L’ex-Cavaliere, et ex-chef du gouvernement italien, vient d’être assigné à dépendance :
Condamné définitivement en août dernier par la justice de son pays, il devra s’occuper de personnes âgées dépendantes et handicapées, comme le font des dizaines de milliers de salariés ordinaires en Europe.
La justice a suivi la proposition des avocats de Silvio Berlusconi. Il pourra donc œuvrer pour les résidents d’un EHPAD italien à l’institut Sacra Famiglia situé dans la banlieue de Milan, et mettre ainsi en avant son engagement « en faveur de la société » et sa volonté de « réhabilitation » Sic. Ainsi parlaient ses avocats en amadouant le tribunal.
L’établissement où Berlusconi travaillera bénévolement accueille une quarantaine de personnes qui ne sont plus autonomes, et surtout des malades d’Alzheimer.
A la fin de sa peine, et de ses travaux d’intérêts généraux, l’homme d’affaire qui aura peut être entre temps perdu la mémoire sur les affaires le concernant saura peut être se faire plaindre et pourrait bien aussi avoir la volonté touchante et humaniste d’investir quelques dizaines de millions en faveur de la dépendance.
Pas sûr que Berlusconi soit une bonne nouvelle pour les personnes âgées dépendantes dont il aura la charge mais cela offrira certainement un coup de projecteur sur les problématiques du grand âge et, qui sait, Silvio sera peut être un franc coup de pouce à la Silver Economie.
En Italie ou ailleurs, nombreux usagers ou personnel proches de personnes âgées dépendantes pourraient se demander quelle peine ils purgent régulièrement pour que les conditions séjours ou de travail ne soient pas meilleures. La loi du marché peut être…?