maladie d’Alzheimer. Les données en question portent sur l’année 2012. Pas moins de 4.660 structures médicosociales ont été interrogées, dont 3.500 ont transmis des données exploitables. Très riches, les données collectées « confirment globalement les tendances constatées les années précédentes ». Ce travail conjoint de la CNSA et de la DGCS a été réalisé en partenariat avec la Drees et le Centre régional pour l’enfance et l’adolescence inadaptées (CREAI) – ORS Languedoc-Roussillon.

Des structures d’accueil temporaire bien insérées dans leur environnement

Ainsi, les accueils de jour (1.171 structures dans l’échantillon) – structures de répit pour les aidants – ont reçu en moyenne 24 bénéficiaires, accueillis pendant 45 jours et dont 88% sont des malades d’Alzheimer ou atteints de troubles apparentés. Ces structures comptent en moyenne trois professionnels – pour la grande majorité des aides-soignants, des aides médico-psychologiques, des psychologues et des infirmiers – pour dix malades. L’étude relève que « les accueils de jour s’inscrivent de mieux en mieux dans leurs territoires ; ils continuent à nouer des partenariats avec les autres acteurs de l’aide à l’autonomie ». Huit sur dix ont ainsi formalisé des liens avec au moins un partenaire (Clic, réseaux gérontologiques…).
La formalisation semble moins avancée du côté des structures d’hébergement temporaire (1.542 structures dans l’échantillon), puisque seules 18% d’entre elles avaient finalisé un projet d’établissement spécifique (une proportion qui ne progresse pas, malgré les recommandations répétées). Ces structures accueillent en moyenne 19 personnes âgées sur l’année, pour un ou deux séjours – le plus souvent programmés à l’avance – d’une durée totale de 35 jours. L’étude confirme que les structures d’hébergement temporaire « répondent à deux besoins principaux, conformément à leurs missions : le répit des aidants durant les périodes de vacances et la préparation à l’entrée dans un établissement d’hébergement permanent ». En 2012, une place d’hébergement temporaire a ainsi bénéficié, en moyenne, à six personnes âgées.
Les équipes spécialisées Alzheimer (ESA) – au nombre de 254 dans l’échantillon – ont suivi en moyenne 43,6 patients en 2012, pour une durée moyenne de prise en charge de 13,7 semaines. Près des trois quarts de ces équipes (72,3%) sont portées par un service de soins infirmiers à domicile (Ssiad), les autres étant rattachées à plusieurs Ssiad ou Spasad (services polyvalents d’aide et de soins à domicile).

Pasa et UHR

S’agissant cette fois des lieux d’accueil adaptés au sein même des établissements (Ehpad ou USLD), les pôles d’activité et de soins adaptés ou Pasa (450 dans l’échantillon) sont l’une des innovations phares du plan Alzheimer. Ils sont rattachés, pour plus de la moitié d’entre eux, à des structures publiques et, pour un tiers, à des structures privées à but non lucratif. Chaque Pasa a reçu en moyenne 30 personnes dans l’année et a enregistré, toujours en moyenne, 13,1 sorties définitives. Les personnes accueillies présentent des troubles du comportement de niveau modéré, conformément aux critères d’orientation et d’admission. Les Pasa sont des petites structures, puisque la moitié d’entre elles disposent de moins de 150 m2 de surface intérieure. Seuls 20% des Pasa sont ouverts sans interruption, la grande majorité fonctionnant cinq jours sur sept.
Enfin, les unités d’hébergement renforcées (UHR, 64 dans l’échantillon) sont rattachées, pour les trois quarts, à des structures porteuses publiques, environ 20% dépendant de structures privées à but non lucratif. Elles ont pris en charge, en moyenne, 20,1 personnes souffrant de troubles perturbateurs du comportement au cours de l’année 2012. Plusieurs structures ayant débuté leur activité en 2012, le nombre reconstitué de personnes prises en charge sur une année pleine est de 27,3.
Plus du quart des personnes accueillies en UHR souffrent principalement d’agitation et d’agressivité et près de 24% de comportements moteurs aberrants. La moitié d’entre elles sont traitées par des anxiolytiques. Ce public particulier et la lourdeur des prises en charge expliquent que les UHR disposent de locaux plus importants, avec une surface moyenne de 747 m2. Les trois quarts des résidents qui quittent l’UHR le font pour un autre service de l’établissement.

Sources: Rapport du CNSA et DGCS publié sur Localtis Info le 4-12-2013 – Jean-Noël Escudié / PCA

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Les patrons ont économisé 25 milliards sur les cotisations sociales en 2012 – Challenges

http://www.challenges.fr/economie/20131206.CHA8048/les-patrons-ont-economise-25-milliards-sur-les-cotisations-sociales-en-2012.html

Un article qui nous a particulièrement intéressé parce que :
1) Les bas salaires participent plus que les autres salaires à cette économie
2) Les bas salaires et salaires minimums conventionnels (SMC) sont légions dans les Ehpad ou en SSR
3) le secteur privé qui est toujours dans les bons coups, semble en profiter encore plus

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Personnes âgées : le gouvernement revalorisera les aides financières en 2015

http://www.lefigaro.fr/retraite/2013/11/29/05004-20131129ARTFIG00235-personnes-agees-le-gouvernement-revalorisera-les-aides-financieres-en-2015.php

Si l’APA devrait augmenter, le gouvernement ne souhaite pas que les établissements en profitent pour augmenter leurs tarifs.
Mais vu la complaisance des gouvernements successifs à l’égard des grands groupe du secteur de la dépendance, pas sûr que le souhait du gouvernement soit très dissuasif…