Rendez-vous Unitaire et Interprofessionnel : Jeudi 28 avril 2016 pour le Retrait pur et simple du projet El Khomri.
La loi du marché, c’est comme la loi de la jungle : hors de question qu’elle fasse sa loi et ses dents sur notre dos !
Alors que les salariés ne cessent de perdre des droits et des acquis sociaux au fur et à mesure que se poursuivent les projets de casse du Code du Travail, les mesures d’austérité, et les complicités entre grands patrons et Etat, de nombreuses manifestations d’ampleur ont eu lieux depuis début mars, amplifiées depuis par le mouvement populaire Nuit Debout . Ce mouvement né à Paris fin mars dans une volonté de Convergence des Luttes ne cesse de grandir, jusqu’à faire des petits dans la plupart des grandes (ou moins grandes) villes de France et dans plein d’autres villes d’Europe et d’ailleurs.
Dans ce mouvement qui réunit les lycéens, étudiants, chômeurs, précaires et travailleurs sont en train de comprendre que leurs maux découlent des mêmes sources, plusieurs organisation syndicales ont déjà déposé nombreux préavis de gréve.
Ainsi chaque salarié-e du secteur est libre de se mettre en gréve et de rejoindre les manifestations régulières qui se tiennent lors de ces journées de gréve (le mode d’emploi ici)
Oui, « Il se passe quelque chose », tout le monde s’accorde à le dire et cet énorme mouvement solidaire et démocratique de contestation constructive n’en est qu’à ses débuts.
Un projet de loi aussi inique et méprisable qui a besoin d’autant de CRS, de gaz et de matraques pour s’imposer à la population est très révélateur de l’état de notre « démocratie » réelle… Mais la force et la répression n’ont aucunement arrêté le mouvement et la contestation. Bien au contraire puisque beaucoup y voit là le vrai visage de la Loi « Travail et son monde » qui n’est que l’incarnation d’une violence « ordinaire » grandissante entre les dominants (c’est à dire le patronat et son bras droit l’Etat qui signe ses lois) et la population qui subit tout.
Le Code du Travail comme les convention collectives ont été créée pour garantir les droits des plus vulnérables (c’est à dire les salarié-e-s) face au pouvoir de requinerie du patronat. On comprendre vite à qui profiterait le crime de cette casse.