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De nombreuses personnes se sont rassemblées ce jeudi devant le siège parisien du Groupe Korian à l’occasion de l’AG des actionnaires Korian.
Des salarié-es, des syndicalistes, des proches de salarié-es et d’autres gens. Toutes et tous solidaires, déterminé-es et bien remonté-es avec la CGT Korian, pour réclamer, à l’image de ce que revendique SUD depuis bien longtemps : une meilleure répartition de la richesse de l’entreprise.
SUD y était solidairement mais surtout dans le même temps, le gros de nos ressources humaines était surtout mobilisé pour occupé le terrain des Ehpad et clinique comme il se doit, alors que prés de 400 sites composent le parc du groupe, nous nous sommes concentré pour répondre avant tout aux grand nombre de salarié-es qui ont souhaité des actions de notre part prés de leurs sites.
Campagne de Photos-Slogans, tractage aux personnels, à des riverains parfois, plutôt que des actions de gréve traditionnelles, nous avons privilégier la porter des message et des revendications. Beaucoup d’échanges et de remerciements, malgré un certain nombre de site comme bunkerisés, avec des salariés apeuré à l’idée qu’on les voit nous parler, ce quii en dit long sur la qualité du dialogue sociale à l’intérieur du groupe. Cela explique aussi pourquoi autant de salariés nous on envoyé des photos à visage masqué, prenant la pause tel des prisonniers.
Nous nous battons pour une répartition des richesses plus juste, plus équitable, plus humaine… Alors que la course aux profits bat son plein dans le groupe Korian, qu’elle a encore fait très mal ces dernières années, et qu’elle ne cesse de nuire à la Santé, au Personnel, à l’accompagnement et au sens de leurs métiers, nous n’aurons pas de limite et pas de cesse pour remettre la Santé et l’Humain ensemble sur le droit chemin et pour combattre toutes celles et ceux qui activement ou complices y font barrage.
Parce que les mauvaises habitudes sont mères de beaucoup de vices… Ainsi nous re-constatons et re-déplorons que sur bien des sites, les effectifs ont commencé à fondre bien avant la canicule, au motifs de chambres vides par-ci, au prétexte de l’ARS par là, ou suite à des départs non remplacés. Mais quelque soit le prétexte, à chaque fois, personnels et résidents en font les frais pendant que les profits du groupe ne cessent de grimper.
Les Cordir sont tellement affairés aux taches de remplissages qu’on ne les voit parfois plus du tout sur le terrain de leurs équipes. MEDEC, IDEC ou d’autres deviennent de plus en plus des prospecteurs ou des commerciaux, et devinez sur qui retombent la charge de soin qu’ils ou elles n’assument plus ? L’acronyme TO (Taux d’occupation) est devenu une telle obsession pour beaucoup de managers, que le remplissage a pris le pas et grillé la priorité sur toutes les relations normales de travail.
Les glissements de tâches et de responsabilités sont devenus légions, comme de déshabiller un service pour compenser le dépouillement d’un autre.
Aprés la baisse des CRJ (Coût par Résident Journalier, pour la restauration) et de la qualité des repas, le soin et l’hébergement aussi ont été rationalisés (protections, gants, linge..tout y passe ), et comme ca ne suffit jamais, il faudrait encore baisser les coûts et notamment les parts de masse salariales non subventionnées sont alors elles aussi grignoter,
Ainsi en va-t-il des économies d’échelle. Le délitement est flagrant et les dénis d’initiés tout autant.
Mais combien d’autres dégradations organisées des conditions de travail et du soin faudrait-ils supporter encore ?.
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