Un mouvement d’ampleur et en front commun survenu après un préavis de 14 jours, déposé suite au blocage de la direction dans le cadre des négociations du cahier de revendication des syndicats.
Du côté des syndicats et du personnel, la détermination est intacte.
La question des conditions de travail dans la santé privé est souvent un sujet de forte tension puisqu’il touche à la fois à la qualité de service, à la santé et sécurité des patients, à celles du personnel (tous ça étant extrêmement interdépendant) mais se heurte aux profits.
Un point sur la situation avec une source : LaMeuse.be
La grogne continue dans les maisons de repos du groupe Orpea. En l’absence de réponse de la direction du groupe à leurs revendications, les employés ont décidé de passer à l’action. Des arrêts de travail seront menés aujourd’hui jeudi 12 mars 2015 dans toutes les maisons de repos du groupe.
Des arrêts de travail sont menés jeudi dans l’ensemble des maisons de repos du groupe Orpea, à Anvers, Bruxelles, Charleroi et Liège, a indiqué la CNE.
A Bruxelles et dans le Brabant wallon, 22 actions de ce type étaient prévues en front commun syndical. «Les arrêts de travail sont annoncés en dernière minute et durent, en fonction des lieux, une, deux, trois ou quatre heures», explique Nathalie Snakkers, de la CNE. Le dialogue est à ce point dans l’impasse avec la direction Orpea qu’il est difficile de définir un service minimum, selon la syndicaliste.
Dans la région de Charleroi, trois maisons de repos étaient concernées par des actions qui visaient surtout à sensibiliser les résidents et les proches de ceux-ci. Ces séances d’information «ne sont pas nuisibles aux soins nécessaires», assure Alain Wery, permanent SETCa. Ces actions sont menées tant pour les conditions de travail des collaborateurs que pour les bénéficiaires, pour lesquels les tarifs en maison de repos deviennent inaccessibles, a-t-il précisé.
Dénonçant des conditions de travail déplorables et le manque de reconnaissance de la part de la direction, les syndicats, réunis en front commun, ont déposé un cahier de revendications touchant au pouvoir d’achat, ainsi qu’au temps et à la charge de travail.
Le groupe français Orpea compte 58 établissements en Belgique, pour plus de 6.700 lits.
La direction du groupe assure être toujours ouvert au dialogue avec les instances syndicales mais « dans un contexte serein ».
La hiérarchie d’Orpea dit avoir rappelé en début de semaine que les propositions qu’elle avait faites « en réponse aux revendications extra-légales étaient toujours d’actualité et pouvaient constituer les éléments de discussion pour une convention collective de travail équilibrée pour tous ».
Pour la direction, la concertation « est mise à mal par les organisations syndicales qui refusent la tenue de réunion de CE et CPPT, empêchant la mise en œuvre de plans d’action bénéfiques pour les résidences ».
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